Bonsoir !
Je découvre ce forum car je vis actuellement avec mon ami qui est en dépression suite à une opération chirurgicale assez pénible et qui lui a laissé des séquelles.
Je cherche à savoir comment lui venir en aide. Et aussi comment , de mon côté, supporter ces moments de grande détresse.
Par ailleurs les médicaments le rendent somnolent et sans beaucoup de force. Difficile d'accepter cette attitude même si je sais qu'il n'est pas responsable.
Je serais ravie de pouvoir discuter avec qqun qui pourrait me donner quelques pistes..
A très bientôt j'espère
Comprendre un proche dépressif suite à une opération chirurgicale
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FanFan68
- Messages : 4
- Enregistré le : lundi 22 janvier 2007 21:29
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Diana
Bienvenue,
c'est super de ta part d'avoir fait cette démarche, dans mon entourage ils ont mis au moins deux ans à accepter que j'étais malade....ils commencent à peine à éviter des phrases "bateau". Tu es au bon endroit, le plus intéressant serait que tu exprimes ce que tu ressens, ce que tu ne comprends pas, on t'aidera ptet avec notre perception et l'expérience de nos crises...
En tout cas, chapeau pour ton initiative et j'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches!
c'est super de ta part d'avoir fait cette démarche, dans mon entourage ils ont mis au moins deux ans à accepter que j'étais malade....ils commencent à peine à éviter des phrases "bateau". Tu es au bon endroit, le plus intéressant serait que tu exprimes ce que tu ressens, ce que tu ne comprends pas, on t'aidera ptet avec notre perception et l'expérience de nos crises...
En tout cas, chapeau pour ton initiative et j'espère que tu trouveras ici ce que tu cherches!
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bennou
- Membre d'honneur
- Messages : 2799
- Enregistré le : vendredi 01 décembre 2006 21:32
Bonjour fanfan68 (même s'il est minuit,i l n'y a pas d'heure ici ).
Comme l'a dit Diana, ta démarche est très bien. Essayer de comprendre ce qu'est la dépression pour éviter de faire quelques "erreurs" avec la personne concernée, c'est ce que tout le monde devrait faire.
Toujours est-il que nous allons essayer au mieux de vous aider tout les deux.
Comme l'a dit Diana, ta démarche est très bien. Essayer de comprendre ce qu'est la dépression pour éviter de faire quelques "erreurs" avec la personne concernée, c'est ce que tout le monde devrait faire.
Toujours est-il que nous allons essayer au mieux de vous aider tout les deux.
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Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17889
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
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Ptitechipie
- Messages : 2
- Enregistré le : mercredi 10 janvier 2007 18:00
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pilou
- Messages : 10
- Enregistré le : vendredi 12 janvier 2007 19:53
Bienvenue
Bonsoir Fanfan
Ta démarche est très intelligente et pleine de bons sentiments. Je te félicite de l'avoir faite.
Je suis en dépression et il est vrai que mon mari surtout est souvent perdu et ne sais pas bien comment réagir face à ma maladie.
Essayer de comprendre c'est difficile mais si tu as des questions nous y répondrons alors n'hésite pas.
Bon courage à toi et à ton ami.
Ta démarche est très intelligente et pleine de bons sentiments. Je te félicite de l'avoir faite.
Je suis en dépression et il est vrai que mon mari surtout est souvent perdu et ne sais pas bien comment réagir face à ma maladie.
Essayer de comprendre c'est difficile mais si tu as des questions nous y répondrons alors n'hésite pas.
Bon courage à toi et à ton ami.
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Aragatz
- Messages : 336
- Enregistré le : jeudi 28 décembre 2006 17:09
C'est une bonne idée. Moi-même étant + ou - dépressive, j'ai lu quelques livres sur la dépression et je les ai passés à ma mère. Mais le 1er réflexe des gens, souvent bien intentionnés, c'est de critiquer et de faire des leçons de morales en croyant "secouer" le dépressif, alors qu'au contraire ça l'enfonce davantage
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FanFan68
- Messages : 4
- Enregistré le : lundi 22 janvier 2007 21:29
merci de vos messages
Oui sincèrement merci de vos messages, je ne pensais pas avoir autant de réponses et si rapidement.
Je me sens perdue, car j'ai bien compris en cherchant sur le net que d'essayer de "secouer" la personne dépressive n'est pas la solution.
Mais là où cela devient dur c'est quand les paroles venant de cette personne sont blessantes.
Sans s'en rendre compte, les mots s'échappent de sa bouche et te plante une lame dans le coeur. Faut-il réagir ? se défendre ?
Par ailleurs, de le suivre dans ses idées noires sans réaction c'est trop dur !
Les médicaments qu'il prend me font peur ! quand je rentre du travail je le vois complètement "stone" et je me sens tellement impuissante.
Voilà pour les premières questions c'est pas mal je ne veux en aucun cas vous lasser.
Merci d'avance de votre aide, j'apprécie vraiment beaucoup
Je me sens perdue, car j'ai bien compris en cherchant sur le net que d'essayer de "secouer" la personne dépressive n'est pas la solution.
Mais là où cela devient dur c'est quand les paroles venant de cette personne sont blessantes.
Sans s'en rendre compte, les mots s'échappent de sa bouche et te plante une lame dans le coeur. Faut-il réagir ? se défendre ?
Par ailleurs, de le suivre dans ses idées noires sans réaction c'est trop dur !
Les médicaments qu'il prend me font peur ! quand je rentre du travail je le vois complètement "stone" et je me sens tellement impuissante.
Voilà pour les premières questions c'est pas mal je ne veux en aucun cas vous lasser.
Merci d'avance de votre aide, j'apprécie vraiment beaucoup
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KKouette
- Membre d'honneur
- Messages : 314
- Enregistré le : lundi 20 novembre 2006 21:56
Salut FanFan68
Un dépressif souffre. Le fait de souffrir et de voir que l'autre va souffrir aussi accentue la dépression et la souffrance. Un cercle vicieux.
En fait j'avais un certain type de réaction quand j'allais au plus bas, me faire haîr pour que les autres ne me regrettent pas !!! Ca donnait des moments où je me fichais de tout le monde...
Je ne sais pas si c'est le cas de ton ami. Je te donne juste un exemple...
Essaye de lui dire ou de lui faire comprendre que tu n'es pas son ennemi, qu'au contraire tu l'aimes et tu as besoin de lui, que de voir qu'il ne va pas bien te donne envie de l'aider sans savoir comment, maladroitement peut-être, mais tu as envie de l'aider.
En tout cas ce n'est pas simple, tu t'en doutes. Moi même dépressif depuis de nombreuses années, je n'ai pas trouver la recette miracle pour les autres quand j'étais à l'hôpital. J'avais aussi envie de les aider. J'étais là, très disponible. Des fois ils s'énervaient contre moi, m'accusant d'être un menteur quand une personne entendait sa fille alors que non sa fille n'était pas là (les médicaments te font un peu perdre le sens de la réalité alors tu ne sais plus trop ce que tu dis ou fais) mais je ne leur en voulais pas, je leur disais alors que j'étais comme eux, dépressif ! Que je n'avais pas de raison de leur mentir...
On fait ce qu'on peut, et c'est déjà pas si mal.
Tu auras ou tu verras d'autres témoignages sur le forum.
Bienvenu à toi.
Un dépressif souffre. Le fait de souffrir et de voir que l'autre va souffrir aussi accentue la dépression et la souffrance. Un cercle vicieux.
En fait j'avais un certain type de réaction quand j'allais au plus bas, me faire haîr pour que les autres ne me regrettent pas !!! Ca donnait des moments où je me fichais de tout le monde...
Je ne sais pas si c'est le cas de ton ami. Je te donne juste un exemple...
Essaye de lui dire ou de lui faire comprendre que tu n'es pas son ennemi, qu'au contraire tu l'aimes et tu as besoin de lui, que de voir qu'il ne va pas bien te donne envie de l'aider sans savoir comment, maladroitement peut-être, mais tu as envie de l'aider.
En tout cas ce n'est pas simple, tu t'en doutes. Moi même dépressif depuis de nombreuses années, je n'ai pas trouver la recette miracle pour les autres quand j'étais à l'hôpital. J'avais aussi envie de les aider. J'étais là, très disponible. Des fois ils s'énervaient contre moi, m'accusant d'être un menteur quand une personne entendait sa fille alors que non sa fille n'était pas là (les médicaments te font un peu perdre le sens de la réalité alors tu ne sais plus trop ce que tu dis ou fais) mais je ne leur en voulais pas, je leur disais alors que j'étais comme eux, dépressif ! Que je n'avais pas de raison de leur mentir...
On fait ce qu'on peut, et c'est déjà pas si mal.
Tu auras ou tu verras d'autres témoignages sur le forum.
Bienvenu à toi.
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Diana
Je pense que les idées noires et la mort sont naturellement inacceptables pour quelqu'un de "sain". C'est dans la nature de l'homme. C'est pourquoi les personnes non dépressives, par peur, par souffrance, refusent les idées du malade.
Mais il faut essayer aussi de s'imaginer une chose: si les mots de ton proche te font peur chaque jour parce que tu as peur qu'il disparaisse, lui, le malade il vit ses idées noires chaque jour avec peur aussi. Il sait qu'il aura probablement à les vivre encore et encore, pendant des mois et des années.
C'est ça qui te permettra ptet d'aller au delà de ses mots blessants: pense que ton ami vit constamment avec sa douleur, ses idées noires et qu'il ne sait pas à chaque jour quand et comment va-t-il arriver à les surmonter.
On ne "choisit" pas de mourir ou d'en avoir envie, cela s'impose à nous comme le résultat d'une énorme souffrance. Aussi dur que cela puisse être pour toi, prends tes distances de ce qu'il te dit, mais dis toi seulement qu'à ce moments là, ton ami est comme un enfant qui a mal et qui a peur que ses parents (ses forces) disparaissent. Ta présence lui suffira.
PS Tu connais le film "The Hours" (Les heures)? Je trouve que, malgré sa tristesse, il montre très bien notre maladie.
Mais il faut essayer aussi de s'imaginer une chose: si les mots de ton proche te font peur chaque jour parce que tu as peur qu'il disparaisse, lui, le malade il vit ses idées noires chaque jour avec peur aussi. Il sait qu'il aura probablement à les vivre encore et encore, pendant des mois et des années.
C'est ça qui te permettra ptet d'aller au delà de ses mots blessants: pense que ton ami vit constamment avec sa douleur, ses idées noires et qu'il ne sait pas à chaque jour quand et comment va-t-il arriver à les surmonter.
On ne "choisit" pas de mourir ou d'en avoir envie, cela s'impose à nous comme le résultat d'une énorme souffrance. Aussi dur que cela puisse être pour toi, prends tes distances de ce qu'il te dit, mais dis toi seulement qu'à ce moments là, ton ami est comme un enfant qui a mal et qui a peur que ses parents (ses forces) disparaissent. Ta présence lui suffira.
PS Tu connais le film "The Hours" (Les heures)? Je trouve que, malgré sa tristesse, il montre très bien notre maladie.
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