Quelqu'un a testé la psilocybine? (champignon hallucinogène)

[RedRidingShroom]

Coucou!
J'ai lu un article sur ces tests qui ont étés fait sur l'efficacité de la psilocybine pour traiter les dépressions (pas celui là mais en voilà un : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/c ... sion_31061 et des jolis schémas et les détails de l'étude : http://www.thelancet.com/action/showFul ... %2930065-7)
Les anti-dépresseurs ont plus vraiment d'effet sur moi et j'enchaine des débuts de psychothérapie décevants. Je cherche donc quelque chose d'autre à essayer. Je me demandais si quelqu'un avait déjà pris des champis dans un environnement contrôlé et avait remarqué des effets sur la dépression sur le long terme?
Bisous à vous

[lodiz]

le problème est que cela semble toujours considéré comme une drogue et pas un médicament thérapeutique autorisé donc diffcile de tester Et une petite étude ne renversera pas la tendance en 2 jours vu la difficulté d'autoriser le cannabis, çà ne sera sans doute pas pour demain que les effets bénéfiques soient considérés supérieurs aux effets secondaires négatifs. Vu l'effet, je vois ça plus comme une alternative aux anxyolitique ceci dit et pas aux AD, effet sur le long terme encore plutôt inconnu aussi ? Bref, même en le faisant pousser soit même çà restera illégal presque partout pour des décennies et source de beaucoup d'ennuis dont un dépressif se passe très bien en général.

De nombreux médicaments sont ensuite classé comme drogue, mais dans le sens inverse les cas doivent être très rares . Avant 15-20 ans à moins de faire partie d'un programme de test ???

[vibou]

Site allo docteur 30/06/2023.

https://www.allodocteurs.fr/laustralie- ... 35257.html

L'Australie autorise l'ecstasy et les champignons hallucinogènes à usage médical

Pour soigner des maladies mentales comme la dépression ou le stress post-traumatique, le pays vient de légaliser certaines drogues à des fins médicales. La pratique sera encadrée et débutera ce 1er juillet.

C'est l'un des premiers pays à franchir le cap ! L'Australie vient d'autoriser l'ecstasy et les champignons hallucinogènes à des fins médicales, dans l'espoir de lutter contre certaines pathologies mentales.

À partir du 1er juillet, les psychiatres agréés pourront prescrire ces substances, connues aussi sous les noms de MDMA et psilocybine, pour le traitement des états de stress post-traumatique et de certains types de dépressions, selon une décision prise en février par l'organisme australien de surveillance des drogues.
Des substances "relativement sûres"
Pour l'heure, le Canada et certains Etats des Etats-Unis ont autorisé l'usage médical de la psilocybine et/ou de la MDMA, mais uniquement dans le cadre d'essais cliniques ou avec des autorisations spéciales. L'Australie va pour sa part reclasser ces substances, après des essais de la Therapeutic Goods Administration australienne évaluant celles-ci comme "relativement sûres" lorsqu'elles sont utilisées dans un "environnement médicalement contrôlé"
Les partisans de cette décision espèrent que ces substances pourront permettre des avancées décisives dans le traitement de certains troubles mentaux. Mike Musker, chercheur en santé mentale et en prévention du suicide à l'université d'Australie-Méridionale, a déclaré à l'AFP que la MDMA serait utile pour traiter le stress post-traumatique, tandis que la psilocybine pourrait aider à lutter contre la dépression.
Une pratique strictement encadrée

Il a expliqué que la MDMA donne aux patients "un sentiment de connexion" qui leur permet de faciliter le contact avec le thérapeute et d'échanger sur leurs expériences traumatiques. L'"effet psycho-spirituel" de la psilocybine, "que l'on n'obtient pas avec les médicaments traditionnels", dit-il, "peut changer votre perception de vous-même et de votre vie (...) et avec un peu de chance, cela peut vous donner envie de vivre".

Mike Musker doute que ces drogues soient "largement utilisées" par les patients avant 2024, et a déclaré que le processus ne consisterait pas à "prendre une pilule et disparaître dans la nature". L'ecstasy, par exemple, nécessiterait probablement trois traitements sur une période de cinq à huit semaines, chaque séance durant environ huit heures.

Il a précisé que les thérapeutes resteraient avec les patients pendant qu'ils sont sous l'emprise de la drogue, au cours de séances qui pourraient coûter environ 1.000 dollars australiens (609 euros) chacune. Le docteur David Caldicott, consultant en médecine d'urgence et chercheur en substances cliniques à l'Université nationale australienne de Canberra, a déclaré à l'AFP que cette décision donnait à l'Australie une longueur d'avance dans l'exploration des avantages médicinaux des drogues.

[clémentine]

Bonjour, oui j'ai testé étant jeune sans surveillance médicale. ça ne m'étonne pas que ce soit utilisé dans le cadre d'une dépression et dans un environnement médical

[vibou]

Dans le canard enchainé du 13-12-23, il y avait un article à ce sujet.
En décembre aurait du débuter à l'hôpital psy St Anne à Paris, un essai de psilocybine sur des patients déprimés.
Cela a été retardé à cause de "lourdeurs administratives" alors qu'en Suisse c'est testé depuis des années avec du succès pour certains patients.

[clémentine]

Oui. En suisse, ils sont en avance sur nous question psy, j'aurais bien aimé y travailler là bas ou au Québec, mais ma fille n'a pas voulu qu'on parte loin.
En Suisse également, ils utilisent aussi le LSD pour faire des psychothérapies sous surveillance rapprochée également.

[vibou]

Un article de cerveau et psycho sur la psilocybine :

[Antonio]

Sur le court terme, c'est très efficace. Sur le moyen et long terme, beaucoup moins.

La tolérance aux psychédéliques se développe très rapidement.

Je le sais parce que je les ai expérimentés en micro-dosage.

La tolérance aux champignons hallucinogènes (comme la psilocybine) ou au LSD apparaît souvent dès la deuxième prise si elle est rapprochée de la première. Après une dose, il faut généralement attendre au moins une semaine pour retrouver une sensibilité normale.

(La tolérance aux médicaments psychiatriques, c'est quand ton corps s'habitue au traitement et qu'il devient moins efficace avec le temps.)

C'est pour ça que, dans les essais cliniques pour la dépression, les séances sont espacées d'au moins une semaine.

L'idée, c'est d'éviter la tolérance afin de maximiser les effets thérapeutiques à long terme.

Mais dans ce cas, on fait le yo-yo avec son humeur : six jours tristes, un jour heureux.

[clémentine]

Bonsoir@vibou ,

l'article que tu nous mets en ligne est très intéressant.
En fait ils sont entrain de mettre au point le DOI, ils ont, semble t'il avancé. Intéressant de voir ce que fait le GABA, puisque dans nos maladies, il y a un dysfonctionnement du GABA. Le Lamictal, pour nous, régule le GABA.
Voilà qui pourrait m'intéresser pour l'anxiété.
C'est vrai que la psilocybine m'apaisait. Mais c'est vrai qu'avant que ce DIO ne puisse être dispensé dans nos chaumières, il se passera pas mal d'années,
je serai peut-être alors décédée.
Quand même il faudrait que j'aille à ma bibliothèque consulter "cerveau et psycho". Je n'ai pas encore l'idée d'y aller pour consulter des journaux.

Merci Vibou J'espère que tu as passé un bon Noël.

[clémentine]

Bonjour à tous,
Bonjour @vibou

Une vidéo très simple contre les fake news, très intéressante, qui parle des effets néfastes de la psilocybine sur les maladies psy.


Cette vidéo parle également des dernières recherches à son sujet et autorisé dans un environnement bien encadré en Australie.

Attention entre autres,

la psilocybine peut engendrer des idées suicidaires même au niveau des sujets d' étude.

Et puis l'indication élimine pas mal de sujets potentiels à l'essai dont ceux qui ont un risque délirant.


C'est prometteur cependant pour les gens présentant un déficit en attention ou d'une dépression.

[Antonio]

Ce qu'il dit est juste.

Je précise que cette thérapie est destinée aux personnes souffrant de dépression résistante et qu'elle se fait sous encadrement médical. Les personnes atteintes de troubles psychotiques (comme la schizophrénie) ou de troubles bipolaires ne doivent surtout pas prendre ce genre de substances.

Les psychédéliques, comme la psilocybine ou le LSD, peuvent aggraver les symptômes psychotiques, provoquer des épisodes de délires ou d'hallucinations et rendre la personne instable, anxieuse ou confuse.

En revanche, pour l'anxiété (à faibles doses) et la dépression névrotique, ces substances peuvent avoir des effets très bénéfiques et immédiats.

Cependant, la tolérance aux psychédéliques augmente rapidement, ce qui fait qu'ils ne peuvent pas être pris quotidiennement comme les antidépresseurs classiques, c'est surtout ça qui est embêtant.

La loi n'est pas assez souple sur ce sujet non plus, préférant continuer à vendre du Prozac.

Et c'est bien dommage.

[clémentine]

Ce qu'il dit est juste.

Tu n'es pas chercheur, comment peux-tu le savoir ?
Et puis il dit bien que les recherches n'ont pas encore abouti

[vibou]

Bonjour à tous,
Bonjour @vibou

Bonjour Clémentine

Je regarderai la vidéo.

Rien à voir avec la psilocybine mais un article du 29/12/24 sur les troubles mentaux :

https://theconversation.com/sante-menta ... ues-245104

[Antonio]

Ce qu'il dit est juste.

Tu n'es pas chercheur, comment peux-tu le savoir ?
Et puis il dit bien que les recherches n'ont pas encore abouti

Je me base sur ce que les véritables chercheurs ont trouvé, tout comme Nozman l'a fait pour produire sa vidéo.

Les recherches sur les effets bénéfiques des psychédéliques sur les troubles de l'humeur ont commencé dès les années 50-60, et toutes les études, anciennes et récentes, sont accessibles sur PubMed. Je les ai toutes épluchées (non c'est faux, évidemment).

Par exemple, l'étude menée par l'Imperial College London en 2016 : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27210031/

Les résultats ont montré que la psilocybine était bien tolérée par les patients et entraînait une réduction significative des symptômes dépressifs, suggérant son potentiel thérapeutique pour cette condition.

Donc oui, les recherches ont bien abouti à des résultats positifs.

Il dit que non, mais c'est sûrement pour ne pas inciter à en consommer illégalement.

Cependant, breveter un champignon comme la psilocybine ou l'ergot de seigle (LSD), qui sont des substances naturelles, pour les vendre comme médicaments, est difficile. Les lois de la propriété intellectuelle interdisent de breveter des substances naturelles ou des éléments déjà présents dans la nature, à moins qu'elles n'aient été modifiées de manière significative ou qu'une nouvelle application ait été découverte.

[Loute13]

Salut tout le monde, @Antonio @vibou , j’espère que vous allez bien. De mon côté ce n’est Pq la grande forme du tout et je suis à deux doigts d’essayer un trip à la psilocybine tellement c’est dur.
J’aurais souhaité connaître votre avis si jamais vous en avez un.
Merci d’avance. Bonne soirée à tous.

[vibou]

Comment tu t'en est procuré ?
Hors surveillance médicale, cela me semble assez risqué quand même.