C'est une question que je me pose suite à ma visite d'aujourd'hui chez la psy ...
J'ai repris le travail depuis une semaine (après mes congés) et tous les matins, l'angoisse m'envahit et si la journée a été difficile, le soir je ne peux plus rien faire ..........
je n'ai plus la force de m'investir (ça fait quand même 30 ans que je bosse), le changement m'effraie et mon manque de concentration m'empêche d'avancer dans mon travail .....
La psy a réussi à me faire avouer que je n'avais plus envie de travailler ...
Mais ce serait plutôt la pression que je ne supporte plus, j'ai envie de faire quelque chose pour moi.... J'ai encore quelques années à faire avant d'arriver à la retraite mais je vais quand même réfléchir à un changement de ce côté-là .....
Même si ce n'est pas pour maintenant, peut-être ce projet m'aidera-t-il à m'en sortir ?
Et vous avez-vous déjà pensé à changer de vie ?
Changer de vie pour ne plus avoir d'angoisse
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alimi
- Messages : 109
- Enregistré le : jeudi 25 octobre 2007 22:26
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small
- Messages : 666
- Enregistré le : dimanche 14 octobre 2007 15:41
Je pourrais avoir écris mot pour mot ce que tu as écrit.
Tous les matins quand je me lève pour aller bosser j'ai mal au ventre et la nausée, associée à une angoisse terrible.
Travailler engendre chez moi un stress énorme et du coup, le soir je suis épuisée.
J'ai souvent eu envie de changer de vie mais je n'en ai pas le courage : je n'ai aucun diplôme valable sur le marché du travail (études de littérature), j'ai un crédit immobilier de 20 ans sur le dos et quitter un CDI sûr (assimilé fonctionnaire) pour un contrat plus précaire... et puis je me dis que je n'aime pas mon travail parce que ça ne tourne pas rond dans ma tête et donc en changer n'améliorera pas les choses sur le long terme...
Bref, je continue à aller bosser le ventre noué (et donc vide, car impossible de petit-déjeuner dans mon état), en espérant qu'un jour je supporterai à nouveau mon boulot et serai capable de l'assumer pleinement.
Tous les matins quand je me lève pour aller bosser j'ai mal au ventre et la nausée, associée à une angoisse terrible.
Travailler engendre chez moi un stress énorme et du coup, le soir je suis épuisée.
J'ai souvent eu envie de changer de vie mais je n'en ai pas le courage : je n'ai aucun diplôme valable sur le marché du travail (études de littérature), j'ai un crédit immobilier de 20 ans sur le dos et quitter un CDI sûr (assimilé fonctionnaire) pour un contrat plus précaire... et puis je me dis que je n'aime pas mon travail parce que ça ne tourne pas rond dans ma tête et donc en changer n'améliorera pas les choses sur le long terme...
Bref, je continue à aller bosser le ventre noué (et donc vide, car impossible de petit-déjeuner dans mon état), en espérant qu'un jour je supporterai à nouveau mon boulot et serai capable de l'assumer pleinement.
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Estella
- Messages : 391
- Enregistré le : lundi 09 avril 2007 19:59
Coucou Alimi
Je pense que c'est effectivement une piste à explorer, en pesant le pour et le contre (par ex, la motivation d'un nouvel emploi, mais également tes droits à la retraite...).
Je veux juste de livrer mon expérience: j'ai quitter mon premier emploi car je ne supportais pas le stress qu'il engendrait (je déprimais). J'ai quitté la vie où j'exerçais et j'ai changé complètement de voie.
Je ne peux pas dire que j'ai gagné une victoire: d'un côté, j'ai perdu pas mal en salaire et je ne suis plus cadre, mais je vais au travail sans la boule au ventre qui me bousillait la vie.
Voilà.
N'hésite surtout pas à te renseigner un peu partout, voir les formations...
Je te souhaite bon courage en attendant
Je pense que c'est effectivement une piste à explorer, en pesant le pour et le contre (par ex, la motivation d'un nouvel emploi, mais également tes droits à la retraite...).
Je veux juste de livrer mon expérience: j'ai quitter mon premier emploi car je ne supportais pas le stress qu'il engendrait (je déprimais). J'ai quitté la vie où j'exerçais et j'ai changé complètement de voie.
Je ne peux pas dire que j'ai gagné une victoire: d'un côté, j'ai perdu pas mal en salaire et je ne suis plus cadre, mais je vais au travail sans la boule au ventre qui me bousillait la vie.
Voilà.
N'hésite surtout pas à te renseigner un peu partout, voir les formations...
Je te souhaite bon courage en attendant
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jeanfrancois
- Messages : 80
- Enregistré le : jeudi 31 janvier 2008 12:10
Salut
Je peux peut-être apporter mon témoignage et mes impressions. J'ai pour ma part radicalement changé de vie. Il faut dire que tout s'y est prêté, mais j'ai fait le premier pas et je ne regrette pas.
Je suis passé de manutentionnaire (cartons sur mesures dans une boite de transport) à apprenti plombier chauffagiste. Je commence l'alternance fin septembre dans une école de formation.
Je vivais dans le sud près de carpentras, je suis maintenant en Basse Normandie à dix minutes du Mont Saint Michel.
J'étais gros (130kgs) je redeviens doucement normal (92kgs).
J'ai été suivi par plusieurs psy, pris des traitements à n'en plus finir etc... mon dernier psy est devenu un ami, je ne suis plus suivi, je n'ai plus de traitements.
Je vivais dans un appartement minable, je vis aujourd'hui dans une ferme en pleine campagne avec des parents adoptifs à quoi je dois tout.
Je n'avais aucun diplome et aucune possibilité d'avoir ma propre activité. Dans peu de temps j'aurai un diplome et je reprendrai à mon compte une clientèle de la région.
Mes parents étaient odieux avec moi, particulièrement mon père. Il a eu un grave accident de voiture, ne me reconnait plus et n'est plus du tout le même.
Dans la vie tout peut changer, il faut juste une impulsion....le choix a été très dur pour moi. J'aurais pu rester dans le sud, reprendre un boulot minable, rester dans mon appartement pourri et aller voir des psy inefficaces, supporter des parents odieux, pour un jour mettre fin à ma vie, comme un rat dans son trou.
J'ai décidé de sauter le pas, j'ai eu la chance de rencontrer un psy extraordinaire qui est devenu mon meilleur et unique ami, qui m'a présenté des personnes sans enfant (décès) et qui souhaitaient m'aider, m'héberger...
Je dis que tout est possible, il faut juste faire les bons choix.
Bon courage; JF
Je peux peut-être apporter mon témoignage et mes impressions. J'ai pour ma part radicalement changé de vie. Il faut dire que tout s'y est prêté, mais j'ai fait le premier pas et je ne regrette pas.
Je suis passé de manutentionnaire (cartons sur mesures dans une boite de transport) à apprenti plombier chauffagiste. Je commence l'alternance fin septembre dans une école de formation.
Je vivais dans le sud près de carpentras, je suis maintenant en Basse Normandie à dix minutes du Mont Saint Michel.
J'étais gros (130kgs) je redeviens doucement normal (92kgs).
J'ai été suivi par plusieurs psy, pris des traitements à n'en plus finir etc... mon dernier psy est devenu un ami, je ne suis plus suivi, je n'ai plus de traitements.
Je vivais dans un appartement minable, je vis aujourd'hui dans une ferme en pleine campagne avec des parents adoptifs à quoi je dois tout.
Je n'avais aucun diplome et aucune possibilité d'avoir ma propre activité. Dans peu de temps j'aurai un diplome et je reprendrai à mon compte une clientèle de la région.
Mes parents étaient odieux avec moi, particulièrement mon père. Il a eu un grave accident de voiture, ne me reconnait plus et n'est plus du tout le même.
Dans la vie tout peut changer, il faut juste une impulsion....le choix a été très dur pour moi. J'aurais pu rester dans le sud, reprendre un boulot minable, rester dans mon appartement pourri et aller voir des psy inefficaces, supporter des parents odieux, pour un jour mettre fin à ma vie, comme un rat dans son trou.
J'ai décidé de sauter le pas, j'ai eu la chance de rencontrer un psy extraordinaire qui est devenu mon meilleur et unique ami, qui m'a présenté des personnes sans enfant (décès) et qui souhaitaient m'aider, m'héberger...
Je dis que tout est possible, il faut juste faire les bons choix.
Bon courage; JF
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Roman
Jeff est un très bon exemple en effet
Pour ma part je rêvais de devenir un acteur brillant et si possible avec un compte en banque en bonne santé, j'ai comme projet de devenir infirmier un jour.
Et là je vais partir en Province avec mes parents et y rester je pense !
Je te souhaite de trouver la solution
Pour ma part je rêvais de devenir un acteur brillant et si possible avec un compte en banque en bonne santé, j'ai comme projet de devenir infirmier un jour.
Et là je vais partir en Province avec mes parents et y rester je pense !
Je te souhaite de trouver la solution
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Petit Prince
- Messages : 26
- Enregistré le : lundi 29 octobre 2007 11:28
Bonjour,
Je me reconnais beaucoup dans vos divers témoignages, comme toujours d’ailleurs et plus particulièrement, puisque c’est sur ce sujet que je me concentrais aujourd’hui, à ce ressenti et ces craintes par rapports à notre emploi, nos désirs, nos avenirs respectifs…
Pour ma part, je redoute de plus en plus d’y aller également, pour des raisons quelque peu différentes, puisque c’est principalement lié aux effets secondaires d’un lourd traitement médical qui altère grandement mes capacités de concentration et de mémoire ; aussi ai je donc régressé au fil des ans, depuis la dialyse, jusqu’à la greffe un peu chaotique il y a deux ans.
Je crains cependant, que d’une façon générale, de plus en plus de personnes soient concernées, dépressives ou non (ou le devenant, pour le coup !), surtout à notre époque où il est plus que mal vu de dire ne pas aimer ou ne pas se sentir bien à son travail.
En caricaturant certes un peu, il faudrait quasiment tout sacrifier pour son travail, même si ça n’est guère un poste de premier ministre, même si nous savons que l’adage dit qu’il n’y a pas de « sous métiers ». Les cadences sont de plus en plus difficiles dans grand nombre de professions, mais je crois surtout que c’est moralement le plus difficile. Puis le psychisme ainsi que le corps humain doivent bien « sentir », si tant est que je puisse m’exprimer ainsi, qu’ils ont atteint les limites du supportable et que cette vie moderne si formidable que l’on nous vente tant, n’est tout simplement plus supportable pour personne.
Ainsi voit on grand nombre de personnes elles-mêmes en souffrance, exercer une certaine pression morale sur leur entourage professionnel ou familial, comme une façon d’oublier la leur, dans une situation dite ou le plus souvent supposée supérieure ; tout du moins, à leurs yeux.
On voit dans les différents témoignages que le comportement des collègues peut changer selon le cas, bien évidemment. Avec ceci de notoirement désagréable, bien qu’une grande campagne de prévention soit fait sur la dépression et bien que celle-ci soit enfin reconnue comme maladie à part entière, le mot seul sonne encore de façon péjorative aux oreilles. Ca me semble rester encore assez tabou. A l’instar de la misère et des problèmes sociaux ou familiaux de tous ordres, il semble préférable à beaucoup de gens de se dire que si les autres sont en une telle situation ou vivent une telle souffrance, c’est qu’après tout, ils le veulent bien. C’est bien connu, comme les chômeurs (meuses) qui ne veulent pas travailler. Ca essaie d’éviter de culpabiliser et comme ça fait peur, on ne veut surtout pas avoir confirmation que ça peut toucher tout le monde et que dans grand nombre de cas, on est déjà concerné alors qu’on ne veut pas l’accepter et encore moins le reconnaître.
Quand je vois les réflexions plus que blessantes entendues et vécues personnellement au quotidien par des collègues, après une période de compassion et de commentaires sympathiques mais tout aussi idiots : « Quel courage, bravo » ! Alors que ça n’est pas du courage puisqu’on a pas le choix et qu’il est bien évident que si l’on pouvait n’être pas malade, nous ne le serions point. Pourtant, on « excuse » un peu plus les maladies dites ou considérées comme lourdes, ainsi que leurs traitement…tant que ça ne gêne pas trop le service.
Et tant qu’il n’y a pas quelques tristes sires ou « Cruella » pour se servir de vous comme marche pieds afin de se croire atteindre le firmament de la reconnaissance à vos dépends…
Quoi qu’il en soit, et pardon de m’être égaré en ces digressions, moi aussi j’aspirerai vivement à changer d’emploi et serai prêt à faire le plus basique, pourvu que je m’y sente bien et qu’on me foute la paix !
J’ai bien sûr aussi pensé à la validation d’acquis, à la formation professionnelle ; surtout atteignant les quarante ans dans quelques semaines ; mais ces ennuis ci-dessus évoqués me bloquent pour la moindre démarche, car toujours dans le risque d’être hospitalisé à l’improviste. D’ailleurs, chaque fois qu’il a semblé y avoir un échappatoire ou une possibilité de me remettre en selle, des pépins sont arrivés qui ont tout foutu par terre.
L’aide à la personne dont on nous dit que c’est un métier d’avenir est effectivement très valorisant, mais dans les faits, beaucoup d’associations empochent des sommes importantes, alors que les acteurs de terrain sont payés une misère. Mais comme je ressens tout à fait ce besoin, cette nécessité de se sentir humainement utile à autrui, qu’il y ait un sens à ce que nous faisons ; grande carence pour conclure, dans la façon dont une grande majorité de métiers sont à présent cloisonnés.
Je vous souhaite donc de tout cœur, bonne chance pour votre projet en espérant également que celui-ci vous apporte une nouvelle vie la plus épanouie possible.
Amicalement
Renaud
Je me reconnais beaucoup dans vos divers témoignages, comme toujours d’ailleurs et plus particulièrement, puisque c’est sur ce sujet que je me concentrais aujourd’hui, à ce ressenti et ces craintes par rapports à notre emploi, nos désirs, nos avenirs respectifs…
Pour ma part, je redoute de plus en plus d’y aller également, pour des raisons quelque peu différentes, puisque c’est principalement lié aux effets secondaires d’un lourd traitement médical qui altère grandement mes capacités de concentration et de mémoire ; aussi ai je donc régressé au fil des ans, depuis la dialyse, jusqu’à la greffe un peu chaotique il y a deux ans.
Je crains cependant, que d’une façon générale, de plus en plus de personnes soient concernées, dépressives ou non (ou le devenant, pour le coup !), surtout à notre époque où il est plus que mal vu de dire ne pas aimer ou ne pas se sentir bien à son travail.
En caricaturant certes un peu, il faudrait quasiment tout sacrifier pour son travail, même si ça n’est guère un poste de premier ministre, même si nous savons que l’adage dit qu’il n’y a pas de « sous métiers ». Les cadences sont de plus en plus difficiles dans grand nombre de professions, mais je crois surtout que c’est moralement le plus difficile. Puis le psychisme ainsi que le corps humain doivent bien « sentir », si tant est que je puisse m’exprimer ainsi, qu’ils ont atteint les limites du supportable et que cette vie moderne si formidable que l’on nous vente tant, n’est tout simplement plus supportable pour personne.
Ainsi voit on grand nombre de personnes elles-mêmes en souffrance, exercer une certaine pression morale sur leur entourage professionnel ou familial, comme une façon d’oublier la leur, dans une situation dite ou le plus souvent supposée supérieure ; tout du moins, à leurs yeux.
On voit dans les différents témoignages que le comportement des collègues peut changer selon le cas, bien évidemment. Avec ceci de notoirement désagréable, bien qu’une grande campagne de prévention soit fait sur la dépression et bien que celle-ci soit enfin reconnue comme maladie à part entière, le mot seul sonne encore de façon péjorative aux oreilles. Ca me semble rester encore assez tabou. A l’instar de la misère et des problèmes sociaux ou familiaux de tous ordres, il semble préférable à beaucoup de gens de se dire que si les autres sont en une telle situation ou vivent une telle souffrance, c’est qu’après tout, ils le veulent bien. C’est bien connu, comme les chômeurs (meuses) qui ne veulent pas travailler. Ca essaie d’éviter de culpabiliser et comme ça fait peur, on ne veut surtout pas avoir confirmation que ça peut toucher tout le monde et que dans grand nombre de cas, on est déjà concerné alors qu’on ne veut pas l’accepter et encore moins le reconnaître.
Quand je vois les réflexions plus que blessantes entendues et vécues personnellement au quotidien par des collègues, après une période de compassion et de commentaires sympathiques mais tout aussi idiots : « Quel courage, bravo » ! Alors que ça n’est pas du courage puisqu’on a pas le choix et qu’il est bien évident que si l’on pouvait n’être pas malade, nous ne le serions point. Pourtant, on « excuse » un peu plus les maladies dites ou considérées comme lourdes, ainsi que leurs traitement…tant que ça ne gêne pas trop le service.
Et tant qu’il n’y a pas quelques tristes sires ou « Cruella » pour se servir de vous comme marche pieds afin de se croire atteindre le firmament de la reconnaissance à vos dépends…
Quoi qu’il en soit, et pardon de m’être égaré en ces digressions, moi aussi j’aspirerai vivement à changer d’emploi et serai prêt à faire le plus basique, pourvu que je m’y sente bien et qu’on me foute la paix !
J’ai bien sûr aussi pensé à la validation d’acquis, à la formation professionnelle ; surtout atteignant les quarante ans dans quelques semaines ; mais ces ennuis ci-dessus évoqués me bloquent pour la moindre démarche, car toujours dans le risque d’être hospitalisé à l’improviste. D’ailleurs, chaque fois qu’il a semblé y avoir un échappatoire ou une possibilité de me remettre en selle, des pépins sont arrivés qui ont tout foutu par terre.
L’aide à la personne dont on nous dit que c’est un métier d’avenir est effectivement très valorisant, mais dans les faits, beaucoup d’associations empochent des sommes importantes, alors que les acteurs de terrain sont payés une misère. Mais comme je ressens tout à fait ce besoin, cette nécessité de se sentir humainement utile à autrui, qu’il y ait un sens à ce que nous faisons ; grande carence pour conclure, dans la façon dont une grande majorité de métiers sont à présent cloisonnés.
Je vous souhaite donc de tout cœur, bonne chance pour votre projet en espérant également que celui-ci vous apporte une nouvelle vie la plus épanouie possible.
Amicalement
Renaud
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seraphine
- Messages : 341
- Enregistré le : lundi 23 avril 2007 19:30
comme je me retrouve dans ce temoignage!Tous les matins quand je me lève pour aller bosser j'ai mal au ventre et la nausée, associée à une angoisse terrible.
Travailler engendre chez moi un stress énorme et du coup, le soir je suis épuisée.
J'ai souvent eu envie de changer de vie mais je n'en ai pas le courage : je n'ai aucun diplôme valable sur le marché du travail (études de littérature), j'ai un crédit immobilier de 20 ans sur le dos et quitter un CDI sûr (assimilé fonctionnaire) pour un contrat plus précaire... et puis je me dis que je n'aime pas mon travail parce que ça ne tourne pas rond dans ma tête et donc en changer n'améliorera pas les choses sur le long terme...
Bref, je continue à aller bosser le ventre noué (et donc vide, car impossible de petit-déjeuner dans mon état), en espérant qu'un jour je supporterai à nouveau mon boulot et serai capable de l'assumer pleinement.
changer de vie j'y pense souvent je l'ai deja fait une fois mais je me suis mechammmmmment vautree alors prudence...c'etait un projet de vie dans lequel je m'etais totalement investie mais qui a capoté
alors je vis dans l'espoir d'un jour meillleur sans vraiment passer a l'action peureuse que je suis suite a cette mesaventure
ventre noué ,migraines etc,tous les jours
mais le marche du travail est etroit pour moi alors je pleure , pas de solution en vue pour le moment
je me demande comment faire pour trouver un peu de repos et arreter de penser sans cesse a mes bourreaux
j'anticipe deja la journee de demain avec angoisse
-
Chat perdu
- Messages : 1723
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
Une petite aparté à propos de ce que je remarque personnellement dans les annonces d'emploi c'est qu'on demande beaucoup aux gens. A savoir 1 annonce pour le travail de 3 personnes. Finit la spécialisation, il faut avoir 36 mains à présent. Donc quand je regarde les petites annonces je suis éffaré quand aux responsabilité demandé aux gens et je ne suis pas étonné que certains finissent par craquer.
De mon côté je suis déjà lassé de ce que je fais et comme alimi, je n'ai plus tellement de force d'en faire plus. Il est vrai qu'avec les années ça devient difficile et pour moi changer de job c'est un peu tout remettre en question. D'abord il y a l'idée du changement qui m'effraie, les habitudes qui ne sont plus les mêmes, la concentration et la mémoire qui nous joue des tours.
Donc comme je ne suis plus jeune et presque vieux, je suis coincé et je ne cesse de me poser des questions sur mon avenir. Il me fait peur mais changer de vie aussi car tout est devenu plus difficile.
De mon côté je suis déjà lassé de ce que je fais et comme alimi, je n'ai plus tellement de force d'en faire plus. Il est vrai qu'avec les années ça devient difficile et pour moi changer de job c'est un peu tout remettre en question. D'abord il y a l'idée du changement qui m'effraie, les habitudes qui ne sont plus les mêmes, la concentration et la mémoire qui nous joue des tours.
Donc comme je ne suis plus jeune et presque vieux, je suis coincé et je ne cesse de me poser des questions sur mon avenir. Il me fait peur mais changer de vie aussi car tout est devenu plus difficile.
-
seraphine
- Messages : 341
- Enregistré le : lundi 23 avril 2007 19:30
c'est vrai qu'en vieillissant la memoire n'est plus vraiment au rendez vous et on aspire a un peu plus de serenite alors qu'il faut fournir toujours plus encore et encore, objectifs,pression et j'en passeD'abord il y a l'idée du changement qui m'effraie, les habitudes qui ne sont plus les mêmes, la concentration et la mémoire qui nous joue des tours.
en ce moment dans ma boite ils proposent des postes avec tres peu d'heures et un salaire mini, il faut voir les candidatures ... nombreuses et qualifiees ,tu te demandes ce que viennent faire la ces gens
reponse :chercher un salaire pour manger!
-
Chat perdu
- Messages : 1723
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
On se demande aussi à quoi ça sert de passer des diplomes pour en arriver là. Et les moins diplomés ont encore moins de chance de trouver du bouloy dans ces conditions.seraphine a écrit :en ce moment dans ma boite ils proposent des postes avec tres peu d'heures et un salaire mini, il faut voir les candidatures ... nombreuses et qualifiees ,tu te demandes ce que viennent faire la ces gens
reponse :chercher un salaire pour manger!
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coconut
- Messages : 278
- Enregistré le : lundi 26 mai 2008 16:45
Quand à moi j'ai tenu le plus possible,comme toi,mais j'aurais dû m'arrêter plus tôt.Maintenant je ne m'imagine plus retravailler.Je n'ai de conseil à donner à personne mais pour se reconvertir je pense qu'il faut avoir bien préparer son coup,surtout ne te lache pas des 2 mains.Après ça ,si tu vis un vrai cauchemard au boulot,je comprends que tu fuies.small a écrit :Tous les matins quand je me lève pour aller bosser j'ai mal au ventre et la nausée, associée à une angoisse terrible.
Travailler engendre chez moi un stress énorme et du coup, le soir je suis épuisée.
J'ai souvent eu envie de changer de vie mais je n'en ai pas le courage : je n'ai aucun diplôme valable sur le marché du travail (études de littérature), j'ai un crédit immobilier de 20 ans sur le dos et quitter un CDI sûr (assimilé fonctionnaire) pour un contrat plus précaire... et puis je me dis que je n'aime pas mon travail parce que ça ne tourne pas rond dans ma tête et donc en change n'améliorera pas les choses sur le long terme...
Bref, je continue à aller bosser le ventre noué (et donc vide, car impossible de petit-déjeuner dans mon état), en espérant qu'un jour je supporterai à nouveau mon boulot et serai capable de l'assumer pleinement.
Il y a un moment ou pour moi,c'était une question de survie.Vraiment.
courage!
-
Chat perdu
- Messages : 1723
- Enregistré le : mercredi 16 juillet 2008 0:03
De mon côté je tiens le coup mais je ne sais pas combien de temps ça durera. Je ne peux m'arrêter de travailler, histoire de souffler un peu, car on me questionnera pour savoir pourquoi j'étais arrêté, c'est assez pénible comme ça.coconut a écrit :Quand à moi j'ai tenu le plus possible,comme toi,mais j'aurais dû m'arrêter plus tôt.Maintenant je ne m'imagine plus retravailler.Je n'ai de conseil à donner à personne mais pour se reconvertir je pense qu'il faut avoir bien préparer son coup,surtout ne te lache pas des 2 mains.Après ça ,si tu vis un vrai cauchemard au boulot,je comprends que tu fuies.
Il y a un moment ou pour moi,c'était une question de survie.Vraiment.
courage!
Pour ceux qui veulent se mettre au chomage, je les mets en garde car il parait que maintenant les règles ont changé, à savoir qu'il faut accepter n'importe quel boulot au risque de se voir radié (information à vérifier).
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coconut
- Messages : 278
- Enregistré le : lundi 26 mai 2008 16:45
j'envisage le CLM+CLD.Mais entre ce que je veux et ce qu'il va se passer il peut y avoir une différence.Aprés,en effet ,il y aura l'invalidité,à moins de prouver que j'ai une maladie professionnelle.Ce n'est pas impossible.
Au sujet de l'ALD dont je parlais plus haut,j'ai recontacté l'assistante sociale de l'HP qui m'a redit qu'il vallait mieux le faire compte tenu de mon objectif de CLD .De toute façon les médicaments sont remboursés par la sécu,la mutuelle n'y gagnera pas grand chose.
Au sujet de l'ALD dont je parlais plus haut,j'ai recontacté l'assistante sociale de l'HP qui m'a redit qu'il vallait mieux le faire compte tenu de mon objectif de CLD .De toute façon les médicaments sont remboursés par la sécu,la mutuelle n'y gagnera pas grand chose.
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