Enseignants dépressifs
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse
Avant d'ouvrir un nouveau sujet dans cette partie du forum, pensez à utiliser Les moteurs de recherche du forum.
Un point bleu s’affiche devant les messages sans réponse
Merci pour ces renseignements Citronnelle.
Je ne pensais pas faire de demande de CLM, en fait.
J'ai regardé : mes 90 jours de CMO à plein traitement se termineront le 25 juin.
J'aurais donc 9 jours à 1/2 traitement à faire jusqu'au 4 juillet puis vacances.
Je pensais donc demander les indemnités de la MGEN pour ces 9 jours, et reprendre le travail à la rentrée.
Ensuite, il ne faudra pas que j'ai de CMO jusqu'en février 2009 sinon ça sera à 1/2 traitement.
Dans cette situation, est-il vraiment utile de demander un CLM ?
Sachant que je compte bien reprendre à la rentrée.
Je ne pensais pas faire de demande de CLM, en fait.
J'ai regardé : mes 90 jours de CMO à plein traitement se termineront le 25 juin.
J'aurais donc 9 jours à 1/2 traitement à faire jusqu'au 4 juillet puis vacances.
Je pensais donc demander les indemnités de la MGEN pour ces 9 jours, et reprendre le travail à la rentrée.
Ensuite, il ne faudra pas que j'ai de CMO jusqu'en février 2009 sinon ça sera à 1/2 traitement.
Dans cette situation, est-il vraiment utile de demander un CLM ?
Sachant que je compte bien reprendre à la rentrée.
- Citronnelle
- Messages : 382
- Enregistré le : dimanche 18 mai 2008 14:26
-
- Messages : 2
- Enregistré le : lundi 26 mai 2008 14:04
- Localisation : france
Salut Batine et les autres,
Je suis enseignante, comme toi ,depuis 3 ans, prof d'histoire plus précisément. Je tiens le coup depuis le début. Je suis TZR (remplaçante) mais je n'avais jamais été mutée dans des collèges difficiles. La seule réelle difficulté était la route (environ 2 à 3 heures par jour).
Mais depuis février je dois assurer un remplacement à 90 Km de chez moi et c'est l'horreur: élèves insolents, provocateurs, insultes ou menaces sous entendues parfois, refus de travailler. Vivre des heures de cours comme ça c'est un calvaire.
Aujourd'hui je pleurais dans ma voiture et je me suis décidée à aller voir ma généraliste qui m'a fait un arrêt pour la journée. J'ai également été voir un psy mais ça n'a rien réglé, les problèmes avec les classes subsistent.
Dans mon cas, mon début de dépression est bien lié avec mes conditions de travail.
Merci de m'avoir lue et j'attends des réponses.
Bye
Je suis enseignante, comme toi ,depuis 3 ans, prof d'histoire plus précisément. Je tiens le coup depuis le début. Je suis TZR (remplaçante) mais je n'avais jamais été mutée dans des collèges difficiles. La seule réelle difficulté était la route (environ 2 à 3 heures par jour).
Mais depuis février je dois assurer un remplacement à 90 Km de chez moi et c'est l'horreur: élèves insolents, provocateurs, insultes ou menaces sous entendues parfois, refus de travailler. Vivre des heures de cours comme ça c'est un calvaire.
Aujourd'hui je pleurais dans ma voiture et je me suis décidée à aller voir ma généraliste qui m'a fait un arrêt pour la journée. J'ai également été voir un psy mais ça n'a rien réglé, les problèmes avec les classes subsistent.
Dans mon cas, mon début de dépression est bien lié avec mes conditions de travail.
Merci de m'avoir lue et j'attends des réponses.
Bye
Bonjour Claire54,
en effet, dans ton cas, la dépression semble être directement liée à ton travail.
Est-ce que tes collègues ont aussi des difficultés avec ces mêmes élèves ?
Je ne comprends pas pourquoi ton médecin ne t'a arrêtée que pour aujourd'hui.
Il sait que tu es dépressive, je suppose ?
As-tu un traitement ?
En ce qui me concerne, je viens de recevoir la convocation pour aller voir le médecin de prévention de l'Académie.
Je suis convoquée jeudi à 15h au rectorat.
Je stresse horriblement car je me demande ce qui va m'arriver.
Et puis, c'est à 40 km d'ici, dans une grande ville, alors je dois prendre la voiture ou le train pour y aller.
J'ai peur de me perdre, d'arriver en retard. Ca m'angoisse horriblement.
en effet, dans ton cas, la dépression semble être directement liée à ton travail.
Est-ce que tes collègues ont aussi des difficultés avec ces mêmes élèves ?
Je ne comprends pas pourquoi ton médecin ne t'a arrêtée que pour aujourd'hui.
Il sait que tu es dépressive, je suppose ?
As-tu un traitement ?
En ce qui me concerne, je viens de recevoir la convocation pour aller voir le médecin de prévention de l'Académie.
Je suis convoquée jeudi à 15h au rectorat.
Je stresse horriblement car je me demande ce qui va m'arriver.
Et puis, c'est à 40 km d'ici, dans une grande ville, alors je dois prendre la voiture ou le train pour y aller.
J'ai peur de me perdre, d'arriver en retard. Ca m'angoisse horriblement.
-
- Messages : 2
- Enregistré le : lundi 26 mai 2008 14:04
- Localisation : france
En fait, le mot 'dépression' n'a jamais vraiment été utilisé. Je n'ai pas de traîtement. Mais plus je me renseigne dessus, plus je reconnais les symptômes: je me sens dévalorisée, inutile, peur au ventre avant d'aller travailler, malaise même quand je suis chez moi, plus envie de rien sauf de dormir.
Sinon ce sont des élèves objectivement pas faciles et en plus je ne suis que la remplaçante et on est bientôt au mois de juin.
Quand j'ose en parler à mes proches, on me renvoit toujours la même réponse à la figure: les vacances d'été...
Ma généraliste, j'y suis allée en urgence, c'était pas préparé mais elle connaissait mon état. Je lui ai dit tout ce que j'avais sur le coeur, j'ai pleuré, j'ai pas pu m'en empêcher mais je ne sais pas encore comment les arrêts de travail fonctionnent pour ce motif. Qui consulter ? La médecine du travail? En plus j'avais plus peur de la déranger, surtout que la consultation n'a duré qu'entre 5 et 10 mn.
Voilà, merci de m'avoir lue ^^
Quant à toi, je te souhaite bon courage pour jeudi et pour le reste. désolée mais je ne peux pas te conseiller, je ne sais absolument pas comment ça se passe.
Bon courage et bisous
Sinon ce sont des élèves objectivement pas faciles et en plus je ne suis que la remplaçante et on est bientôt au mois de juin.
Quand j'ose en parler à mes proches, on me renvoit toujours la même réponse à la figure: les vacances d'été...
Ma généraliste, j'y suis allée en urgence, c'était pas préparé mais elle connaissait mon état. Je lui ai dit tout ce que j'avais sur le coeur, j'ai pleuré, j'ai pas pu m'en empêcher mais je ne sais pas encore comment les arrêts de travail fonctionnent pour ce motif. Qui consulter ? La médecine du travail? En plus j'avais plus peur de la déranger, surtout que la consultation n'a duré qu'entre 5 et 10 mn.
Voilà, merci de m'avoir lue ^^
Quant à toi, je te souhaite bon courage pour jeudi et pour le reste. désolée mais je ne peux pas te conseiller, je ne sais absolument pas comment ça se passe.
Bon courage et bisous
Dans un premier temps, c'est ton médecin qui te fait les arrêts de travail.Claire54 a écrit :Qui consulter ? La médecine du travail?
C'est un congé de maladie ordinaire. Le mien a déjà été prolongé 2 fois, toujours par mon médecin.
Ensuite, ça peut être "transformé" en CLM (congé longue maladie).
C'est peut-être à ça que va servir mon entretien de jeudi, je ne sais pas.
- Citronnelle
- Messages : 382
- Enregistré le : dimanche 18 mai 2008 14:26
Bonsoir Batine et bonsoir tt le mondeBatine a écrit :
En ce qui me concerne, je viens de recevoir la convocation pour aller voir le médecin de prévention de l'Académie.
Je suis convoquée jeudi à 15h au rectorat.
Je stresse horriblement car je me demande ce qui va m'arriver.
Et puis, c'est à 40 km d'ici, dans une grande ville, alors je dois prendre la voiture ou le train pour y aller.
J'ai peur de me perdre, d'arriver en retard. Ca m'angoisse horriblement.
Ne t'inquiète pas de cet entretien, le médecin est là pour t'aider et non pas l'inverse. J'ai été moi aussi convoquée au rectorat et c'est impressionnant mais n'aie crainte. Comme tout médecin il est tenu au secret professionnel. N'hésite pas à lui partager ce que tu as sur le coeur, tes difficultés que cela concerne ton travail ou ta vie privée.
Il saura trouver une solution.
pour le clm il me semble que c'est au médecin traitant d'en faire la demande et que le médecin "vérifie" juste que les arrêts sont motivés. Je ne crois pas que sa mission soit au delà de ça.
N'y aurait-il personne qui puisse t'accompagner ? Que cela t'évite le stress du transport. Puis autant prévoir d'arriver en avance. Il est probablement une petite brasserie où il te sera possible de boire un café en lisant un bouquin sympa en attendant l'heure du RDV.
de tout coeur avec toi
Bonjour ClaireClaire54 a écrit :Salut Batine et les autres,
Je suis enseignante, comme toi ,depuis 3 ans, prof d'histoire plus précisément. Je tiens le coup depuis le début. Je suis TZR (remplaçante) mais je n'avais jamais été mutée dans des collèges difficiles. La seule réelle difficulté était la route (environ 2 à 3 heures par jour).
Mais depuis février je dois assurer un remplacement à 90 Km de chez moi et c'est l'horreur: élèves insolents, provocateurs, insultes ou menaces sous entendues parfois, refus de travailler. Vivre des heures de cours comme ça c'est un calvaire.
Aujourd'hui je pleurais dans ma voiture et je me suis décidée à aller voir ma généraliste qui m'a fait un arrêt pour la journée. J'ai également été voir un psy mais ça n'a rien réglé, les problèmes avec les classes subsistent.
Dans mon cas, mon début de dépression est bien lié avec mes conditions de travail.
Merci de m'avoir lue et j'attends des réponses.
Bye
C'est un vrai pb à mon sens que cette violence du système éducation nationale telle que tu la vis.
On devrait pouvoir bénéficier de soutien ne serait-ce que pour être aidé face aux reactions à adopter en réponse à certains comportements des enfants/ados.
Je me souviens avoir eu le privilège d'assister à une conférence de M. De Peretti sur la gestion des élèves "difficiles"mais aussi dans les relations avec les collègues, qui sont parfois terribles.
C'était vraiment super intéressant mais voilà seuls étaient conviés les cadres EN (j'étais en détachement alors) qui ne sont plus en face d'élèves depuis on ne sait combien d'années...
Il a évoqué de façon claire les difficultés de ce métier et les violences de l'institution tant au niveau des personnels que des élèves. Il donnait qq pistes. Peut-être en est-il fait état sur son site ?
Passer sa journée devant une classe peut être qqchose de difficile et de très éprouvant, le nier serait mentir, simplement parce que les enfants sont des enfants et les ados des ados. Ils testent sans cesse et ont une faculté hallucinante pour sentir "les failles" où ils s'engouffrent immanquablement. C'est humain. Il suffit alors de qq petites difficultés externes, minimes parfois (personnelles ou relationnelles avec les collègues, ...) et paf c'est tout l'équilibre qui est remis en cause au risque d'imploser ou d'exploser.
Il me semble, mais cela n'est que mon avis, qu'une journée d'arrêt c'est trop peu. Pareil pour le psy. Il peut donner des pistes et vraiment aider (le mien est tip top pour ça) mais cela demande d'y aller un certain nbre de fois. Les résultats ne peuvent pas être immédiats.
Dis toi aussi que les élèves sont de plus en plus difficiles et qu'ils se comportent bien souvent à l'image de la société dans laquelle ils évoluent. Ils sont "consommateurs" dans l'âme alors c'est un peu comme si finalement on était à leur service, alors forcément si le service ne convient pas... Dommage qu'il n'y ait pas de télécommande pour zapper quand un sujet ne plait pas; Impossible de zapper l'enseignant alors "on casse du prof". Dis toi que cela n'a rien à voir avec toi en tant que personne, ni professionnellement, contrairement à ce que l'Institution, ou tout au moins ses représentants voudront te faire croire.
Oup's j'ai été super bavarde. J'espère simplement que mes mots t'aideront un peu.
Une petite phrase qui m'a accompagnée fût un temps : "faut-il perdre sa vie à la gagner ?"
Plus concrètement as-tu la possibilité de changer d'affectation pour la rentrée prochaine ?
Je t'envoie plein de courage et d'ondes positives, de tout coeur
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Une de plus.Batine a écrit :
Je pensais qu'il y aurait plus d'enseignants sur ce forum.
C'est bon signe, remarquez...
Moi la dépression était là avant le travail.
J'aime beaucoup ce métier, j'ai du mal à réussir mes relations avec les collègues surtout les directeurs, directrices, sinon avec les enfants et les parents c'est mieux.
Je prends de l'effexor et de la dépamide. Je vois un psy tous les 15 jours.
Je tiens le coup mais sans trop d'enthousiasme en ce moment.
J'attends des jours meilleurs.
C'est un métier très fatigant physiquement, nerveusement mais cela m'enrichit beaucoup
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonjour batine,Batine a écrit :Bienvenue ploumploum !
Tu as quel niveau de classe ?
Tu es enseignante depuis combien d'année ?
Moi, ça fait 5 ans : 3 ans en CE1-CE2 puis 2 ans en GS.
Vendredi, je saurai si j'ai un autre poste pour l'année prochaine.
Merci Citronnelle pour l'info et le lien concernant De Peretti.
9 ans d'ancienneté, 3 ans de CP, et pareil que toi, j'attends la réponse pour l'année prochaine.
- Citronnelle
- Messages : 382
- Enregistré le : dimanche 18 mai 2008 14:26
- Eurydice
- Messages : 17
- Enregistré le : mardi 18 décembre 2007 19:18
Je suis enseignante également, professeur des écoles plus exactement, donc comme toi et dépressive depuis plusieurs années...
Au début je croyais aimer mon métier, tout allait bien, je ne me sentais pas trop nulle, etc. Début 2005 j'ai vécu une inspection qui s'est très mal passée, l'inspecteur m'a littéralement cassée et c'est à partir de là que ma descente aux enfers a commencé...
Par la suite il est revenu me voir et m'a adressé ses félicitations, mais c'était trop tard, le mal était fait... je précise que c'est un inspecteur très mal considéré dans le métier mais bon...
Depuis je n'ai plus confiance en moi, je me sens nulle, pas à ma place, je n'aime plus ce métier... j'en ai marre de ramener du boulot à la maison, faire la police toute la journée, gérer les humeurs de parents jamais contents quoiqu'on fasse...
Je cherche une porte de sortie, mais c'est dur...
Et sinon j'attends mon affectation pour l'année prochaine, mercredi normalement, je vais reprendre après une longue absence due à un congé parental... j'appréhende beaucoup la reprise
Au début je croyais aimer mon métier, tout allait bien, je ne me sentais pas trop nulle, etc. Début 2005 j'ai vécu une inspection qui s'est très mal passée, l'inspecteur m'a littéralement cassée et c'est à partir de là que ma descente aux enfers a commencé...
Par la suite il est revenu me voir et m'a adressé ses félicitations, mais c'était trop tard, le mal était fait... je précise que c'est un inspecteur très mal considéré dans le métier mais bon...
Depuis je n'ai plus confiance en moi, je me sens nulle, pas à ma place, je n'aime plus ce métier... j'en ai marre de ramener du boulot à la maison, faire la police toute la journée, gérer les humeurs de parents jamais contents quoiqu'on fasse...
Je cherche une porte de sortie, mais c'est dur...
Et sinon j'attends mon affectation pour l'année prochaine, mercredi normalement, je vais reprendre après une longue absence due à un congé parental... j'appréhende beaucoup la reprise
BienvenueEurydice.
Moi aussi, j'ai été inspectée en 2005 donc je serai à nouveau inspectée lors de la prochaine année scolaire.
J'appréhende un peu, vu ce qui s'est passé en avril avec mon inspecteur.
Je pense qu'il ne m'apprécie pas du tout et qu'il va se faire un malin plaisir à me descendre lors de l'inspection.
Au moins, je me dis que je n'ai rien à perdre.
Il considère que je suis nulle, comme indiqué sur mon rapport de fin de T1.
Mon inspection en T2 s'est bien passée, mais il ne veut pas le savoir (c'était un CPC qui faisait fonction d'IEN cette année-là).
Bref, je vais essayer de ne pas me stresser l'an prochain.
Je vais avoir un CE2/CM1/CM2.
C'est dans l'école où zhom est directeur et enseignant en cycle 2.
Et nous avons nos 3 enfants dans l'école (un dans chaque classe).
Je ne sais pas si ça va être bien d'être tous les cinq ensemble tous les jours.
Mais au moins, je vais pouvoir être dans un milieu "protégé" avec des collègues sympas
(celle qui a la classe de maternelle a l'air sympa et avec zhom, on sera d'accord entre nous... enfin j'espère ! )
Et sinon, Eurydice, tu as un traitement ? Tu vois un psy ?
Je vais aller faire un tour dans la galerie et au salon, pour voir tes messages.
Je ne suis pas venue sur le forum depuis 3 ou 4 jours.
Moi aussi, j'ai été inspectée en 2005 donc je serai à nouveau inspectée lors de la prochaine année scolaire.
J'appréhende un peu, vu ce qui s'est passé en avril avec mon inspecteur.
Je pense qu'il ne m'apprécie pas du tout et qu'il va se faire un malin plaisir à me descendre lors de l'inspection.
Au moins, je me dis que je n'ai rien à perdre.
Il considère que je suis nulle, comme indiqué sur mon rapport de fin de T1.
Mon inspection en T2 s'est bien passée, mais il ne veut pas le savoir (c'était un CPC qui faisait fonction d'IEN cette année-là).
Bref, je vais essayer de ne pas me stresser l'an prochain.
Je vais avoir un CE2/CM1/CM2.
C'est dans l'école où zhom est directeur et enseignant en cycle 2.
Et nous avons nos 3 enfants dans l'école (un dans chaque classe).
Je ne sais pas si ça va être bien d'être tous les cinq ensemble tous les jours.
Mais au moins, je vais pouvoir être dans un milieu "protégé" avec des collègues sympas
(celle qui a la classe de maternelle a l'air sympa et avec zhom, on sera d'accord entre nous... enfin j'espère ! )
Et sinon, Eurydice, tu as un traitement ? Tu vois un psy ?
Je vais aller faire un tour dans la galerie et au salon, pour voir tes messages.
Je ne suis pas venue sur le forum depuis 3 ou 4 jours.
Modifié en dernier par Batine le mardi 03 juin 2008 9:22, modifié 1 fois.
- Eurydice
- Messages : 17
- Enregistré le : mardi 18 décembre 2007 19:18
J'ai été suivie par une psychiatre avant ma grossesse, mais elle ne me posait aucune question, et se contentait de me demander qu'est-ce que j'avais fait durant la semaine et comment j'allais
J'ai aussi pris des anti-dépresseurs (Zoloft) mais il n'y a pas eu de gros changements significatifs... j'ai donc arrêté.
Ensuite j'ai passé ma grossesse allongée et j'en ai donc profité pour cesser les séances chez elle...
Actuellement je ne vois plus personne mais je recherche un bon psy car je me sens fragile et déprimée, je ne me sens pas d'attaque pour reprendre le boulot et son lot de stress...
J'ai aussi pris des anti-dépresseurs (Zoloft) mais il n'y a pas eu de gros changements significatifs... j'ai donc arrêté.
Ensuite j'ai passé ma grossesse allongée et j'en ai donc profité pour cesser les séances chez elle...
Actuellement je ne vois plus personne mais je recherche un bon psy car je me sens fragile et déprimée, je ne me sens pas d'attaque pour reprendre le boulot et son lot de stress...
Tu ne peux pas consulter ton médecin généraliste ?
Peut-être n'as-tu pas pris le Zoloft assez longtemps pour que ça agisse ?
Peut-être que cet AD ne te convenait pas ?
Moi, je suis sous Effexor depuis 6 semaines et je commence tout juste à me sentir Un PEU mieux.
J'ai appelé les 2 psychologues de ma ville pour prendre un premier RDV.
Puis j'ai choisi celle avec laquelle je me sentais le mieux.
Je l'ai vue 2 fois et j'ai vraiment apprécié son contact.
J'y retourne jeudi matin.
Je trouve ça bien de ne pas être seule face à la dépression, et d'avoir quelqu'un qui reformule ce qu'on lui dit et qui fait des liens qu'on n'aurait pas fait toute seule. Elle m'a aidée à comprendre pourquoi je n'avais pas supporté le suivi par la conseillère pédagogique lors de mon année de T1.
Peut-être n'as-tu pas pris le Zoloft assez longtemps pour que ça agisse ?
Peut-être que cet AD ne te convenait pas ?
Moi, je suis sous Effexor depuis 6 semaines et je commence tout juste à me sentir Un PEU mieux.
J'ai appelé les 2 psychologues de ma ville pour prendre un premier RDV.
Puis j'ai choisi celle avec laquelle je me sentais le mieux.
Je l'ai vue 2 fois et j'ai vraiment apprécié son contact.
J'y retourne jeudi matin.
Je trouve ça bien de ne pas être seule face à la dépression, et d'avoir quelqu'un qui reformule ce qu'on lui dit et qui fait des liens qu'on n'aurait pas fait toute seule. Elle m'a aidée à comprendre pourquoi je n'avais pas supporté le suivi par la conseillère pédagogique lors de mon année de T1.
- Eurydice
- Messages : 17
- Enregistré le : mardi 18 décembre 2007 19:18
Ben le Zoloft je l'ai pris quand même pendant plusieurs mois...
C'est ton généraliste qui te prescrit les AD ? Je vais voir avec le mien alors...
Je te pose la question parce que je me demande si je vais pas plutôt consulter un psychologue plutôt qu'un psychiatre. Le psychiatre c'était bien parce qu'il pouvait prescrire, mais au niveau analyse bof bof je trouve...
Je cogite je cogite
C'est super que tu aies trouvé un psy qui te convienne, c'est tellement important
C'est ton généraliste qui te prescrit les AD ? Je vais voir avec le mien alors...
Je te pose la question parce que je me demande si je vais pas plutôt consulter un psychologue plutôt qu'un psychiatre. Le psychiatre c'était bien parce qu'il pouvait prescrire, mais au niveau analyse bof bof je trouve...
Je cogite je cogite
C'est super que tu aies trouvé un psy qui te convienne, c'est tellement important
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonjour,
Moi, je suis à fond pour les psychiâtres, au moins on connait leur formation.
Mais je trouve très bien d'aller en voir plusieurs et de choisir celui avec lequel on va travailler.
En ce qui concerne les inspections qui cassent, attention...
Il faut se blinder.
Savoir que l'on travaille dans des conditions parfois impensables double ou triple niveau, présence d'un handicapé mental violent dans une classe de 24, des équipes qui fonctionnent mal, des collègues fragiles, des directions folles etc... etc....
Alors à l'impossible nul n'est tenu.
Si on tombe sur un inspecteur qui connait le boulot, avec qui on peut parler et qui peut t'aider d'accord, si on tombe sur quelqu'un qui prend plaisir à te casser et à te montrer par là son pseudo pouvoir, alors prendre un maximum de recul, ne pas discuter, laisser tomber et surtout s'occuper de soi après l'intervention du "supérieur hiérarchique" : aller dans un super restau, voir un bon film, s'acheter un bouquin, s'acheter une belle fringue même et surtout si ça coûte cher (on le vaut bien )
bon courage à tous
Moi, je suis à fond pour les psychiâtres, au moins on connait leur formation.
Mais je trouve très bien d'aller en voir plusieurs et de choisir celui avec lequel on va travailler.
En ce qui concerne les inspections qui cassent, attention...
Il faut se blinder.
Savoir que l'on travaille dans des conditions parfois impensables double ou triple niveau, présence d'un handicapé mental violent dans une classe de 24, des équipes qui fonctionnent mal, des collègues fragiles, des directions folles etc... etc....
Alors à l'impossible nul n'est tenu.
Si on tombe sur un inspecteur qui connait le boulot, avec qui on peut parler et qui peut t'aider d'accord, si on tombe sur quelqu'un qui prend plaisir à te casser et à te montrer par là son pseudo pouvoir, alors prendre un maximum de recul, ne pas discuter, laisser tomber et surtout s'occuper de soi après l'intervention du "supérieur hiérarchique" : aller dans un super restau, voir un bon film, s'acheter un bouquin, s'acheter une belle fringue même et surtout si ça coûte cher (on le vaut bien )
bon courage à tous
- Eurydice
- Messages : 17
- Enregistré le : mardi 18 décembre 2007 19:18
Merci pour ton message ploumploum
Tu as raison et c'est ça le problème chez moi. J'ai du mal à me blinder. L'inspecteur ne m'en a pas laissé placer une et j'ai fondu en larmes devant lui
Ce n'était effectivement pas quelqu'un avec qui l'on pouvait discuter et c'est vrai qu'il faut savoir se faire plaisir, avoir une vie en-dehors de l'école... c'est primordial.
Là il faut que je trouve un professionnel, je ne veux pas commettre les mêmes erreurs, je veux être plus solide, plus sûre de moi
Tu as raison et c'est ça le problème chez moi. J'ai du mal à me blinder. L'inspecteur ne m'en a pas laissé placer une et j'ai fondu en larmes devant lui
Ce n'était effectivement pas quelqu'un avec qui l'on pouvait discuter et c'est vrai qu'il faut savoir se faire plaisir, avoir une vie en-dehors de l'école... c'est primordial.
Là il faut que je trouve un professionnel, je ne veux pas commettre les mêmes erreurs, je veux être plus solide, plus sûre de moi
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonjour Eurydice,
Et bien voilà une sage résolution : aller voir un pro
Tu verras on arrive assez vite à apprendre à se faire plaisir....
Une simple discussion avec le psychiatre parvient à me faire cesser d'être obsédée par une personne.
Je ne dis pas que le problème est résolu en un clin d'oeil mais il y a soulagement et je peux commencer à raisonner de façon constructive.
Je ne crois pas au "blindage". La sensibilité est quelque chose de trop précieux pour l'enfermer.
Au contraire, je crois qu'il est bon de vivre ses émotions, trouver des moyens de les exprimer (peinture, poésie, théâtre, sport, couture, causette....)
et aussi rêverie, pourquoi pas.
Tu pleures devant un inspecteur qui vit sur une autre planète, et alors ?
Il était peut-être à pleurer de bêtise cet inspecteur, non ?
Il aurait fallu pouvoir lui tirer la langue, mais bon ça on peut pas.
Voilà l'émotion juste mais que la société ne nous permet pas....
Où alors dans sa tête, imagine que tu lui aurais tiré la langue en pensée....
Bonne journée
Et bien voilà une sage résolution : aller voir un pro
Tu verras on arrive assez vite à apprendre à se faire plaisir....
Une simple discussion avec le psychiatre parvient à me faire cesser d'être obsédée par une personne.
Je ne dis pas que le problème est résolu en un clin d'oeil mais il y a soulagement et je peux commencer à raisonner de façon constructive.
Je ne crois pas au "blindage". La sensibilité est quelque chose de trop précieux pour l'enfermer.
Au contraire, je crois qu'il est bon de vivre ses émotions, trouver des moyens de les exprimer (peinture, poésie, théâtre, sport, couture, causette....)
et aussi rêverie, pourquoi pas.
Tu pleures devant un inspecteur qui vit sur une autre planète, et alors ?
Il était peut-être à pleurer de bêtise cet inspecteur, non ?
Il aurait fallu pouvoir lui tirer la langue, mais bon ça on peut pas.
Voilà l'émotion juste mais que la société ne nous permet pas....
Où alors dans sa tête, imagine que tu lui aurais tiré la langue en pensée....
Bonne journée
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
-
- 2 Réponses
- 2392 Vues
-
Dernier message par Bobb
-
- 3 Réponses
- 3337 Vues
-
Dernier message par Mister
-
- 14 Réponses
- 8292 Vues
-
Dernier message par Marty McFly
-
- 3 Réponses
- 4131 Vues
-
Dernier message par Joyeux98
-
- 1 Réponses
- 1851 Vues
-
Dernier message par clémentine