Sondage : avez vous déjà fait une tentative de suicide ?

[NEVEZADUR]

Jamais fait, mais j'en ai envie presque tous les jours.

[Kira-tita]

, je n'avais pas encore moi fils donc pas grand choses à perdre ... ma tentative de suicide n'était pas qu'un appel au secours je voulais réellement mourrir

C est bien d'avoir quelque chose à perdre !

[liloochyna]

Effectivement c'est bien d'avoir quelque chose à perdre mais encore faut'il vraiment y tenir a la vie , car si c'est un enfer pour moi je fais " subir " mon enfer pour aux autres sans le vouloir ....

[NEVEZADUR]

Oui c'est bien d'avoir quelque chose à perdre.

J'ai perdu pas mal de choses depuis quelques temps : boulot, amour, ma fille qui ne veux plus me voir, ma maison, l'affectif. Qu'est-ce qui me reste à perdre ? L'amour j'ai connu, enfin je crois, même pas sûr, illusion ephémère... il me reste à survivre, pour être un petit peu utile aux autres.

[Kira-tita]

Bonsoir

Liloochima ,moi non plus je n’ai rien à perdre du fait que je ne suis attachée à rien !
Mes enfants le savent d’ailleurs ,je ne suis pas matérialiste et à part elles ,personne ne tient à moi ,non je ne suis pas irremplaçable ,je ne suis qu’une poussière dans le désert .
Les proches ne devraient pas être triste ,si je disparaît ,au contraire ils devraient se dire que je ne souffre plus ,enfin , plus rien ne peut m’atteindre ,que je suis dans un monde meilleur .

Nevezadur
C’est bien de se sentir utile aux autres ,de survivre ,mais comme tu dis ,quand il n’y plus que ça ,que l’amour n’est qu’un vieux rêve ,c’est très dure de continuer sans souffrir !

[liloochyna]

Je suis " malheureusement " ( ne le prend pas mal ) daccord avec toi car j'ai mon meilleur ami qui c'est suicidé il y a 1 mois et quand sa mère m'a appelé pour me le dire j'ai été soulagé ... enfin il a allé être heureux mon ami , enfin il ne serai plus dans cette vie qui été si dure pour lui et vois tu , même ses parents sont salougé de sa délivrance ...
Paix à son âme ...
Et courage à toi je suis là tu sais si besoin

[catpat]

moi aussi j'y pense souvent mais jusqu'a présent je n'ai pas eu le courage de passer à l'acte peut etre qu'un jour je le ferai car j'en ai tellement marre de cette maladie

[Aspartame]

Jamais de tentative, bien qu'il me soit déjà arrivé à plusieurs reprises de me mettre en assez mauvais état pour assouvir quelque part mes pulsions auto-destructrices.

Cela dit, j'y pense souvent, très souvent, je trouve du réconfort dans le fait que j'ai un appartement suffisamment en hauteur pour que la défenestration soit toujours une solution sans aucun risque de me rater

Après, idées noirs mises à part, je sais que je ne suis pas assez impulsif pour le faire, ayant perdu une petite amie, il y a quelques années, j'ai pu voir par moi-même les dégats que cela a pu faire sur l'entourage et la famille et je ne voudrais pas imposer ca à quiconque. Ma mère a fait une tentative de suicide quand j'étais gamin, c'est vraiment passé de peu et si j'aurais bien entendu préféré quelle soit plus équilibrée et quelle aura été loin d'être parfaite, je reste convaincu qu'elle aurait fait bien plus de dégats en partant. On fait tous avec ce que l'on a !

[lodiz]

Perso, je ne crois plus vraiment au suicide "réfléchi" à part dans les cas extrèmes style: maladie évolutive incurable avec souffrance ou le suicide de personne de plus de 80 ans, voire le condamné à la prison à vie (quoique ?). Si on est relativement jeune, avec une santé acceptable, il y a toujours des choix autres bien plus positifs à moyen terme: on a le droit de faire exploser un couple qui se détruit (même si il y a des enfants, c'est mieux qu'un suicide de parent de toute façon), on a le droit d'envoyer boulots, études, carrière et réussite en l'air et demander de l'aide: la sécu est là pour aider ce choix,... Mais la dépression rend tout si compliqué, si angoissant, si ingérable qu'elle nous pousse vers ce choix inéluctable et finalement pas aussi bien que çà. Personne ne veut mourrir en fait, on veut seulement ne plus souffrir,arrêter ces angoisses,ces choix ou ces peurs qu'on ne contrôle plus.....

Honnêtement, si cet idiot de Roméo ne s'était pas suicidé aussi rapidement, le drame de Roméo et Juliette aurait fini en conte de fée peut être. Ils se marièrent eurent des enfants et autour du berceau les montaigu et les capulet devinrent des grand-parents gaga......

Mais ce n'est que mon avis...

J'écris ceci pendant une de mes excellentes périodes de bien-être, bien sûr, si je replongeait demain, malheureusement je ne suis pas plus à l'abri qu'un autre de faire une connerie (yessss, 12 ans 1/2 que je tiens sans en arriver là ). Lors de ma TS, 2 heures après, j'étais déjà beaucoup mieux (sans médoc encore): j'allais vivre pauvrement, avec ma femme, mon fils et je ne remettrais plus JAMAIS les pieds au boulot (çà n'a pas vraiment tourné comme çà, mais j'étais convaincu, libre, peut êtré même heureux ?) Ah quelle délivrance... (mais je pouvais faire EXACTEMENT la même chose sans m'exploser le poignet et le dos, sans facture d'hosto et en plus sans passer pour un qu'on a du enfermer (même si c'est ce que je suis )).

[tristesse 23]

Oui, toujours par pulsions comme si quelque chose ce décroché de ma tête, plus de peur, plus de souffrance juste me dire vite et ce qui ai le plus douloureux c'est le retours, de ce dire que ca va recommencer

[coquillette]

Déjà eu des envie au plus bas dans une baisse de médocs trop rapide...et puis reprise à fond et ça c'est atténué + une envie très forte...et à l'époque je je me suis dit que c'était injuste, pourquoi certains se suiciderait et pas d'autres...c'est la colère qui m'a aidée...
J'espère que ça n'arrivera plus jamais...Je croise les doigts...

[pixie]

Apres avoir fait ma tentative je me senter bien on a été la pour moi , j'ai été hospitaliser ( mbn c'est pas pour ca que je vais mieu bref ) . La on m'écouter et m'aider c'est se que j'ai besoin de l'écoute de l'amour de l'aide . Je vous avoue que jy repense a le faire parse quand se moment sa va pas du tout ...

[Bartleby]

J'ai dit non mais je sais pas trop en fait
je suppose que ça dépend de la définition de TS et pour qui
le samu m'a été envoyé et j'ai été traité comme suicidaire un jour où j'avais pris des pillules
mais c'était des pillules contraceptives lol, c'était parce que j'étais enceinte et que je croyais
avoir dépassé la date limite de l'avortement, et je voulais pas de cet enfant
bon j'allais pas bien par ailleurs mais bon j'étais très gênée dans le SAMU quand j'ai dû déjà être transportée sur le brancard avec tous les voisins qui matent la nuit, puis les gars qui me regardaient pendant le trajet en secouant la tête "pourquoi faire cela, si jeune, quel dommage" lol.
Mais bon le fait d'être prise en charge à l'hosto et en observation m'a fait du bien, j'étais très isolée à l'époque, personne ne savait rien de mon état, ni donc de ma grossesse ni du fait que je vivais très isolée, avec des tocs etc... et là j'ai pu un peu parler.

donc bref, je suppose que eux à l'hosto ils ont vu ça comme un geste suicidaire, mais bon moi je vois pas trop ça comme ça.

Sinon quand j'avais genre 13 ou 14 ans j'ai essayé de m'étrangler mais j'ai lutté pour défaire le nœud, donc bon personne a rien su et j'ai rien eu et j'ai décidé que cette expérience me prouvait que j'avais envie de vivre (ce ont j'étais pas très sûre à l'époque)...
Alors voilà, TS, oui non ? J'en sais rien. Je penche pour non.

[catpat]

la j'y pense toute la journée car la vie est devenue un vrai calvaire

[philou]

la j'y pense toute la journée car la vie est devenue un vrai calvaire

Il ne faut pas perdre espoir. Dit toi qu'en ce moment tu n'es pas dans un bon état d'esprit.

Ca va paraître un peu idiot ce que je vais dire, mais le suicide (pour de vrai) est irreversible.
Ca vaut le coup d'y réfléchir à 2 fois, voir 3 ou plus ...

Perso j'ai répondu non au sondage, mais j'ai été à 2 doigts il y a 1 an. J'étais même aller jusqu'à préparer un séjour de 2 nuits à l'hotel pour être sûr de ne pas être dérangé. Et heureusement je n'ai pas eu l'énergie (du à mon traitement de l'époque) pour faire le dernier pas.

A posteriori je me dis que c'est l'état d'esprit (déformé par la maladie) du moment en question qui m'a fait aller jusqu'à imaginer une telle extrémité. Quelques jours plus tard j'en avais froid dans le dos à l'idée de ce que j'avais failli faire.

Cela dit je ne suis pas guéri, loin de là, mais je garde espoir que qq chose arrive à changer ma condition.

Entre temps je me dit que j'ai quand même réussi à faire qq trucs sympas, entre eutre pour mes enfants. Ca justifie de rester en vie.

[Sorrow]

A posteriori je me dis que c'est l'état d'esprit (déformé par la maladie) du moment en question qui m'a fait aller jusqu'à imaginer une telle extrémité. Quelques jours plus tard j'en avais froid dans le dos à l'idée de ce que j'avais failli faire.

C'est tout à fait cela. Quand on est dans la souffrance extrême, dans la confusion et l'angoisse totale, l'esprit n'arrive plus à relativiser et prendre de la distance avec le moment présent.

J'ai aussi répondu non mais j'y ai souvent songé. J'ai toujours considéré le suicide comme une solution raisonnable à laquelle je devrais éventuellement me résoudre un jour. En un sens j'admire cet absolu. J'estime que c'est l'acte lucide et libérateur dans son essence la plus stricte. Je pense toutefois être trop couard ou trop naïf pour me résoudre à une telle extrémité.

[vassia]

Je ne suis pas certain qu'il s'agisse de courage,mais je penche pour le désespoir.....
La volonté,le libre arbitre , la détermination ne me paraissent pas entrer en ligne de compte.
Je redoute surtout d' être poussé par un certain assaut de la peine(une peine incontrôlable) qui s'installe dans ma pensée et vient rendre insupportablement douloureux le désespoir,ou bien la "conscience du vivre"...

Je crois ainsi qu'il s'agit chez moi d'une peine désespérée qui me fait mal au point de rendre momentanément muet le désir de vivre.
Il est certain que je ne suis pas moi-même à ces moments;
mon travail de pensée(antérieur)a consisté à me donner,le moment venu, les moyens de m'en rendre compte,d'en prendre conscience
et,ce faisant,d'introduire une distance,même petite, qui empêche le désir d'en finir de basculer dans l'acte.

Malheureusement l'équilibre de ce schéma est assez fragile.Et le schéma lui-même ne révèle qu'une partie de cet évènement intérieur.Mais je ne veux pas en dire davantage aujourd'hui.

[cristal]

Non, mais j'y ai souvent pensé. J'ai même failli passer à l'acte, un soir plus pénible que les autres. J'avais aligné bien en rang sur la table basse du salon les comprimés de somnifères que le médecin m'avait prescrits et je les comptais. La bouteille d'eau était juste à côté. Il suffisait d'un geste, un seul... que je n'ai pas fait.

Sans doute que quelque chose me retenait malgré moi à la vie. Mon fils probablement, bien que souvent, je me dis qu'il serait mieux si je n'étais pas là avec mes échecs et mes casseroles qui l'énervent.

Le suicide, je le vois parfois comme l'acte romantique ultime. Un soupçon d'Ophélie, une pincée de Juliette. Drôle de recette.

Ce qui me retient aussi est la peur, non pas d'en finir avec une existence morne, mais d'être ensuite traitée comme un morceau de viande à l'étalage. Autopsie sans doute. Quelle horreur. C'est idiot, parce qu'est-ce qu'on s'en fout hein quand on n'est plus là ?

Ma foi aussi. Je suis croyante et j'ai peur de l'enfer. Je le supporte trop sur terre, ce serait un comble de le vivre aussi dans une autre dimension. Et sans espoir de retour en plus.

[Sorrow]

Bonjour Cristal,

Tu es dure avec toi-même. Les fils entretiennent toujours des relations compliquées avec leurs mères. Je reproche, par exemple, ouvertement à la mienne toutes les défaillances qu'il y a pu y avoir dans mon éducation mais je n'oserai jamais lui avouer que je lui suis reconnaissant de m'avoir protéger, d'une certaine manière. C'est difficile parfois de s'ouvrir à sa mère, parce qu'il y a un passif émotionnel particulier..

J'ai parcouru ta galerie, tu n'as pas à rougir de ne pas avoir de problèmes où à t'excuser de ne pas en avoir d'assez importants. Chaque histoire est singulière et la souffrance que tu exprimes semble bien réelle, elle me parle en tout cas.

Je ne comprends pas trop, par ailleurs, pourquoi tu attaches tant d'importance à un homme qui te méprises ouvertement, par ses mots et pas son indifférence. L'aimes-tu à ce point ou as-tu tant besoin d'affection que tu es prête à accepter n'importe quoi? Enfin de ce que tu racontes, c'est ce qu'il en ressort un peu. Peut-être devrais tu chercher ailleurs, sur des sites de rencontres ou même essayer le speed-dating?

Amicalement.

[vassia]

?

Ma foi aussi. Je suis croyante et j'ai peur de l'enfer. Je le supporte trop sur terre, ce serait un comble de le vivre aussi dans une autre dimension. Et sans espoir de retour en plus.

il est moins dangereux de vivre sans aucun dieu parce que ,dans le monde entier,on tue pour des dieux...Il suffit de regarder l'Histoire

La divinité est un incitant au meurtre et elle est plus à craindre que la faim,par exemple.Ou le désespoir.

Mon dieu à moi m'a laissé tomber et m'aurait laissé crever....si je n'avais pas réagi,et c'est quasiment tous les jours que j'affronte l'envie/l'idée/de me supprimer.
J'ai jeté ma bible,oui,carrément jeté,à la poubelle, et l'enfer ne m'a pas englouti.
Mon "enfer" est la structure Borderline dans quoi je suis coincé ,...mais je ne sais pas si je fais bien à vous parler ainsi,
et j'essaie de donner un sens au mot "fraternité",un mot que la religion n'a pas réussi à galvauder ni à s'approprier en le détournant de son sens premier.
Ce mot et ce qu'il représente m'aident plus efficacement qu'une divinité sadique.Peut-être peut-il vous aider aussi?
Peut-être peut-il vous soutenir? vous permettre de trouver du réconfort?