Un club d'expression écrite libre
- doloplus
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Un club d'expression écrite libre
Merci Ouille et Annakarenine (il faut vraiment que je me mette à lire Tolstoï!)
Je suis contente que mes textes vous parlent. Peut-être que si je suis à l'aise avec les contraintes de texte, c'est parce que côté contraintes, j'ai dû apprendre à m'adapter de très bonne heure vu mon enfance difficile ...Au moins, ça m'aura servi à ça! (Petite pensée résilente qui me fait du bien)
A toi Ouilles, après la colère (très expressif ton texte ) d'écrire à un personnage imaginaire. Et toi Annakarenine, ça donne quoi quand tu es en colère? (Je suis sure que tu as de quoi trouver l'inspiration vu ce que tu as traversé)
Allez, à vous de jouer
Je suis contente que mes textes vous parlent. Peut-être que si je suis à l'aise avec les contraintes de texte, c'est parce que côté contraintes, j'ai dû apprendre à m'adapter de très bonne heure vu mon enfance difficile ...Au moins, ça m'aura servi à ça! (Petite pensée résilente qui me fait du bien)
A toi Ouilles, après la colère (très expressif ton texte ) d'écrire à un personnage imaginaire. Et toi Annakarenine, ça donne quoi quand tu es en colère? (Je suis sure que tu as de quoi trouver l'inspiration vu ce que tu as traversé)
Allez, à vous de jouer
- ouille
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doloplus a écrit :A toi Ouilles, après la colère (très expressif ton texte ) d'écrire à un personnage imaginaire.
j'ai trouvé le personnage....ça prend forme doucement dans ma caboche mais chut !!!!!!!! c'est pas prêt
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Sarah, Rémi ou Léna...
ça personne ne le saura
Tu devrais avoir 11 ans
Et toujours être un enfant
Sage, discipliné, désordonné, bagarreur,
Intello, amusé, enjoué et rieur
les traits de ton caractère doux amer
seraient si fins et doux que ceux de ton père
le destin en a décidé autrement
et sur une course de vélo tu t'es enfuis lentement
doucement, silencieusement et sans douleur
tu t'es envolé en m'enlevant le bonheur
de pouvoir te serrer dans mes bras
car oui, malheureusement tu n'existes pas
au bébé qui n'a jamais fini de grandir
car de ta présence je n'ai jamais pu jouir
A toi mon enfant imaginaire
qui restera un héro légendaire...
ça personne ne le saura
Tu devrais avoir 11 ans
Et toujours être un enfant
Sage, discipliné, désordonné, bagarreur,
Intello, amusé, enjoué et rieur
les traits de ton caractère doux amer
seraient si fins et doux que ceux de ton père
le destin en a décidé autrement
et sur une course de vélo tu t'es enfuis lentement
doucement, silencieusement et sans douleur
tu t'es envolé en m'enlevant le bonheur
de pouvoir te serrer dans mes bras
car oui, malheureusement tu n'existes pas
au bébé qui n'a jamais fini de grandir
car de ta présence je n'ai jamais pu jouir
A toi mon enfant imaginaire
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- doloplus
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Chouette ! Tu me mets l'eau à la bouche Ouille...ouille a écrit :doloplus a écrit :j'ai trouvé le personnage....ça prend forme doucement dans ma caboche mais chut !!!!!!!! c'est pas prêt
Très beau ce que tu as écris Mémo. Certains mots ont longtemps besoin d'être dits.
Merci de ce partage émouvant
- ouille
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ou es tu parti ?
pourquoi tu m'as laissé tombé ?
tu as été là,
toujours au bon moment,
toujours présent,
tu m'as aidé à surmonter les épreuves de la vie,
tu m'as montré le chemin,
tu m'as donné du courage,
mais à présent...ou es tu ?
pourquoi tu me laisses comme ça ?
qui va me donner ce courage de surmonter mes démons,
qui va m'aider à ne plus avoir peur,
dis,
pourquoi ?
pourquoi tu ne reviens pas ?
je t'en prie,
montres moi que tu es là,
viens m'aider à m'en sortir,
montres moi le chemin,
je t'attends...
à mon ange gardien...
pourquoi tu m'as laissé tombé ?
tu as été là,
toujours au bon moment,
toujours présent,
tu m'as aidé à surmonter les épreuves de la vie,
tu m'as montré le chemin,
tu m'as donné du courage,
mais à présent...ou es tu ?
pourquoi tu me laisses comme ça ?
qui va me donner ce courage de surmonter mes démons,
qui va m'aider à ne plus avoir peur,
dis,
pourquoi ?
pourquoi tu ne reviens pas ?
je t'en prie,
montres moi que tu es là,
viens m'aider à m'en sortir,
montres moi le chemin,
je t'attends...
à mon ange gardien...
- doloplus
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Ouvre bien les yeux Ouille, je suis sure qu'il n'est pas loin!
Je n'ai pas résisté à l'envie d'écrire encore un petit texte . Pourtant je sais que je prends bien trop de place ici...J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. J'espère que vous serez encore nombreux à venir partager ces moments de plaisir entre écriture et lecture (PJ, Cara, Annak...et tous les amateurs de mots, on vous attend avec bienveillance ). Et encore un très grand MERCI à Ouille et à Mémo pour leurs très jolis textes
J'ai toujours pensé que je ne t'arrivais pas à la cheville. Pas assez forte, pas assez cultivée, pas assez belle... Comment pourrais-je imaginer, ne serait-ce qu'un instant que je pourrais un jour être ton égale?
Pourtant, depuis toujours, tu restes mon modèle. Je suis partagée entre l'envie, la jalousie devrai-je dire, que je ressens à ton encontre, et une puissante admiration qui me porte à toujours plus d'efforts pour te ressembler.
Sans toi, ma vie n'aurait aucun sens. Il y bien longtemps que j'aurais sombrée dans une fange mêlée de fatalisme, de lassitude et d'aigreur. Je serais sans aucun doute devenue une grosse femme, inculte, oisive et totalement renfermée sur son monde étriqué et sans plaisir. Sans ton exemple, je me serais contentée de subir les coups du sort et de me dédouaner de ma décrépitude sur le compte de mon enfance douloureuse.
Mais heureusement, je ne t'ai jamais quitté des yeux. Au pires moments de mon existence, tu demeurais là, à mes côtés. Toujours discrète, mais bien présente. Quand les abîmes ont tentés de m'entrainer au plus profond de la souffrance, c'est grâce à toi que j'ai trouvé la force de survivre.
Quand la mort m'a susurré ses mots d'amours perfides, c'est toi qui m'a rendue sourde à ses appels. Tu as été la plus forte. Pourtant la partie n'était pas gagnée d'avance.
Aujourd'hui, j'ai envie de te dire "merci". Pas ce simple petit mot de politesse, trop souvent galvaudé. Mais un véritable" merci" en signe de gratitude. Je veux ici te témoigner toute la profonde reconnaissance que j'éprouve pour toi.
Je ne sais pas vraiment qui tu es, et qu'importe. Je sais que tu es quelque part en moi, et que je t'aime.
Doloplus.
Je n'ai pas résisté à l'envie d'écrire encore un petit texte . Pourtant je sais que je prends bien trop de place ici...J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. J'espère que vous serez encore nombreux à venir partager ces moments de plaisir entre écriture et lecture (PJ, Cara, Annak...et tous les amateurs de mots, on vous attend avec bienveillance ). Et encore un très grand MERCI à Ouille et à Mémo pour leurs très jolis textes
J'ai toujours pensé que je ne t'arrivais pas à la cheville. Pas assez forte, pas assez cultivée, pas assez belle... Comment pourrais-je imaginer, ne serait-ce qu'un instant que je pourrais un jour être ton égale?
Pourtant, depuis toujours, tu restes mon modèle. Je suis partagée entre l'envie, la jalousie devrai-je dire, que je ressens à ton encontre, et une puissante admiration qui me porte à toujours plus d'efforts pour te ressembler.
Sans toi, ma vie n'aurait aucun sens. Il y bien longtemps que j'aurais sombrée dans une fange mêlée de fatalisme, de lassitude et d'aigreur. Je serais sans aucun doute devenue une grosse femme, inculte, oisive et totalement renfermée sur son monde étriqué et sans plaisir. Sans ton exemple, je me serais contentée de subir les coups du sort et de me dédouaner de ma décrépitude sur le compte de mon enfance douloureuse.
Mais heureusement, je ne t'ai jamais quitté des yeux. Au pires moments de mon existence, tu demeurais là, à mes côtés. Toujours discrète, mais bien présente. Quand les abîmes ont tentés de m'entrainer au plus profond de la souffrance, c'est grâce à toi que j'ai trouvé la force de survivre.
Quand la mort m'a susurré ses mots d'amours perfides, c'est toi qui m'a rendue sourde à ses appels. Tu as été la plus forte. Pourtant la partie n'était pas gagnée d'avance.
Aujourd'hui, j'ai envie de te dire "merci". Pas ce simple petit mot de politesse, trop souvent galvaudé. Mais un véritable" merci" en signe de gratitude. Je veux ici te témoigner toute la profonde reconnaissance que j'éprouve pour toi.
Je ne sais pas vraiment qui tu es, et qu'importe. Je sais que tu es quelque part en moi, et que je t'aime.
Doloplus.
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J'ai choisi le thème du personnage (en vrai y'en a plusieurs si vous lisez bien)
Le barde un peu trop insistant (on en a tous connu un)
Un baisé mal contrôlé peut ruiner une vie
Sauf dans les lieux d'aisance , il est interdit !
Imaginez un peu : vous baiseriez à la messe :
Il faut impérativement s'accuser à confesse
D'avoir ainsi troublé cette cérémonie
Que peut supporter seul le blanc de vos lits.
Vous séduisez trop malgré vous ? Alors il faut veiller
Avec grande attention à votre air renouvelé
Pour éloigner les voyous en toute innocence,
Vous prenez le soin de vous parer de pestilence !
Vous prenez plaisir à feindre l'aigrie,
Mais on ne peut le faire avec n'importe qui :
Parce qu'il y a des bougons dont le fier odorat
Décèle par instinct les parfums délicats
Qu'une mêche de votre chevelure laisse flotter souvent,
Sillage insolent face au vent.
D'autre part, des bourgeois impromptus qui assassinent
Qui vous affublent, du doux nom de « Bécassine »
Figurez-vous qu'ils ne sont que des chiens
Qui tournent les talons à l'aube, mine de rien !
Votre beauté très puissante nous suit et nous dénonce
À la rivalité générale, bien des nez se froncent
Quand, passant auprès d’eux, vous laissez s’échapper
Quelques éfluves aux vapeurs vitrioles et …
Et ces charmes triomphants qui ébranlent les trônes,
De ces rois insatisfaits qui, par vos pas, couronnent
Un repas trop copieux où ils ont abusé
De nombreux calices de muscadet,
D'où ils espèront vous séduire qu'importe leurs promises,
Et s'attendent à ce que vous succombiez, vous l'Esquise,
À leur désuètes dragues pour coucher d'idiots,
En vain, puisqu'ils se tiennent comme des poirôts
Oui, ces racolages sortis de culottes augustes
Sont autant glorieux que ceux qu'ils dégustent
Quand, assis sur leur trône en un beau cabinet,
Ils se donnent la joie de péter en secret
Il est des chevaliers qui vivent par conquêtes
Ceux qui partent soudain alors que l’on s’apprête,
À l'accompagner à cheval, et, que le temps d'écarter les cuisses
On permet à ce brâve de s’esbigner en Suisse !
Il est des amours moins mondains qui se veulent discrets
Mais laissent derrière eux l’ambiance parfumée
De mainte porcherie , qui, même bien tenue
Recèle des talents qui feront taire toute vertu !
Vous pourriez préférer la compagnie d'un barde gueux
Qui vous comblerait au lit, offrant les intentions d'un pieux
Mais comment votre fierté s'en accomoderait-elle,
Qu'une bête de cirque puisse prendre la main d'une Belle
On peut gâcher ainsi d’intimes relations
Par un baiser volé qui va au front
Du temps pour pardonner, au misérable mal éduqué,
Sa maladresse et admettre son droit d'être aimé !
De tout mon coeur, je vous présente mes excuses Élise,
Chez nous, le coeur passe avant les manières marquises,
Je ne vous embrasserai plus sans consentement
Mais de grâce, faites preuve de discernement
Il est des attirances foireuses qui nous couvrent de honte,
Que l’on ne peut nier, et qui du doigt nous montrent
Quand, à vos pomettes haut-perchées poind une rosée auréole
Ou que la jupe en fleur s'est vue humidifier ses corolles !
On y croit et on croit plus fort encore que l'Autre y a songé
Jusqu'à faire face à un évanouissement aux yeux révulsés
C'est alors qu'on réalise qu'accordés nous n'étions
Et ainsi résonne encor' aujourd'hui ma triste chanson
C'est ainsi qu'un barde, un enfant gueux de Marseille
Venait au cabaret s'excuser et exhiber ses merveilles
Vêtu d’un habit rouge à rayures à la culotte noire
En satin, vous laissant songer la suite de l'histoire
Le barde un peu trop insistant (on en a tous connu un)
Un baisé mal contrôlé peut ruiner une vie
Sauf dans les lieux d'aisance , il est interdit !
Imaginez un peu : vous baiseriez à la messe :
Il faut impérativement s'accuser à confesse
D'avoir ainsi troublé cette cérémonie
Que peut supporter seul le blanc de vos lits.
Vous séduisez trop malgré vous ? Alors il faut veiller
Avec grande attention à votre air renouvelé
Pour éloigner les voyous en toute innocence,
Vous prenez le soin de vous parer de pestilence !
Vous prenez plaisir à feindre l'aigrie,
Mais on ne peut le faire avec n'importe qui :
Parce qu'il y a des bougons dont le fier odorat
Décèle par instinct les parfums délicats
Qu'une mêche de votre chevelure laisse flotter souvent,
Sillage insolent face au vent.
D'autre part, des bourgeois impromptus qui assassinent
Qui vous affublent, du doux nom de « Bécassine »
Figurez-vous qu'ils ne sont que des chiens
Qui tournent les talons à l'aube, mine de rien !
Votre beauté très puissante nous suit et nous dénonce
À la rivalité générale, bien des nez se froncent
Quand, passant auprès d’eux, vous laissez s’échapper
Quelques éfluves aux vapeurs vitrioles et …
Et ces charmes triomphants qui ébranlent les trônes,
De ces rois insatisfaits qui, par vos pas, couronnent
Un repas trop copieux où ils ont abusé
De nombreux calices de muscadet,
D'où ils espèront vous séduire qu'importe leurs promises,
Et s'attendent à ce que vous succombiez, vous l'Esquise,
À leur désuètes dragues pour coucher d'idiots,
En vain, puisqu'ils se tiennent comme des poirôts
Oui, ces racolages sortis de culottes augustes
Sont autant glorieux que ceux qu'ils dégustent
Quand, assis sur leur trône en un beau cabinet,
Ils se donnent la joie de péter en secret
Il est des chevaliers qui vivent par conquêtes
Ceux qui partent soudain alors que l’on s’apprête,
À l'accompagner à cheval, et, que le temps d'écarter les cuisses
On permet à ce brâve de s’esbigner en Suisse !
Il est des amours moins mondains qui se veulent discrets
Mais laissent derrière eux l’ambiance parfumée
De mainte porcherie , qui, même bien tenue
Recèle des talents qui feront taire toute vertu !
Vous pourriez préférer la compagnie d'un barde gueux
Qui vous comblerait au lit, offrant les intentions d'un pieux
Mais comment votre fierté s'en accomoderait-elle,
Qu'une bête de cirque puisse prendre la main d'une Belle
On peut gâcher ainsi d’intimes relations
Par un baiser volé qui va au front
Du temps pour pardonner, au misérable mal éduqué,
Sa maladresse et admettre son droit d'être aimé !
De tout mon coeur, je vous présente mes excuses Élise,
Chez nous, le coeur passe avant les manières marquises,
Je ne vous embrasserai plus sans consentement
Mais de grâce, faites preuve de discernement
Il est des attirances foireuses qui nous couvrent de honte,
Que l’on ne peut nier, et qui du doigt nous montrent
Quand, à vos pomettes haut-perchées poind une rosée auréole
Ou que la jupe en fleur s'est vue humidifier ses corolles !
On y croit et on croit plus fort encore que l'Autre y a songé
Jusqu'à faire face à un évanouissement aux yeux révulsés
C'est alors qu'on réalise qu'accordés nous n'étions
Et ainsi résonne encor' aujourd'hui ma triste chanson
C'est ainsi qu'un barde, un enfant gueux de Marseille
Venait au cabaret s'excuser et exhiber ses merveilles
Vêtu d’un habit rouge à rayures à la culotte noire
En satin, vous laissant songer la suite de l'histoire
- doloplus
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Très belle prouesse littéraire Déta, bravo
Je ne sais pas qui a pu t'inspirer ce texte...mais il n'a pas dû être très glamour le garçon!
Je ne sais pas qui a pu t'inspirer ce texte...mais il n'a pas dû être très glamour le garçon!
- Onagre
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Mes tempes picotent.
La chaleur envahit mon visage.
Mes poings se crispent.
Mes idées se brouillent.
Tout à coup un sentiment de non retour me possède.
C'est allé trop loin.
Je suis allée trop loin.
La marche arrière est désormais impossible.
Alors autant vider mon sac.
Laisser jaillir ces gerbes de colère de ma bouche, mes yeux, mes oreilles.
Je dégueule la rage.
Souvent mon interlocuteur reste interdit devant ce déferlement.
Souvent on me traite de harpie.
Ô rage, ô désespoir...
La chaleur envahit mon visage.
Mes poings se crispent.
Mes idées se brouillent.
Tout à coup un sentiment de non retour me possède.
C'est allé trop loin.
Je suis allée trop loin.
La marche arrière est désormais impossible.
Alors autant vider mon sac.
Laisser jaillir ces gerbes de colère de ma bouche, mes yeux, mes oreilles.
Je dégueule la rage.
Souvent mon interlocuteur reste interdit devant ce déferlement.
Souvent on me traite de harpie.
Ô rage, ô désespoir...
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Thème de la colère :
Plus, j'en veux plus
On m'a tant ramassée à la petite cuillère
J'implose et je retiens ma colère jugulaire
Car il y a toujours des limites qui rendent amer
J'aimerais aller plus loin mais mes poings se serrent
Je me prépare ma petite guerre et je l'espère
Qui, je le pressens, n'arrivera guère.
Ces assauts jetés sans ordre, délétères,
Ne sortent pas les morts des cimetières
Combien de combats ai-je laissé déserts ?
Je prends de l'élan, trop que je m'en sidère
Et sauter là, dans cette douce porcelainière
Où la danse du courroux est absorbée par une sphère
Le public se gonse grassement sans manières
Plus tôt, je leur étais si haut-perchée et si fière
De me voir choir sans contrôle et parée de misère
La colère est un bergère décevante et outrancière
Némésis, comment as-tu pu me duper malgré mes prières ?
De tes méandres, tu me fais prisonnière.
Vendre son âme pour réchauffer l'hiver
Ne m'a finallement jamais rendue plus légère
N'est ce point une chimère
Ou une démeusure sans fin et amère
Que de décider d'allumer la paix presque sincère
Pour ceux qui préfèrent son ombre mortifère ?
Plus, j'en veux plus, tellement plus.
---
C'est terrible la colère n'est-ce pas ? ... Je suis moi-même sanguine mais j'intériorise beaucoup.
Parce que je n'aime pas me mettre en colère. Je trouve la tension colérique plus confortable. Je sais expliquer ce que je n'aime pas dans la colère mais je ne sais pas expliquer pourquoi je n'aime pas ces choses-là.
Et vous ? Désolée si ça sonne hors-sujet mais je trouve que ça reste de l'expression
@ Doloplus (t'as jamais remarqué que j'ai toujours écrit ton nom en violet ? ) :
Pour le précédent écrit enfin ... Je dirais "chanson" , j'ai beaucoup connu l'insistance (pas que je suis une "belle gosse" ou quoi, mais dans beaucoup de domaines). Mais si j'ai connu des insistants, personne de particulier ne m'a inspirée, je n'ai pas d'annecdotes particulières à raconter (et je n'ai rien contre les Marseillais ) Je me suis dit qu'un barde ce serait cool. Il est grâveleux, limite dégueulasse, il donne son âme mais au moins il sait ce qu'il veut. Il a quelque chose de touchant, ce sont mes héros . Mes héros le sont sérieusement mais ne sont absolument pas sérieux. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire, mais le pire c'est que je l'ai fait de tout mon sérieux ! Du coup, merci à toi pour m'avoir partagé ton ressenti
Plus, j'en veux plus
On m'a tant ramassée à la petite cuillère
J'implose et je retiens ma colère jugulaire
Car il y a toujours des limites qui rendent amer
J'aimerais aller plus loin mais mes poings se serrent
Je me prépare ma petite guerre et je l'espère
Qui, je le pressens, n'arrivera guère.
Ces assauts jetés sans ordre, délétères,
Ne sortent pas les morts des cimetières
Combien de combats ai-je laissé déserts ?
Je prends de l'élan, trop que je m'en sidère
Et sauter là, dans cette douce porcelainière
Où la danse du courroux est absorbée par une sphère
Le public se gonse grassement sans manières
Plus tôt, je leur étais si haut-perchée et si fière
De me voir choir sans contrôle et parée de misère
La colère est un bergère décevante et outrancière
Némésis, comment as-tu pu me duper malgré mes prières ?
De tes méandres, tu me fais prisonnière.
Vendre son âme pour réchauffer l'hiver
Ne m'a finallement jamais rendue plus légère
N'est ce point une chimère
Ou une démeusure sans fin et amère
Que de décider d'allumer la paix presque sincère
Pour ceux qui préfèrent son ombre mortifère ?
Plus, j'en veux plus, tellement plus.
---
C'est terrible la colère n'est-ce pas ? ... Je suis moi-même sanguine mais j'intériorise beaucoup.
Parce que je n'aime pas me mettre en colère. Je trouve la tension colérique plus confortable. Je sais expliquer ce que je n'aime pas dans la colère mais je ne sais pas expliquer pourquoi je n'aime pas ces choses-là.
Et vous ? Désolée si ça sonne hors-sujet mais je trouve que ça reste de l'expression
@ Doloplus (t'as jamais remarqué que j'ai toujours écrit ton nom en violet ? ) :
Pour le précédent écrit enfin ... Je dirais "chanson" , j'ai beaucoup connu l'insistance (pas que je suis une "belle gosse" ou quoi, mais dans beaucoup de domaines). Mais si j'ai connu des insistants, personne de particulier ne m'a inspirée, je n'ai pas d'annecdotes particulières à raconter (et je n'ai rien contre les Marseillais ) Je me suis dit qu'un barde ce serait cool. Il est grâveleux, limite dégueulasse, il donne son âme mais au moins il sait ce qu'il veut. Il a quelque chose de touchant, ce sont mes héros . Mes héros le sont sérieusement mais ne sont absolument pas sérieux. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire, mais le pire c'est que je l'ai fait de tout mon sérieux ! Du coup, merci à toi pour m'avoir partagé ton ressenti
- doloplus
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Un club d'expression écrite libre
Moi non plus je n'aime pas me mettre en colère...parce que je ressens la colère comme quelque chose de dangereux, qui nous dépossède de notre bienveillance. Un peu comme une boite de Pandore qui laisserait s'échapper les pires instincts humains : la violence, la haine, la sauvagerie, la barbarie, la torture... Je préfère de loin l'idée de la canaliser par divers moyens, selon les goûts de chacun : sport, dessin, sculpture...ou comme ici par l'écritureDétachement a écrit :Parce que je n'aime pas me mettre en colère. Je trouve la tension colérique plus confortable. Je sais expliquer ce que je n'aime pas dans la colère mais je ne sais pas expliquer pourquoi je n'aime pas ces choses-là.
Quand je lis ça, je suis heureuse d'avoir ouvert ce post Ce sont ce petits moments de joie qui rende la vie plus agréableDétachement a écrit :Je me suis beaucoup amusée à l'écrire, mais le pire c'est que je l'ai fait de tout mon sérieux !
Déta (et moi toujours en rouge )
Bises à toutes les plumes qui s'expriment ici, avec une générosité touchante
- doloplus
- Messages : 7117
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Un club d'expression écrite libre
Voilà, la quinzaine est déjà terminée...Un très grand merci à Ouille, Mémo, Onagre et Déta. pour leur partage. Une fois encore de très belles choses ont été écrites
Je remets le fonctionnement du club pour les nouveaux talents qui voudrait nous rejoindre :
Je vous propose de poster vos écrits durant deux semaines jusqu'à vendredi en huit à minuit. Chacun est libre des poster un, deux, trois ou autant de textes qu'il veut sur le thème de la semaine. Tous les styles sont possibles : poésie, prose, théâtre, textes courts, longs...
Prenez du plaisir à jouer avec les mots et partageons de bons moments de lecture.
Le samedi et le dimanche on échange sur nos impressions, ressentis des textes, mais aussi sur la façon dont vous souhaiteriez que cet atelier d'expression écrite évolue, et l'on vote pour les thèmes suivants (deux votes max par personne). Deux thèmes sont retenus par quinzaine. Toute nouvelle idée sera la bienvenue.
Le dimanche, les thèmes retenus sont présentés.
Samedi 18 juillet 2015 : 7ème cession d'écriture
Les thèmes proposés pour cette quinzaine sont les suivants :
Thème A : Il y a en chacun de nous un adolescent qui a grandi, que dirait-il aujourd'hui?
B : Logorallye : Il faut écrire un texte qui contient les mots suivants et qui apparaissent dans cet ordre : Doute, figure, surprenant, cerise, aléatoire, cathédrale, dénoncer, frêle, gravir, rouleau.
C : Ecrivez un texte en citant le plus de couleurs possibles
D : "Un jour, je sais que je..." imaginez la suite.
A vous de voter
Je remets le fonctionnement du club pour les nouveaux talents qui voudrait nous rejoindre :
Je vous propose de poster vos écrits durant deux semaines jusqu'à vendredi en huit à minuit. Chacun est libre des poster un, deux, trois ou autant de textes qu'il veut sur le thème de la semaine. Tous les styles sont possibles : poésie, prose, théâtre, textes courts, longs...
Prenez du plaisir à jouer avec les mots et partageons de bons moments de lecture.
Le samedi et le dimanche on échange sur nos impressions, ressentis des textes, mais aussi sur la façon dont vous souhaiteriez que cet atelier d'expression écrite évolue, et l'on vote pour les thèmes suivants (deux votes max par personne). Deux thèmes sont retenus par quinzaine. Toute nouvelle idée sera la bienvenue.
Le dimanche, les thèmes retenus sont présentés.
Samedi 18 juillet 2015 : 7ème cession d'écriture
Les thèmes proposés pour cette quinzaine sont les suivants :
Thème A : Il y a en chacun de nous un adolescent qui a grandi, que dirait-il aujourd'hui?
B : Logorallye : Il faut écrire un texte qui contient les mots suivants et qui apparaissent dans cet ordre : Doute, figure, surprenant, cerise, aléatoire, cathédrale, dénoncer, frêle, gravir, rouleau.
C : Ecrivez un texte en citant le plus de couleurs possibles
D : "Un jour, je sais que je..." imaginez la suite.
A vous de voter
- Onagre
- Messages : 3192
- Enregistré le : dimanche 22 février 2009 21:56
Un club d'expression écrite libre
Je vote pour le thème C
- ouille
- Messages : 8487
- Enregistré le : dimanche 23 février 2014 8:45
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C
D
ou
D
C
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Pour le B, j'ai galéré pour mettre les mots dans l'ordre dans le précédent logorallye.
Et le A ... Ben j'ai pas été une ado très heureuse ... Donc je vais éviter
Le D j'ai peur de faire du mauvais oeil
Le C m'inspire beaucoup, mais je sens que si on va vers les expressions, nos textes vont un peu trop se ressembler ...
Hum ...
Je vote quand même pour le C , oui !
Ps : oh ! Et merci à toi d'avoir répondu à mon hors sujet plus haut
Et le A ... Ben j'ai pas été une ado très heureuse ... Donc je vais éviter
Le D j'ai peur de faire du mauvais oeil
Le C m'inspire beaucoup, mais je sens que si on va vers les expressions, nos textes vont un peu trop se ressembler ...
Hum ...
Je vote quand même pour le C , oui !
Ps : oh ! Et merci à toi d'avoir répondu à mon hors sujet plus haut
- Brocheuse26
- Membre d'honneur
- Messages : 10838
- Enregistré le : mardi 17 juillet 2012 2:34
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Je peux m'incruster ? J'adore l'écriture et je vous lis de temps à autres et je me suis dit que je voulais participer.
Je vote pour le D pour la prochaine cession d'écriture.
Je vais aller farfouiner pour trouver le thème actuel et peut-être pondre un oeuf euuuuh un texte
Edit:
Bon j'ai compris comment ça fonctionne !
J'ai raté les délais pour poster ! Je vais attendre le prochain sujet
Bisous
Je vote pour le D pour la prochaine cession d'écriture.
Je vais aller farfouiner pour trouver le thème actuel et peut-être pondre un oeuf euuuuh un texte
Edit:
Bon j'ai compris comment ça fonctionne !
J'ai raté les délais pour poster ! Je vais attendre le prochain sujet
Bisous
- doloplus
- Messages : 7117
- Enregistré le : mercredi 28 novembre 2012 11:33
Un club d'expression écrite libre
C'est sympa aussi de papoter entre nos écrits . les textes et les thèmes sont un support mais n'ont pas vocation à devenir un carcan rigideDétachement a écrit :Ps : oh ! Et merci à toi d'avoir répondu à mon hors sujet plus haut
Mais bien sûr que tu peux Brocheuse! Tu es la dans le club qui est ouvert à toutes les plumes en herbe.Brocheuse26 a écrit :Je peux m'incruster ? J'adore l'écriture et je vous lis de temps à autres et je me suis dit que je voulais participer.Je vote pour le D pour la prochaine cession d'écriture
Au plaisir de te lire bientôt, sur les prochains thèmes.
- Brocheuse26
- Membre d'honneur
- Messages : 10838
- Enregistré le : mardi 17 juillet 2012 2:34
Un club d'expression écrite libre
Le thème n'a pas été choisi ? Ou bien c'est dans 2 semaines qu'il le sera ? Je suis pas sûre d'avoir compris tout ça lol
- doloplus
- Messages : 7117
- Enregistré le : mercredi 28 novembre 2012 11:33
Un club d'expression écrite libre
Pas de souci Brocheuse, j'attends toujours la nuit de dimanche à lundi pour avoir les votes des éventuels noctambules! Il y a pour chaque cession de 15 jours deux thèmes de retenus, tu peux écrire sur l'un ou l'autre ou même sur les deux, comme tu en as envie. Il est aussi possible d'écrire plusieurs textes sur le même sujet. Bref, c'est un post d'expression LIBRE, donc chacun fait selon son inspiration.
Pour cette session, les thèmes élus sont donc :
C : Ecrivez un texte en citant le plus de couleurs possibles
D : "Un jour, je sais que je..." imaginez la suite.
A vos plumes, crayons, stylos, claviers...
Pour cette session, les thèmes élus sont donc :
C : Ecrivez un texte en citant le plus de couleurs possibles
D : "Un jour, je sais que je..." imaginez la suite.
A vos plumes, crayons, stylos, claviers...
- doloplus
- Messages : 7117
- Enregistré le : mercredi 28 novembre 2012 11:33
Un club d'expression écrite libre
Je lance le bal
Au zénith, l'astre dardait ses rayons dorés
Illuminant de milles éclats les flots émeraudes
De mon âme en errance marine.
Bien que malmenée par une existence grisâtre,
Je trouvais toujours refuge dans ces songes irisés.
La paix des eaux turquoises,
La promesse d'une aube pourpre,
La chaleur des blés mordorés,
La fragrance exaltante des champs de lavande,
La sérénité d'un sous-bois aux reflets chocolat,
Furent autant d'échappatoires à mon humeur vert de gris.
Ces errances fantasmées effaçaient pour un instant ma noirceur,
Imprimant en mon for intérieur un espoir aux reflets d'argent,
Illuminant mes cieux ombrageux d'un clair azur,
Empourprant mes joues d'une chaleur écarlate,
A la simple évocation de ces lendemains multicolores.
Doloplus.
Au suivant...
J'ai essayé d'éviter cet écueilDétachement a écrit :Le C m'inspire beaucoup, mais je sens que si on va vers les expressions, nos textes vont un peu trop se ressembler ... Hum ...Je vote quand même pour le C , oui !
Au zénith, l'astre dardait ses rayons dorés
Illuminant de milles éclats les flots émeraudes
De mon âme en errance marine.
Bien que malmenée par une existence grisâtre,
Je trouvais toujours refuge dans ces songes irisés.
La paix des eaux turquoises,
La promesse d'une aube pourpre,
La chaleur des blés mordorés,
La fragrance exaltante des champs de lavande,
La sérénité d'un sous-bois aux reflets chocolat,
Furent autant d'échappatoires à mon humeur vert de gris.
Ces errances fantasmées effaçaient pour un instant ma noirceur,
Imprimant en mon for intérieur un espoir aux reflets d'argent,
Illuminant mes cieux ombrageux d'un clair azur,
Empourprant mes joues d'une chaleur écarlate,
A la simple évocation de ces lendemains multicolores.
Doloplus.
Au suivant...
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