La dépendance aux médicaments psychotropes
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La dépendance aux médicaments psychotropes
OUI et après?
Pour la majorité on est déjà dépendant de nos anti-dépresseurs (n'a-t-on pas une période de sevrage par paliers quand on cesse la prise d'AD?) alors ça change quoi au fait de se retrouver dépendant de d'autres sortes de molécules aux terminologies qui font frémir tellement elles sont chargées de préjugés comme les hypnotiques, les benzodiazépines, les psycho-stimulants?
Ça changera quoi au fait qu'à la base, comme patient psychiatrisé, médicalement affecté par une maladie mentale (ou des) on soit déjà dépendant, alors même si la liste de nos médicaments développant ou favorisant une dépendance augmente...........qu'est-ce que ça change finalement?
J'en ai ma claque moi de lire en filigrane le malaise lié à la prise de molécules psychiatriques comme si c'était une tare qu'il faille à tout prix cacher, oublier, éviter et s'en sortir de cette prise médicamenteuse le plus rapidement possible tellement c'est odieux. Tellement odieux que dès qu'on se sent un peu mieux on part en vrille en criant victoire sur la dépression. Victoire.........plus de médicaments. Victoire............pour 6 mois plus tard taper encore le fond parce qu'on aura cesser la médication trop rapidement.
On est des malades mentaux....Alors.............on prend des médicaments pour les malades mentaux. Et parfois, c'est la seule voie possible pour être bien et c'est possible aussi de ne plus jamais être totalement bien. Même avec la médication.
Alors OUi à la dépendance médicamenteuse quand la médication est plus aidante «avec» que «sans»
définition du mot dépendance: http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Dependance
Pour la majorité on est déjà dépendant de nos anti-dépresseurs (n'a-t-on pas une période de sevrage par paliers quand on cesse la prise d'AD?) alors ça change quoi au fait de se retrouver dépendant de d'autres sortes de molécules aux terminologies qui font frémir tellement elles sont chargées de préjugés comme les hypnotiques, les benzodiazépines, les psycho-stimulants?
Ça changera quoi au fait qu'à la base, comme patient psychiatrisé, médicalement affecté par une maladie mentale (ou des) on soit déjà dépendant, alors même si la liste de nos médicaments développant ou favorisant une dépendance augmente...........qu'est-ce que ça change finalement?
J'en ai ma claque moi de lire en filigrane le malaise lié à la prise de molécules psychiatriques comme si c'était une tare qu'il faille à tout prix cacher, oublier, éviter et s'en sortir de cette prise médicamenteuse le plus rapidement possible tellement c'est odieux. Tellement odieux que dès qu'on se sent un peu mieux on part en vrille en criant victoire sur la dépression. Victoire.........plus de médicaments. Victoire............pour 6 mois plus tard taper encore le fond parce qu'on aura cesser la médication trop rapidement.
On est des malades mentaux....Alors.............on prend des médicaments pour les malades mentaux. Et parfois, c'est la seule voie possible pour être bien et c'est possible aussi de ne plus jamais être totalement bien. Même avec la médication.
Alors OUi à la dépendance médicamenteuse quand la médication est plus aidante «avec» que «sans»
définition du mot dépendance: http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Dependance
La dépendance aux médicaments psychotropes
Tu as raison de souligner qu'il ne faut pas culpabiliser les personnes qui prennent des médicaments. Néanmoins, gardons en tête que ce n'est pas l'unique moyen d'aller mieux donc restons l'esprit ouvert (et vigilant)
La dépendance aux médicaments psychotropes
Considérant que nous sommes dans l'onglet «Pharmacie» je me voyais mal débuter ce billet avec une longue introduction prônant les bienfaits de la psychothérapie cognitivo-comportementale ou analytique ou transactionnelle ou...., de la méditation mindfulness, de la méthode Echo, méthode Vittoz, de l'acupuncture, les électrochocs, le TMS, le TMSr profond, le stimulateur du nerf Vague (voir VNS) des applications de ponce à la moutarde forte ou de la rééducation respiratoire en passant par la désensibilisation en cas de crise de panique ou de l'apprentissage des techniques d'auto-hypnoses ou de EMDR..............et j'en passe évidemment
Sauf que parallèlement à toute forme de thérapie en solo, en diade ou de groupe........on a aussi parallèlement l'option chimique qui apporte ses bienfaits et c'est l'objet de mon billet. Dédramatiser le fait de prendre des ADs, se déculpabiliser et cesser de se sentir étiqueté ou «condamné» parce qu'on prend des médicaments psychiatriques de toutes les classes confondues
Sauf que parallèlement à toute forme de thérapie en solo, en diade ou de groupe........on a aussi parallèlement l'option chimique qui apporte ses bienfaits et c'est l'objet de mon billet. Dédramatiser le fait de prendre des ADs, se déculpabiliser et cesser de se sentir étiqueté ou «condamné» parce qu'on prend des médicaments psychiatriques de toutes les classes confondues
La dépendance aux médicaments psychotropes
Voir topic pour l'envers de la médaille. La prise de médicaments créant une dépendance ayant aussi...des revers et conséquences à long terme.
À lire ne serait-ce que pour être informé pour faire un choix éclairé.
viewtopic.php?t=21471
À lire ne serait-ce que pour être informé pour faire un choix éclairé.
viewtopic.php?t=21471
- Gaïa
- Messages : 213
- Enregistré le : samedi 03 février 2007 17:27
La dépendance aux médicaments psychotropes
En dehors des effets à long terme connus ou pas que toutes les classes de médicaments peuvent avoir, le cas des benzos (beaucoup d'hypnotiques en sont) est un peu à part car il y a en parallèle une accoutumance que l'on rencontre moins souvent avec les ADs. Donc pour ma part je ne suis que pour une utilisation ponctuelle de ces molécules afin qu'elles gardent toutes leurs utilités. Je prends du lexomil tous les jours depuis longtemps et je sais qu'il n'agit plus beaucoup sur mes angoisses par contre pour l’arrêter c'est autre chose et quand j'oublie de le prendre, les symptômes de manque arrivent assez vite.Philosss a écrit :OUI et après?
Pour la majorité on est déjà dépendant de nos anti-dépresseurs (n'a-t-on pas une période de sevrage par paliers quand on cesse la prise d'AD?) alors ça change quoi au fait de se retrouver dépendant de d'autres sortes de molécules aux terminologies qui font frémir tellement elles sont chargées de préjugés comme les hypnotiques, les benzodiazépines, les psycho-stimulants?
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 8735
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
La dépendance aux médicaments psychotropes
cela fait maintenant 9 mois que je predns des temesta tous les jours (5 mg aujourd'hui et il n'est que 14H00) et je ne vois plus comment m'en sortir... Est-ce du au fait que je ne trouve plus d'AD efficace, sûrement. Mais j'avoue j'ai peur de cette accoutumance qui s'est installée, mais quelle autre solution pour rester en vie ??????
- Gaïa
- Messages : 213
- Enregistré le : samedi 03 février 2007 17:27
La dépendance aux médicaments psychotropes
Bonjour Lodiz,
tant que tu n'as pas trouvé d'AD qui te convienne et que cela te permet de tenir le coup, il n'y a pas trop à se poser de question, éventuellement voir avec ton médecin, si ce n'est fait, la possibilité de le remplacer par un anxiolytique d’une autre classe. Quand tu auras trouver le bon AD, tu pourras alors te poser la question de diminuer/arrêter le temesta
tant que tu n'as pas trouvé d'AD qui te convienne et que cela te permet de tenir le coup, il n'y a pas trop à se poser de question, éventuellement voir avec ton médecin, si ce n'est fait, la possibilité de le remplacer par un anxiolytique d’une autre classe. Quand tu auras trouver le bon AD, tu pourras alors te poser la question de diminuer/arrêter le temesta
La dépendance aux médicaments psychotropes
Gaïa a écrit :[
En dehors des effets à long terme connus ou pas que toutes les classes de médicaments peuvent avoir, le cas des benzos (beaucoup d'hypnotiques en sont) est un peu à part car il y a en parallèle une accoutumance que l'on rencontre moins souvent avec les ADs. Donc pour ma part je ne suis que pour une utilisation ponctuelle de ces molécules afin qu'elles gardent toutes leurs utilités. Je prends du lexomil tous les jours depuis longtemps et je sais qu'il n'agit plus beaucoup sur mes angoisses par contre pour l’arrêter c'est autre chose et quand j'oublie de le prendre, les symptômes de manque arrivent assez vite.
je vois la distinction entre dépendance et accoutumance. Tout ça me laisse perplexe.
Ton Lexomil est finalement la Bromazepam qui m'a été prescrite avant Noel suivant une résurgence aigue des crises de panique.
Tu parles de symptômes de manque, qu'en est-il exactement pour toi?
L'arrêt des ADs n'a-t-il pas le même effet sur toi que tes symptômes de manque dont tu parles?
--edit--
lodiz a écrit :cela fait maintenant 9 mois que je predns des temesta tous les jours (5 mg aujourd'hui et il n'est que 14H00) et je ne vois plus comment m'en sortir... Est-ce du au fait que je ne trouve plus d'AD efficace, sûrement. Mais j'avoue j'ai peur de cette accoutumance qui s'est installée, mais quelle autre solution pour rester en vie ??????
Dilemme n'est-ce pas?
Ne doit-on pas choisir l'option ayant le moins de conséquences négatives pour la survie au quotidien? Du moins présentement en attendant que ton médecin trouve la bonne combinaison, enfin....la mieux possible pour t'aider, d'Ads.
ok je viens de voir que le Temesta était de la Lorazepam. Ici c'est de l'Ativan.
Encore une fois un autre médicament qui est suggéré de prendre sur une courte période de temps, avec suivi pour éviter l'accoutumance. Mais dans les faits, on le sait que lorsqu'on commence, quand on le prend systématiquement tous les jours, ce médicament devient nécessaire. Il y a donc dépendance.
La logique, la théorie dicte beaucoup mais dans les faits, et je me pose vraiment la question, n'est-ce pas mieux de le prendre le benzo, y être dépendant mais se sentir bien, enfin...mieux?
Pourtant, sur le topic de Cardinal, une dame citée en exemple disait que ses nombreuses années d'addiction aux benzos l'ont fait vivre l'enfer et qu'aujourd'hui elle se sent libre, de ne plus y être dépendante quand auparavant, elle devait toujours en avoir sur elle «au cas ou» et que c'était rassurant.
Suis présentement en grande réflexion sur le sujet sans arriver à pouvoir rien conclure encore. Ton opinion, si tu désires poursuivre le sujet m'intéresse.
à bientôt
excuse moi de ne pouvoir être plus aidante
- Gaïa
- Messages : 213
- Enregistré le : samedi 03 février 2007 17:27
La dépendance aux médicaments psychotropes
nervosité (un peu comme lorsque que l'on arête de fumer pour faire simple), maux de tête, déréalisation ...Philosss a écrit :Tu parles de symptômes de manque, qu'en est-il exactement pour toi?
alors j'avoue que l’antidépresseur que je prends me convenant plutôt bien, je n'ai jamais essayé d’arrêter, je me sens trop fragile encore. Et comme je suis passé d'un antidépresseur à un autre je ne peux pas te répondre. Mais on est dépendant des ADs dans le sens où il soigne la dépression donc si on arrête et que l'on n'est pas guérie on rechute mais pas au niveau pharmacologique :L'arrêt des ADs n'a-t-il pas le même effet sur toi que tes symptômes de manque dont tu parles?
- Dépendance aux antidépresseurs
La dépendance pharmacologique est définie par l'OMS comme "un état psychique et parfois physique résultant de l'interaction entre l'organisme et une molécule chimique". Cette interaction se caractérise par des modifications qui engagent l'usager à poursuivre la prise de la substance chimique pour retrouver les effets psychiques d'une part, et éviter les effets de la privation d'autre part. La notion de dépendance est associée à celle d'accoutumance : nécessité d'augmenter progressivement les doses pour avoir le même effet.
Les antidépresseurs n'entraînent pas de dépendance.
Un syndrome de sevrage peut cependant survenir à l'arrêt brutal du traitement antidépresseur, associant les symptômes suivants, spontanément réversibles : anxiété, fatigue, troubles digestifs, maux de tête ; insomnie de sévérité variable ; excitation.
La dépendance aux médicaments psychotropes
ok donc la variable est celle que pour l'accoutumance l'on doive augmenter la dose pour atteindre le même niveau de bienfaits d'où la prudence à utiliser un benzo au quotidien. C'est ce que tu expliquais aussi plus haut quand tu parlais de ton Lexomil.
ok la distinction commence à faire du sens....enfin pour moi
merci des précisions
ok la distinction commence à faire du sens....enfin pour moi
merci des précisions
- lodiz
- Captain Kirk
- Messages : 8735
- Enregistré le : vendredi 19 septembre 2008 9:55
La dépendance aux médicaments psychotropes
Il est évident qu'entre une TS et une accoutumance à quoi que ce soit le choix est clair et facile à faire. le médicament sera toujours moins mauvais que la maladie. :p
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- Messages : 777
- Enregistré le : dimanche 27 avril 2008 16:34
La dépendance aux médicaments psychotropes
Bon moi, c'est certain que je veux illiminer mon anxiolytique, c'est ce que je suis entrain de faire! Pour l'instant tout va très bein!
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