J'ai peur d'être hospitalisée, d'avoir un traitement lourd

[belinda]

demain j'ai rdv avec le psychiatre, j'ai peur, peur d'être hospitalisée mais aussi peur qu'il n'y ai pas de place à la clinique
peur d'avoir un traitement trop lourd
peur de tout, impossible de préparer des affaires ni faire des courses, pas d'affaire de sport , pas de chemise de nuit
peur du retour si je peux aller en clinique, c'est ma vie qui ne me va pas, je ne connais qu'une personne içi
je suis avec quelqu'un depuis plus de 2 ans, c'est mon collègue, on travaille ensemble toute la journée
on arrive pas à se parler, on s'ennuie ensemble, on se fuit mais impossible de se séparer d'un autre coté
le toubib m'a fait augmenter les anxio (lysanxia) ça allait mieux niveau angoisse mais avec l'approche du rdv ça revient
je suis sous AD stablon depuis 1 mois et demi à dose de 3 par jour et avant j'ai du en prendre 2 pendant 3 semaines peut être, je ne sais plus, j'oublie tout, je pense qu'il ne me convient pas mais changer ça veut dire attendre encore un mois avant d'avoir les effets!
chaque soir je me dis que le lendemain je ne vais pas allumer l'ordi et faire des choses et puis non impossible j'y reviens, cherche partout où je pourrai trouver une association, faire des rencontres, je me perds et je le sais
j'espere qu'il y aura de la place en clinique pour la semaine prochaine, mon fils part chez son père en vacances, je sais qu'il me faudra plus d'une semaine d'hospitalisation, j'en ai envie et si peur à la fois!
ça fait des années que je fais des dépressions, avant c'était plus des depressions saisonnieres je crois mais plus le temps passse plus j'ai l'impression que ça s'agrave à chaque fois, impossible de me rappeler les AD qui ont marché...j'ai été mariée pendant 10 ans, je me suis séparée parce que je me suis aperçue que mon mari me trompait, ensuite période avec plein d'energie, j'ai trouvé unappart, bossé en interim puis chez les personnes agées, dans le même temps j'ai pris des cours au greta pour préparer un concours d'éduc que j'ai réussi,
juste avant d'entrer à l'école je suis sortie avec un mec que je connaissais depuis des années, les débuts ont été fabuleux puis il est tombé ne dépression pour harcèlement au travail, il habitait à 400km de chez moi, il est venu pendant sa dépression puis est arrivé à s'en sortir, là on a eu une période de rêve et puis un matin , un ami me téléphone pour me dire qu'il avait eu un accident, tombé de l'escalier et qu'il était en mort clinique.
depuis je ne m'en sors pas.j'ai réussi tout de même à obtenir mon diplôme, après un an de chômage, l'été je retourne sur le lieux de vacances d'où était mon ami décédé , je rencontre quelqu'un et décide d'aller vivre la bas car j'ai tous mes amis, mais en fait ce mec est un dingue qui fume du cannabis à longueur de journée, est super exigeant avec mon fils et moi. je trouve un appart, tombe sur un proprio qui me mène une vie d'enfer, et là vlan grosse attaque de panique, impossible de restée seule, j'appelle mes parents à l'aide (ils sont en pleine séparation),
bref, je décide de revenir dans ma région, coup de bol pas possible j'obtiens un travail un appart, et ouf! une année où ça va , j'ai l'impression enfin de me poser. puis voila je sors avec mon collègue , en sachant déjà que je fais une connerie. il est inhibé, je ne me sens pas à l'aise avec lui mais pense qu'avec le temps ça va passer mais non.au bout d'un an on part en vacances en corses, les premiers jours sont merveilleux puis d'un coup, il change complétement, ne même parle pas, à force que je le pousse à parler il me dit que mon besoin d'affection est trop grand et que des fois il se force! depuis je n'ai plus pu aller vers lui, moi qui avait une libido plutôt importante, je n'arrive plus à faire le premier pas.le dernier été a été magnifique, on a fait des ballades , on a été dans ma famille avec ma cousine , c'était super et puis la rentrée, il s'éloigne de nouveau, je pense que ça va passer, moi l'été m'a fais du bien, je me sens en confiance , j'ai l'impression qu'on a passé un cap puis vlan en décembre il me dit qu'on arrive à rien .on ne se voit pas en dehors du taf pendant 15 jours ou 3 semaines, je ne sais plus, puis on se retrouve pour l'an, heureux de se revoir et 2 jous après, il me dit qu'il part pour les vacances à l'étranger voir sa fille. on repend le travail, même routine, il vient les mêmes jours, ne change rien. je tiens 15 jours puis lumbago, arrêt de travail, il ne vient pas .je reprends la travail et puis vlan attaque de panique, impossible de rien faire, aucune idée de quoi proposer aux enfants, je m'arrête 15 jours. il revient de son voyage, je suis incapable d'être seule avec mon fils, il vient plus régulièrement mais si sa présence me permet d'être un peu moins dans la panique avec mon fils c'est quand même le malaise entre nous. je suis de nouveau arrêtée depuis vendredi j'ai fais un malaise au taf, je lui ai dis avant hier au téléphone qu'on n'arrivait à rien en effet , que depuis plus de deux ans il n'y avait pas eu grand chose, il repart en voyage voir son autre fille.

pfou je vais arrêter, je n'arrive pas à tout expliquer, je vais essayer de sortir,il est déjà 11h 20 mon fils va venir peu après midi, je n'aurai rien fais, même pas mangé...foutu ordi, foutue maladie


désolée je suis super brouillon mais si vous pouviez me répondre un ti quelque chose...

[Archaos]

Bonsoir belinda

tu as un vécu bien chargé, la clinique va permettre de te reposer et prendre du recul dans un premier temps
Pour le traitement ce ne sera pas forcement plus lourd, souvent des patients arrivent sur-médicamentés et c'est l'occasion de tout remettre à plat
On ne va pas te mettre dans une camisole chimique

[isabelle]

je suis comme toi, j'avais peur de l'hospitalisation, mais là, je viens de sauter le pas, et je vais aller en clinique demain. Je vis seule avec mon petit garçon de 12 ans et même si cela va pas être facile de le laisser chez des amis, il faut que je me soigne, car mes angoisses sont entrain de détruire ma vie. En clinique, tu verras, ce sont des endroits calmes, où on va te prendre en charge. Tu vas pouvoir souffler, c'est ce que moi j'attends, que l'on me prenne en charge, qu'on s'occupe enfin un peu de moi, pour pouvoir ensuite m'occuper au mieux de mon enfant. Allez courage, on va y arriver.

biz