Je retourne chez un psy
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- Tyrosine
- Messages : 508
- Enregistré le : mardi 09 juin 2009 9:53
Je retourne chez un psy
Oh p'tain ça me rappelle mon expérience d'il y a quelques mois chez un Psychiatre également.
Pareil 10 mn en main, je repars avec une ordonnance uniquement Paroxetine, je fais le traitement et au bout 8/9 jours je pars en pleins délires ( je suis à la limite de me jeter par la fenêtre ),je l'appelle en urgence et me dis juste bah " arrêter "
Résultat je me retrouve aux urgences HP avant de faire une bêtise, du coup je vois un psychiatre à l'Hôpital ( j'ai rdv demain ), on verra ce que cela donnera.
Pareil 10 mn en main, je repars avec une ordonnance uniquement Paroxetine, je fais le traitement et au bout 8/9 jours je pars en pleins délires ( je suis à la limite de me jeter par la fenêtre ),je l'appelle en urgence et me dis juste bah " arrêter "
Résultat je me retrouve aux urgences HP avant de faire une bêtise, du coup je vois un psychiatre à l'Hôpital ( j'ai rdv demain ), on verra ce que cela donnera.
- neige-74
- Messages : 477
- Enregistré le : mercredi 23 janvier 2008 11:10
Re: Je retourne chez un psy
Ce sont tout sauf des sciences exactes. C'est d'ailleurs pour ça qu'il faut parfois voir plusieurs psychothérapeutes pour trouver celui qui nous correspond.Clopinnette a écrit :Comme quoi, la psychologie et la psychiatrie sont des sciences exactes.
La psychiatrie est bien sûr plus normée puisqu'un psychiatre doit avoir son diplôme. C'est un médecin et il connaît précisément les pathologies et les traitements.
Pour les psychothérapeutes, c'est un peu plus compliqué mais c'est surtout le contact soignant/soigné qui compte. Et là, pas de science exacte, juste des humains. J'aurais presque envie de dire "à chaque patient son thérapeute. Un ami à moi consulte un psychanalyste "lacanien" qui ne dit quasiment rien. Et lui, ça lui va bien car il vide son sac. Moi je n'aurais pas supporté ça. Avec mon psychologue (qui est d'ailleurs aussi psychanalyste), il y a vraiment un échange. D'après ce que je lui dis, il m'explique des choses, me donne des exemples. Et si je ne dis rien, il me parle. Je suis assise en face de lui. Un jour, je lui ai demandé comment il décidait de faire asseoir son patient ou de le faire s'allonger sur "le canapé". Il m'a répondu qu'il le sentait selon la personnalité et l'état de la personne. Il a précisé qu'il avait senti tout de suite que je ne me serais pas sentie bien en étant allongée parce que j'avais trop besoin de comprendre. Et il a bien vu juste. Il s'adapte à chaque patient, à chaque séance.
- waldgänger
- Messages : 32
- Enregistré le : mardi 23 février 2010 16:25
Re: Je retourne chez un psy
Retourner chez un psy... Démarche méritoire, mais il faut en retrouver un (et c'est pas si évident!) et surtout en dégotter un bon et là, je dois dire que je ne croyais pas non plus qu'il y aurait autant "à boire et à manger" dans cette profession...
Après avoir "rompu" avec le psy que je voyais depuis sept ans, j'ai essayé en octobre dernier avec un spécialiste - conventionné ! - de la TCC (thérapie cognitivo-comportementale). Il ne m'a vraiment pas fait une bonne impression, il m'évoquait plus un proviseur de lycée qu'autre chose, on aurait dit qu'il me convoquait dans son bureau pour m'interroger. Quand je lui parlais, il regardait son horloge sur le mur derrière moi, me donnait l'impression de me dire: "Next!"
Donc, au bout de deux séances, j'ai renoncé. Le jour où la troisième séance était prévue, je l'ai appelé deux heures avant le rendez-vous pour lui dire que je n'avais pas d'affinités avec lui et que je m'arrêtais là. Je persiste à croire que j'ai bien fait.
Là, la psychologue de CMP que je commence à consulter m'a tout de suite plu, elle me met en confiance, a l'air très pro... Mais croyez-moi, cinq mois sans parler à un spécialiste, c'est dur, surtout avec un hiver comme celui que nous venons de traverser...
Après avoir "rompu" avec le psy que je voyais depuis sept ans, j'ai essayé en octobre dernier avec un spécialiste - conventionné ! - de la TCC (thérapie cognitivo-comportementale). Il ne m'a vraiment pas fait une bonne impression, il m'évoquait plus un proviseur de lycée qu'autre chose, on aurait dit qu'il me convoquait dans son bureau pour m'interroger. Quand je lui parlais, il regardait son horloge sur le mur derrière moi, me donnait l'impression de me dire: "Next!"
Donc, au bout de deux séances, j'ai renoncé. Le jour où la troisième séance était prévue, je l'ai appelé deux heures avant le rendez-vous pour lui dire que je n'avais pas d'affinités avec lui et que je m'arrêtais là. Je persiste à croire que j'ai bien fait.
Là, la psychologue de CMP que je commence à consulter m'a tout de suite plu, elle me met en confiance, a l'air très pro... Mais croyez-moi, cinq mois sans parler à un spécialiste, c'est dur, surtout avec un hiver comme celui que nous venons de traverser...
- neige-74
- Messages : 477
- Enregistré le : mercredi 23 janvier 2008 11:10
Re: Je retourne chez un psy
C'est un bon début je pense. C'est vrai que les premiers instants sont importants quand on a déjà tant de mal à avoir confiance. Courage Waldgänger !waldgänger a écrit :Là, la psychologue de CMP que je commence à consulter m'a tout de suite plu, elle me met en confiance, a l'air très pro...
- waldgänger
- Messages : 32
- Enregistré le : mardi 23 février 2010 16:25
Re: Je retourne chez un psy
Ma deuxième visite au CMP a eu lieu tout à l'heure. La psychologue - une personne vraiment très bien - veut qu'on adopte un rythme de visite hebdomadaire, mais elle ne reçoit que certains jours le matin, or, mon travail fait que j'ai un emploi du temps qui change de semaine en semaine et donc, des fois, je n'ai pas une seule matinée de libre du lundi au vendredi: ainsi, notre prochain RDV n'aura lieu que le vendredi 19.
Elle m'a dit que si je ne peux pas aller la voir le matin certaines semaines, on peut prendre rendez-vous une après-midi dans son cabinet privé, alterner avec les "RDV CMP" quand c'est nécessaire, quitte à ce qu'elle me fasse une fleur question prix. Je vais en parler cette après-midi avec ma généraliste, mais je crois qu'on peut faire comme ça, je sais que ce ne sera pas de l'argent jeté par les fenêtres.
Evidemment, si j'avais pas ce p... de boulot (j'en parlerai dans la rubrique correspondante), la question ne se poserait pas. Rien qu'au niveau pratique, c'est souvent difficile de concilier travail et santé mentale, j'ai l'impression...
Elle m'a dit que si je ne peux pas aller la voir le matin certaines semaines, on peut prendre rendez-vous une après-midi dans son cabinet privé, alterner avec les "RDV CMP" quand c'est nécessaire, quitte à ce qu'elle me fasse une fleur question prix. Je vais en parler cette après-midi avec ma généraliste, mais je crois qu'on peut faire comme ça, je sais que ce ne sera pas de l'argent jeté par les fenêtres.
Evidemment, si j'avais pas ce p... de boulot (j'en parlerai dans la rubrique correspondante), la question ne se poserait pas. Rien qu'au niveau pratique, c'est souvent difficile de concilier travail et santé mentale, j'ai l'impression...
- neige-74
- Messages : 477
- Enregistré le : mercredi 23 janvier 2008 11:10
Je retourne chez un psy
Bonjour waldgänger,
C'est vrai que si tu as des horaires changeants, ça ne doit pas être évident. Mais je suis sûre que vous allez trouver une solution.
Courage !
C'est vrai que si tu as des horaires changeants, ça ne doit pas être évident. Mais je suis sûre que vous allez trouver une solution.
Courage !
- waldgänger
- Messages : 32
- Enregistré le : mardi 23 février 2010 16:25
Re: Je retourne chez un psy
Merci, neige 74.
J'ose avouer aussi que la perspective d'entreprendre à nouveau tout un travail sur moi-même me fait... peur, d'autant que comme je vous l'ai dit, j'ai déjà passé sept ans auprès d'un psy. Là, donc, pour moi, c'est comme recommencer à zéro. A mon âge (36 ans), c'est pas évident.
Mais avec cette psychologue, c'est une approche différente, je me sens en confiance. Et puis, surtout, je veux m'en sortir et si pour cela, de nouveaux efforts sont nécessaires, alors, je les ferai. Il faudra du temps, aussi, mais le temps, je vais tâcher d'en faire mon allié.
J'ose avouer aussi que la perspective d'entreprendre à nouveau tout un travail sur moi-même me fait... peur, d'autant que comme je vous l'ai dit, j'ai déjà passé sept ans auprès d'un psy. Là, donc, pour moi, c'est comme recommencer à zéro. A mon âge (36 ans), c'est pas évident.
Mais avec cette psychologue, c'est une approche différente, je me sens en confiance. Et puis, surtout, je veux m'en sortir et si pour cela, de nouveaux efforts sont nécessaires, alors, je les ferai. Il faudra du temps, aussi, mais le temps, je vais tâcher d'en faire mon allié.
- neige-74
- Messages : 477
- Enregistré le : mercredi 23 janvier 2008 11:10
Je retourne chez un psy
Oui, je comprends que tu puisses en avoir marre et trouver ça long. En même temps, je crois qu'on ne recommence jamais à zéro. Tout ce que tu as fait et appris jusqu'à présent va te servir pour aller plus vite et être plus efficace. Et puis je crois aussi que parfois on est prêt, et parfois non.
J'espère que tu arriveras à trouver un chemin qui te convient !
J'espère que tu arriveras à trouver un chemin qui te convient !
- Clopinnette
- Messages : 139
- Enregistré le : mardi 13 octobre 2009 14:42
Re: Je retourne chez un psy
Je vois donc, que je ne suis pas seule et que mes expériences malheureuses ont été faites par bien d'autres. Je sais bien que cela ne me fait guère de bien de ne pouvoir en parler à personne, mais je le ferai. C'est encore bien mieux comme cela. Je sais bien, je fais mon choix parmi les pires solutions.
Que la force soit avec vous tous !
Que la force soit avec vous tous !
- waldgänger
- Messages : 32
- Enregistré le : mardi 23 février 2010 16:25
Je retourne chez un psy
Il n'y a pas le choix, il FAUT parler à un professionnel, Clopinnette, quelqu'un avec qui on se sent en confiance. Ils sont là pour ça, et quand on en trouve un qui convient, il ne faut pas le "lâcher". Pourquoi ton choix serait-il systématiquement le mauvais? Faut pas parler ainsi...
- Clopinnette
- Messages : 139
- Enregistré le : mardi 13 octobre 2009 14:42
Re: Je retourne chez un psy
> Il n'y a pas le choix, il FAUT parler à un professionnel, Clopinnette, quelqu'un avec qui on se sent en confiance.
Oui, c'est vite dit...
> Ils sont là pour ça,
Oui, c'est ce qu'on dit aussi. Ils sont même payés pour cela.
> et quand on en trouve un qui convient, il ne faut pas le "lâcher".
Bien sûr ! Encore faut-il d'abord le trouver. Le premier problème est là !
> Pourquoi ton choix serait-il systématiquement le mauvais? Faut pas parler ainsi...
J'ai pratiquement toujours fait le mauvais choix, dans ma vie. Et je ne peux pas constater de changement. Je ne sais pas de quoi demain sera fait - si demain il y aura pour moi - mais je sais bien, que je ferai encore le mauvais choix, comme d'habitude. Quand on est en position de demandeur, on a toujours de mauvaises cartes. On se fait traiter de tout ce que les autres veulent bien faire et inventer contre le demandeur.
Le second problème est, que je refuse de raconter ma vie passée. Elle m'a fait assez de mal et je n'ai ni l'envie, ni la force que remuer une nouvelle fois toute cette M..... Une autre conséquence est, que je refuse de commencer une nouvelle relation. Car, dans ce cas-là, il faudra aussi, que je raconte ma vie passée, un jour ou l'autre. Mes relations passées m'ont fait assez de mal, elles aussi. Alors autant rester seule. Ainsi, ma poisse ne me concernera que moi-même. Elle épargnera au moins les autres. Accessoirement, ce m'épargnera aussi d'avoir à partager la poisse des autres. On se console comme on peut...
Que la force soit avec vous tous !
Oui, c'est vite dit...
> Ils sont là pour ça,
Oui, c'est ce qu'on dit aussi. Ils sont même payés pour cela.
> et quand on en trouve un qui convient, il ne faut pas le "lâcher".
Bien sûr ! Encore faut-il d'abord le trouver. Le premier problème est là !
> Pourquoi ton choix serait-il systématiquement le mauvais? Faut pas parler ainsi...
J'ai pratiquement toujours fait le mauvais choix, dans ma vie. Et je ne peux pas constater de changement. Je ne sais pas de quoi demain sera fait - si demain il y aura pour moi - mais je sais bien, que je ferai encore le mauvais choix, comme d'habitude. Quand on est en position de demandeur, on a toujours de mauvaises cartes. On se fait traiter de tout ce que les autres veulent bien faire et inventer contre le demandeur.
Le second problème est, que je refuse de raconter ma vie passée. Elle m'a fait assez de mal et je n'ai ni l'envie, ni la force que remuer une nouvelle fois toute cette M..... Une autre conséquence est, que je refuse de commencer une nouvelle relation. Car, dans ce cas-là, il faudra aussi, que je raconte ma vie passée, un jour ou l'autre. Mes relations passées m'ont fait assez de mal, elles aussi. Alors autant rester seule. Ainsi, ma poisse ne me concernera que moi-même. Elle épargnera au moins les autres. Accessoirement, ce m'épargnera aussi d'avoir à partager la poisse des autres. On se console comme on peut...
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