Ne pas travailler : doit on culpabiliser ?

[xavierb44]

la vie est partage,
que l'on travaille ou pas,
c'est pour ça qu'il ne faut pas culpabiliser de ne pas travailler,
on travaille pour l'argent, la reconnaissance, mais surtout pour partager,
et on en a pas toujours conscience que c'est l'essentiel,
dans la vie professionnelle, sociale ou affective, on partage,
conduire un bulldozer ou offrir un café à quelqu'un quelle différence,
l'essentiel dans le partage c'est le don de soi et s'oublier pour les autres,
lire dans le regard de l'autre la joie et la paix que l'on porte en soi,
moi même j'ai longtemps souffert de ne plus travailler,
j'ai aussi souffert de trop donner aux autres,
maintenant j'ai conscience de ne pas avoir perdu mon temps,
et de recommencer à donner,
même si ça ne m'a jamais vraiment totalement quitté,
mais cette prise de conscience valide tous mes efforts passés.
bonne journée à vous, travail ou pas

[lodiz]

dans mon époque extrème gauche, je trouvais que chacun devrait travailler selon ses capacités et être payé selon ses besoins (j'avoue, le monde capitaliste m'a bien corrompu dans ce domaine.... I had a (stupid) dream)

C'était une belle utopie (sur le papier en tout cas), mais il n'y a pas raison de culpabiliser parce que la vie a fait qu'on ne sait pas travailler...... quelle qu'en soit les rasions, physiques, intellectuelles, morales ou sociétales.

demande-t-on à une autruche de chanter ??????

[xavierb44]

le problème en fait c'est que toute notre éducation est basée sur le travail,
apprendre à l'école,
puis de nos parents,
on ne reste jamais à rien faire,
donc le plus dur c'est quand en plus on a travaillé, de devoir cesser toute activité,
et plus encore quand on a jamais appris à s'arrêter,
c'est là qu'on entre dans la culpabilité,
et pourtant si on regarde à côté de soi, beaucoup de gens savent vivre sans travailler,
les retraités par exemple,
et les personnes invalides,
certains sont mêmes très heureux de leur vie quelle qu'elle soit, même non valide,
personnellement je n'avais pas de patience dans mon passé, assez hyperactif,
j'ai travaillé dix ans à mi temps tout en souffrant de ne pas travailler à plein temps, donc je m'occupais,
comme je ne savais pas m'arrêter et de plus en plus jusqu'à un délire
et après ça j'ai du tout stopper ce qui a engendré culpabilité et dépression,
avec le recul je pense que ça m'a beaucoup appris,
et maintenant je pense que le partage a autant de valeur que le travail,
et depuis que j'ai écrit ce post je vois encore combien il est peu facile de partager quand on est seul et sans emploi,
il faut pour cela faire parti d'une association quelqu'elle soit,
il est donc aussi difficile de partager que de travailler,
surtout dans ce monde aussi individualiste,
néanmois cela est nécessaire, ce besoin de partager, travail ou pas, est nécessaire et vital pour nous,
car nous existons à travers les autres,
que serions nous si nous n'avions personne autour de nous, nous ne serions même pas nés.
car une naissance suppose une mère,
nous avons tendance à oublier tout ça à cause des machines qui nous isolent,
bonne journée

[lodiz]

C'est certain que le travail n'est pas tout dans ce monde, mais il fait avouer qu'il occuppe et procure de l'argentà la fois, deux choses bien nécessaires dans ce monde.

[Roman]

Personnellement j'en crève à petit feu de ne pas travailler.

Je tourne en rond dans ma chambre ou je vais au sport. C'est tout. Je ne fais rien d'autre de mes journées.

J'ai beau essayer de garder la tête hors de l'eau je n'en peux plus et j'ai l'impression que personne ne peut m'aider. Et avoir aussi peu d'argent pour soi c'est tellement humiliant ...

[jessie]

Je suis d'accord avec Roman sur ce qu'il dit.

Moi je culpabilise beaucoup de ne pas travailler, surtout les rares moments où je me sens mieux et lucide. Je voudrais prouver aux autres que je ne suis pas une incapable, faignante, et bonne à rien.

De plus, je ne sais pas m'occuper, sortir, ni voir des gens. Je me sens seule. Un travail occupe, fait rencontrer des gens, et donne de la reconnaissance sociale et de l'argent.

Mais mon problème, comme dit la psy, c'est qu'il ne guérit pas magiquement, et que je ne peux pas aller sur le lieu de travail juste pour ce que ça me procurerait à moi, il faudrait que je sois apte aussi, en retour, à rendre un travail... Donc, je ne peux pas travailler. :/

[lodiz]

C'est logique, le travail doit correspondre au besoin de celui qui paie... A moins d'être son propre patron où là c'est la loi du marché, si ton boulto 'nest aps rentable, autant ne rien faire.

[sara5]

et bien moi je culpabilise terriblement de ne pas travailler et je ne suis en arrêt que depuis deux jours .... paradoxalement c'est le boulot qui m'a clouée dans ce fauteuil derrière mon ordi. Quand je pense qu'il y a une dizaine d'année je me disais que jamais je ne ferais partie de ces gens qui investissent tout dans leur job pour se retrouver comme moi aujourdh'ui.