En sautant des jours de prise de traitement, cela a permis de faire disparaître les engourdissements aux mains et de rendre tolérable la prise du traitement sur le long terme.
Quant au brintellix, mon psychiatre me l'a prescrit en septembre 2020 pour dépression (ma dernière TS s'est déroulée mi-juillet 2020). Pour l'instant, je le prends tous les jours. Actuellement, j'ignore si je dois le prendre à vie.
Quelque part, je déteste prendre ces traitements car ils représentent ma dépendance à la collectivité (je vis de l'AAH). Pour moi, ces traitements sont comme des drogues nécessaires, qui marchent mais qui m'insupportent.
Je sais que sans ces traitements, je serais moins bien portants qu'aujourd'hui. Je sais cela. Mais je n'aime pas cela. Pour moi, c'est comme si j'abandonnais mon rêve d'indépendance en prenant ces traitements aujourd'hui. Du coup, pour rendre la prise de traitement supportable pour moi, j'ai besoin d'éviter de prendre du rispéridone de temps en temps. Après, je sais qu'actuellement cela joue sur mon humeur si je saute cela deux jours.
Le truc, c'est que je connais l'avis des professionnels sur la question: si je ne le prends pas tous les jours, mon humeur va fluctuer et donc j'irai plus mal.
Bien sûr, et le fait que mes conditions de vie soient objectivement difficiles et ce depuis longtemps n'influent en rien sur mon humeur.

Sauf que je ne peux pas exprimer à ces professionnels les raisons pour lesquelles j'évite de prendre mon traitement de rispéridone, parce qu'ils ne souhaitaient pas comprendre pourquoi je ne les prenais pas.
Je suppose que d'ici un certain temps, je pourrais développer le même genre d'irritation envers l'AD, du coup je ne sais pas vraiment quoi faire.
Si j'arrête l'AD un jour de temps en temps (pour rendre cela psychologiquement supportable), cela deviendra-t-il émotionnellement tellement insupportable que j'en viendrai à me suicider?
Enfin bref, j'ai besoin de parler de mon rapport aux médicaments psychiatriques.