Sondage : avez vous déjà fait une tentative de suicide ?

[Gnossienne n°1]

Ce que j'ai pu faire par le passé n'est pas bien méchant, comparé à ce que j'ai pu lire + haut.

J'ai toujours régulièrement eu des idées suicidaires.

Je pars du principe que la vie en elle-même ne sert pas à grand-chose. Ok, y'a des moments sympa mais en soi, à quoi ça sert ? On peut faire des beaux dessins, mais au final, ça sert à quoi à part être vu ? La bonne bouffe ? Juste un plaisir temporaire qui ne sert qu'à remplir l'estomac au final... etc...
Quant au but de la vie ?... bin à la fin de la vie on sait tous comment on finit...


Côté automutilation :

- à plusieurs reprises, période collège, puis période lycée : gratter la peau de ma main, jusqu'à ce que ça finisse par suppurer sur une bonne longueur. Je ne me rendais compte du truc qu'au moment où je commençais à avoir mal. A chaque fois je me suis faite limite engueuler par ma mère... (zéro compréhension)

- 2 fois ces derniers mois : gros coups de poing dans le mur, jusqu'à ce que ça finisse par vraiment me faire mal, saigner... c'est comme si c'était une façon d'expulser tout le mal-être que je ressens, par la douleur physique...


"Pseudos" tentatives de TS :


- à 14 - 15 ans, j'ai voulu me couper les veines, sauf que je me suis rendue compte que ça faisait quand même bien mal... du coup je n'ai pas été bien loin !

- j'ai réessayé à 17 ans, deux mois après mon opération, mais même réaction : ça fait maaal... j'ai fait croire aux parents que je m'étais coupée avec... une feuille de papier. Le pire c'est qu'ils y ont cru !

- en BTS, un abus de joint additionné aux médocs habituels... résultat : ça m'est arrivé d'être complètement stone, à pleurer toute la soirée devant la télé, en état de zombie (là, j'ai gardé ça pour moi, j'étais seule dans un studio à cette période)

- en BTS, une dose un peu plus élevée que d'habitude de Lexomil... mais bon, je me suis juste réveillée plus tard dans la journée (pareil, j'ai gardé ça pour moi et j'ai prétexté une panne de réveil pour l'absence aux cours du matin)


Et pareil, si je le voulais vraiment, j'habite au 7ème étage, donc bon... Sans compter tous les médicaments différents que j'ai dans le placard !

J'y pense très souvent, j'en parle avec mon psy, mais bon, voilà quoi...

Ce qui me retient de passer à la VRAIE TS, c'est que je ne veux pas faire du mal autour de moi... mais en attendant, je me sens toujours enfermée dans cette p*tain de vie.

[miss93270]

Faut garder espoir et se dire que le goût à la vie reviendra un jour ...

[corinne]

j'ai fait une tentative, il y a quelques années a mon travail, j'étais au 7ème étage, la fénètre ne s'est pas ouverte, je ne ressentais rien excepté une souffrance morale immense, il fallait que ça s'arrète, aujourd'hui je ne suis plus suicidaire, je ne veux pas revivre cet état morale, je me surveille, je suis croyante aussi, cela me soutient
corinne

[celinee]

oui malheureusement j'en est fait une il y a 7mois . J'ai avalé 2boites de somnifères , mes parents m'ont trouvé comme ça et aux urgences on m'a fait un lavage ..

[Misery]

Pas de passage à l'acte concret même si j'ai tenté de m'étrangler ou de me couper récemment. Mais je n'avais pas la volonté et surtout le courage de le faire.
En y réfléchissant, j'entre dans des phases de colère tellement puissantes que je ne me contrôle plus et cela résulte par un acte impulsif qui pourrait me coûter beaucoup.
Heureusement cela n'arrive pas souvent et il faut y aller pour me mettre en colère. Généralement c'est la goûte qui fait déborder le vase.
J'ai ce côté incontrôlable que je mets en "cage".

Vers l'âge de 15 ans je broyais énormément du noir et je pensais au suicide à peu près tous les jours.
Vers l'âge de 17/18 ans j'ai voulu commencer à me mutiler dans le bût de me faire souffrir et de me trancher les veines mais je n'ai pas pu commencer ni faire quoi que ce soit.
Encore une fois, des actes impulsifs.

[Kikuchi]

Comme beaucoup, mes dépressions sont pleines de pensées noires, suicidaires, de plans échaffaudés à la Match Point, mais pas de passage à l'acte... Une fois j'ai ouvert la fenetre du 5e étage et je me suis avancé sur la rembarde, mais je n'ai pas eu le courage de sauter. Car je me disais, si je le fais, tout va s'arreter là. Ma vie se sera finie dans une douleur sans nom, et quelle vie ! Un amas informe de rêves inachevés et de tristesse. Alors je me suis dit qu'il valait mieux espérer que cette vie pourrie et ratée accouche de quelque chose, un jour... J'ai laissé à la vie la possibilité de me surprendre. Elle l'a fait, mais peu apres elle m'a replongé dans le même état.

[combat2chak1stant]

Pour répondre à la question je dirais que oui j'ai déjà fait une tentative de suicide.

Lorsque j'avais 16ans j'ai fait de grosse crise d'angoisse qui m'ont emmener à l'hôpital mais je me souviens pas du tout de comment j'y ai attérit! Je suis restée deux mois à l'hôpital.

Puis quand j'ai eu 21 j'ai voulu me suicider aux médicaments suite à une rupture vraiment difficile. 2jours d'hopital. Je leur ai dit que j'allais me faire suivre et ils m'ont laisser sortir, je suis rentrée seule chez moi. Je me suis fait suivre 1mois je crois et j'ai abandonné ensuite.

Et finalement à l'age de 23ans (j'viens d'avoir 24ans) je m'étranglais, prennais des médicaments en grande quantité et buvais de l'alcool, j'ai réussi à aller voir le CMP de ma ville et j'ai voulu parler à une psy, au début ils m'ont pas prise au sérieux mais je ne voulais pas partir de là (sinon j'allais faire une connerie) et finalement une femme à compris que c'étais sérieux, elle a accepté de me voir en entretien et finalement j'ai attérit en centre de crise. J'y suis resté pendant trois semaines puis j'suis partie en HP et finalement j'ai voulu sortir et ils m'ont laisser partir, j'suis retourné encore 3 fois en centre de crise mais pour de plus courte période. Maintenant ça fait 4 mois passé que je suis en dépression.

Normalement je dois reprendre le travail mi septembre mais rien que d'y penser j'ai des envies suicidaires.

Bon courage à toutes et à tous.

[Double L]

Les tentatives, c'est quand on se rate. En ce qui me concerne, le jour où je le ferai je ne me raterai pas.

[tableaunoir]

Ado j'ai eu une phase" noire" où la mort me semblait plus vivante que la vie... c'était une vision très "littéraire" de la mort. j'ai fait des tentatives mais presque comme des expériences !!! loupées heureusement parce que je pense qu'une partie de moi restait dans la réalité et voulait vivre.
à la fin du lycée par contre, ça a été différent: pour le coup je voulais disparaître. Je me sentais nulle, invisible. J'étais la fille bonne copine, discrète ou un peu fofolle, pas super jolie, pas vraiment intelligente, j'étais la dernière de la fratrie et les autres avaient tous eu le bac et savaient ce qu'ils voulaient faire et moi, j'étais persuadée que j'allais échouer, et décevoir mes parents ...( il y avait une certaine pression intellectuelle à la maison). Mais là encore je crois que je voulais vivre et que c'était un appel au secours... que je voulais que mes parents, mon père surtout, n'attendent pas de moi la perfection, qu'ils m'acceptent telle que j'étais ... j'ai pris un cocktail de médicaments... mais je suis allée en cours... j'étais pas nette durant le temps du cours mais c'est ce qui m'a obligée à ne pas m'endormir ...l'étrange c'est que j'avais fait ça pour ne plus être invisible et ... personne n'a rien vu !!!!! ni mon prof, ni mes camarades ...et donc ni mes parents! ...et je n'ai rien dit ensuite ...
J'ai attendu 3 ans pour en parler à mon père...j'attendais une réaction...une discussion sur ce qui m'avait poussée à le faire...mais elle n'a pas eu lieu...quand je le lui ai dit, je voulais qu'il me pose des questions sur les raisons ...il ne les a pas posées...
Je sais que ma façon de fonctionner, de me déprécier, de toujours penser que les autres ont raison ou que les autres doivent passer avant moi , est liée à mon rapport avec mon père ! même après 20 ans!
Mon ex a profité de cela !!!! d'abord il a fait comme si j'étais importante, qu'il était à l'écoute et ensuite peu à peu, il a fait que je sois à son écoute exclusive pour finalement me répéter que j'étais nulle (sa phrase récurrente: "t'es conne ou tu le fais exprès!) . La pensée du suicide est revenue... quittée tout ça, quitter cette image de moi, quitter la peur, quitter ceux que j'aimais parce que j'avais l'impression que tout était de ma faute... Je crois que si il n'y avais pas eu mes enfants, cette fois, j'aurais vraiment fait une "vraie TS". Mais il restait en moi ce côté protecteur! je n'ai pas voulu les laisser à sa merci!! et je me suis obligée à vivre pour qu'ils ne les empêchent pas de vivre , eux!!!!
Il y a eu ensuite une phase de mieux, celle du combat ...pour le quitter...et la période qui a suivie où j'ai cru avoir reconstruit l'image de moi ... peut-être parce que les autres me renvoyaient aussi une image positive... Mais cette année, rebelote! retour de la phase, je suis nulle, je n'y arrive pas ... sauf que cette fois, j'ai un compagnon qui m'écoute! et je veux m'en sortir !!!!!!!!

[laughing bouddha]

non pour moi le suicide est hors de question.
Après cest surement religieux, je peux te dire ya des moments je souffrais tellement que si je nétais pas religieux, j'aurais sauté par la fenetre

[ologoms222]

pour moi l'idée de suicide intellectuellement abordée est une constante de ma vie (j'ai 54 ans, c'est dire) - dans l'absolu, il n'y a pas de raison d'y songer de manière continue.
pour moi c'est un faux ami jusqu'à présent ; il me fait toujours défaut. Je n'ai pas de raison de vivre : une solitude absolue, une impossibilité de me confier même à un psy - les mots pour dire même par bribes ma souffrance ne viennent pas -

[Somlite]

Oui comme toi déjà arrivé , je suis allé au bout deux fois et j'ai commencé sans finir y'a quelques jours .Donc deux vraies fois .

[floflo2929]

Pas de tentative pour moi. Si je passe à l'acte, je compte bien réussir mon coups. Mais j'espère ne jamais fuir la vie, ma vie. Et avoir l'espoir d'un avenir meilleur.

[Wonder]

oui 1 fois.

--edit--

j'étais vraiment au bout. Mais je ne pense pas recommencer. En tout cas, ce n'est plus du tout dans mes pensées.
M....j'ai deux ptits bouts qui comptent beaucoup sur moi.

[Lucretia]

J'ai eu beaucoup d'envies suicidaires, de pensées suicidaires, mais je n'ai essayé de passer de l'autre côté, que 2 fois.

La première, j'avais 17 ans, j'en avais marre d'être abusée sexuellement par un manipulateur narcissique que tout le monde pensait être mon copain ou mon meilleur ami, alors qu'il ne faisait que de me frapper et me rabaisser quand c'était pas autre chose. Du coup ce jour-là, j'ai avalé une boite de [Modéré], quelques cachets de [Modéré] et j'ai voulu arranger tout ça avec de l'alcool alors je suis sortie bêtement en chercher, mais les flics me sont tombés dessus parce que selon eux je marchais "bizarrement" (je titubais, sans doute et alors?). Ils m'ont ramené au poulailler, j'avais jamais eu de problème avec la police, mon casier était plus vierge que moi. Il l'est toujours, puisqu'ils m'ont laissé repartir chez moi, accompagnée de mon père.

Le seconde et dernière fois remonte il y a peu de temps. J'angoissais à cause des exams, de la nouvelle copine de mon meilleur ami qui voulait qu'on coupe les ponts par jalousie, de ma phobie sociale, de mes crises d'angoisses et de mon nihilisme, comme si je voyais la mort devant moi et qu'elle était inévitable, je me sentais folle et après une dispute sérieuse avec mon meilleur ami (on a coupé les ponts au final, hein) j'ai avalé plein de medocs, du [modéré] et j'ai sorti une bouteille d'alcool (je déteste l'alcool mais c'était pas la question). J'ai sorti une lame, je voulais juste me mutiler, mais je me suis dit qu'au pire j'allais mourir, avec tous ces medocs. Je n'ai pas eu la force, ou la faiblesse, de boire de l'alcool, comme si au fond, je regrettais déjà tout ça. Mais je me suis mutilée un peu en pensant que ça me calmerait. Echec total, comme j'étais défoncée, j'ai ouvert un peu trop mon bras, ça m'a foutu la trouille, j'avais vu mes veines, j'en avais vu assez dans cette blessure pour comprendre la gravité de mon acte. Alors j'ai appelé mon copain, je lui ai dit ce que j'avais fait, sans pleurer, juste inquiète et je lui ai demandé de m'appeler les pompiers. Ils sont arrivés, mon copain aussi, j'avais eu la décence de ne pas foutre du sang partout, je souriais, j'essayais de tourner ça en dérision, mais mon copain n'avait pas tellement envie de rire... j'ai fini aux urgences, toute la nuit. La plus longue nuit de ma vie. Et le lendemain mon copain est venu me chercher, j'étais contente, soulagée, avoir fait couler du sang, m'a vidé d'un tas d'angoisses, mais lui était vraiment fâché. Il a mit une semaine avant d'arrêter de me faire la gueule, et c'est ainsi que j'ai compris que pour rien au monde je ne recommencerai. J'ai été égoïste, je l'ai fait souffrir, plus que je n'ai souffert au final. Et je ne veux plus que ça recommence.

[m4xime]

Les tentatives, c'est quand on se rate. En ce qui me concerne, le jour où je le ferai je ne me raterai pas.

+1

En effet pour moi une 'tentative ratée' n'est dans beaucoup cas pas une TS, mais un appel au secours.
Ceux qui se 'ratent' ne voulais en fait souvent pas vraiment mourir, alors ils ont opté pour une solution médicamenteuse ou un autre truc qui ne garanti pas la mort.
Peut être qu'ils n'en sont eux même pas conscient, mais une méthode de suicide n'ayant pas 100% de chance de fonctionner traduis souvent une envie de vivre reniée et un désire d'appel au secours et non de mort.

Il y a évidemment des cas ou quelqu'un se tire une balle en pensant toucher le coeur mais se rate effectivement, oui qui se pends et la corde casse, qui saute de pas assez haut... Mais je pense pas que c'est la majorité.
Il faut aussi bien sur prendre en compte les 'suicides impulsifs' qui sont ceux ou l'envie de suicide arrive d'une minute à l'autre et ou l'on trouve la première idée qui nous viens à l'esprit pour le faire.

MAIS pour moi un suicide planifié et réfléchi n'a qu'une seul conséquence, je ne vous fait pas un dessin.

Personnellement, si je voulais me suicider il y aurait aucune chance de me rater car j'opterais pour mon 9mm en plein cerveau, ou une escapade entre les rails du TGV sur un tronçon pleine vitesse.

Enfin bref cette discussion est bien morbide, et je sens que mes arguments vont faire controverses, mais lisez bien tout avant de jacter en ayant omis de lire une de mes remarques.

[Zulu]

Bonjour,

Il faut aussi bien sur prendre en compte les 'suicides impulsifs' qui sont ceux ou l'envie de suicide arrive d'une minute à l'autre et ou l'on trouve la première idée qui nous viens à l'esprit pour le faire.

C'était mon cas rien de planifié fait avec les moyens du bord et à l'impulsion du moment à vrai dire le jour ou je me suis réveillé et qu'on m'as posé des questions je ne savais que répondre.

A bientôt,

Zulu.

[Delisaa]

Oui............. une boîte de vallium entière, plus alcool à profusion............... sauvé in extrémis.................. L' envie est toujours là, mais je ne suis pas certain d' avoir le courage de recommencer un jour................ cela dit, je ne trouve plus auucns intérêts à vivre............. Mais je me bats pour mes trois filles.................

[Flippy]

Moi 2. Une parce que j'avait honte de moi, honte d'exister et une autre planifié dans le temps dés ma sortie de l'hopital mais raccourci a cause d'une déception amoureuse.
Maintenant j'ai eu un déclic et les idées noires sont terminées, enfaite maintenant j'ai plus aucune honte d'être

[EyBe]

Pour répondre à la question...

Une une fois mais je ne suis pas sur d'avoir vraiment voulu le faire...

Par contre j'y pense depuis l'âge de 10ans environ suite à un changement d'établissement scolaire, je suis quelqu' un de très indépendant et l’autorité arbitraire exacerbée d'un établissement privé combiné à l' obligation de côtoyer une multitude d'autre gamins et à des profs qui ne m'ont jamais compris (je suis EIP) ont fait que je contemplais souvent le vide par les fenêtre en pensant à la conséquence d'une chute d'une telle hauteur...


Ce qui me retenais à l'époque c'était une chose toute bête, futile: Ma chambre était un vrai champ de bataille et je ne voulais pas partir tant que tout n'était pas en ordre dans ma vie pour ne pas laisser à mes parents la lourde tâche de tout remettre en ordre...