Les plus beaux textes de chansons françaises.
- Lady_woupss
- Messages : 98
- Enregistré le : mercredi 03 août 2011 0:47
Les plus beaux textes de chansons françaises.
Bonjour,
Je suis une passionnée de chanson française et au gré des mes écoutes je relève de très beaux textes qui méritent d'être lus en dehors de tout contexte musical...
Je vous fais part d'un premier que j'adore:
Vous qui restez si bien de glace
Souffrez que mes mots dépassent
Le peu de raison que je tienne
Quand vous laissez ma peine
En disgrâce
Devant votre indifférence
Je perds un amour immense
Pour lequel j'avais au départ
Comme au jeu de hasard.
Peu de chance
{Refrain:}
Long est le chemin
Qui me mène vers le nouveau monde
Aussi longue est la nuit
Qui me fait penser à vous
Même les Princes des Maisons de France
Avec leurs magnificences
N'égaleront jamais en vous
Cet orgueil qui se joue
D'insolence
Des opéras de misère
Vous feront gloire de l'enfer
Où je vais tomber à genoux
En découvrant le goût
De l'absence.
William Sheller. Le nouveau monde.
Je suis une passionnée de chanson française et au gré des mes écoutes je relève de très beaux textes qui méritent d'être lus en dehors de tout contexte musical...
Je vous fais part d'un premier que j'adore:
Vous qui restez si bien de glace
Souffrez que mes mots dépassent
Le peu de raison que je tienne
Quand vous laissez ma peine
En disgrâce
Devant votre indifférence
Je perds un amour immense
Pour lequel j'avais au départ
Comme au jeu de hasard.
Peu de chance
{Refrain:}
Long est le chemin
Qui me mène vers le nouveau monde
Aussi longue est la nuit
Qui me fait penser à vous
Même les Princes des Maisons de France
Avec leurs magnificences
N'égaleront jamais en vous
Cet orgueil qui se joue
D'insolence
Des opéras de misère
Vous feront gloire de l'enfer
Où je vais tomber à genoux
En découvrant le goût
De l'absence.
William Sheller. Le nouveau monde.
- katesurf59
- Messages : 1028
- Enregistré le : dimanche 03 janvier 2010 2:57
- Lady_woupss
- Messages : 98
- Enregistré le : mercredi 03 août 2011 0:47
Les plus beaux textes de chansons.
Vous pouvez aussi me faire découvrir vos textes hein, c'est pour ça que j'ai fait ce topic!
- Natthy
- Messages : 16
- Enregistré le : vendredi 19 août 2011 11:40
Les plus beaux textes de chansons.
Je ne sais qu'une chose ; tu tiens
Ma joie, ma peine, entre tes mains
Tu es le souffle, le lien,
Mon enfant roi, mon magicien
Rien ne m'appartient
Mais au sud je reviens
Noyé dans le cœur des foules
C'est dans ton fleuve que je m'écoule
Quand tous les ponts d'or s'écroulent
C'est de ton air que je me saoule
Rien ne m'appartient
Mais au sud je reviens
Les territoires inconnus
Je les parcours, je les inclus
Mon pays, mon sang, ma rue
Sont dans tes yeux, je les ai vus
Noir Désir, l'enfant roi
Ma joie, ma peine, entre tes mains
Tu es le souffle, le lien,
Mon enfant roi, mon magicien
Rien ne m'appartient
Mais au sud je reviens
Noyé dans le cœur des foules
C'est dans ton fleuve que je m'écoule
Quand tous les ponts d'or s'écroulent
C'est de ton air que je me saoule
Rien ne m'appartient
Mais au sud je reviens
Les territoires inconnus
Je les parcours, je les inclus
Mon pays, mon sang, ma rue
Sont dans tes yeux, je les ai vus
Noir Désir, l'enfant roi
- Lady_woupss
- Messages : 98
- Enregistré le : mercredi 03 août 2011 0:47
Les plus beaux textes de chansons.
Joli: Merci, je ne connaissais pas!
- camiliana
- Messages : 268
- Enregistré le : vendredi 05 août 2011 21:49
Les plus beaux textes de chansons.
"face a la mer "de calogero et passy
"manquer d'un pere" de calogero
"manquer d'un pere" de calogero
Les plus beaux textes de chansons françaises.
Rocé
"Aux nomades de l’intérieur"
Compressé dans un vide absurde, insurmontable inquiétude
Qui vient ronger ton assurance, ton estime, ta certitude
Ne serait-ce qu'une minute, le temps d'une interlude
Qui n'a jamais souffert de cette solitude ?
Trop d'remises en question, font de la question ta seule route
"Doute de ton pouvoir, tu donnes pouvoir à tes doutes"
Il faut pas trop penser, si t'as ce genre de penchants
C'est plus facile de s'y pencher, que d'en éviter les tranchants
Les doutes c'est comme l'insomnie, l'abus est dangereux
Mais qui ne les a pas écoutés, donné du temps un peu précieux
Déjà que l'anxiété commence à infiltrer tes yeux
Range cette part de folie, à trop douter, t'en deviens douteux
Range ta part de folie tant que tu le peux, car admettons
Que la joie et la raison soient ce qui est bon, c'est con
Mais ta tête est ta seule maison, ton bien le plus précieux
Ton paradis si tu les prends, ton enfer si tu n' le peux
Y'a des carrefours de paranoïa, et des ruelles de naufrage
Des ghettos d'anxiété, et des impasses de panne
Vis près de la normalité, mets tes bons neurones en cage
Y'a de ces quartiers mal famés, dans de ces quartiers du crâne
Là où il pleut dans la tête, où ça attire la moisissure
Rares sont ceux qui coulent dans cette tempête, et qui en sortent plus durs
Dédicace aux nomades de l'intérieur, parce que ce qui est sûr
C'est que la folie, personne n'en revient sans blessures
Les mains qui compressent le crâne, et on reste sans comprendre
Pourquoi c'est sur soit qu'il y a, ce que la folie vient prendre
Les yeux fixés au sol, parce que le sol reste de cendre
Sans rendre, ce regard que chez les autres on engendre
Le regard de l'autre a le poids de l'enclume qu'est notre malaise
On stresse, y'a plus rien qu'on encaisse, on sait qu'y a plus rien de bon
Et on le cache aussi mal que ce pli sur le front
Dans le mensonge que tout va bien, on régresse à faire semblant
Mais les yeux sont fenêtre sur l'âme, et ton regard est absent
Celui des gens est comme une flamme sous l'oeil
Tu ne veux pas te montrer en le clignant, alors tu mets l'accent
Et l'humeur que tu montres aux autres, en cache une à toi tout seul
C'est pas que la raison ne soit plus là, c'est pire, la raison te nargue
Car tu sais que tu la poursuis, car tu t'y rabaisses
Tête entre les mains à attendre, qu'apparaisse sa nouvelle vague
Sauf qu'au premier reproche, les nerfs décident que tu régresses
Et quand le calme revient, t'aimerais dire, à forte raison
Tes confidences à la mère, le père, le frère et les soeurs
Et là tu t'rends compte combien le cerveau est ta propre maison
Car si tu n'y es pas au chaud, tu ne peux réchauffer les coeurs
Quel bonheur, les gens ont, ils s'rendent pas compte, de glisser à vie
Et quel malheur, de vivre à essayer
Quand dans la tête, un labyrinthe qu'on veut chassé s'est construit
Comme si tu ne reconnaissais plus chez toi, trop infesté
Les écorchures physiques sont voyantes et guérissables
A l'inverse de ça, tu n'es que trop fragile et périssable
Agile dans le mensonge, parce que à la recherche du véritable
Et mourant de soif de cette raison insaisissable
Tu pues de cette rupture que les proches appellent cassure
Etant dans cette partie du crâne que l'humain normal rature
Là où les émotions sont dures et où le sensible sature
Seul avec ton ombre comme carrure et pas une ombrelle d'armure
Il a plu dans la tête, et ça attire la moisissure
Rares sont ceux qui coulent dans la tempête, et qui en sortent plus durs
C'est pour les nomades de l'intérieur, parce que ce qui est sûr
C'est que la folie, personne n'en revient sans blessures...
un texte majeur d'un rappeur/auteur majeur
"Aux nomades de l’intérieur"
Compressé dans un vide absurde, insurmontable inquiétude
Qui vient ronger ton assurance, ton estime, ta certitude
Ne serait-ce qu'une minute, le temps d'une interlude
Qui n'a jamais souffert de cette solitude ?
Trop d'remises en question, font de la question ta seule route
"Doute de ton pouvoir, tu donnes pouvoir à tes doutes"
Il faut pas trop penser, si t'as ce genre de penchants
C'est plus facile de s'y pencher, que d'en éviter les tranchants
Les doutes c'est comme l'insomnie, l'abus est dangereux
Mais qui ne les a pas écoutés, donné du temps un peu précieux
Déjà que l'anxiété commence à infiltrer tes yeux
Range cette part de folie, à trop douter, t'en deviens douteux
Range ta part de folie tant que tu le peux, car admettons
Que la joie et la raison soient ce qui est bon, c'est con
Mais ta tête est ta seule maison, ton bien le plus précieux
Ton paradis si tu les prends, ton enfer si tu n' le peux
Y'a des carrefours de paranoïa, et des ruelles de naufrage
Des ghettos d'anxiété, et des impasses de panne
Vis près de la normalité, mets tes bons neurones en cage
Y'a de ces quartiers mal famés, dans de ces quartiers du crâne
Là où il pleut dans la tête, où ça attire la moisissure
Rares sont ceux qui coulent dans cette tempête, et qui en sortent plus durs
Dédicace aux nomades de l'intérieur, parce que ce qui est sûr
C'est que la folie, personne n'en revient sans blessures
Les mains qui compressent le crâne, et on reste sans comprendre
Pourquoi c'est sur soit qu'il y a, ce que la folie vient prendre
Les yeux fixés au sol, parce que le sol reste de cendre
Sans rendre, ce regard que chez les autres on engendre
Le regard de l'autre a le poids de l'enclume qu'est notre malaise
On stresse, y'a plus rien qu'on encaisse, on sait qu'y a plus rien de bon
Et on le cache aussi mal que ce pli sur le front
Dans le mensonge que tout va bien, on régresse à faire semblant
Mais les yeux sont fenêtre sur l'âme, et ton regard est absent
Celui des gens est comme une flamme sous l'oeil
Tu ne veux pas te montrer en le clignant, alors tu mets l'accent
Et l'humeur que tu montres aux autres, en cache une à toi tout seul
C'est pas que la raison ne soit plus là, c'est pire, la raison te nargue
Car tu sais que tu la poursuis, car tu t'y rabaisses
Tête entre les mains à attendre, qu'apparaisse sa nouvelle vague
Sauf qu'au premier reproche, les nerfs décident que tu régresses
Et quand le calme revient, t'aimerais dire, à forte raison
Tes confidences à la mère, le père, le frère et les soeurs
Et là tu t'rends compte combien le cerveau est ta propre maison
Car si tu n'y es pas au chaud, tu ne peux réchauffer les coeurs
Quel bonheur, les gens ont, ils s'rendent pas compte, de glisser à vie
Et quel malheur, de vivre à essayer
Quand dans la tête, un labyrinthe qu'on veut chassé s'est construit
Comme si tu ne reconnaissais plus chez toi, trop infesté
Les écorchures physiques sont voyantes et guérissables
A l'inverse de ça, tu n'es que trop fragile et périssable
Agile dans le mensonge, parce que à la recherche du véritable
Et mourant de soif de cette raison insaisissable
Tu pues de cette rupture que les proches appellent cassure
Etant dans cette partie du crâne que l'humain normal rature
Là où les émotions sont dures et où le sensible sature
Seul avec ton ombre comme carrure et pas une ombrelle d'armure
Il a plu dans la tête, et ça attire la moisissure
Rares sont ceux qui coulent dans la tempête, et qui en sortent plus durs
C'est pour les nomades de l'intérieur, parce que ce qui est sûr
C'est que la folie, personne n'en revient sans blessures...
un texte majeur d'un rappeur/auteur majeur
- NoName
- Messages : 8
- Enregistré le : mercredi 19 septembre 2018 21:14
Les plus beaux textes de chansons françaises.
SAEZ - Les Enfants Lunes - Le Manifeste - L’Oiseau Liberté & Prélude Acte II
Quand je jette à la mer, tristes sanglots je crois
Oui mes roses en hiver pour barbarie et moi
Alors je vais perdu Pierrot dans les marées
De ces bouquets de fleurs qui finissent enterrés
Et que la mort me prenne ou qu’elle prenne les miens
Puisque tous les cimetières un jour font des jardins
Quel que soit le chemin j’ai choisi mon destin
Sera celui du cœur oui celui de l’humain
Et si moi je suis là, si je suis l’enfant lune
Et si toi comme moi on t’a volé ta lune
Avec ma gueule peinte en blanc au vent du désespoir
Je tiens poing levé mon drapeau rouge et noir
Qu’on veule nous violer les marchands de fortune
Les actionnaires du monde les goudronneurs des dunes
Les sourires nous offrons, à la rue au goudron
Avec nos gueules peintes en blanc nos regards d’horizon
Nous allons les chemins de pluie mettre des fleurs à mon pays
Pour toi puis pour l'humain je crois, toujours pour barbarie et moi
Tu sais c’est la mélancolie à offrir aux oiseaux
Tu sais c’est l’orgue barbarie qui fait chanter Pierrot
Pierrot recherche Colombine pour lui offrir ses orphelines
Toujours au vent du désespoir, poing levé drapeau rouge et noir
Pour mettre des fleurs en bouquet à ce cimetière des cœurs blessés
Et si nos gueules sont peintes en blanc pour te dire un peu les printemps
Et si nous sommes des enfants lune, toujours au combat de la plume
Sûr à la guerre contre le roi nous marchons toi et moi
Tendons nos bouquets de pailles poings levés contre la mitraille
Nous sommes les enfants de la lutte ouais qu’importe l’insulte
Nous posons nos bouquets à ce pays de croix
Nous cherchons un abri pour Colombine et moi
Avec nos gueules peintes en blanc au vent du désespoir
Toujours poing levé le drapeau rouge et noir
Et si tombent les roses sur les champs de bataille
Si marchent sur les fleurs les peuples de mitraille
L’éternel et l’espoir à ton sourire gamin
Pour mener le combat et l’amour en chemin
Nous sommes les enfants lune et la force des maîtres
Ne changera jamais la beauté de nos êtres
Si nous sommes tous Pierrot avec nos fleurs en bouquet
De tristesse à offrir à nos désespérés
Nous n’avons de richesse que nos bouquets de pailles
Puis toujours poing levé qu’importe la bataille
Tous enfants de la terre ont les fils de la lutte
Tous gardiens de son frère oui qu’importe l’insulte
Nous qui n’avons pour vie que le chemin de croix
Toujours frangins de ceux qui combattent les rois
C’est pour nos Colombine si c’est pour l’humain tu vois
Sur les chemins de pluie pour mener le combat
Nous sommes nés de novembre avec le cœur d’avril
Nous pleurons nos printemps sous nos battements de cils
Nos larmes gouttes d’or oui pour peindre la brume
Nous reprenons la route à l’encre de nos plumes
Nous sommes les enfants lune et la force des maîtres
Ne changera jamais la beauté de nos êtres
Nous nous tendons nos poings à leur argent misère
Un sourire de gamin ça vaut la terre entière
Nous posons des bouquets à ce pays de croix
Nous cherchons un abri pour Colombine et moi
Avec nos gueules peintes en blanc au vent du désespoir
Toujours poing levé le drapeau rouge et noir
Et si tombent les roses sur les champs de bataille
Si marchent sur les fleurs les peuples de mitraille
L’éternel et l’espoir à ton sourire gamin
Pour mener le combat et l’amour en chemin
Quand je jette à la mer, tristes sanglots je crois
Oui mes roses en hiver pour barbarie et moi
Alors je vais perdu Pierrot dans les marées
De ces bouquets de fleurs qui finissent enterrés
Et que la mort me prenne ou qu’elle prenne les miens
Puisque tous les cimetières un jour font des jardins
Quel que soit le chemin j’ai choisi mon destin
Sera celui du cœur oui celui de l’humain
Et si moi je suis là, si je suis l’enfant lune
Et si toi comme moi on t’a volé ta lune
Avec ma gueule peinte en blanc au vent du désespoir
Je tiens poing levé mon drapeau rouge et noir
Qu’on veule nous violer les marchands de fortune
Les actionnaires du monde les goudronneurs des dunes
Les sourires nous offrons, à la rue au goudron
Avec nos gueules peintes en blanc nos regards d’horizon
Nous allons les chemins de pluie mettre des fleurs à mon pays
Pour toi puis pour l'humain je crois, toujours pour barbarie et moi
Tu sais c’est la mélancolie à offrir aux oiseaux
Tu sais c’est l’orgue barbarie qui fait chanter Pierrot
Pierrot recherche Colombine pour lui offrir ses orphelines
Toujours au vent du désespoir, poing levé drapeau rouge et noir
Pour mettre des fleurs en bouquet à ce cimetière des cœurs blessés
Et si nos gueules sont peintes en blanc pour te dire un peu les printemps
Et si nous sommes des enfants lune, toujours au combat de la plume
Sûr à la guerre contre le roi nous marchons toi et moi
Tendons nos bouquets de pailles poings levés contre la mitraille
Nous sommes les enfants de la lutte ouais qu’importe l’insulte
Nous posons nos bouquets à ce pays de croix
Nous cherchons un abri pour Colombine et moi
Avec nos gueules peintes en blanc au vent du désespoir
Toujours poing levé le drapeau rouge et noir
Et si tombent les roses sur les champs de bataille
Si marchent sur les fleurs les peuples de mitraille
L’éternel et l’espoir à ton sourire gamin
Pour mener le combat et l’amour en chemin
Nous sommes les enfants lune et la force des maîtres
Ne changera jamais la beauté de nos êtres
Si nous sommes tous Pierrot avec nos fleurs en bouquet
De tristesse à offrir à nos désespérés
Nous n’avons de richesse que nos bouquets de pailles
Puis toujours poing levé qu’importe la bataille
Tous enfants de la terre ont les fils de la lutte
Tous gardiens de son frère oui qu’importe l’insulte
Nous qui n’avons pour vie que le chemin de croix
Toujours frangins de ceux qui combattent les rois
C’est pour nos Colombine si c’est pour l’humain tu vois
Sur les chemins de pluie pour mener le combat
Nous sommes nés de novembre avec le cœur d’avril
Nous pleurons nos printemps sous nos battements de cils
Nos larmes gouttes d’or oui pour peindre la brume
Nous reprenons la route à l’encre de nos plumes
Nous sommes les enfants lune et la force des maîtres
Ne changera jamais la beauté de nos êtres
Nous nous tendons nos poings à leur argent misère
Un sourire de gamin ça vaut la terre entière
Nous posons des bouquets à ce pays de croix
Nous cherchons un abri pour Colombine et moi
Avec nos gueules peintes en blanc au vent du désespoir
Toujours poing levé le drapeau rouge et noir
Et si tombent les roses sur les champs de bataille
Si marchent sur les fleurs les peuples de mitraille
L’éternel et l’espoir à ton sourire gamin
Pour mener le combat et l’amour en chemin
Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues[/i]
Et se font boire le sang de leurs visions perdues[/i]
-
- Messages : 1946
- Enregistré le : mercredi 18 mai 2022 17:49
Les plus beaux textes de chansons françaises.
ANGE "Sur la trace des fées" (album "Émile Jacotey")
Jadis, avec Pierre et Gladys
On les voyait passer en robe blanche
Au ruisseau qui traînait nos rêves
Vers un écrin de joie
Nous suivions la trace des fées
C'était au mois de mai
Vole, blonde, tête folle,
On les voyait quitter leur robe blanche
Un torrent de cheveux dorés
Léchait nos yeux de soie
Nous étions sur la trace des fées
C'était au mois de mai
J'étais le prince sans carrosse
Ma muse pleurait aux étoiles
Puis je redevins le chien.
Jadis, cachées sous les fleurs de lys
On les voyait flâner en robe blanche
Au pays où la bise enlace les gens aux mille pleurs
Nous suivions la trace des fées
C'était au mois de mai
Vole, vole, blonde, nymphe folle
On les entendait rire en robe blanche
Et le gazon du parc s'imbibait à nos pieds d'enfants
Nous étions sur la trace des fées
C'était au mois de mai
J'étais le prince sans carrosse
Ma muse pleurait aux étoiles
Puis je redevins le chien.
Encore plus joli avec la musique, bien sûr !
Jadis, avec Pierre et Gladys
On les voyait passer en robe blanche
Au ruisseau qui traînait nos rêves
Vers un écrin de joie
Nous suivions la trace des fées
C'était au mois de mai
Vole, blonde, tête folle,
On les voyait quitter leur robe blanche
Un torrent de cheveux dorés
Léchait nos yeux de soie
Nous étions sur la trace des fées
C'était au mois de mai
J'étais le prince sans carrosse
Ma muse pleurait aux étoiles
Puis je redevins le chien.
Jadis, cachées sous les fleurs de lys
On les voyait flâner en robe blanche
Au pays où la bise enlace les gens aux mille pleurs
Nous suivions la trace des fées
C'était au mois de mai
Vole, vole, blonde, nymphe folle
On les entendait rire en robe blanche
Et le gazon du parc s'imbibait à nos pieds d'enfants
Nous étions sur la trace des fées
C'était au mois de mai
J'étais le prince sans carrosse
Ma muse pleurait aux étoiles
Puis je redevins le chien.
Encore plus joli avec la musique, bien sûr !
- No one
- Messages : 1316
- Enregistré le : vendredi 08 juillet 2022 13:28
Les plus beaux textes de chansons françaises.
Je ne connais pas spécialement bien Jacques Brel, mais pourtant cette chanson de lui me touche profondément, et m'émeut aux larmes.
Voir un ami pleurer
Bien sûr il y a les guerres d'Irlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr tout ce manque de tendre
Il n'y a plus d'Amérique
Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur
Mais pas d'odeur vous monte au nez
Bien sûr on marche sur les fleurs
Mais mais voir un ami pleurer
Bien sûr il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d'être encore debout
Bien sûr les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr nos coeurs perdent leurs ailes
Mais mais voir un ami pleurer
Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr le temps qui va trop vite
Ces métros remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais voir un ami pleurer
Bien sûr nos miroirs sont intègres
Ni le courage d'être juifs
Ni l'élégance d'être nègres
On se croit mèche on n'est que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu'on n'est plus étonnés
Que par amour ils nous lacèrent
Mais voir un ami pleurer
...
Voir un ami pleurer
Bien sûr il y a les guerres d'Irlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr tout ce manque de tendre
Il n'y a plus d'Amérique
Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur
Mais pas d'odeur vous monte au nez
Bien sûr on marche sur les fleurs
Mais mais voir un ami pleurer
Bien sûr il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d'être encore debout
Bien sûr les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr nos coeurs perdent leurs ailes
Mais mais voir un ami pleurer
Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr le temps qui va trop vite
Ces métros remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais voir un ami pleurer
Bien sûr nos miroirs sont intègres
Ni le courage d'être juifs
Ni l'élégance d'être nègres
On se croit mèche on n'est que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu'on n'est plus étonnés
Que par amour ils nous lacèrent
Mais voir un ami pleurer
...
- Nathan
- Messages : 10
- Enregistré le : samedi 06 avril 2024 22:54
Les plus beaux textes de chansons françaises.
L'acteur - Michel Sardou
Entrer dans un décor immense
Entendre les battements de son cœur
Et là, changer l'indifférence
En rires et le silence en pleurs
Un jour Don Juan en apparence
Un fou au château d'Elseneur
Un jour Lorenzo de Florence
Verser son sang pour le souffleur
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Il y a des soirées légendaires
Où la vie se joue toute entière
Des triomphes absolus
Où après les saluts
On voit le décor à l'envers
Il y a des tournées de galère
Des couloirs, des villes sans lumière
Mais le sourire perdu
De quelqu'un d'inconnu
Alors le rideau reste ouvert
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Avoir un soir contre sa bouche
L'étoile, la meilleure, la première
Pour tant de soirs où l'on se couche
Avec une autre partenaire
Un jour, un valet d'insolence
Souffrir comme l'a voulu l'auteur
Se dire que pendant ces absences
Les femmes ont "matinée" ailleurs
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Il y a des soirées singulières
Où l'on veut finir comme Molière
Mais aussi des mardis
Et des jeudis maudits
Où l'on ne veut même pas d'un cimetière
Il y a des idées passagères
Des colères, des vœux, des prières
Des échecs imprévus
Étant bien entendu
Que le public est un mystère
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Entrer dans un décor immense
Entendre les battements de son cœur
Et là, changer l'indifférence
En rires et le silence en pleurs
Vivre et mourir en alternance
Porter un masque en permanence
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Entrer dans un décor immense
Entendre les battements de son cœur
Et là, changer l'indifférence
En rires et le silence en pleurs
Un jour Don Juan en apparence
Un fou au château d'Elseneur
Un jour Lorenzo de Florence
Verser son sang pour le souffleur
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Il y a des soirées légendaires
Où la vie se joue toute entière
Des triomphes absolus
Où après les saluts
On voit le décor à l'envers
Il y a des tournées de galère
Des couloirs, des villes sans lumière
Mais le sourire perdu
De quelqu'un d'inconnu
Alors le rideau reste ouvert
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Avoir un soir contre sa bouche
L'étoile, la meilleure, la première
Pour tant de soirs où l'on se couche
Avec une autre partenaire
Un jour, un valet d'insolence
Souffrir comme l'a voulu l'auteur
Se dire que pendant ces absences
Les femmes ont "matinée" ailleurs
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Il y a des soirées singulières
Où l'on veut finir comme Molière
Mais aussi des mardis
Et des jeudis maudits
Où l'on ne veut même pas d'un cimetière
Il y a des idées passagères
Des colères, des vœux, des prières
Des échecs imprévus
Étant bien entendu
Que le public est un mystère
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
Entrer dans un décor immense
Entendre les battements de son cœur
Et là, changer l'indifférence
En rires et le silence en pleurs
Vivre et mourir en alternance
Porter un masque en permanence
Vivre et mourir en alternance
Vivre et mourir en permanence
《Le cœur a ses raisons que la raison ignore》
Blaise Pascal
Blaise Pascal
- Nathan
- Messages : 10
- Enregistré le : samedi 06 avril 2024 22:54
Les plus beaux textes de chansons françaises.
L'acteur - Michel Sardou
《Le cœur a ses raisons que la raison ignore》
Blaise Pascal
Blaise Pascal
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