La fibromyalgie liée à la dépression

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luna13
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La fibromyalgie liée à la dépression

Message par luna13 »

J'aborde ce sujet, je ne l'ai pas vu sur ce topic

J'en souffre depuis plusieurs mois
Des douleurs journalières et à différents endroits du corps
au dos, à la nuque, au fessier, aux jambes
J'en souffre sans savoir ce que c'était
et aujourd'hui j'ai le diagnostic médical

définition:Fibromyalgie : une maladie mystérieuse

Douleurs articulaires, fatigue, troubles du sommeil… La fibromyalgie est quasi-inconnue en Europe. Pourtant aux Etats-Unis, elle représente près d'un cas sur dix d'invalidité. Doctissimo fait le point sur cette maladie mystérieuse.
L’essentiel sur la fibromyalgie

La fibromyalgie concernerait entre 2 et 5 % de la population, principalement des femmes. Controversée en France, elle a pourtant été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé. Découvrez les causes, les symptômes et le diagnostic de cette maladie atypique.

Description médicale
haut

La fibromyalgie (« fibro » pour les tendons, « myo » pour les muscles; « algie » pour la douleur), ou spasmophilie, est un syndrome caractérisé par des douleurs musculaires chroniques et un sommeil non réparateur. L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Les statistiques révèlent que, dans les pays industrialisés, la fibromyalgie touche de 2 % à 6 % de la population. Au Canada, 900 000 personnes en sont atteintes.

La fibromyalgie empêche souvent la personne qui en souffre de vaquer à ses occupations quotidiennes. Les symptômes se renforçant les uns les autres, cela crée un cercle vicieux dont il est difficile de sortir.

Encore mal connue, la fibromyalgie a suscité certaines polémiques dans le milieu scientifique, ses causes et ses symptômes n'étant pas toujours clairement déterminés. Les médecins la considéraient au départ comme une maladie d’origine psychique. Aujourd'hui, en plus d'un profil psychologique particulier (états dépressifs, pessimisme, catastrophisme), on pointe du doigt des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales, etc.) et un contexte de vie qui prédisposerait à la fibromyalgie (stress, alimentation, sédentarité).
Diagnostic

Ses symptômes nombreux et sa ressemblance ou sa cohabitation avec d'autres maladies ou syndromes (syndrome de fatigue chronique, syndrome de l’intestin irritable, migraine, etc.) complexifient le diagnostic de fibromyalgie.

Voici les deux critères établis par l'American College of Rheumatology, retenus et approuvés par un comité international :
- la présence d’une douleur diffuse pendant plus de trois mois;
- une sensation de douleur sur au moins 11 des 18 points caractéristiques de la maladie, lorsqu’on y exerce une pression d’au plus 4 kg par cm2 (voir schéma).
Note. Certaines formes graves de fibromyalgie causent des douleurs partout sur le corps, et pas seulement aux muscles.
Causes

Bien que la fibromyalgie engendre des douleurs musculaires chroniques, son origine ne serait pas dans les muscles. La cause exacte du syndrome n’est pas encore connue. Selon les connaissances actuelles, le problème se situerait dans le système limbique, une région du cerveau qui joue un rôle dans les émotions, la mémoire et l’apprentissage.



L’explication du Dr Pierre Arsenault



On croit que le système nerveux sympathique des personnes atteintes de fibromyalgie est constamment en état d’hyperactivité. Cependant, lorsqu’un stress survient, au lieu d’augmenter la cadence comme c’est le cas normalement, il a plutôt tendance à stagner, et ne peut donc répondre à la demande. C’est alors que surviendraient de l’hypotension, une fatigue physique et un mauvais ajustement du rythme cardiaque (déjà accéléré). Un peu comme un cheval qui, à force de galoper, serait à bout de force et incapable de fournir les efforts supplémentaires qu’on lui demanderait. L’intolérance au stress que vivent plusieurs personnes fibromyalgiques pourrait s’expliquer de cette façon. On observe chez ces personnes que les taux de certains neurotransmetteurs, comme la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline, sont déréglés.





D’autres pistes explorées

- Un trouble métabolique de la substance P, qui augmenterait la sensibilité à la douleur et dont l'association avec le stress, l'anxiété et la dépression est aussi connue.
- Un manque chronique de sommeil réparateur. Il se peut que le mauvais sommeil ne soit pas seulement un symptôme, mais aussi une cause de la fibromyalgie.
Symptômes
haut

Les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre. De plus, le climat, le moment de la journée, le niveau de stress et d'activité physique sont des facteurs qui influencent la gravité des symptômes et leur variabilité dans le temps.

* Des douleurs musculaires diffuses qui persistent souvent des mois et qui s'accompagnent de raideurs, et certains endroits précis du corps douloureux au toucher (voir le schéma).
Dans les situations les plus extrêmes, le toucher cause des douleurs sur tout le corps.
* Un sommeil non réparateur et des raideurs au lever.
* Une fatigue persistante (toute la journée).
* Des maux de tête ou de fortes migraines, possiblement causés par des tensions musculaires au cou et aux épaules, et par un dérèglement des voies naturelles de contrôle de la douleur.
* Un syndrome de l’intestin irritable : diarrhée, constipation et douleurs abdominales.
* Des états dépressifs ou d’anxiété (chez environ le tiers des personnes fibromyalgiques).
* Des difficultés de concentration.
* Une augmentation de l'acuité des sens, soit une sensibilité accrue aux odeurs, à la lumière, au bruit et aux changements de température (en plus de la sensibilité au toucher).
* Un engourdissement et des fourmillements aux mains et aux pieds.
* Des menstruations douloureuses.
* Un syndrome de la vessie irritable.

Personnes à risque
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* Les femmes. La fibromyalgie touche environ quatre fois plus de femmes que d’hommes1. Les chercheurs croient que les hormones sexuelles influencent l’apparition de cette maladie, mais ils ne savent pas encore de quelle manière précisément. Il semble que la testostérone rendrait les hommes plus résistants à la douleur.
* Les personnes âgées de plus de 50 ans. Paradoxalement, chez les femmes, la maladie est surtout présente entre 40 et 60 ans, et généralement aux environs de la ménopause. Puisqu’à la ménopause le taux d’hormones sexuelles diminue, on aurait pu croire que les femmes seraient alors davantage protégées contre la douleur. Or, l’inverse se produit.
* Les personnes dont un membre de la famille a souffert de fibromyalgie ou de dépression.
* Les personnes qui ont des troubles du sommeil en raison de spasmes musculaires nocturnes ou du syndrome des jambes sans repos.
* Les personnes qui ont vécu des expériences traumatisantes (un choc physique ou émotionnel), comme un accident, une chute, un abus sexuel, une intervention chirurgicale ou un accouchement difficile.
* Les personnes qui ont été atteintes d’une infection virale importante, comme la maladie de Lyme ou le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

Facteurs de risque
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* Le manque ou l'excès d’activités physiques.
* La tendance à avoir des pensées catastrophistes, c’est-à-dire à se concentrer sur tout ce que la douleur apporte de négatif dans sa vie



je souhaiterais avoir des témoignages concernant cette maladie
je ne savais plus où j'allais, maintenant je sais

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claudine
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par claudine »

Bonsoir luna13,

Tu dois être rassurée d'avoir un diagnostic de posé. Toutefois, j'ai l'impression que la plupart des personnes dépressives peuvent se reconnaitre dans les symptômes que tu décris. Qu'en penses-tu ?
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luna13
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par luna13 »

Bonjour Claudine,

oui, je suis d'accord avec toi,
mais soit ce n'est pas dit, soit les diagnostics ne sont pas posés
Il faut savoir que cette maladie est reconnue depuis peu
je ne savais plus où j'allais, maintenant je sais

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luna13
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par luna13 »

j'ai commencé une série de massages
je sens plus de légèreté au niveau de mes jambes" raide "
le traitement n'est pas efficace, pour le moment
je ne savais plus où j'allais, maintenant je sais

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nuage
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Re: la fibromyalgie liée à la dépression

Message par nuage »

Bonjour Luna,

Le sujet m'intéresse aussi.
Puis-je te demander quel type de médecin t'a diagnostiquée ?
Quels examens t'a-t-il prescrit ?
Mes symptômes sont similaires aux tiens, et à ceux décrits. Depuis quelques années,
je dis aux médecins que je rencontre que ce pourrait être du à une fibromyalgie, mais
aucun ne tient compte de ma remarque et ils mettent tous mes symptômes sur le dos de
ma dépression. Mais si cette dépression était un symptôme de la fibromyalgie ???
Si on ne soignait pas la bonne maladie ???

Je suis contente de voir que les massages te soulagent un peu. J'espère que tu vas
aller mieux. C'est quoi ton traitement à part ça ?

Je t'embrasse.
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luna13
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par luna13 »

Chère Nuage
c'est ma généraliste qui m'a diagnostiqué
j'ai passé radios cervicales, lombaires,bassin, pour confirmer
oui c une maladie kié à la dépression mais on en la traite pareil
j'ai actuellement des antalgiques('doliprane), décontracturant (miorel) et anti inflammatoire
mais mes jambes sont encore raides et j'ai encore mal
le traitement n'est pas efficace
je retour voir mon dr la semaine prochaine
je ne peux marcher que 15MN consécutives après je n'arrive plus à relever mes jambes
je ne savais plus où j'allais, maintenant je sais

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nuage
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par nuage »

Ma chère Luna,

Je te remercie pour ta réponse.
Et te souhaite un bon courage. Soignes-toi bien, prends soin de toi.
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luna13
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par luna13 »

Je viens d'être informé que le diabète pouvait aussi provoqué la fibromyalgie
dépression+ diabète= j'ai tout contre moi
je ne savais plus où j'allais, maintenant je sais

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alésia
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par alésia »

oulalala
cest pas vrai!
j'en apprends tout les jours...
j'ai un peu pres tout les symptomes...
comment demander un diagnostique et surtout à qui?
psy? généraliste?
quels examens faut t'il faire?

-- Mercredi 26 Août 2009 17:36 --
claudine a écrit :
Bonsoir luna13,

Tu dois être rassurée d'avoir un diagnostic de posé. Toutefois, j'ai l'impression que la plupart des personnes dépressives peuvent se reconnaitre dans les symptômes que tu décris Qu'en penses-tu ?
çà me fait réfléchir... cest vrai.
alors on dois en penser quoi?
dépression ou fibromyalgie?
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luna13
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par luna13 »

Ma fibromyalgie a été diagnostiquée par mon médecin traitant,
il y a 18 points à vérifier et si tu en as 11, c'est de la fibromyalgie, j'ai 18 points douloureux
j'ai comme traitement en ce moment anti-inflammatoire toprec pour les douleurs et
Artane, médicament pour les parkinsoniens pour soulager les raideurs musculaires
depuis que je le prends (2 semaines) je peux marcher normalement


-- Mercredi 02 Septembre 2009 23:11 --

La fibromyalgie

par le Dr Charly Cohen, rhumatologue

Vous avez “mal partout” et de plus, vous êtes fatigué en permanence ? Tous les examens sont normaux et aucun traitement ne vous soulage réellement. Vous êtes probablement atteint d’une maladie fréquente, bien réelle, qui touche les femmes dans environ 80 % des cas.

Essentiellement des femmes jeunes ou d’âge moyen, souvent actives, souffrent de cette étrange maladie, désignée par le sigle SPID (Syndrome Polyalgique Idiopathique Diffus) ou bien par le terme fibromyalgie, qui a le mérite d’exprimer des douleurs provenant des fibres des muscles et des tendons.

Cette maladie des temps modernes était autrefois ignorée et, après de multiples examens qui se révélaient normaux, les médecins attribuaient, à tort, les douleurs persistantes et rebelles à une origine psychique, à une dépression masquée ou à une sorte de somatisation de problèmes psychiatriques. Cet état douloureux chronique est aujourd’hui généralement reconnu par les médecins et pas seulement en France.

Les douleurs sont rebelles et diffuses.
· Elles prédominent à certains endroits du corps, le plus souvent dans la région lombaire, le cou, les épaules, et parfois le milieu du dos, la paroi thoracique, les hanches, les genoux, les coudes et les chevilles, sans toutefois exclure les autres parties du corps.

Toutes les régions du corps peuvent être concernées, de la tête aux pieds.

· Ces douleurs sont parfois tellement diffuses, que le patient se plaint d’avoir “mal partout”.

· Décrites comme des “contractures ou des tensions musculaires”, les douleurs peuvent changer d’emplacement et d’intensité d’un jour à l’autre, d’une semaine à l’autre, d’où leur appellation imagée de “douleurs baladeuses”.

· Le retentissement physique de ces douleurs qui évoluent depuis plusieurs années est très important avec des difficultés dans le travail, la vie courante, les activités ménagères.

· Ces douleurs s’accompagnent de tout un cortège de plaintes. Le plus souvent, il s’agit d’une fatigue rebelle dès le matin, au réveil et de troubles de sommeil.

· Il s’y associe souvent, mais dans une proportion moindre des maux de ventre par colopathie spamodique et des maux de tête (qui proviennent du cou, de tension nerveuse ou une vraie migraine).

· Plus rarement d’autres troubles sont ressentis, tels que des crampes, des douleurs pelviennes, une sensation de muscle enraidi, des douleurs de mâchoire, un syndrome sec avec bouche et yeux secs, enfin une sensation de froid, de fourmillements ou d’engourdissements des extrémités.

· Les personnes qui sont atteintes de cette affection sont anxieuses, émotives irritables et parfois “spasmophiles”. Elles ne sont pas déprimées, mais on trouve souvent, à l’interrogatoire, un antécédent dépressif plus ou moins lointain. Les situations de “stress”, le surmenage, ainsi que les troubles affectifs sont aussi largement incriminés.

Il faut cependant noter que les douleurs diffuses, les troubles du sommeil et la fatigue sont, par elles-mêmes, cause d’anxiété.

· Les premiers signes apparaissent souvent à l’occasion d’un “facteur déclenchant” : un choc émotionnel, un accident de circulation du type “coup du lapin”, une intervention chirurgicale, un deuil, un conflit familial ou des difficultés professionnelles.

· Les douleurs sont aggravées par le froid, l’humidité, les courants d’air, lors d’efforts soutenus ou de mauvaises postures (tâches ménagères comme le repassage ou position statique prolongée au travail face à un écran d’ordinateur), par les émotions et le stress…de la vie professionnelle ou familiale. Elles peuvent s’atténuer par le repos et pendant les vacances.

Des points douloureux à la palpation

12 à 18 points douloureux, souvent symétriques, répartis de façon précise, à la pression de certaines zones musculaires et d’insertions tendineuses.
Le diagnostic repose sur un examen clinique minutieux.

A la palpation, le praticien localise les points douloureux qui correspondent à des atteintes musculaires et tendineuses, plus exactement des zones d’insertion des tendons de certains muscles.

Sur ces points, la pression modérée au doigt est très douloureuse ; les patients réagissent par12 à 18 points douloureux, souvent symétriques, répartis de façon précise, à la pression de certaines zones musculaires et d’insertions tendineuses.
Le diagnostic repose sur un examen clinique minutieux.· Il existe des formes localisées de fibromyalgie associant six à huit point douloureux dans le cou, des épaules et de la région lombaire, par exemple.

Les examens ne révèlent rien.
Les examens sanguins sont normaux : vitesse de sédimentation à la recherche d’un syndrome inflammatoire, numération, formule sanguine, taux de calcium et de potassium, enzymes nucléaires, facteurs rhumatoïdes, anticorps antinucléaires et bilan thyroïdien ne servent qu’à éliminer d’autres maladies.

Les radiographies, peuvent signaler des anomalies mineures, telles une discrète scoliose, une arthrose cervicale ou lombaire avec pincement de disques, une calcification tendineuse. Elles peuvent cependant être considérées comme “normale” puisque les anomalies qu’elles révèlent sont banales et se retrouvent avec la même fréquence dans l’ensemble de la population.

La prescription d’une cascade d’examens inutiles et coûteux peut aboutir à des traitements agressifs, (pouvant aller jusqu’à la chirurgie), totalement inefficaces, voire même aggravants.

Devant les plaintes répétées de sa patiente du type “j’ai mal partout”, “personne n’a jamais trouvé ce que j’ai” ou “je ne m’en sors pas” l’erreur du médecin serait de dire d’une phrase expéditive : “vous n’avez rien, tout se passe dans la tête…” ou encore : “c’est psychosomatique…”. Il faut , au contraire, proposer une prise en charge globale des douleurs et du “terrain”.

Évolution
La fibromyalgie peut évoluer pendant des années sur un fond douloureux permanent entrecoupé de périodes de crises, entraînant une gêne fonctionnelle parfois invalidante, mais jamais de destruction articulaire, ni d’atteinte neurologique. L’absence de traitement approprié peut conduire vers le découragement et la dépression. Le patient peut alors être pris dans une véritable ronde infernale. La douleur chronique est responsable d’une dépression réactionnelle, qui, à son tour, exacerbe la sensation douloureuse elle-même.

Une origine mystérieuse : “pas si psychique que ça”
Alors que le diagnostic de fibromyalgie est relativement facile à poser, l’origine, elle, est beaucoup plus complexe. Anomalie primitive des muscles et des tendons, déficit de certains médiateurs chimiques comme la sérotonine, connue pour son action antidouleur, anomalie de transmission ou de perception de la douleur, existence d’un état anxio-dépressif augmentant la sensibilité à la douleur, déficit en sommeil réparateur profond : telles sont les différentes hypothèses actuellement avancées pour expliquer l’origine de la fibromyalgie.

Les patients douloureux décrivent une hyper-réactivité au stress ou un “mal de vivre”, mais une théorie fondée uniquement sur des troubles du psychisme ne peut à elle seule, expliquer la maladie. Des sujets au profil psychologique d’apparence normal souffrent d’ailleurs parfois de fibromyalgie. Les troubles du sommeil dont se plaignent les patients dans 80 à 90 % des cas jouent certainement un rôle important mais ne semble pas être la cause de l’affection. En effet, le seul rétablissement du sommeil par hypnotique ne soulage que faiblement les douleurs éprouvées.

Les diagnostics à éliminer
La fibromyalgie est un diagnostic par exclusion. Elle ne peut être envisagée qu’après avoir éliminé :

· un rhumatisme inflammatoire provoqué par un psoriasis, une polyarthrite rhumatoïde, un syndrome sec de Gougerot ou un lupus, une spondylarthrite ankylosante…

Mais la fibromylagie peut s’associer à un rhumatisme inflammatoire,

· des douleurs et une fatigue d’origine psychosomatique ou dues à une dépression parfois masquée,

· une fatigue de cause infectieuse (hépatite virale, tuberculose,…) ou endocrinienne (hypothyroïdie),>

· la prise de certains médicaments qui peut provoquer des douleurs musculaires et tendineuses : médicaments qui diminuent le cholestérol (statine et fibrates) et certains antibiotiques, notamment ceux utilisés dans les infections urinaires,

· Le syndrome de fatigue chronique (SFC)

Le SFC a été appelé aux Etats-Unis : “Syndrome des yuppies” (de l’anglais : Young Urban Professionnals), car il affectait tout particulièrement les jeunes cadres actifs des grandes villes.

Très connu de l’autre côté de l’Atlantique, il est en fait encore peu diagnostiqué en France.

Le signe majeur est l’existence d’une fatigue persistante, rebelle, profonde et invalidante qui limite les activités de la vie courante, souvent à la suite d’un épisode viral ou pseudo-grippal.

On note également des douleurs musculaires, mais également articulaires, qui concernent aussi bien le dos que les membres, des troubles du sommeil, des maux de tête, des troubles de la mémoire, de la concentration et des dérangements intestinaux. Une petite fièvre persistante, un mal de gorge ou des ganglions permettent parfois d’évoquer un syndrome de fatigue chronique. Il peut y avoir une exacerbation des signes au cours d’épisodes infectieux. Cette maladie est encore mal connue en France du fait de l’enseignement médical quasi inexistant et les patients atteints de SFC sont souvent considérés comme des “malades imaginaires”.

Il existe, pour l’instant, aucun examen biologique qui permette le diagnostic de SFC. Celui-ci est donc établi avant tout par élimination, c’est-à-dire en l’absence de toute maladie causant une fatigue : anémie, cancer hypothyroïdie, infection notamment virale (hépatite virale, mononucléose infectieuse, sida…), dépression parfois masquée ; mais la fatigue chronique et les douleurs diverses peuvent entraîner une dépression réactionnelle. Le diagnostic de SFC est parfois difficile avec celui de fibromyalgie, entité douloureuse chronique très fréquente qui atteint en majorité les femmes. Dans le SFC c’est la fatigue épuisante qui domine le tableau clinique alors que dans la fibromylagie, ce sont les douleurs diffuses tendino-musculaires qui sont au premier plan. Dans l’état actuel des connaissances SFC et fibromyalgie sont deux maladies d’origines différentes.

Le SFC surviendrait à la suite d’une infection virale chez des sujets stressés, sur un terrain déterminé. Le virus en cause, qui n’a pas été identifié de façon formelle, agirait sur les défenses immunitaires de l’organisme. Une autre hypothèse est la présence d’une enzyme, une ribonucléase anormale, trop active qui entraînerait la fatigue. Il s’agit en fait d’hypothèse pour expliquer l’origine de cette maladie qui, pour l’instant, n’est pas formellement établie.

À l’opposé, il ne faut pas appeler fibromylagie certaines maladies rhumatologiques locales et isolées telles qu’une tendinite d’épaule, du coude ou de hanche, une céphalée cervicale, une névralgie cervico-brachiale ou une sciatique…

Un traitement efficace
Les douleurs et la fatigue persistantes retentissent sur le moral et finissent par gâcher la vie du malade. Aussi une prise en charge et un traitement précoces doivent être envisagés afin d’éviter le cercle infernal : stress – douleur – dépression secondaire.

· Il faut “écouter” attentivement le patient et soigner “en douceur”. Une bonne relation médecin-malade, fondée sur la confiance, est indispensable. L’affirmation du diagnostic de fibromyalgie et son explication ont déjà un effet bénéfique et rassurant chez ces patients souvent rejetés et excédés d’entendre qu’ils n’ont “rien” ou “pas grand-chose”. Le soutien de l’entourage sera bénéfique.

· Le repos et l’inactivité prolongée ne peuvent être que nocifs et il faut au contraire refaire prendre goût au patient à une activité quotidienne adaptée raisonnable.

· Les antalgiques de niveau “1” (tels que l’aspirine et le paracétamol) et de niveau “2” (DIANTALVIC® par exemple) peuvent être efficaces, mais de façon temporaire. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent être évités au long cours. Ils seront utilisés lors des poussées douloureuses. La cortisone est, bien entendu, formellement déconseillée.

· Pour calmer la douleur rapidement, les injections locales aux bons endroits d’un mélange d’anesthésique local et d’anti-inflammatoires obtiennent de bons résultats. Avec une aiguille fine, le médecin pique exactement sur les points les plus douloureux. Le soulagement est immédiat, mais, pour des résultats durables, il est nécessaire de renouveler les injections deux à trois fois à quinze jours d’intervalle.

· Le traitement vise à améliorer le sommeil, mais les tranquilisants qui perturbent le sommeil profond sont plutôt déconseillés.

· On peut utiliser les antidépresseurs, à faible dose, choisis en grande partie pour leurs effets antalgiques et pendant une période suffisamment prolongée, que le patient soit ou pas déprimé (ce d’autant qu’une perturbation du métabolisme cérébral de la sérotonine pourrait intervenir dans l’origine de la maladie). De plus les antidépresseurs ont une action sur le rétablissement du sommeil. On utilise les tricycliques à faible dose (par exemple 10 à 20 gouttes de LAROXYL“ le soir) ou les nouveaux antidépresseurs qui inhibent la recapture de la sérotonine (DEROXAT®, PROZAC®, ZOLOFT® un comprimé par jour par exemple).

· En entretien, les massages très doux avec application locale de chaleur au niveau des zones douloureuses, la relaxation, une prise en charge psychologique, la thalassothérapie, la prise de magnésium, de ginseng, d’oligo-éléments et de vitamines, une alimentation équilibrée et saine, le traitement d’une mauvaise occlusion dentaire, un aménagement du poste de travail avec une bonne hygiène posturale peuvent aider à soulager.

· Enfin une activité physique régulière, avec exercices d’étirements et de musculation, ainsi que la pratique de certains sports après un entraînement progressif, sont très importants pour améliorer à long terme la maladie.

Article du Docteur Charly Cohen sur le site de la Fédération des médecins de France

Sur ces points, la pression modérée au doigt est très douloureuse ; les patients réagissent par un retrait ou une grimace.

Ces points douloureux multiples sont retrouvés dans les régions spontanément douloureuses et même ailleurs.

La peau, anormalement sensible, manque de souplesse et présente des zones indurées et douloureuses au pincé-roulé.

Contrastant avec l’intensité de la plainte douloureuse, le reste de l’examen clinique est rassurant.

Les articulations sont normales sans épanchement, sans déformation et sans limitation dans les mouvements.

Les articulations des mains et des pieds sont respectées et contrairement à ce qui se passe dans les rhumatismes inflammatoires, la fibromyalgique garde toujours ses bagues.

· Il existe des formes localisées de fibromyalgie associant six à huit point douloureux dans le cou, des épaules et de la région lombaire, par exemple.

Les examens ne révèlent rien.
Les examens sanguins sont normaux : vitesse de sédimentation à la recherche d’un syndrome inflammatoire, numération, formule sanguine, taux de calcium et de potassium, enzymes nucléaires, facteurs rhumatoïdes, anticorps antinucléaires et bilan thyroïdien ne servent qu’à éliminer d’autres maladies.
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par fée »

Merci Luna,

Me suis souvent penchée sur le sujet et surtout après mon épisode douleurs jambes et quant je pouvais plus marcher mais le professeur qui m'a pratiqué des tonnes d'examens a conclu que tout était dans la tête malgré certains examens musculaires très bizarres
Je suis sujette à des douleurs diffuses de partout et mon généraliste ne serait pas capable de me faire un diagnostic il y connait rien à la fybro
Par contre une amie que mon homme avait rencontré à la clinique m'avait donné le nom d'un médecin pas loin de chez moi et spécialiste pour cette maladie, j'irais le voir un jour
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luna13
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par luna13 »

bonjour fée

Essais de le voir le plus tôt possible

en traitement mon dr m'a prescrit des anti -inflammatoire (toprec) et décontracturant (miorel)
Traitement que j'ai pris 3 semaines,
il n'y a eut aucun effet positif
après ces 3 semaines j'y suis retournée
elle m'a prescrit un médicament donné pour la maladie de parkinson (artane 5mg)
et là 3 jours après, je remarchais
quel soulagement
je me voyais dans un fauteuil roulant
Par contre les douleurs aux points précis de la fibro,
sont toujours présents, plus ou moins selon ce que je fais dans la journée
voir sans raison
je ne savais plus où j'allais, maintenant je sais

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Audon
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par Audon »

Bonjour à tous,

comme Luna demande des témoignages (et qu'en parler ne me ferait pas de mal), je me lance !

Je ne sais pas tellement par quoi commencer à vrai dire,.. j'ai fais beaucoup de recherches sur ce syndrome qui me ronge.
Et plus je viens à en lire, moins je ne vois d'avenir acceptable.
Certains mots reviennent souvent : 'incurable', ou l'idée que "ce n'est pas si grave voyons ! il y a des moyens de souffrir moins."
Sauf que je n'accepte pas de devoir passer 2 jours pas semaines à faire de la kiné / balnéo / massages / etc., pour n'avoir que de très légères améliorations..
J'ai 22 ans, et contre toutes les statistiques j'ai réussis à être touché par la fibromyalgie sans non plus être une femme, et aussi par des états dépressifs et d'anxiété
(qui, pour citer ces mêmes statistiques, ne sont présents que chez 1/3 des fibromyalgiques)

Tout à commencé lors de mes 17 ans. Très sportif et, sans vantardise aucune, intelligent et envieux de la vie, je suis passé en quelques années à.. une larve (?)
Tout cela a commence, donc, par de légères faiblesses et douleurs dans les articulations. Friand de sport et d'entretien physique, j'ai très vite ressenti le problème, et mes capacité se sont mis à décroître très rapidement. Et seulement 5/6 mois, j'avais perdu 10 kilos et avais du mal à reprendre le sport comme avant. Enchaînant les visites chez tout les types de toubibs existants, je n'en voyais plus le bout.
3 ans plus tard, un médecin m'a parlé de la fibromyalgie (dès les premières minutes de consultation) alors que les autres me dirigeaient instantanément chez des psy.
J'ai dû subir une biopsie musculaire pour faire des analyses, et celle-ci s'est révélé négative. --- petite parenthèse pour signaler que je souffrais déjà à l'époque de différentes phobies, telle que celle de la douleur. Je vous explique cela pour faire ressentir autant que possible ma situation ---
Pour ceux qui ne savent pas, le chirurgien pique à différentes reprises la zone entrain de s'endormir à l'aide de anesthésie, et au moment où l'on ne la sent plus l'opération peut débuter.
Sauf que ce chirurgien là a gentiment débuter l'opération alors que je sentais toujours la dite aiguille. Grand moment de bonheur, suivit d'une douleur aujourd'hui encore existante, dû à l'incompétence cet enf*****..
J'enchaîne depuis des traitements qui ne fonctionnent pas..
Et voilà aujourd'hui où j'en suis. Chaque seconde de chaque jour est épuisante et douloureuse, l'état d'anxiété et de dépression est à son paroxysme.. --- j'ai développé une anxiété et des idées noires qui me font sombrer un peu plus chaque jour ---
Des pertes de mémoires, qui m'ont fait tripler le temps que j'aurais dû prendre pour écrire ce post, très handicapantes aussi pour mon travail.
Mais, et on l'oublier facilement.. me font passer aux yeux des gens pour quelqu'un que je ne suis pas..
Je le répète, je pense sérieusement être quelqu'un d'intelligent et d'ouvert, surtout pour notre société et mon âge (et c'est malheureux), mais le fait de boiter, de perdre mes mots et maintenant de mâcher mes mots, ainsi que les tours de mémoires, me font passer pour un 'jeune' qui se fout de tout et qui n'aucun intérêt au delà du bout de son nez et qui n'a aucune ouverture d'esprit ni de réflexion.
Et pour quelqu'un comme moi qui me suis poussé depuis très jeune à faire en sorte de développer toutes ces choses, seul, c'est très déprimant. (ce mot ne me suffit même pas)
Ce n'est pas juste.

Comme si ce n'était pas suffisant, j'ai développé depuis un moment maintenant, une difficulté de de prises de décision.
Je suis aujourd'hui en école supérieure, et moi qui suis un élève studieux et qui accède enfin à la filière de mes rêves, je n'ai plus la moindre force pour travailler..
Je n'ai que 2 jours de cours par semaine, (Lundi et Mardi) mais malgré ça.. je n'en peux déjà plus le Mardi matin.. Et cela fait déjà quelques mois que je n'ai plus aucune force pour travailler chez moi. Ce qui met mon futur en danger..
Aujourd'hui je ne sais plus quoi faire.. Ni où aller.. comment..
Je suis en période de dépression grave, qui me donne l'envie d'arrêter de vivre (Entendez bien 'arrêter de vivre' pour l'idée d'arrêter de souffrir, et ainsi peut-être.. recommencer une autre vie?)

Tout le monde peut se réfugier dans son monde quand il a des problèmes. Celui qui aura des problèmes physiques pourra se réfugier dans sa tête ou inversement.
Mais moi.. Je suis dans une situation qui me prive de refuge. Et je ressens chaque jour que mon corps et mon esprit se fatiguent et n'en peuvent plus


[J'ai mis très longtemps avant de chercher des renseignements sur cette 'maladie', histoire de ne pas me faire pousser des symptômes que je n'aurais pas. Plus tard, après avoir mit tout mes symptômes par écrit, j'ai enfin cherché, et ai regardé les concordances. Si cela intéresse quelqu'un (et évidemment, je vous conseille de faire comme moi si ce n'est pas déjà fait. Ce serait vraiment con de s'offrir plus de problèmes que l'on en a) je link ici les symptômes (que j'ai malheureusement en très grande partie), histoire d'illustrer un peu plus mon récit] http://unelouvecombat.canalblog.com/arc ... 70074.html

Je n'imagine pas venir en aide de qui que ce soit en venant me plaindre ici.. Mais au moins si ça peut avertir certaines personnes, quant aux suivis médicaux, etc..

Bon courage à tous
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Archaos
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par Archaos »

Merci pour ton témoignage Audon, courage à toi aussi
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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unlui
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la fibromyalgie liée à la dépression

Message par unlui »

merci pour ton témoignage
n'oublie jamais que la médecin avance
une fardeau tel que le tiens peut évoluer différemment avec une nouvelle molécule
courage
Lorsque je partage mon point de vue avec vous, il ne s'agit que de mon point de vue, pas de la Vérité. Il est normal que vous ne soyez pas toujours d'accord avec ce point de vue. La vérité est plus large que nous ne pouvons la percevoir, donc nul ne la possède en entier.

Sénèque: "La vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie".

mon salon
Laly
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Enregistré le : lundi 10 juillet 2023 13:43

La fibromyalgie liée à la dépression

Message par Laly »

Bonjour,

Je déterre ce sujet !

Je suis hélas moi-même concerné par ce mal.

Deux sont réputés avoir une action efficace sur les douleurs de la fibromyalgie : la Duloxétine (Cymbalta) et l'Amitriptyline (Laroxyl et Elavil).
J'ai hélas eu de mauvaises expériences avec le Cymbalta et la version générique ainsi qu'avec le Laroxyl. Quelqu'un a-t-il déjà testé Elavil ? Si oui, quid de son efficacité et des effets indésirables ?

Enfin, d'après votre propre expérience, est-ce qu'un AD semble plus intéressant qu'un autre lorsqu'on souffre de fibromyalgie ?
Depuis que j'ai arrêté le Cymbalta, les effets indésirables ont disparus certes, mais certaines douleurs et symptômes (notamment ceux liés à l'anxiété) sont par contre exacerbés. Je suis perdue et ne sais plus quoi faire...
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