Crainte d'une hospitalisation pour dépression qui s'aggrave

[jeanne]

Bonjour,
j'ai failli être hospitalisée : j'avais craqué, je ne dormais plus, j'ahllucinais.
C'était il y a deux mois et j'ai refusé.
Mon compagnon de vie (pas marié, ni pacsé) m'avait emmené à l'hopital sans avoir prévenu mes parents, ni mes enfants.
J'ai appelé ma mère alors qu'on franchissait le parking de l'hopital en lui disant je ne veux pas y aller!!! et mon ami m'a rémenée à la maison.
Le souci, c'est que depuis je suis toujours en arrét de travail.
Je suis sous Floxyral (Antidepresseur) et je vois le psychiatre deux fois par semaine. Elle m'a monté le traitement (de 0,5 mg elle est passée à 1,5 et souhaiterait 2; mais la je n'arrive pas a les avaler) je les avale deja a contrecoeur, tous les soirs.
Elle a abordé à deux reprises l'hospiytalisation "si vousne prenez pas votre traitement".
J'ai la hantise des séances,et du traitement, mais par dessus tous encore plus de l'hospitalisation. je suis toujours en arret de travail <car j'ai refusé de reprendre en étant sous l'effet des médocs (je me sens "floue") et je me rends compte que ne pas travailler c'est l'isolement et c'est l'horreur aussi.
Je souhaiterais avoir des témoignages de ceux ou celles qui ont été hospitalisés en plus ou moins longue durée : ca consiste en quoi : on dort toute la journée, on voit des psy?????
et qui a la droit de décider de notre entrée... et de notre sortie???




après plusieurs recherches infructeuses sur Internet, sujet grave

En dépression depuis 3 mois (ca couvait depuis plus longtemps selon ma psy, avec le surmenage de vie et au travail)

Peut on être "interné" contre son gré en établissement psychiatrique.
Qui décide si on doit aller en secteur fermé, sans possibilité de contact avec l'extérieur. je suis inquiète. je ne connais rien à l'enfermement psychiatrique, et l'idée de privation de liberté paraît assez barbare vue de l'extérieur.

j'aimerais savoir :
- comment sont traités les malades (j'ai des angoisses mais je suis lucide et capable d'écrire, de conduire, de converser avec un raisonnement "normal")
- ont-ils des distractions quelconques : tv, promenades, livres ?
- comment évolue le traitement - à quel terme peut-on espérer sortir d'un secteur fermé, comment sont tenus informés les proches, ont-ils le droit d'avoir accès à un téléphone, des messages ?
- comment être sûr que la personne est respectée et correctement traitée ?
- dans le cas d'un internement forcé, quels sont les moyens de contrôle extérieur ?
- quels sont les droits des proches (parents, enfants) pour être en contact

merci beaucoup d'avance pour votre aide.

[Hope]

Chère Jeanne,

Mon mari a été hospitalisé deux fois en hopital psychiatrique.
Pour résumé, je peux dire que ça lui a été très bénéfique !
Il s'y est sevré de l'alcool et a pris conscience que sa dépression était sérieuse, et de tout ce que ça engendrait.

Je vais te raconter un peu comme ça se passait. Avant tout, je ne veux pas que tu t'arrêtes sur certains petits points négatifs, parce que forcemment il y en a, mais après sache que ça se passe aussi différemment dans tous les hopitaux, et que si tu as trop peur de l'hopital, tu peux aussi te faire interner dans une clinique psychiatrique ! Elles sont beaucoup mieux que les hopitaux en général. Mais je reviendrais dessus après.

Donc les journées commencaient à 7h.
Les repas sont servient à heures fixes.
Il y a des sorties autorisées de 10 mins plusieurs fois par jour pour aller fumer.
Quand mon mari est arrivé la bas, les 3 premiers jours il n'a pas eu le droit de sortir (hormis pour fumer). Ensuite, il a eu droit à 1h de promenade le matin, mais accompagné d'une infirmière. Il pouvait également aller à la cafétéria.
Au bout d'une semaine, il a eu droit de sortir seul, puis au bout de 2 il a eu 1h le matin et 1h l'aprem. Bien sur tout cela dépend de chaque patient, de son évolution, il n'y a pas de norme.

Pour les activités, il n'y en avait hélas pas tellement. Il y avait une salle télé, et une salle musique ou il pouvait écouter la radio et jouer à des jeux de société, à libre accès.

Hormis ça, il n'y avait malheureusement pas grand chose d'autre. De temps en temps il y avait une activité peinture mais c'est tout.

Par contre, tu pouvais faire une sieste quand il en avait envie, ou lire.

Le réglement en lui était assez stricte, il n'avait pas le droit au portable, et ses affaires coupantes (rasoir, ciseaux ...) étaient confisqués. Il y avait une cabine téléphonique en libre accès. Il avait droit à des visites tous les jours de 14h à 18h.

Le traitement, alors là je ne peux pas te répondre, ça dépend de chaque personne. Au début, en tout cas pour mon mari, il était assez fortement dosé afin de le "calmer", mais ensuite il est adapté en fonction de l'évolution du patient.
Par contre, il rencontrait un médecin ou un psy seulement tous les 3 jours environ, par manque de personnel et de temps. et moi j'ai essayé de prendre rdv plusieurs fois avec un médecin mais je n'ai pas réussis. Ca c'était le plus gros point négatif, mais en même temps je sais qu'ils font ce qu'ils peuvent, dans le public ils manquent cruellement de personnel.

Mais sinon le personnel était très gentil, et traitaient les patients correctement. Ils ne te parlent pas comme à une enfant, et ils sont à l'écoute.

Pour ce qui est de l'enfermement forcé, je crois que c'est possible mais je n'affirmerais rien avec certitude, quelqu'un d'autre confirmera peut être.
Je crois que dans le cas ou tu deviens un véritable danger pour toi même, un membre de ta famille peut demander ton hospitalisation. Maintenant si on peut vraiment t'enfermer contre ton gré tant que tu as toutes tes facultés mentales je ne crois pas.

Voila, j'espère que j'ai pu répondre à certaines de tes questions. Je sais qu'une hospitalisation fait toujours peur, mais je peux t'assurer, et d'autres te le diront surement, que ça aide beaucoup dans le cadre d'une guérison. Cela te permet de faire une "pause" dans ta vie, de t'éloigner un peu, de réfléchir, d'être encadré par des professionnels.

Bien sur, on ne peut avoir aucune certitude sur l'hopital en lui même, surtout que pour l'hopital c'est pas secteur, en fonction de là ou tu vis.

Par contre, si cela te fais trop peur, je reviens sur l'idée de la clinique. Celle çi tu peux la choisir, c'est ce que j'ai fais pour mon mari. Il va y aller pour un petit séjour ayant office de cure de repos et de "consolidation", et c'est à toi de faire la démarche. Tu choisis la clinqiue, moi j'en ais contacté plusieurs, et l'entrée est en général assez rapide, moins d'une semaine. Il faut que tu passes par ton médecin qui se mettra en relation avec le médecin de la clinique pour voir si l'établissement est bien adapté à ton cas.

D'après toutes les informations que j'ai pu récolter, le suvis psy/médecin y est plus rigoureux, il y a des activités différentes tous les jours, des groupes de paroles. Le cadre est plus beau aussi en général.

Si tu veux, j'ai des liens internet que tu peux consulter, je te les enverrais si tu veux, ça te permettra de te faire une idée.

[goudou]

salut,
moi j'ai été hospitalisée pendant 3 mois dans une clinique psychiatrique, et je peut t'assurer que tout c'est très bien passé.
mes journées était dérouler de tel sorte:
reveiller a 8h, petit dej en collectiviter (petit groupe de 15), ensuite on pouvait soit sortir a la cafete, soi rester dehors sil faisai beau, recevoir de la visite autant de temps que lon voulai.
l'apres midi étai réserver soit au suivie psychiatre ou psychologue, ou groupe d'entretient(en petit groupe).
pour les activitée il y avai relaxation, massage, détente, piscine, sofrologie(musique)lecture, salle télé...
les activiter etait de 1h pour chaque et c'étai libre accès au malade.
le week il y avai des sortie de prévu.soit une permission de 2jours maxi a l'exterieur de l'hopitale donc chez toi(seule avec ta famille), ou des sortie en ville avec les infirmiere ou faire quelque courses personnel.
Franchement moi j'ai très bien vecu mon hospitalisation et sa ma permi de faire le point sur ma vie.une pause sa fait pas de mal de temps en temps.
si tu refuse l'hospitalisation, un de tes proche peu te l'obligé si cela devient dangereux pour ta santer ou celui des autre.
mais personne ne peu de l'obliger de force si tu est conciente de ce que tu fait.
je pense avoir répondu a tes attente mais si tu a la moindre quesion n'ésite pas, je suis la.
bisous et bonne chance quelle que soi ta désision

[Hope]

Merci goudou pour ton témoignage, ça prouve bien qu'il y a une réelle différence entre hopital et clinique malheureusement.

[jeanne]

merci beaucoup HOPE et GOUDOU pour avoir pris le temps de répondre et me donner tous ces détails.
J'en retire beaucoup et j'en retiens aussi que "personne" ne peut m'obliger de force" si je suis consciente. Je garde précieusement vos adresses.
Merci encore

[velon2035]

hello,

je suis sortie de l'hôpital le 28 janvier...c'est neuf! J'y suis restée 10 semaines...je suis passée par des bas et des hauts mais en suis sortie beaucoup plus forte, sereine, j'ai fait beaucoup de ménage et travail sur moi-même

mes journées suivaient un rythme "imposé", réveil à 7h30, petit-déjeuner en collectivité entre 8h00 et 8h30, groupe institutionnel de 8h45 à 9h20 (on y parle de nous, de la vie en collectivité...) avec les infirmiers psy du service, repas en collectivité de 11h30 à 12h15, ateliers occupationnels de 14h00 à 16h45, repas en collectivité de 18h15 à 19h00...dans la journée nous avions l'obligation de rester en chambre 3x 1heure pour travail d'introspection sur soi-même...possibilité de sortir dans le parc ou à la cafétariat 2x 30 minutes, il y avait un coin fumeur, un coin jeux de société et un coin tv libre d'accès...visites autorisées de 12h30 à 13h45 et de 19h00 à 20h00, en chambre au plus tard à 23h00 naturellement nous avions deux rendez-vous par semaine, un avec deux infirmiers psy et un autre avec le ou la psychiatre...si nous ne suivions pas notre programme individuel nos "avantages" pouvaient être suspendus (droit aux visites, finies les sorties dans le parc, pas de week-end voire la chambre de sécurité...) mais toujours dans un but thérapeutique positif!

je ne regrette pas d'être entrée en institution psychiatrique volontairement et d'y avoir passé 10 semaines, j'ai pris conscience de beaucoup de choses, j'ai entrepris de modifier mon comportement vis-à-vis des autres, j'ai fait le point et je me sens très bien!

alors courage, ce n'est pas facile mais cela en vaut vraiment la peine mais pas si on y va les pieds en avant!

Bizzzzzz

[nanou]

bonsoir jeanne

comme je l'ai déjà dit ds je ne sais plus quel post à ce sujet...la situation est très différente en hôpital et en clinique.

l'hôpital est plus contraignant souvent tu es placé en secteur fermé en premier lieu pour un tps d'observation...ensuite selon ton état et le dialogue avec l'équipe ta situation est régulièrement réévaluée.
C'est souvent la 2 ème possibilité car réservée il me semble aux cas les plus sévères...

La 1 ère possibilité est la clinique psy ou maison de repos...où il n'y a pas de secteur fermé et où souvent te sont proposées des activités diverses (sport,bricolage,art-thérapie...etc...)

ces 2 cas sont "négociés" avec le spécialiste qui te reçoit...

viennent ensuite d'autres possibilités...
HDT ou hospitalisation à la demande d'un tiers (qui peut être ton médecin traitant,qq'un de ton entourage ou un cadre infirmier )qui t'estime en danger et qui en fait la demande argumentée pour ton bien...(il y a plusieurs formalités nécessaires et surtout 2 certificats médicaux de 2 praticiens différents à obtenir)
HO ou hospitalisation d'office décidée unilatéralement par le prefet en cas de trouble à l'ordre public ou mise en danger volontaire de ta personne ou de qq'un d'autre...
ds ces 2 cas tu es enfermé...et les choses évoluent selon ton cheminement dans ta prise en charge...

si tu veux des avis plus personnels sur la question je veux bien te répondre en MP

bon courage!

[choupette]

bonjour jeanne

Mois j'ai passée 7 semaines en HP c'était en 1998 cela m'a fait du bien ,car on a le temps de trouver le traitement qui te conviendras le mieu.
Mais c'est moi qui avait appelée ma psy pour lui demander de m'enfermer car j'ai eu très peur de faire du mal a mes enfants.

Sinon je suis allée faire une cure de repos total en montagne ,au plateau d'assy.
3 semaines ou tu ne fais rien que de dormir ,pas de bouffe de menage et rien a penser cela m'avais fait un bien fou.Des psy était là pour parler et nous suivre mais dormir c'est ce que j'avais le plus besoin.
Cette cure de repos j'étais allée la demande au medecin conseil a la secu avec ma maman.Il me l'on tout de suite accordée ,faut dire que j'étais dans un sale état.
Mais ce n'est ni une hospitalisation ni un enfermement le but premier est de DORMIR.

bisous
Choupette

[Hope]

HDT ou hospitalisation à la demande d'un tiers (qui peut être ton médecin traitant,qq'un de ton entourage ou un cadre infirmier )qui t'estime en danger et qui en fait la demande argumentée pour ton bien...(il y a plusieurs formalités nécessaires et surtout 2 certificats médicaux de 2 praticiens différents à obtenir)
HO ou hospitalisation d'office décidée unilatéralement par le prefet en cas de trouble à l'ordre public ou mise en danger volontaire de ta personne ou de qq'un d'autre...
ds ces 2 cas tu es enfermé...et les choses évoluent selon ton cheminement dans ta prise en charge...

C'est exact, j'ai demandé à mon mari s'il avait entendu parler de ça et oui, ces deux possibilités existent effectivemment.

Ou en es tu jeanne ?

[marie1985]

un placement d'office se fait a la demande d'un tiers jamais si tu est hospitalisee de ton plein gre le placement d'office dure légalement 12 jours , pas de visites pas de telephone....

tu peut me demander d'autres renseignement j'ai beaucoup cotoye les hp BISOUS

[tity]

salut
je suis hospitalise depuis 10 mois en hl (hospitalisation libre)
effectivement on peut etre interne de force dans se cas c souvent une personne de l'entourage et le psy qui decide de vous hospitalisée en hdt (hospitalisatin d'un tiere)
pour la sortie c'est le psy qui decide;
pendant l'hospitalisation on voit des psychiatre et psycologue,ily a aussi les infermiere qui s'occupe de nous et surtout on peut leur parle quand on en ressent le besoin il son soumis comme les medecin au secret professionelle

les distraction depend de l'hopital,du personnelle il se peut qu'il y a beaucoup d'activite ou pas du tout
le traitement ,les visiteles sortie le telephone sont decide par le psy

[lydien]

Bonjour a tous,

J'ai ete hier voir mon medecin ( ma psy vas s'absenter quelques mois ) pour qu'il s'occupe des papiers pour mon hospitalisation et j'ai peur.
Peur d'etre completement shouté.
Peur d'etre coupe du monde.
Est-ce que quelque peut me rassure un peu ??
Et j'aimerais savoir aussi la difference entre clinique et hopital moi je vais en clinique??

merci

[YooM]

Hello Lydien,

Pour la différence entre clinique et hôpital, elle est assez floue selon moi : peut-être une différence de taille ? L'hôpital étant généralement une plus grande structure que la clinique.

Peut-être aussi que le terme "clinique" fait plus volontiers référence à une structure privée, le mot "hôpital" désignant souvent le domaine public ...

Mais, il y a peut-être d'autres différences que je ne connais pas.

Sinon, le temps des médicaments "zombificateurs", c'est du passé ! Aujourd'hui, le but n'est plus de "shooter" les patients, mais de trouver un traitement leur permettant de mener une vie normale en "gommant" les symptômes de la maladie dont ils souffrent. Rassure-toi, tu n'es pas encore près de pouvoir prétendre à un rôle de figurant dans Resident Evil

Plus sérieusement, je pense qu'une hospitalisation ne peut faire que du bien ... Tu seras aux contacts d'autres patients, de l'équipe soignante, des médecins, tu auras sûrement des visites de la part de tes proches, et tu pourras te ressourcer tout à loisir.

Courage, mec

[neige-74]

Bonsoir Lydien,

Difficile de répondre car ça dépend beaucoup de l'endroit où tu habites.

J'ai passé 3 semaines en HP et 2 mois puis 1 mois en clinique.
Le problème de l'HP est surtout la sectorisation récente. En gros, les malades ne sont pas placés par pathologies mais par lieux d'habitation. Alors si tu es dépressif, tu te retrouves avec d'autres dépressifs, mais aussi avec des personnes anorexiques, autistes, psychotiques... Ce n'est pas évident pour tout le monde. Moi je l'ai bien vécu, sachant que les personnes ayant les pathologies les plus lourdes sont bien médicamentées et que pour moi, le psychiatre a toujours été très light et m'a toujours expliqué et donné le choix pour le traitement. Je n'ai jamais été shootée.
Par contre, difficile de voir le psychiatre et peu d'activités. Mais comme on te fout la paix, tu peux écrire, regarder la télé, dormir, lire, dessiner...

En revanche, dans une bonne clinique, tu es dans un service spécialisé dans ta pathologie. Tu vois le psychiatre régulièrement (tous les jours sauf le dimanche là où j'étais) et le personnel soignant est beaucoup plus nombreux. C'est scandaleux que l'HP n'ait pas plus de moyens mais c'est comme ça. Du coup, en clinique, on te propose des ateliers, thérapies de groupe, et même si tu préfères rester tranquille, les infirmières et infirmiers sont plus disponibles si tu as besoin de parler. Tu rencontres aussi des personnes ayant les mêmes difficultés que toi, ça permet de discuter, de partager.

Il faut bien se renseigner. Si tu n'en as pas la force, un proche ou ton médecin généraliste peut le faire pour toi. En tout cas, HP ou clinique, ça fait du bien, quand on se sent vraiment mal, ça permet de se mettre entre parenthèse du monde, de ne plus se soucier du quotidien, des autres... Ce sont des lieux où on comprend la souffrance psychologique, et rien que ça, ça fait du bien.

Plein de courage pour toi !

[lydien]

Merci pour vos reponses , merci beaucoup je suis un peu rassuré.

PS je vais dans une clinique

[neige-74]

Je te souhaite d'y trouver repos, écoute, sérénité et de pouvoir t'y ressourcer !

[athena]

pour ma part j'ai préféré une cllinique privée plutot que l'hopital psy à cause du problème de sectorisation
la clinique où je suis allée est tout à fait correcte (en Bretagne), j'ai de la chance car j'ai un bon psy qui sait comment je fonctionne et surtout comment me faire réagir. Cette fois ci j'ai eu un véritable déclic grace à un groupe de parole auquel mon psy m'avait inscrit d'office ! sachant que je n'aurais pas fait la démarche de moi-même. J'ai enfin réussi à prendre conscience d'un certain nombre de choses (que le psy me répète depuis plus d'un an !), il ya eu comme un électrochoc: cela a été violent mais efficace
voila ma petite expérience