Fluoxétine, Bromazépam et Xeroquel

[Coccinella]

J,ai commencer par prendre un antidépresseur (fluoxetine) puis il m'a fallu un anxiolitique (bromazepam) et suite a des tocs et une psychose en particulier qui est la peur d'attraper des poux partout mon psychiatre m'a prescrit un antipsychotique (xeroquel) a dose minimale. Pour resumer j'avale chaque jour un antidépresseur et demi , jusqu'à 3anxiolitique et un antipsychotique. Mes proches me conseil parfois de changer de traitement ou d'augmenter les doses hors mon but est de supprimer ces traitements qui m'apportent des effets secondaires comme la fatigue et la baisse de tension. J'ai d'ailleurs depuis peu un traitement pour reguler ma tension. Ma reponse a leur conseil est que si j'augmente les doses ou que je change de traitement j'avale carrement toutes les boites pour en finir. Je sais que ça peur paraitre etre du chantage mais c'est ce que je ferais si on me forcer a faire quoi que ce soit de plus avec les traitements. Je veux avancer et je ne pense pas que le fait d'avaler plus de cachets ou de changer de médicaments est la bonne solution. Je pense plutot a retrouver un boulot a mi temps pour reprendre une vie "normale" et sociale. Ce qui peut etre et je l'espere pourrait m'aider a stopper tout ces medocs et a me sentir mieux dans ma tete , mon corps et ma vie. Qu'en pensez vous??

[Ostinato]

suite a des tocs et une psychose en particulier qui est la peur d'attraper des poux partout mon psychiatre m'a prescrit un antipsychotique (xeroquel)

C'est un anti-psychotique mais il peut être prescrit pour soigner une dépression et des troubles bipolaires. La phobie des poux n'est pas une psychose.

Mes proches me conseil parfois de changer de traitement ou d'augmenter les doses

C'est au médecin de décider cela. Ne change rien sans lui en parler.

des effets secondaires comme la fatigue et la baisse de tension. J'ai d'ailleurs depuis peu un traitement pour reguler ma tension.

Ce sont probablement les effets de la maladie et non des médicaments. Quant à la baisse de tension ce n'est pas grave.

je ne pense pas que le fait d'avaler plus de cachets ou de changer de médicaments est la bonne solution.

Se soigner demande parfois du temps et de la patience. Si c'est un généraliste que tu as vu, tu pourrais plutôt voir un psychiatre qui saura affiner le diagnostique et éventuellement changer le traitement.

Je pense plutot a retrouver un boulot a mi temps pour reprendre une vie "normale" et sociale.

C'est bien que tu en ais l'envie. Un bon suivi psy pourra t'aider à y arriver

[Coccinella]

Je sais deja tout cela mais merci. J'ai un psychiatre mais je veux gerer mes traitements avec son avi evidemment mais le mien d'abord. De base j'ai jamais ete pour le fait de prendre des medicaments , j'ai horreur de ça. De plus j'ai peur a chaque fois que je prend un nouveau traitement des effets secondaires , je suis un peu hypocondriaque. Je voudrais reussir a avancer et pas juste prendre des medicaments pour supporter. Cela me donne l'impression que je survis et non pas que je vis. Je ne veux pas survivre toute ma vie , je veux pouvoir revivre. Et comme je l'entend. Oui je suis tres tetue c'est un de mes defauts mais je crois que ça peut etre egalement une qualité lol merci de vos conseils

[Brocheuse26]

Bonjour Coccinella

Si tu as un psychiatre, je me demande quel est le diagnostique qu'il a posé pour qu'il te prescrive un tel traitement ?

Car si tu es en dépression, l'arrêt de traitement n'est pas du tout une option à envisager, mais peut-être simplement de changer le traitement afin d'avoir un traitement qui ne te donnera pas autant d'effets secondaires.

Mon autre question est : depuis combien de temps les prends-tu ? Car ça peut énormément jouer sur les effets secondaires, la durée.

Peux-tu me dire tes dosages en mg s'il te plaît ?
Et que prends-tu et quand ?

[Ostinato]

jamais ete pour le fait de prendre des medicaments , j'ai horreur de ça.

Parfois on n'a pas le choix.
Cet été j'ai du voir un neurochirurgien pour des problèmes de cervicales. Il m'a dit: " Il faut opérer, c'est impératif. Que choisissez-vous ? " "Ben ...,( lui dis-je ), si c'est impératif ..."
Et lui de me répondre : " Sinon c'est la tétraplégie ".
Marrant non ?

[Coccinella]

Bonjour Brocheuse 26 , pour ce qui est des dosages je suis au doses minimales , je prend un antidépresseur et demi le matin avec un demi anxiolitique , et un antipsychotique le soir. De toute maniere je suis bien décidé a ne rien changer a cela jusqu'à ce que je puisse arreter ces traitements. En revanche je compte trouver un boulot a mi temps pour retrouver une vie plus sociale et disons "normale"

--edit--

Ostinato vous me faite trop rire , j'aime beaucoup les gens qui prenne certaines situations a la rigolade , sans pour autant minimiser les choses biensur
J'ai vecu un peu la meme situation , depuis mon adolescence j'avais tres regulierement des douleurs de plus en plus forte , des crampes a l'estomac et dans le ventre , les medecins me disait que c'etait du a de l'angoisse et plusieurs années apres une crise de douleurs insupportables toute une nuit , je vais d'urgence a l'hôpital où ils me disent que ce n'est rien et me donne deux sachets de gaviscon a avaler en me disant que dans deux heure je n'aurai plus mal et une prescription pour une echographie a faire. Seulement les douleurs persistait et augmentait , meme pas la force de passer un coup de fil ma mere appelle pour moi pour passer une echo dans un cabinet de radiologie en precisant que c'est assez urgent car je suis plier en quatre de douleurs. Au cabinet ils lui disent que ce n'est evidemment pas normal et qu'il faut que je me rende de suite a la clinique. Arriver a la clinique un medecin me fait une echographie et m'annonce ... Qu'il faut operer d'urgence , calculs dans la vesicule biliaire , celle ci avait doubler de volume , etait sur le point d'exploser. A quelques heures pres j'etais foutu , ma vesicule exploser , mon sang s'infecter et c'etait la mort assurer. C'etait ma premiere operation.

[Ostinato]

Moi aussi c'était ma 1ère opération. Autant te dire que j'ai stressé un max ! Je stressais autant , voire plus, pour l'hospitalisation elle-même que pour l'opération, le fait qu'on soit (comme) un numéro, un paquet qu'on déplace d'un endroit à l'autre. J'appréhendais surtout la promiscuité et j'avais demandé à mon psychiatre un courrier pour éviter la chambre double ...
Sinon, l'anesthésie quel bonheur ! On aurait envie que ça dure, mais ...

Mais qu'auriez-vous fait sans moi, mes petits chats?
Comme des cadavres ... tiens!
( Bang Bang, Jean-Louis Murat )

[Coccinella]

Pour ma part , j'avais pas vraiment eu le temps de realiser. A cette epoque j'etais que legerement deprimer et je n'avais qu'un antidépresseur a prendre par jour , c'etait une autre epoque. L'hospitalisation ne me derangeait pas , les medecins etait tres gentil , je plaisentais meme avec les infirmieres lol. Le jour j , jour de l'operation (car il fallait attendre 2 jours avant d'operer , ils m'avaient perfuser avec des anti douleurs et un antibio pour faire degonfler la vesicule avant de pouvoir operer) j'etais un peu stresser mais je ne me rendait toujours pas vraiment compte et puis le chirurgien et l'anesthésiste etait tres gentil et de reputation tres competent donc ça aller quand meme. Au moment de l'anesthesie quelques larmes se sont echaper sans que je le veuille , l'appréhension se faisait sentir. L'anesthésiste m'a demander si je commencer a sentir que ça tourner , j'ai repondu "non , pas pour l'instant" puis plus rien lol
En revanche le reveil a ete difficile , j'etais reveiller dans ma tete mais je ne pouvais plus bouger et la j'ai vraiment eu peur mais ça n'a durer que quelques minutes , ensuite envie de vomir et une tres grosse envie d'uriner mais ma vessie ete comme bloquée, impossible de faire pipi lol j'ai donc eu droit a une sonde pour evacuer tout cela mais j'ai attendue 3 bonnes heures avant qu'ils se rendent compte que ce n'etait pas normale que je ne puisse pas uriner. 3 heures la vessie pleine , une horreur , autant dire que quand ils ont installer la sonde ça ne s'arreter plus lol
Je n'ai pas redormi de toute la journee , le lendemain je sortais de la clinique avec un sentiment de peur , je comprenais pas vraiment ce qu'il m'était arriver je voulais meme retourner a la clinique. 2 semaines de repos total , premiere semaine sur les nerfs et tout le temps en train de pleurer , je marchais comme une vieille , pouvait a peine me laver car je ne pouvais pas bouger beaucoup et les pansements etait changer que tout les deux jours par une infirmiere donc si ils etaient imbiber d'eau ils se decoller et c'etait la M..... Deuxieme semaine et meme fin de la premiere je courais deja partout lol. Tout s'est bien terminer finalement. L'equipe de la clinique avait etait tres competente et je n'ai pas eu la moindre sequelle hormis quelques petites cicatrices evidemment , des blessures de guerre comme je dis souvent

[Brocheuse26]

Et depuis combien de temps les prends-tu ?

[Coccinella]

J'ai d'abord pris l'antidépresseur ya 3 ans environ
Un an ou un an et demi apres j'ai eu un anxiolitique car je faisais de plus en plus de crises d'angoisses
Et l'antipsychotique ça fait moins d'un an
Pour dire exactement les mois je ne me rappel plus vraiment
Mais je ne compte rien modifier aux traitements car je ne veux pas seulement supporter ma vie mais l'apprecier
Le but des traitements est de nous aider a supporter les choses , moi je veux les changer

[Brocheuse26]

Coucou

En fait, c'est pas tout à fait ça
À la base, la dépression est une cassure chimique dans ton cerveau, cassure qui fait en sorte qeu tes humeurs, générées par tes neurotransmetteurs, sont toutes mêlées et ne savent plus vraiment quoi faire, ce qui amène souvent l'apathie, la grande tristesse, l'incapacité à se bouger, les larmes incontrôlables, etc.
L'antidépresseur viendra comme 'recoller' cette cassure chimique.

Cela dit, l'antidépresseur, c'est pas la pilule du bonheur. Quelqu'un qui a 10 000 soucis aura toujours ses 10 000 soucis malgré les AD. Cependant, si la personne qui a 10 000 soucis tombe en plus en dépression, ouh la la.... Elle aura besoin des AD pour se remonter un peu et avoir la force d'entamer une thérapie qui lui permettra de régler ses soucis
Cependant, quelqu'un qui ne prend pas d'AD, mais qui fait une dépression modérée ou majeure, risque d'empirer cette cassure et de faire perdurer la dépression sur du plus long terme.

Les études démontrent donc que pour les dépressifs, que la cause soit majoritiarement sociale/psychologique ou majoritairement biologique (les 3 étant TOUJOURS impliqués mais à divers degrés) se remettront nettement plus vite s'ils prennent un traitement antidépresseur adapté à leurs besoins ainsi qu'une thérapie dans les mêmes temps.

C'est toi qui sais donc : te sens-tu toujours dépressive ou pas ?
Si ce n'est pas le cas, alors oui, tu peux te débarrasser de ces pilules.
Si c'est le cas, je te conseille fortement de trouver un traitement qui sera adapté et te permettra de te remettre sur tes pieds, conjointement à une thérapie adaptée à tes besoins

Bonne soirée

[Coccinella]

Oui je me sens toujours en depression avec des hauts et des bats , je continue mes traitements mais je ne les augmenterait pas et ne les changerait pas
Sachant que les traitements ne font pas tout il faut que je trouve la force de me battre aussi par mes propres moyens
Les traitements m'aident a ne pas me sentir mal tout le temps , seulement parfois je craque encore.
J'ai de la colere en moi et contre moi , je ne suis pas violente donc je pense que pleurer me permet d'evacuer cette colere
Je sais je suis tres tetue mais je ne suis pas en accord avec les changements ou augmentations de traitements.
Et quand je fais quelque chose avec quoi je ne suis pas en accord , ça me fait rechuter encore davantage.

[Brocheuse26]

Pourquoi prendre un traitement si tu n'es pas en accord avec le fait de le modifier ou le changer afin qu'il soit adéquat pour toi ?
(Ce n'est pas une attaque à tes idéaux hein , simplement une réelle question que je me pose suite à notre échange )

[Coccinella]

Simplement parce qu'au moment où on me la prescrit je ne me sentais pas assez forte pour faire sans. Alors j'ai accepter mais je trouve les doses auquelles je suis suffisantes , et je veux trouver en moi la force d'avancer par mes propres moyens. Pour ensuite pouvoir progressivement stopper ces traitements et ne jamais en reprendre.
Je ne sais pas si tu me comprend , j'avoue que je suis un peu compliquée lol c'est dans ma nature

[Brocheuse26]

Oui oui, je comprends

[Coccinella]

Je sais que je suis compliquer lol mais je suis une fille
Non serieusement ce serait une victoire pour moi de m'en sortir sans augmenter les traitements
Je veux etre une femme forte avec le mental pour surmonter les problemes de la vie quotidienne

[Brocheuse26]

Les médicaments n'empêchent pas ça, ils aident à guérir la dépression, ils ne nuisent pas à ta force du mental non plus
C'est peut-être car la dépression est une maladie psychologique que tu ne veux pas prendre de médocs et t'en sortir que par toi seule...
Mais si tu étais diabétique, cesserais-tu un traitement en te disant que tu peux t'en sortir seule ?
Si non, ben dis-toi que c'est la même chose. C'est juste que la dépression est une maladie mentale et non physique

[Moinou]

Bonjour Coccinella,
Ta question initiale est ce que nous pensons du fait que tu reprennes un boulot à mi-temps plutôt que d'augmenter ou changer de traitement.
Ma réponse est que si tu te sens capable de reprendre un boulot à mi-temps alors essaie. Et tu verras ce qu'il en est.
Pour ce qui est de te passer du traitement un jour, il faudrait que tu entreprennes une psychothérapie chez un psychiatre ou un psychologue afin de régler tes problèmes psychologiques.
Si tu as des TOC une thérapie Cognitive et comportementale (TCC) pourrait grandement t'aider.

[Coccinella]

Brocheuse 26 , c'est vrai tu as pas tord , ma mere me dit souvent la meme chose
Mais pour moi c'est plus compliquer que ça, je suis habituer a ces traitements et a ces doses et je sais que je peux continuer de cette facon si je trouve la force suffisante de me battre. Changer quelque chose à ça me perturberait davantage je crois et puis ça a trop d'effets genant sur le reste alors si l'on paut s'en passerou en prendre le moins possible c'est mieux je trouve.
Hors une maladie physique c'est avant tout les traitements qui nous guerisent avant notre volonté. C'est la que je vois une difference

Moinou , je suis deja suivie par une psychologue que je vois une fois par semaine et un psychiatre que je vois principalement pour les traitements car il ne m'aide pas beaucoup. Sa reponse a tout ce que je lui dis est "si vous êtes pressé prenez votre temps" et je ne compte pas changer de psychiatre , ma psychologue m'aide deja pas mal et j'ai deja trouver pas mal de reponses a mes questions , je commence a accepter certaines choses que je ne voulais pas entendre il y'a quelques temps. L'aide de ma mere m'est precieuse egalement car je peux parler de tout avec elle et etant elle meme passer par des periodes de depression similaire a la mienne elle comprend et a les mots qu'il faut.

[Brocheuse26]

C'est là qu'il y a erreur chez beaucoup de gens, ma chère...
La volonté ne fait pas tout pour une maladie psychologique.

Au contraire. J'ai la volonté de M'en sortir, j'ai suivi 2 thérapies en même temps pendant un an, j'allais à des ateliers sur le lâcher prise, la relaxation, la méditation, je parlais, j'évacuais, je faisais ce que mon docteur disait, je m'occupais le plus possible.. J'avais toute la volonté du monde de sortir de cette M.....
Et pourtant, 3 ans et demie après, je suis encore dedans.

Pourquoi ? Parce que la volonté n'a rien à voir dans la baisse de la sérotonine, comme la volonté n'a rien à voir avec le diabète, les douleurs chroniques, l'arthrite, une cheville cassée...

Beaucoup de gens se disent que vu que la dépression, c'est la tristesse, l'apathie, l'incapacité à se bouger, les larmes, que c'est juste dans la tête, que si on se botte le c... on va y arriver et que quand on veut on peut.
Ben non, justement, comme les maux physiques, ce n'est pas ça, ce n'est pas QUE ça.

Si ce n'était que ça, on ne parlerait pas de maladie mentale, on parlerait simplement de soucis psychologiques, comme quelqu'un qui divorce, qui vit un deuil, qui se fait renvoyer de son boulot ou autre vit.
Mais ces exemples-là n'entraînent pas forcément une maladie.
Comme manger sucré un soir n'entraîne pas forcément un diabète...