Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
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- Nadine1
- Messages : 16686
- Enregistré le : jeudi 18 mars 2021 13:36
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
la fois où j'ai arrêté la venlafaxine, les seuls effets secondaires étaient l'impression d'être envahie par une armée de puces, des démangeaisons sur tout le corps, mais ça n'a pas dépassé 2 semaines
après on est tous différents face aux molécules
après on est tous différents face aux molécules
- Alice59
- Messages : 13
- Enregistré le : lundi 16 octobre 2023 1:38
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonsoir, sur moi 1 jour sur 2 ça n’a pas fonctionné. Bcp d’effets secondaires. La méthode qui fonctionne sur moi c’est l’ouverture de la gélule du générique EG qui contient 3 petites billes. J’ai commencé par enlever 1 bille sur les 3. Je referme la gélule avant d’avaler . La gélule est importante pour le côté libération prolongée. 15 jours après j’ai à nouveau retiré une bille. Donc 1 reste 1 seule bille dans la gélule. 15 jours après j’ai arrêté complètement. Je vous souhaite de réussir votre sevrage .
-
- Messages : 15
- Enregistré le : jeudi 22 novembre 2018 15:32
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonjour Alice.
Voici des nouvelles. Pas de chance avec la Venlafaxine du Labo Arrow. Le comprimé n'existait plus je suis repassée à des micro billes. La balance est inutile. Je diminue de 3 micro billes. C'est quand même très dure. Énormément de symptômes. Le pire est l'anxiété qui se manifeste pour rien. Je suis arrivée à 30 mg. Et le pharmacien vient de m'annoncer que le labo Arrow cessait la production. Je vais donc recommencer avec un autre labo mais souvent les excipients ne sont pas les mêmes d'un labo à l'autre. Et toi Alice ton sevrage est til terminé?
Voici des nouvelles. Pas de chance avec la Venlafaxine du Labo Arrow. Le comprimé n'existait plus je suis repassée à des micro billes. La balance est inutile. Je diminue de 3 micro billes. C'est quand même très dure. Énormément de symptômes. Le pire est l'anxiété qui se manifeste pour rien. Je suis arrivée à 30 mg. Et le pharmacien vient de m'annoncer que le labo Arrow cessait la production. Je vais donc recommencer avec un autre labo mais souvent les excipients ne sont pas les mêmes d'un labo à l'autre. Et toi Alice ton sevrage est til terminé?
- vibou
- Messages : 453
- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bon courage Sylvie.
Au sujet de la balance, c'est ce que j'écrivais le 19 octobre. Celle que j'avais de marque proscale 111gX0.001g ne m'avais servi à rien.
Au sujet de la balance, c'est ce que j'écrivais le 19 octobre. Celle que j'avais de marque proscale 111gX0.001g ne m'avais servi à rien.
-
- Messages : 2
- Enregistré le : vendredi 01 décembre 2023 11:16
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonjour,
J'ai parcouru ce forum il fut un temps à la recherche de témoignages de personnes ayant arrêté les antidépresseurs, notamment la Venlafaxine.
Au vu de peu de témoignages positifs, permettez moi de vous redonner ici un peu d'espoir.
Je pense avec du recul que j'ai toujours été anxieux, même si je n'en ai pris connaissance qu'il y a 3 ans...et cela m'a sauté en pleine figure...à 40 ans...
Je pense qu'un ensemble d'évènements a exacerbé cette anxiété refoulée. Cela m'a conduit chez le médecin, puis aux urgences, électrocardiogramme, scanner, test d’effort par la suite( eh oui on pense souvent que son cœur a un problème au départ, rassurez vous votre coeur va bien), puis un matin réveil en fanfare dans ma tête, impression d’exploser intérieurement, de ne plus pouvoir me contrôler, montée en pression, peur de devenir fou....horrible...
rdv en urgence chez le psychiatre le plus rapidement disponible...anxyolitique ( alprazolam 0.5 3 x par jour) + venlafaxine, 0.25 puis 0.50.
j'ai tout essayé parallèlement: sophrologie, hypnose, acupuncture, méditation, respirations, cohérence cardiaque...
J'ai constitué ma petite boite à outil, j'ai fais mon chemin et accepté mon anxiété, accepté que nul n'est parfait, que la vie est faite de hauts et de bas, de journées avec et de journées sans, j'ai appris à relativiser. j'ai beaucoup échangé sur le sujet et ai découvert que non seulement je n'étais pas seul,mais que énormément de personnes étaient concernées par des désordres psychologiques, même parmi des connaissances proches et qui plus est, beaucoup de jeunes, que ce soit de l'anxiété, des crises d'angoisses, de la déprime, de la dépression...
Bref, me voici un peu + de trois ans plus tard:
J'ai arrêté la Venlafaxine il y a deux mois. je prends des anxios de manière très occasionnelle, au besoin et à faible dose ( 1/2 cachet de 0.25 d'alprazolam).
J'avais réduit depuis un moment à une prise de venlafaxine 37.5 / jour, et avait constaté une très forte irritabilité, excitation, impatience. J'ai fini par comprendre que le traitement pouvait créer cet effet et que peut être mon corps n'en avait plus besoin.
J'ai essayé plusieurs fois l'arrêt des médocs mais les vertiges apparus très rapidement m'ont tout de suite donné envie de reprendre le traitement. une horreur-----sevrage que j'ai voulu trop rapide---
Puis, passage à un demi 37.5pendant 15 j , puis un demi tous les 2 jours pendant 15 j , puis arrêt total.
Résultat: pas de vertige , une anxiété un peu accrue pendant ces quelques jours mais largement tenable avec une petite dose d'alprazolam pour soulager cela.Ces symptomes ont duré environ 15 jours...
aujourd'hui, 2 mois après l'arrêt, je me sens mieux. peu d'anxiété.
Une chose qui m'a bien aidé dans tout ce que j'ai pu tester , c'est finalement le plus simple, LA RESPIRATION, notamment la respiration abdominale lente. rien de mystique, juste de la concentration et de la respiration.
Voici un lien vers ma vidéo favorite du moment ( et j'en ai vu des centaines d'heures), celle ci-dure quelques petites minutes mais permettra de vous détendre rapidement:
Bref, c'est possible d'arrêter.
Prenez votre temps, ne brulez pas les étapes, acceptez vous, respirez, souriez....Vous êtes vivant!
J'ai parcouru ce forum il fut un temps à la recherche de témoignages de personnes ayant arrêté les antidépresseurs, notamment la Venlafaxine.
Au vu de peu de témoignages positifs, permettez moi de vous redonner ici un peu d'espoir.
Je pense avec du recul que j'ai toujours été anxieux, même si je n'en ai pris connaissance qu'il y a 3 ans...et cela m'a sauté en pleine figure...à 40 ans...
Je pense qu'un ensemble d'évènements a exacerbé cette anxiété refoulée. Cela m'a conduit chez le médecin, puis aux urgences, électrocardiogramme, scanner, test d’effort par la suite( eh oui on pense souvent que son cœur a un problème au départ, rassurez vous votre coeur va bien), puis un matin réveil en fanfare dans ma tête, impression d’exploser intérieurement, de ne plus pouvoir me contrôler, montée en pression, peur de devenir fou....horrible...
rdv en urgence chez le psychiatre le plus rapidement disponible...anxyolitique ( alprazolam 0.5 3 x par jour) + venlafaxine, 0.25 puis 0.50.
j'ai tout essayé parallèlement: sophrologie, hypnose, acupuncture, méditation, respirations, cohérence cardiaque...
J'ai constitué ma petite boite à outil, j'ai fais mon chemin et accepté mon anxiété, accepté que nul n'est parfait, que la vie est faite de hauts et de bas, de journées avec et de journées sans, j'ai appris à relativiser. j'ai beaucoup échangé sur le sujet et ai découvert que non seulement je n'étais pas seul,mais que énormément de personnes étaient concernées par des désordres psychologiques, même parmi des connaissances proches et qui plus est, beaucoup de jeunes, que ce soit de l'anxiété, des crises d'angoisses, de la déprime, de la dépression...
Bref, me voici un peu + de trois ans plus tard:
J'ai arrêté la Venlafaxine il y a deux mois. je prends des anxios de manière très occasionnelle, au besoin et à faible dose ( 1/2 cachet de 0.25 d'alprazolam).
J'avais réduit depuis un moment à une prise de venlafaxine 37.5 / jour, et avait constaté une très forte irritabilité, excitation, impatience. J'ai fini par comprendre que le traitement pouvait créer cet effet et que peut être mon corps n'en avait plus besoin.
J'ai essayé plusieurs fois l'arrêt des médocs mais les vertiges apparus très rapidement m'ont tout de suite donné envie de reprendre le traitement. une horreur-----sevrage que j'ai voulu trop rapide---
Puis, passage à un demi 37.5pendant 15 j , puis un demi tous les 2 jours pendant 15 j , puis arrêt total.
Résultat: pas de vertige , une anxiété un peu accrue pendant ces quelques jours mais largement tenable avec une petite dose d'alprazolam pour soulager cela.Ces symptomes ont duré environ 15 jours...
aujourd'hui, 2 mois après l'arrêt, je me sens mieux. peu d'anxiété.
Une chose qui m'a bien aidé dans tout ce que j'ai pu tester , c'est finalement le plus simple, LA RESPIRATION, notamment la respiration abdominale lente. rien de mystique, juste de la concentration et de la respiration.
Voici un lien vers ma vidéo favorite du moment ( et j'en ai vu des centaines d'heures), celle ci-dure quelques petites minutes mais permettra de vous détendre rapidement:
Bref, c'est possible d'arrêter.
Prenez votre temps, ne brulez pas les étapes, acceptez vous, respirez, souriez....Vous êtes vivant!
- vibou
- Messages : 453
- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
@rich76
Moi aussi j'avais réussi à me sevrer de la venlafaxine après plusieurs années passées à 37.5mg.
Problème, cela n'avait pas duré et j'ai du enchainé avec 4 AD.
Merci pour la vidéo. ☺
Moi aussi j'avais réussi à me sevrer de la venlafaxine après plusieurs années passées à 37.5mg.
Problème, cela n'avait pas duré et j'ai du enchainé avec 4 AD.
Merci pour la vidéo. ☺
- Alice59
- Messages : 13
- Enregistré le : lundi 16 octobre 2023 1:38
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Merci beaucoup Rich76 pour ce message positif
Je suis personnellement sevrée depuis 1 mois et à part des démangeaisons sur le haut du corps,je vais bien
Je n’ai plus les nombreux effets secondaires provoqués par la venlafaxine notamment les impatiences dans les jambes tous les soirs au coucher
Courage à tous
Je suis personnellement sevrée depuis 1 mois et à part des démangeaisons sur le haut du corps,je vais bien
Je n’ai plus les nombreux effets secondaires provoqués par la venlafaxine notamment les impatiences dans les jambes tous les soirs au coucher
Courage à tous
-
- Messages : 2
- Enregistré le : vendredi 01 décembre 2023 11:16
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bravo à toi...ah oui ces fameuses impatiences dans les jambes. C vrai que ça a disparu pour moi aussi...
- Lasgo
- Messages : 21
- Enregistré le : lundi 04 décembre 2023 20:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonsoir,
Merci à toutes et tous pour votre nombreux messages et témoignages, ça me redonne un peu d'espoir quant à la possibilité de réussir à se sevrer...
J'ai 34 ans, je suis sous Venlafaxine depuis bientôt 9 ans. Je suis passé par d'autres AD, mais la Venlafaxine semble être celui qui est le plus efficace...
Toutefois, la dépression est toujours présente, et je ne souhaite plus prendre de médicaments, car j'ai le sentiment que cela ne sert à rien. Au contraire, j'aimerais me tourner vers d'autres médecines qui soignent réellement, sans juste constituer des "béquilles" chimiques comme les AD, qui ne permettent pas de guérir mais traitent uniquement les symptômes de la maladie.
Bref, j'ai tenté en début d'année un sevrage "brutal", de 75 mg à 0 d'un coup : évidemment, ça n'a pas fonctionné. Les symptômes du sevrage étaient horribles : c'était comme d'avoir une grosse grippe. J'ai repris le boulot après une semaine d'arrêt, mais j'ai vite repris de la Venlafaxine (d'abord 37,5 mg / jour, puis retour aux 75 mg / jour), car il m'était impossible de "fonctionner" correctement.
Depuis mars de cette année, je tente de me sevrer progressivement. Mon médecin traitant m'a conseillé le programme suivant : toutes les 3 semaines, diminuer d'un créneau la dose. Un créneau = sur un jour de la semaine, prendre 37,5 au lieu de 75.
Je viens de franchir le créneau 7, à savoir : je ne prends "plus que" 37,5 mg tous les jours. Tout ça en... 9 mois !
Si je vous écris aujourd'hui, c'est par besoin de conseils sur la suite.
En effet, je souhaiterais arrêter totalement les AD. Plusieurs articles détaillent des protocoles possibles d'arrêt :
https://apimed-pl.org/contenu/uploads/2 ... l-2019.pdf
et
https://www.cbip.be/fr/articles/3832.pd ... rsion=long
qui est une version mise à jour du précédent. Je vous conseille la lecture de ces articles/modes opératoires, ils sont très instructifs.
Ce qui est particulièrement intéressant, c'est qu'ils détaillent, par molécule, des schémas d'arrêt progressifs. J'essaie donc de suivre le Schéma 3 : arrêt progressif en présence d'un ou plusieurs facteurs de risque constants, pour la Venlafaxine, qui donne, par semaine :
37,5 mg la 1ère semaine
20 mg la 2ème semaine
12 mg la 3ème...
7 mg
5 mg
3 mg
2 mg
1 mg
Arrêt
Quelqu'un a-t-il déjà tenté ce protocole / cette diminution ?
Si oui, quels effets avez-vous ressenti / vécu ?
Aujourd'hui, à 37,5 mg tous les jours, je sens déjà une nervosité importante, des difficultés d'endormissement, une forte irritabilité...
Alors j'ai un peu peur à l'idée d'aller plus loin et de descendre les prochains paliers (20mg, 12mg, etc.)
Je suis preneur de tous vos conseils / retours d'expérience !
Merci par avance pour votre aide précieuse, et d'être arrivé au bout de ce long message.
Merci à toutes et tous pour votre nombreux messages et témoignages, ça me redonne un peu d'espoir quant à la possibilité de réussir à se sevrer...
J'ai 34 ans, je suis sous Venlafaxine depuis bientôt 9 ans. Je suis passé par d'autres AD, mais la Venlafaxine semble être celui qui est le plus efficace...
Toutefois, la dépression est toujours présente, et je ne souhaite plus prendre de médicaments, car j'ai le sentiment que cela ne sert à rien. Au contraire, j'aimerais me tourner vers d'autres médecines qui soignent réellement, sans juste constituer des "béquilles" chimiques comme les AD, qui ne permettent pas de guérir mais traitent uniquement les symptômes de la maladie.
Bref, j'ai tenté en début d'année un sevrage "brutal", de 75 mg à 0 d'un coup : évidemment, ça n'a pas fonctionné. Les symptômes du sevrage étaient horribles : c'était comme d'avoir une grosse grippe. J'ai repris le boulot après une semaine d'arrêt, mais j'ai vite repris de la Venlafaxine (d'abord 37,5 mg / jour, puis retour aux 75 mg / jour), car il m'était impossible de "fonctionner" correctement.
Depuis mars de cette année, je tente de me sevrer progressivement. Mon médecin traitant m'a conseillé le programme suivant : toutes les 3 semaines, diminuer d'un créneau la dose. Un créneau = sur un jour de la semaine, prendre 37,5 au lieu de 75.
Je viens de franchir le créneau 7, à savoir : je ne prends "plus que" 37,5 mg tous les jours. Tout ça en... 9 mois !
Si je vous écris aujourd'hui, c'est par besoin de conseils sur la suite.
En effet, je souhaiterais arrêter totalement les AD. Plusieurs articles détaillent des protocoles possibles d'arrêt :
https://apimed-pl.org/contenu/uploads/2 ... l-2019.pdf
et
https://www.cbip.be/fr/articles/3832.pd ... rsion=long
qui est une version mise à jour du précédent. Je vous conseille la lecture de ces articles/modes opératoires, ils sont très instructifs.
Ce qui est particulièrement intéressant, c'est qu'ils détaillent, par molécule, des schémas d'arrêt progressifs. J'essaie donc de suivre le Schéma 3 : arrêt progressif en présence d'un ou plusieurs facteurs de risque constants, pour la Venlafaxine, qui donne, par semaine :
37,5 mg la 1ère semaine
20 mg la 2ème semaine
12 mg la 3ème...
7 mg
5 mg
3 mg
2 mg
1 mg
Arrêt
Quelqu'un a-t-il déjà tenté ce protocole / cette diminution ?
Si oui, quels effets avez-vous ressenti / vécu ?
Aujourd'hui, à 37,5 mg tous les jours, je sens déjà une nervosité importante, des difficultés d'endormissement, une forte irritabilité...
Alors j'ai un peu peur à l'idée d'aller plus loin et de descendre les prochains paliers (20mg, 12mg, etc.)
Je suis preneur de tous vos conseils / retours d'expérience !
Merci par avance pour votre aide précieuse, et d'être arrivé au bout de ce long message.
- vibou
- Messages : 453
- Enregistré le : samedi 11 mars 2023 16:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Arrêter venlafaxine a été très dur pour moi et je n'avais pas dépassé une gélule de 37.5mg.
Mon "expérience" :
https://forum.doctissimo.fr/medicaments ... 7208_1.htm
Cela va être difficile de doser venlafaxine au milligramme près. Comment vas tu t'y prendre ?
Bon courage ☺
Mon "expérience" :
https://forum.doctissimo.fr/medicaments ... 7208_1.htm
Cela va être difficile de doser venlafaxine au milligramme près. Comment vas tu t'y prendre ?
Bon courage ☺
- Lasgo
- Messages : 21
- Enregistré le : lundi 04 décembre 2023 20:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonjour Vibou, merci pour ton retour !
Oui je ne m'attends pas à qqch de facile...
Pour le mg, la question est bonne ; j'ai une balance de précision que je pourrais utiliser.
Oui je ne m'attends pas à qqch de facile...
Pour le mg, la question est bonne ; j'ai une balance de précision que je pourrais utiliser.
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- Messages : 8
- Enregistré le : jeudi 04 août 2022 19:03
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Hello , j'ai pris effexor de 2005 à 2008 et de 2009 à 2023 ( septembre). De 2005 à 2008 j'étais à 75 j'ai arrêté du jour au lendemain et deux semaines après je n'avais plus de brain zap. Rien.
Mais les choses deviennent compliquées après 5 ans. Après 5 ans le cerveau a devellopé une tolerance oppositionnelle. Ce qui rend le sevrage plus long , plus fort et plus persistant.
Après 9 ans et demi à 75 , j'étais en sevrage tout les jours après 20h : brain zap , étourdissement etc. Cela a été confirmé par un dosage residuel vu que personne ne me croyait , j'ai du prouver par moi même ce qu'il m'arrivait. Cela s'appelle la tachiphylaxie et .... la dépendance. Comme avec toute drogue..
J'étais pourtant dans une ascension sociétale fulgurante et tout me souriait. Je ne prenais pas cette M.... pour depression mais pour trouble de l'impulsivité et pour le côté dopant ( je pouvais bosser comme un forçat et dormir 6 h par nuit ) une véritable amphétamine. Je le compare au speed ( que j'ai pris étant jeune)
Face au mur , j'ai essayé de switcher vers le prozac 25 mg puis 30 mg pour que finalement le même phénomène est apparu apres un an : brain zap étourdissement etc.
J'ai donc essayé d'arrêter d'un coup. Les 10 premiers jours se sont bien passé et puis l'enfer s'est déchaîné : crise de panique ( je n'en avais jamais eu , depersonalisation , crise existentielle, pleur , depression etc. J'ai reintegré mais les choses se sont empirés : tremblements, mouvement involontaire de la tête, peau qui sursaute , pensée obsessionnelle, rgo , apnee du sommeil , brouillard cerebral etc. Apres 6 mois comme ça, j'ai décidé d'écouter un foutu psychiatre qui m'a dit de prendre une légère dose de venlafaxine en plus . Et la , tout à craqué : levée d'inhibition et suicide. Je me suis retrouvé aux urgences où ils m'ont fait passer à 150 mg de venlafaxine. C'était le 1er avril.
Les effets indésirables ont toujours persistes mais de pire en pire.
Et j'en ai eu marre. J'ai décidé que je préférais le sevrage à cet enfer medicamenteux. J'ai commencé à diminuer le 18 septembre 2023 pour être à 0 le 20 octobre. J'ai encore des symptômes de sevrage : brain zap mais l'ensemble des effets secondaires ont disparu.... complètement. Plus rien. Juste le sevrage mais qui est gerable. Je fais 8 h de sport par semaine , je travaille à temps plein depuis 1 semaine ( je m'étais mis en arrêt deux mois ). Ce n'est pas facile mais je préfère le sevrage à l'enfer que j'ai vécu avec ces mer.... A ceux qui me lisent : sachez que ces mer... sont extrêmement dangereuses, elles n'aident en rien et vous détériorent de l'intérieur. Ne prenez jamais ça. N'écoutez pas vos tocards de médecins qui ne savent rien sur ces molécules. Pharmacologiquement j'en sais plus que ces pseudos docteurs. Ils ne connaissaient rien des molécules. Travaillez sur vous même et ne faites pas confiance aux psychiatres et médecins.
Nous sommes des dizaines de milliers dans le monde à avoir été victimes de la psychiatrie.
Mais les choses deviennent compliquées après 5 ans. Après 5 ans le cerveau a devellopé une tolerance oppositionnelle. Ce qui rend le sevrage plus long , plus fort et plus persistant.
Après 9 ans et demi à 75 , j'étais en sevrage tout les jours après 20h : brain zap , étourdissement etc. Cela a été confirmé par un dosage residuel vu que personne ne me croyait , j'ai du prouver par moi même ce qu'il m'arrivait. Cela s'appelle la tachiphylaxie et .... la dépendance. Comme avec toute drogue..
J'étais pourtant dans une ascension sociétale fulgurante et tout me souriait. Je ne prenais pas cette M.... pour depression mais pour trouble de l'impulsivité et pour le côté dopant ( je pouvais bosser comme un forçat et dormir 6 h par nuit ) une véritable amphétamine. Je le compare au speed ( que j'ai pris étant jeune)
Face au mur , j'ai essayé de switcher vers le prozac 25 mg puis 30 mg pour que finalement le même phénomène est apparu apres un an : brain zap étourdissement etc.
J'ai donc essayé d'arrêter d'un coup. Les 10 premiers jours se sont bien passé et puis l'enfer s'est déchaîné : crise de panique ( je n'en avais jamais eu , depersonalisation , crise existentielle, pleur , depression etc. J'ai reintegré mais les choses se sont empirés : tremblements, mouvement involontaire de la tête, peau qui sursaute , pensée obsessionnelle, rgo , apnee du sommeil , brouillard cerebral etc. Apres 6 mois comme ça, j'ai décidé d'écouter un foutu psychiatre qui m'a dit de prendre une légère dose de venlafaxine en plus . Et la , tout à craqué : levée d'inhibition et suicide. Je me suis retrouvé aux urgences où ils m'ont fait passer à 150 mg de venlafaxine. C'était le 1er avril.
Les effets indésirables ont toujours persistes mais de pire en pire.
Et j'en ai eu marre. J'ai décidé que je préférais le sevrage à cet enfer medicamenteux. J'ai commencé à diminuer le 18 septembre 2023 pour être à 0 le 20 octobre. J'ai encore des symptômes de sevrage : brain zap mais l'ensemble des effets secondaires ont disparu.... complètement. Plus rien. Juste le sevrage mais qui est gerable. Je fais 8 h de sport par semaine , je travaille à temps plein depuis 1 semaine ( je m'étais mis en arrêt deux mois ). Ce n'est pas facile mais je préfère le sevrage à l'enfer que j'ai vécu avec ces mer.... A ceux qui me lisent : sachez que ces mer... sont extrêmement dangereuses, elles n'aident en rien et vous détériorent de l'intérieur. Ne prenez jamais ça. N'écoutez pas vos tocards de médecins qui ne savent rien sur ces molécules. Pharmacologiquement j'en sais plus que ces pseudos docteurs. Ils ne connaissaient rien des molécules. Travaillez sur vous même et ne faites pas confiance aux psychiatres et médecins.
Nous sommes des dizaines de milliers dans le monde à avoir été victimes de la psychiatrie.
- Lasgo
- Messages : 21
- Enregistré le : lundi 04 décembre 2023 20:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Hello @Donmanouel1978, merci pour ton témoignage bien fourni et décrit.
Je vis également des symptômes de sevrage, mais très différents de ceux que tu décris : de mon côté, l'anxiété remonte assez fortement par moments, j'ai des trous de mémoire, et une fatigue résiduelle. Bref des symptômes de la dépression, finalement. Mais d'un autre côté j'ai le sentiment de retrouver des émotions, et de moins être en mode zombie. Alors je crois que je préfère ça : continuer le sevrage, en baver, mais me retrouver moi-même au bout du compte. En attendant les journées au boulot sont difficile, ça me demande un sacré effort de me concentrer...
Je te rejoins également sur le côté levée d'inhibition de ces molécules : il faut faire très attention, ça peut effectivement mener vers des tentatives de suicide. C'est vraiment des saloperies à manipuler avec précaution. Et dire qu'on prescrit ça à tour de bras...!
Je vous tiendrai au courant de comment ça évolue de mon côté. J'espère que ça va du tien, et que tu tiens le choc ! Bon courage.
Je vis également des symptômes de sevrage, mais très différents de ceux que tu décris : de mon côté, l'anxiété remonte assez fortement par moments, j'ai des trous de mémoire, et une fatigue résiduelle. Bref des symptômes de la dépression, finalement. Mais d'un autre côté j'ai le sentiment de retrouver des émotions, et de moins être en mode zombie. Alors je crois que je préfère ça : continuer le sevrage, en baver, mais me retrouver moi-même au bout du compte. En attendant les journées au boulot sont difficile, ça me demande un sacré effort de me concentrer...
Je te rejoins également sur le côté levée d'inhibition de ces molécules : il faut faire très attention, ça peut effectivement mener vers des tentatives de suicide. C'est vraiment des saloperies à manipuler avec précaution. Et dire qu'on prescrit ça à tour de bras...!
Je vous tiendrai au courant de comment ça évolue de mon côté. J'espère que ça va du tien, et que tu tiens le choc ! Bon courage.
-
- Messages : 4
- Enregistré le : lundi 18 décembre 2023 8:12
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonjour,
Je viens de découvrir la discussion.
Je suis en plein arrêt de Venlafaxine.
J’étais à 70mg depuis juin. J’ai commencer par du 35,5mg pendant 15 jours. Ce palier s’est passer à merveille.
Mais voilà, depuis vendredi c’est un jour sur deux. Depuis ça ne va plus. Nausées, vomissement, vertiges, céphalées … impossible de travailler.
J’aurais besoin d’un peu d’espoir. Combien de temps a durée votre sevrage ?
Je viens de découvrir la discussion.
Je suis en plein arrêt de Venlafaxine.
J’étais à 70mg depuis juin. J’ai commencer par du 35,5mg pendant 15 jours. Ce palier s’est passer à merveille.
Mais voilà, depuis vendredi c’est un jour sur deux. Depuis ça ne va plus. Nausées, vomissement, vertiges, céphalées … impossible de travailler.
J’aurais besoin d’un peu d’espoir. Combien de temps a durée votre sevrage ?
- Lasgo
- Messages : 21
- Enregistré le : lundi 04 décembre 2023 20:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Hello @Floki , j'aurais bien aimé t'aider, mais je n'ai pas terminé mon sevrage... Je suis actuellement à un demi 37,5 (soit 18,75 mg) par jour, et c'est assez difficile : j'ai un mal de crâne assez constant et un gros brouillard mental. Malgré tout j'espère quand même pouvoir arriver au bout.
Bon courage dans ton sevrage !
Bon courage dans ton sevrage !
-
- Messages : 4
- Enregistré le : lundi 18 décembre 2023 8:12
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Merci pour ta réponse malgré tout.
Depuis combien de temps tu es à 18,75 mg ?
Depuis combien de temps tu es à 18,75 mg ?
- Lasgo
- Messages : 21
- Enregistré le : lundi 04 décembre 2023 20:45
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
ça fait une semaine environ
-
- Messages : 1
- Enregistré le : samedi 23 décembre 2023 22:49
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Ce qui est ettonant c'est la capacité de certaines personne à cracher sur un medicament qui a sauver des tas de vie,
Qu'est ce que qu'un sevrage un peu compliqué comparer à d'autre chose.
Personnellement venlafaxine m'as aider durant une période,
Et je me suis sevrer plusieurs fois sans problème avec la bonne méthode.
Exemple
3 jours 150mg
3 jour 75 mg
3 jour 37.5 mg
Après ça il faudra trouver un générique avec des petites billes dedans.(certains vont me dire la libération n'est pas pareil etc) mais la dose commence vraiment à être faible donc la différence ne se fera pas sentir.
3 jours moitié des billes à 37.5
3 jours 30 billes.(oui oui il faut compter les billes.)
3 jours 20 billes.
3 jours 10 billes.
Après arrêt.
Pas hésité à demander un benzo si ça deviens compliqué, lysanxia c'est le top.
Ça paraît rude en diminution au début mais vu la demie vie très faible de la venlafaxine ça se fait plus rapidement.
Et il faut être dans un bon état mental pour démarrer un sevrage c'est même pas la peine autrement.
Qu'est ce que qu'un sevrage un peu compliqué comparer à d'autre chose.
Personnellement venlafaxine m'as aider durant une période,
Et je me suis sevrer plusieurs fois sans problème avec la bonne méthode.
Exemple
3 jours 150mg
3 jour 75 mg
3 jour 37.5 mg
Après ça il faudra trouver un générique avec des petites billes dedans.(certains vont me dire la libération n'est pas pareil etc) mais la dose commence vraiment à être faible donc la différence ne se fera pas sentir.
3 jours moitié des billes à 37.5
3 jours 30 billes.(oui oui il faut compter les billes.)
3 jours 20 billes.
3 jours 10 billes.
Après arrêt.
Pas hésité à demander un benzo si ça deviens compliqué, lysanxia c'est le top.
Ça paraît rude en diminution au début mais vu la demie vie très faible de la venlafaxine ça se fait plus rapidement.
Et il faut être dans un bon état mental pour démarrer un sevrage c'est même pas la peine autrement.
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- Messages : 4
- Enregistré le : mardi 23 janvier 2024 19:19
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonjour à tous,
Sous Venlafaxine depuis des années, j'ai déjà expérimenté les "décharges électriques" dans la tête lors des oublis de prise. Je fais donc partie des personnes sensibles (un ami qui en prend également n'a jamais vécu ça et a déjà arrêté son traitement du jour au lendemain sans problème).
Je suis en cours d'arrêt programmé il y a plusieurs mois. Malgré mes précautions, c'est très difficile : symptômes gastriques, vertiges, nausée, tremblements, montées d'angoisse ... évidemment mon psy est très étonné (et pourtant je lui fais toute confiance). Donc conseil à vous autres : diminuer par pallier de 20% maximum par semaine. Si ces symptômes de sevrage surviennent, revenez à la dose précédente pendant 1 semaine puis réduisez votre dose avec un pallier intermédiaire par rapport à la fois précédente. Il faut compter plusieurs semaines / mois pour se sevrer à ce rythme. Attention lorsque vous arrivez à des doses très faibles (moins de 37.5 mg par jour) n'estimez pas que c'est terminé ! Il faut continuer la réduction progressive quasiment mg par mg. Pour cela, comptez les billes à l'aide d'une pince à épiler par exemple. Pour des raisons médicales je dois malheureusement absolument arrêter à une date précise ce qui fait que je morfle actuellement, mais si vous y allez comme j'ai dit ça se passera bien !
Sous Venlafaxine depuis des années, j'ai déjà expérimenté les "décharges électriques" dans la tête lors des oublis de prise. Je fais donc partie des personnes sensibles (un ami qui en prend également n'a jamais vécu ça et a déjà arrêté son traitement du jour au lendemain sans problème).
Je suis en cours d'arrêt programmé il y a plusieurs mois. Malgré mes précautions, c'est très difficile : symptômes gastriques, vertiges, nausée, tremblements, montées d'angoisse ... évidemment mon psy est très étonné (et pourtant je lui fais toute confiance). Donc conseil à vous autres : diminuer par pallier de 20% maximum par semaine. Si ces symptômes de sevrage surviennent, revenez à la dose précédente pendant 1 semaine puis réduisez votre dose avec un pallier intermédiaire par rapport à la fois précédente. Il faut compter plusieurs semaines / mois pour se sevrer à ce rythme. Attention lorsque vous arrivez à des doses très faibles (moins de 37.5 mg par jour) n'estimez pas que c'est terminé ! Il faut continuer la réduction progressive quasiment mg par mg. Pour cela, comptez les billes à l'aide d'une pince à épiler par exemple. Pour des raisons médicales je dois malheureusement absolument arrêter à une date précise ce qui fait que je morfle actuellement, mais si vous y allez comme j'ai dit ça se passera bien !
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- Messages : 4
- Enregistré le : lundi 18 décembre 2023 8:12
Sevrage de la Venlafaxine (Effexor)
Bonjour,
Je reviens après 1 mois d'arrêt.
L'arrêt a été difficile niveau symptomatique. Nausées, vomissement, tête dans le brouillard, perte de mot lors de la parole, vertige ... et ça pendant 2 semaines encore après l'arrêt totale. Le plus dur a été lors de la prise 1 jour sur 2. 3 jours vraiment horrible que je ne souhaiterais a personne !
Aujourd'hui, heureusement, c'est du passé. J'espère ne plus en avoir besoin dans le futur.
Bon courage a tous
Petit message pour Bapdark : Je trouve ton jugement sévère ! Tout le monde n'a pas la même capacité que toi pour arrêté le traitement ! Je fais partie des gens qui "crache" sur ce médicament mais je pense, comme beaucoup d'entre nous, qu'on a manqué d'information avant la prise de ce traitement. Oui ca nous a aidé mais oui ca peut nous détruire en l'arrêtant. Fait preuve d'indulgence s'il te plait.
Merci
Je reviens après 1 mois d'arrêt.
L'arrêt a été difficile niveau symptomatique. Nausées, vomissement, tête dans le brouillard, perte de mot lors de la parole, vertige ... et ça pendant 2 semaines encore après l'arrêt totale. Le plus dur a été lors de la prise 1 jour sur 2. 3 jours vraiment horrible que je ne souhaiterais a personne !
Aujourd'hui, heureusement, c'est du passé. J'espère ne plus en avoir besoin dans le futur.
Bon courage a tous
Petit message pour Bapdark : Je trouve ton jugement sévère ! Tout le monde n'a pas la même capacité que toi pour arrêté le traitement ! Je fais partie des gens qui "crache" sur ce médicament mais je pense, comme beaucoup d'entre nous, qu'on a manqué d'information avant la prise de ce traitement. Oui ca nous a aidé mais oui ca peut nous détruire en l'arrêtant. Fait preuve d'indulgence s'il te plait.
Merci
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