Il ne me reste que mes larmes que je retiendrai pour l'éternité

[sadness91]

Pourquoi j'ai mal quand tu es la
Et encore plus quand tu t'en vas
Pourquoi j'attends de toi
Ce qui n'existe même pas
Toute seule je me fais du mal
C'est mon vécu c'est normal,
J'ai encore rien trouvé
Pour combler ce manque enraciné..
Peut-être est-ce trop demander
Ou inaproprié
Que tu sois la chaleur et la stabilité
Dans cet iceberg ou j'ai échoué
Puisque tu dois tout d'abord penser
À toi, faut rester censé.
Je sais que c'est pas ta faute
Et que tu me dois rien
Mais j'aurais aimé que tu m'apportes
Le réconfort dont j'ai besoin
Je me suis sûrement trompée
En misant sur tes promesses
Je ne voudrais pas que tu t'abaisses
À rester et à supporter
le boulet que j’ai au pied
Mon cœur trop serré
Et ma tête retournée.
Mon corps est fatigué, mon esprit hanté
J'ai perdu mes valeurs, ma fierté
Il ne me reste que mes larmes que je retiendrai pour l'éternité
Pour que ça me bouffe jusqu'à ce que j'en crève
Je n'ai plus ni envie ni rêve
Pour que ça me bouffe jusk'au bout
Puisque tout le monde s'en fout..
Pour qui je devrais me battre tous les jours,
Ravaler ma souffrance et ma peine, tout ça pour
Qu'on me réponde par la haine ou l'indifférence
J'en ai marre de cette rengaine de mon enfance
« prends sur toi, le sort est roi »
Mais pourquoi,
Si je ne le fais pas pour moi, pour qui?
Je n'ai ni raison, ni foi
Plus que cette pu.... de vie
Que je traîne derrière moi
Comme un vide, comme une honte, comme une douleur passée
Elle se nourrit de mon présent, je ne peux l'arrêter
Même mon futur, je ne peux plus l'épargner
C'est le sort qui en a décidé.
Je vis avec la fatalité
Elle au moins, ne m'a jamais abandonnée
Toujours la pour me rappeler
Que c'est comme ça, on ne peut rien changer
Que je suis jeune, qu'il faut encore patienter
Même si rien ne laisse supposer
Que je m'en sortirai, faut pas rêver
Ça sait a l'espoir de s'en occuper
L'espoir, à l'image du soleil, de la lune et des étoiles
Le vrai dieu, pas celui dessiné sur les toiles
Le divin, celui qui aide les hommes
Pas celui qui nous accable, a cause d'une simple pomme.
Tout ça pour te dire que j'en ai tellement enduré
Que te savoir avec une autre, ne va pas m'achever
Les mauvaises herbes sont dures à arracher
Et en sont les premières victimes, obligées de polluer.

PS : poème qe j'ai écrit ds une période tres difficile de ma vie.. c'est plus thérapeutique qu'artistique..

[claudine]

Merci pour ton poème, sadness91

Je te demanderais, toutefois, pour la bonne compréhension de tes textes, d'éviter le style "texto"

[senna]

bonjour sadness merci pour ton poème

"plus thérapeutique qu'artistique"
> probablement bien plus touchant aussi, ce sont tes émotions qui nous atteignent directement.
Cela t'a permis d'y voir plus clair en tout cas?

[sadness91]

c'est moi qui vous remercie de prendre le temps de me lire..
c'est sur que c'est un concentré d'émotions.. ca m'a aidé a prendre du recul et exorciser ma douleur.
d'ailleurs je conseille à tous, dans les périodes de dépression, d'écrire, même n'importe quoi, ses pensées du moment..
C'est ce que je fais et je garde les documents. Plus tard, je relis ensuite tout et ca m'aide vrmnt a y voir plus clair..

[senna]

oui c'est sûr, il faut laisser s'exprimer le mal-être, il a des choses a nous dire, à nous faire comprendre.

[sadness91]

Je nage désespérément
Malgré les vagues et le courant
Qui me fatiguent toujours plus avec le temps

A la recherche de mon île prédestinée
Ou règnera la paix dans mon cœur
Et cessera l’ardente douleur
Qui m’accable et m’empêche d’avancer…

Je recherche le phare
Qui éclairera toute mon histoire
Et lui offrira une fin heureuse
C’est quand même la moindre des choses…

Ce n’est pas forcément un prince charmant
Comme dans les contes des petits enfants
Ni l’abondante richesse
Comme dans les rêves des futures princesses

Je ne veux ni diamants ni or
Mais simplement l’indulgence du Sort
La clémence de la Fatalité
Pour une moins dure réalité…

En tous cas en attendant
Je nage désespérément
Malgré les vagues et le courant
Qui me fatiguent toujours plus avec le temps…


PS : oui senna, notre mal être a des choses à nous faire comprendre, et c'est en le comprenant qu'on l'accepte. c'est un travail sur soi même, obligatoire pour avancer, et c'est comme ça que jm'en sortirai.

[senna]

je crois qu'ici, on nage tous vers cette île de plénitude dont tu parles, bien que chacun ait sa propre imagerie, sa propre façon de l'interpreter.

Ce qui rend cela si incroyablement difficile à atteindre, c'est que cette île se trouve en nous-même. On l'entrevoit quand on a pu dire tout ce qu'on avait a dire, et qu'on a enfin fait la paix avec sa conscience.

Bien sur, il faut trouver le chemin pour l'atteindre. Mais c'est déjà là.

Tu ecris assez bien sadness.