Quand peut-on arrêter un traitement antidépresseur ?

[Phoenix85]

Comment savoir si on est prêt à arrêter un traitement antidépresseur, qu'on ne va pas rechuter ?

[Onagre]

Bonsoir

Je pense que le mieux est de se fier au jugement du psychiatre/médecin qui te suit.
Je crois qu'on a difficilement du recul face aux médocs qu'on prend et qu'il est très dur de se rendre compte par soi même si l'on va mieux parce qu'on est sous médoc ou parce qu'on guérit.

Mais ce n'est que mon ressenti Perso je suis incapable de dire si je peux ou non arrêter, et à chaque fois que j'ai arrêté sans l'avis de mon médecin je me suis plantée royalement donc maintenant je me méfie
Tu as déjà posé la question à ton psy?

[Prisoner]

selon mon médecin, et cela me semble tenir la route, il faut attendre que le moral soit fixe et largement supportable pour commencer à diminuer la prise, en testant (soit 1/2 cachet, soit un jour sur deux, selon l'action. Par exemple certains ad sont actifs lentement et longtemps on peut en prendre un tous les deux jours pour commencer à ralentir, puis tous les 3 jours, puis 1/2 tous les 2 jours etc. Pour d'autre qui agissent de façon plus hyperbolique, il faut découper les cachets ce qui est un peu plus contraignant. Dès que possible on passe à la version plus faible (par exemple 20mg à 10mg) et on recommence à baisser à chaque stabilisation. Si besoin on revient à la "dose" d'avant, mais en y allant par palier ça doit se passer bien.

Même si tu vas mieux tu n'arrêteras pas d'un coup, mais il paraît que les paliers peuvent descendre plus vite qu'on ne le croit.

Il faut que ce soit suivi bien sûr.

[marit]

à mon très humble avis, prenant du Seroplex 20mg depuis 4 ans (suite à plusieurs "accidents de la vie" comme on dit), pas fanatique du tout de l'allopathie, j'avais freiné des 4 fers avant de me résoudre à en passer par là. L'an dernier, j'ai collectionné les accrochages en voiture. J'ai mis ça sur le dos du médoc.Comme j'ai la grande chance avoir été mise en invalidité,vivant seule, je peux me dispenser de devoir absolument dormir la nuit. Je ne trouve pas trop important de mal dormir , n'ayant pas de contrainte de performances le lendemain.Alors, j'ai décidé, contre l'avis du médecin, de diviser la dose par 2 (en avril dernier) et de ne plus rien prendre pour dormir la nuit. J'ai retrouvé la concentration : la preuve, je viens ici... et je peux (depuis peu) de nouveau lire des bouquins . J'ai eu en octobre des idées plutôt noires mais comment dire ? calmement...J'ai arrêté en juillet de voir la psychologue car j'avais l'impression que de raconter mes états d'âme m'y plongeait d'avantage.Je fais partie des personnes qui refusent de lâcher prise (même si j'aimerais bien). à un certain âge, pas facile de changer...

Bref. Tout ça pour dire que chaque personne réagit différemment.Sans doute que si j'ai pu diminuer la dose, c'est que j'étais prête . Mais quand est-on prêt ? Quand on en a marre de se sentir "différent d'avant" ? Une de mes connaissances a voulu, l'an dernier, se sevrer tout seul; ça n'a pas marché: il a dû reprendre.Je me suis planifié de prendre la demi dose pendant 1 an. Je pense que, pour arriver au sevrage total, je demanderai l'avis du médecin pour adapter le meilleur protocole car ce qu'explique Prisoner est tout à fait juste, selon moi. C'est peut être stupide ce que je crois mais je crois que mon cerveau doit se restructurer et que ça prendra du temps.
bien à vous