Comment assumer un emploi, si peu prenant soit-il quand du jour au lendemain on peux craquer ?

[TristesseChronique]

Bonjour,

Voilà 1 an que je suis (ou bien j'étais) auxiliaire de vie dans une petite asso de ma ville.
Je n'ai jamais eu de CDI mais plutôt beaucoup de remplacements. Néanmoins j'avais récupérer un contrat en mai dernier. Seulement début août après trois mois difficiles à travailler auprès de cette personne (atteinte d'Alzheimer et pourvu d'un fort caractère) j'ai craqué. Après deux semaines où je me suis fait oublié j'ai officialisé ma situation en demandant un arrêt de travail à mon psychiatre.

Je devais reprendre il y a peu donc .. mais impossible, j'ai re-craqué. J'ai cru en être capable mais je me suis complètement écroulé. Et me revoilà dans une situation délicate : j'ai dis a la directice de l'asso de m'oublié. Je l'ai laissé dans la galère.. elle me l'a dit, mais depuis je n'ai plus donné signe de vie et je me sens loin d'être capable de le faire. C'est pas très "sport" tout ça. Si j'avais été honnête avec moi-même j'orai su que je n'étais pas capable de reprendre et j'orai fait les choses mieux.

Seulement, début août quand j'ai osé demandé un arrêt.. on m'a dit "prend soin de toi, repose toi, ça peut arrivé".. j'ai entendu ça de ma psychologue, de mon entourage, même de ma chef. Après avoir culpabilisé d'avoir craqué, j'avais officialisé mon mal-être en quelques sortes et je me sentais comprise, comme autorisé à me recentré sur moi-même pour une fois. Mais peut de temps avant la reprise tout était redevenu .."angoissant" pour moi..La vie allait reprendre son cours. Je n'entendais plus que "prend moins les choses à coeur cette fois".. et puis basta... la vie reprenais, j'avais fait mon "petit pétage de plombs" et voilà.

Ayant toujours été sensible.. et de + dépressive, je n'arrive pas et surtout plus à m'adapter à une vie normale. Comment assumer un emploi, si peu prenant soit-il quand du jour au lendemain on peux craqué, quand se levé le matin est difficile après une nuit agitée là plupart du temps, quand les pleurs ont toujours rythmé une vie. J'ai l'impression que l'on veux me forcé à suivre une vie "normale" alors que dans l'état actuelle des choses, ma dépression prend le dessus. Je ne peux pas, c'est honteux mais je ne m'en sent pas capable.

Voilà encore un joli message "pèle-mèle" mais encore une fois : merci de m'avoir lu.

[Moinou]

Eh bien je ne vais pas beaucoup t'aider parce-que je me pose les mêmes questions que toi.
A mon travail, ils savent qu'on ne peut pas compter sur moi, que d'un jour sur l'autre, je peux être à l'heure comme en retard, être en forme ou pas, être là ou pas. Ça ne durera pas éternellement comme ça. Mais pour l'instant, j'ai un chef en or qui me protège beaucoup.
J'ai comme toi, l'impression de ne pas être adaptée à une vie normale.

[lodiz]

cela fait 10 ans que je parviens à cacher en grosse partie cette situation au boulot (au nouveau, à l'ancien j'étais grillé après la TS au bureau ), pour combien de temps encore ???? je ne sais pas, j'ai 41 ans et franchement c'est pas mon souci premier, j'ai obte,u tout ce dotn je pouvais rêver au niveau carrière, plus c'est pas dans mes capacités actuelles, alors quand je craque (ce qui est le cas pour le moment) j'évite la raison réelle au maximum, je souffle àc haque occasion( comme je connais bien mon boulot et que je le gère facilement, çà le fait pas mal).
- 4/5 pour raison familiale pour souffler depuis août
- tendance à la gastro (réelle)
- tendance à la grippe (réelle)
- tendance à la bronchite (réelle)
donc quand ce sont les nerfs, je donne une de ces raisons, le secret médical çà sert aussi à cà. Mais une fois qu'on a du lâcher le morceau dur dur d'assumer le regard des autres... Ils ont tant de mal à comprendre.....