Harcèlement moral au travail et dépression

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seraphine
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Enregistré le : lundi 23 avril 2007 19:30
Localisation : l'abime n'a pas de fond et je ne le savais pas!

Message par seraphine »

bon courage tinouni
Roman

Message par Roman »

Je suis navré de ce qu'il t'arrive, j'espère que tu vas réussir à trouver la bonne solution
patrice2845
Messages : 5
Enregistré le : jeudi 22 janvier 2009 6:15
Localisation : centre

Message par patrice2845 »

Regardez sur rue89 la vidéo sur le HM du 12 02 2009
Pas étonnant que le nombres de dépression est si fort.
1235 cas entre sept et décembre 2008, dont la moitié est en arrêt de travail.
Une vidéo du président de HMS
Harcèlement moral stop
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xavierb44
Messages : 1484
Enregistré le : dimanche 29 juillet 2007 1:52

Message par xavierb44 »

j'ai connu cela et ça n'est pas facile à déterminer,
il m'a fallu tomber dans la psychose, puis de la psychose à la dépression à la perte du travail,
pour réaliser au bout de dix ans à la suite d'un second délire que l'on m'avait manipulé, exploité
et que à la base cela venait de ma famille,
donc vraiment fou tout cela,
et pourtant vrai,
à travers le social, je suis tombé sur des gens qui se sont servis de moi pour réaliser leurs rêves totalement déjanté et contraire à l'évolution de la société,
aujourd'hui je leur ai pardonné car cette évolution de cette société me montre combien leurs valeurs étaient vraies,
cependant ma carrière professionnelle en tant que secrétaire comptable à été complètement anéantie,
mais comment en vouloir à sa propre mère,
dillemne important que j'ai eu à résoudre,
et je dois lui pardonner,
ma mère a fait tout ça pour me protéger,
et elle a une tumeur au cerveau maintenant,
la vie est dure en effet,
je ne vais pas encore culpabiliser je l'ai trop fait ,
c'est la vie et c'est tout,
mais celui a qui j'en ai le plus voulu c'est mon patron pendant dix ans,
qui m'a exploité complètement en étant tout simplement gentil, trop gentil pour être honnête, il me faisait faire son boulot sous prétexte que monsieur ne s'y connaissait pas en comptabilité, mais il disait préférer le secrétariat, certes uniquement pour les grandes lettres administratives, il s'agissait d'une maison de retraite,
tout le travail de gratte papier c'est bibi, comme un cheval de trait,
mais j'étais épanoui à ses côtés, comme une femme à côté de son mari,
il me disait merci à chaque tâche,
c'était un enjôleur, mais je pense maintenant qu'il avait la place d'une femme aimante et que j'étais le mari,
un mari cocu en plus puisqu'il avait sa femme, ou un gigolo,
je suis dur avec lui mais c'est un peu comme ça qu'il m'a eut,
je manquais tellement d'affection,
méfiez vous vous qui manquez d'affection de ces supérieurs trop affables, c'est l'arbre qui cache la montagne.
aujourd'hui je suis en train de prendre de dessus sur cette situation,
mais combien d'années m'aura t'il fallu ?
je reste amputé de ma vie professionnelle écourtée,
mais quand je vois la situation économique actuelle je n'ai pas de regret.
je suis conscient des réalités et je pense que la crise est loin de toucher à sa fin,
c'est des siècles entiers qu'il faut recomposer,
revoir une justice sociale planétaire, ça prendra le temps que ça prendra,
pour éviter la guerre,
mais c'iest la seule issue, le partage des biens communs dans une "certaine" équité...
je pense que c'est possible car la société dépend de tous pour son économie, y compris de ceux qui sont sans travail.
ceux qui travailleront alors le feront je l'espère avec plaisir et sans stress, et ceux qui ne travailleront pas ne seront plus montrés du doigt mais à leur façon contibuerons à l'économie à leur façon, socialement ils auront leur rôle à jouer même si pour certains ce sera difficile,
je connais des gens handicapés dont le rôle est d'être assisté,
eh bien ils ont un rôle social important par leur combats ils témoignent de la force de la vie.
un rôle qu'ils n'ont pas choisis mais qui est important pour ceux qui les entoure, ils servent de catalyseur à cette société en mal être. et pourtant improductifs.
osez le bonheur en toute circonstance. je vous aime tous les amis du forum
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neige-74
Messages : 477
Enregistré le : mercredi 23 janvier 2008 11:10
Localisation : Lyon

Informations sur le harcèlement moral au travail

Message par neige-74 »

Le harcèlement moral a toujours existé en milieu de travail, mais sa dénomination est récente. Il peut prendre des formes diverses, allant du refus de communication aux menaces, en passant par la "mise au placard", ou des conditions de travail dégradantes. Les conséquences pour les victimes sont des troubles psychosomatiques, voire des dépressions pouvant aller jusqu'au suicide.

Désigné aussi sous le terme de psychoterreur ou "mobbing", il peut prendre des formes diverses :
● refus de toute communication ;
● absence de consignes ou consignes contradictoires ;
● privation de travail ou surcroît de travail ;
● tâches dépourvues de sens ou missions au-dessus des compétences ;
● "mise au placard", conditions de travail dégradantes ;
● critiques incessantes, sarcasmes répétés ;
● brimades, humiliations ;
● propos calomnieux, insultes, menaces.

Une absence de soutien ou de reconnaissance, de la part de la hiérarchie ou des collègues, est un des facteurs aggravants des effets du harcèlement moral au travail.
Différentes études montrent que ces pratiques se sont intensifiées ces dernières années. La situation de l'emploi empêche la victime de fuir la situation en allant travailler ailleurs. La faiblesse des structures de défenses collectives et les pressions à la productivité concourent à exacerber le problème. Les conséquences pour les salariés qui en sont victimes sont des troubles psychosomatiques, des dépressions pouvant aller jusqu'au suicide. Si bien que le législateur est intervenu en janvier 2002 en introduisant la notion de harcèlement moral dans le Code du travail, et sa répression dans le Code pénal (loi de Modernisation sociale).

Source : INRS, site internet inrs.fr



-- Mardi 01 Décembre 2009 11:35 ------------------------------------------------------------------------------------

Refuser la manipulation, c'est accepter de passer pour une "mauvaise fille", "un mari égoïste", un "collègue difficile". Donc renoncer à une image idéale de soi. Vous y parviendrez en prenant conscience de votre valeur. Et cela se travaille. Vous deviendrez peut-être moins "aimable" aux yeux du (des) manipulateur(s), mais en vous libérant de ce regard extérieur, vous gagnerez un bien précieux : votre liberté.

Source : Psychologies.com




-- Mardi 01 Décembre 2009 11:42 ------------------------------------------------------------------------------------

Pour en savoir plus :

Un excellent topic de partage sur le forum LU : Les pervers narcissiques
(attention : ce lien est purement informatif, il ne s'agit en aucun cas de soigner ou d'apporter des réponses individuelles)

Le stress au travail, Patrick LÉGERON
Le stress au travail prend dans nos sociétés les proportions d'une véritable épidémie, n'est-il pas urgent d'apprendre à le gérer ? Psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, Patrick Légeron dresse un état des lieux des mille et un visages du stress professionnel, de ses troubles comme de ses mécanismes, et apprend à développer à son encontre des stratégies efficaces.
Le Mot de l'éditeur :
Trop de travail, pas de communication entre le management et la base, frustrations, harcèlement moral, angoisse de la performance : les sources de stress ne cessent de se multiplier. Et ce malgré la réduction du temps de travail et les progrès de la technologie censés améliorer notre quotidien. Le stress est devenu une véritable épidémie qui met en péril la santé physique et mentale des individus.
Nous pouvons développer des stratégies efficaces pour éviter la dépression ou l'épuisement et faire du stress un allié.
"L'auteur poursuit et amplifie les travaux qu'il avait menés dans son précédent ouvrage. Le thème est décliné de manière ludique et synthétique."
Le Monde.

Les manipulateurs sont parmi nous, Isabelle Nazare-Aga
Sympathiques, séduisants, réservés ou carrément tyranniques, les manipulateurs utilisent diverses manoeuvres pour parvenir à leurs fins. Agissant en douceur, ces proches - parents, conjoint, connaissances, collègues - parviennent à nous culpabiliser, à nous dévaloriser et à semer en nous le doute. Qui sont ces manipulateurs ? Comment s'y prennent-ils pour nous tenir sous leur emprise ? Sont-ils conscients de leur comportement ? Leurs victimes portent-elles aussi une responsabilité ? Quels sont les moyens de nous protéger de ces terroristes du sentiment ?
Isabelle Nazare-Aga est thérapeute comportementaliste. Elle exerce en cabinet libéral et anime dans les entreprises des séminaires d'affirmation de soi, de gestion du stress et de communication. Son premier ouvrage, Les manipulateurs sont parmi nous, l'a fait connaître du grand public.

Et bien sûr, les ouvrages de Marie-France Hirigoyen et les dossiers de l'INRS.



-- Mardi 01 Décembre 2009 11:46 ------------------------------------------------------------------------------------

Les séquelles du harcèlement au travail sont désormais considérées par le législateur comme un accident du travail (s'il y a situation brutale) ou maladie professionnelle (comme la dépression).

Ne vous laissez pas faire. Ne démissionnez pas. Ne vous laissez pas licencier !

Une aide précieuse quand on n'en peut plus et qu'on a envie de tout laisser tomber :
Fédération Nationale des Accidentés du Travail et du Handicap (FNATH)
(adhésion un peu chère, mais ensuite, ils font tous les papiers à votre place)
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Archaos
Fondateur/Administrateur
Messages : 17845
Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Re: Harcèlement moral au Travail

Message par Archaos »

Bonjour Neige,

Merci beaucoup pour cette synthèse, très intéressant :priere:
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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Petit Prince
Messages : 26
Enregistré le : lundi 29 octobre 2007 11:28

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par Petit Prince »

Bonjour,


Comme je l’ai évoqué dans un autre message, sous une autre rubrique, je souhaitais également m’exprimer quant à ce que je vis dans mon milieu professionnel, lequel s’est d’ailleurs de plus en plus réduit au fil des ans, suite à quelques années de dialyse et une transplantation rénale peu fructueuse.


Je dois admettre que la cadre du service (je travaille dans un service clientèle à un poste administratif d’un grand magasin Parisien) fut toujours plus qu’indulgente et compréhensive avec moi quant à ma situation médicale et plus particulièrement, tous les inconvénients pouvant en découler et plus particulièrement, les absences, qui n’ont cessé de se multiplier au fil des mois depuis le mois d’août dernier, souvent pour des hospitalisations d’un ou deux jours, mais de façon très régulière ; au point d’ailleurs, d’en avoir perdu le peu de jours de congé que j’avais ; ceci, tant pour des raisons de correction vis à vis du service que pour des raisons financières ; d’autant que je suis déjà en invalidité et de ce fait travaille à temps partiel (9h30 / 15h30) : mais résident en banlieue et allant souvent me faire perfuser ou faire pratiquer d’autres examens tôt le matin à l’hôpital, cela me fait des journées finalement assez longues.

Quoi qu’il en soit, s’il y eut un état de grâce lorsque je fus transplanté en 2006, principalement dû aux effets dopants de la cortisone et de la morphine à micro doses, bien que ça ne se passait déjà pas très bien ; il demeurait cependant l’espoir (ne serait ce qu’aux dires des néphrologues) de l’amélioration et il y avait également une certaine « euphorie » relative et me semble t’il, plutôt légitime, au fait de n’être d’une part, plus en dialyse et d’autre part, croire à un nouveau départ ; lequel semblait d’ailleurs plutôt bien s’annoncer.

L’effet ne dura que trois ou quatre mois si ce n’est moins et rapidement, les effets secondaires des traitements, notamment immunosuppresseurs, mais ainsi que de l’insuffisance rénale ; (car il s’agit d’un « changement de traitement » et non d’une guérison) ; se firent sentir. Perte de mémoire, concentration de plus en plus difficile, le physique ayant lui aussi quelque difficultés…

Bref, ces personnes qui m’avaient vu revenir comme un ressuscité, commencèrent à se montrer moins patients, puis par devenir totalement infects. Et plus particulièrement depuis qu’une jeune collègue est venue remplacer une ancienne (particulière acariâtre, mais dont je me suis ensuite aperçu qu’elle s’inquiétait beaucoup pour moi, bien que fort maladroite quant à sa façon d’exprimer ou manifester cette inquiétude). Il est également vrai et mon inscription sur ce forum, initialement « par curiosité et pour me renseigner » n’étant pas anodine non plus, je suis également assez sensible et fragile, ceci paraît il, en raison des traumatismes vécus dès ma naissance avec ce problème pathologique et tout ce que j’ai pu subir à l’époque. Je fais d’ailleurs en effet, régulièrement des cauchemars sur cette période dont je n’ai pas de véritable souvenirs conscients, puisque j’étais dans ma première année, même si ça a continué ensuite.

Quoi qu’il en soit, toujours est il que je me retrouve à présent avec une jeune femme très ambitieuse, apparemment malheureuse dans sa vie personnelle (car je reste malgré tout toujours autant attentif à la souffrance des autres, quelle qu’elle soit) ; mais qui, si cela ne relève de son véritable caractère, se montre très dure, tant dans son mode de pensée et sa vision du monde de la société, de même que dans sa façon de l’exprimer et de se comporter avec les personnes n’étant pas des « gagnantes » et de surcroît , un grand beau mec tels qu’on on voit dans les séries ; alors forcément, un collègue blondinet de quarante et un ans et malade n’est qu’une petite M.... à ses yeux.

Elle ne cesse de faire des remarques à haute voix sur son opinion, quant aux « assistés », que celles-ci et ceux-ci soient « sociaux » (ce terme n’étant pour moi nullement péjoratif) ou médicaux, quand les deux ne sont pas cumulés, le premier engendrant le second et vice versa. Aussi, à son avis, elle est fermement convaincue que les malades sont des « choses » inutiles à la société et devraient être supprimées (un discours qui tout de même, me fait peur…) ; les faibles ou celles et ceux qu’elle considère comme tels, n’ayant de fait, pas droit de vivre.

Bien évidemment, je pourrais me dire, comme me le suggèrent régulièrement quelques personnes, que je n’ai affaire qu’à « une petite conne », mais je ne souhaite nullement tomber dans ce genre de travers qui à mon sens, m’abaisserais moi même. Par ailleurs, c’est fait de façon tellement insidieuse, que je ne puis répliquer quoi que ce soit, puisqu’il lui sera systématiquement donné raison et c’est peut être bien cela que je vis le plus mal. Me sentant de ce fait minable, lâche, comme si cela ne faisait que confirmer ses dires.

Je vis en effet de plus en plus mal de me sentir ainsi décliner à quarante et un an, avec l’impression d’en avoir quatre vingt en étant atteint d’alzeimer (et je connais des personnes de 80 printemps d’une folle énergie et d’un bel enthousiasme ; peut être en partie, parce qu’elles ne font plus partie du monde du travail, mais ne restant néanmoins pas inactives, participant à diverses associations et autres activités de toutes sortes).

Cela pourrit la vie de toute la famille et semble me fermer à jamais les portes de l’espoir d’une vie un peu meilleure, même dans un avenir immédiat. Moi qui jadis étais plutôt énergique (au sens positif du terme) et plein d’humour et à présent devenue une sorte de plante anémiée aux idées plus que noires, pour ne pas dire franchement suicidaires. Mais je sais que ce serait foutre la vie de ma fille en l’air et pour le coup, je serais alors véritablement devenu un minable et un lâche. Mais il est des instants où tout peut basculer ; de ces instants où l’on est précisément plus « soi-même » et c’est à mon avis à ce point précis, infinitésimal, que le danger et le risque prennent toute leur ampleur.

Toujours est il que je vais au travail, la boule au ventre ; dois me bourrer de lexomil, lequel est de moins en moins efficace, mais je n’ai malheureusement pas droit aux antidépresseurs et autres anxiolytiques plus puissants et à présent, j’appréhende autant le retour au foyer. Ca devient franchement intenable.

Bien évidemment, toujours aussi au réticent quant à rencontrer un psychologue (j’en ai découvert une pas loin de chez moi), d’une part, les prenant quelque peu pour des charlatans et d’autre part, craignant peut être surtout de n’ouvrir alors une boite de Pandore encore plus dévastatrice, comme ce fut le cas pour mon épouse lorsqu’elle tenta l’expérience. Je me demande néanmoins si je ne vais pas finir par être obligé d'y aller. Mais je sais que ça coûte cher et je crains qu'il n'y en ait pour un moment.

Je n’attend pas véritablement de réponse de votre part et reste encore ébahi d’avoir eu l’impudeur de vous faire part de tous ces confus et divers ressentis. Mais là encore, il fallait que je m’exprimer ; veuillez me pardonner de cette impudeur, tout autant que de la longueur excessive de ce message.

Je sais cependant que j’ai ici affaire à des personnes compréhensives et vivant elles aussi (vous aussi !) des situations pour le moins tout aussi difficiles que la mienne, si ce n’est bien plus ; mais il serait malsain de faire une sorte de cotation et de baromètre de la souffrance et du malheur de chacun ; chaque situation étant par ailleurs différente.

Je vous remercie de votre « écoute » ou plus particulièrement, de votre lecture et vous souhaite un agréable après midi, vous redisant également toute mon amitié.
ichigotagada

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par ichigotagada »

Cette ambiance de travail semble réellement éprouvante. Effectivement les mots de cette jeune femme sont d'une grande dureté, mais comme toi, j'ai du mal à accuser les autres. Je pense que cette personne n'en serait pas venue à de tels extrémités de pensée, si elle même n'avait pas l'impression de se battre plus que de mesure. Je reste intimement persuadée que critiquer les autres de la manière dont elle le fait reste un moyen désespéré de se mettre en valeur et de légitimer son travail.
En aucun cas je ne dirai qu'elle a raison, bien au contraire, mais de la même façon que nous ne sommes pas tous égaux dans la vie, nous ne le sommes pas plus devant la souffrance et chacun opte pour ses propres moyens de défense. Je suppose à quel point cela doit être minant de ton côté et la difficulté "d'éteindre l'interrupteur" lorsque l'on rentre chez soi et que l'on est censé mettre de côté tous ses ressentis professionnels.
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Petit Prince
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Enregistré le : lundi 29 octobre 2007 11:28

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par Petit Prince »

Bonsoir,

Je vous remercie de votre réponse et effectivement, il semble que nous ayons le même ressenti par rapport à cette situation.

Par contre, on me reproche aussi souvent de "trouver trop d'excuses" aux autres, qu'il s'agisse de leur comportement ou autres domaines.

C'est que je cherche toujours la part de cristal en chacun, plutôt que les points de désaccords, qui en ce cas, ne manqueront pas d'être facile à dénicher.

Une attitude comme un mode de pensée innés en moi, que d'aucuns considèrent comme une forme de naïveté au mieux ou de la faiblesse, au sens bien entendu, péjoratif du terme, au pire.

Merci encore.
ichigotagada

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par ichigotagada »

Comme tu l'as si bien dit (excuse moi de te tutoyer si cela te dérange n'hésites pas à ma le dire, tu peux aussi en faire de même pour moi) Il est bien plus aisé de trouver ce qui nous sépare que ce qui nous rapproche d'avec les autres.
J'avoue que l'on me taxe souvent de naïve, mais je préfère répondre idéaliste. Certes nous prêchons en faveur d'une attitude qui ne sera jamais entièrement appliqué par la majorité, mais avoir une éthique est important pour certain.
D'ailleurs d'après ce que tu dis, tu as l'air de n'être absolument pas naïf mais au contraire très observateur, ta tolérance n'en est que plus précieuse et admirable.
Haïr cette personne ne changera rien à son attitude, donc autant se tourner vers un état d'esprit moins destructeur.
Bien que je te dise tout cela je ne sais pas si j'aurai réussi à garder la tête froide comme tu le fais face à cette situation. Sois fier de toi, je trouve qu'il faut une grande force mais surtout une ouverture d'esprit et de cœur hors norme pour faire face de la manière dont tu le fais.
ilisthe
Messages : 8
Enregistré le : lundi 08 mars 2010 9:23

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par ilisthe »

Vrai. j'ai lu ceci et des tas d'autres témoignages de gens differents avec des réactions et des vies differentes, et je suis chaque fois touché, envie de mettre tout le monde en favori, d'avoir un mot pour tout le monde, des gens différents, tous avec des vécus et des sensibilités differentes...c'est vraiment touchant et souvent tellement plus forts que moi...
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claudine
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Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par claudine »

Petit Prince,

On ne peut vraiment pas dire que tu aies une vie professionnelle bien épanouissante et comme ta vie privée pose aussi des problèmes, je comprends que tu aies besoin de venir ici, chercher un peu de compréhension et de chaleur humaine

Ne t'excuse pas de te confier car je pense que tu en as besoin et nous sommes là pour t'écouter
Roman

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par Roman »

J'ai une amie qui se fait harceler au travail, elle s'est même faite insulter mais elle a peur ... Elle ne sait pas comment faire car elle est à deux doigts de démissionner mais elle a peur de ne pas avoir d’indemnités.

Comment peut-elle faire selon vous ?...
Cardinal

Harcèlement moral au travail et dépressionn

Message par Cardinal »

Elle ne pourrait pas contacter un syndicat ?
Roman

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par Roman »

C'est ce que je lui ai conseillé ... J'espère que ça va se résoudre !
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andrea234
Messages : 203
Enregistré le : mercredi 26 septembre 2012 12:13

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par andrea234 »

Bonsoir à tous,

Je vis actuellement une dépression réactionnelle. Je travaille dans la fonction publique et je suis très très mal sur mon poste. Depuis mon congé parental qui date quand même de 2001, j'ai vécu une expérience douloureuse : un harcèlement moral et une mise au placard.
on m'a transféré sur un poste d'hôtesse d'accueill sans aucune tâche administrative à accomplir et j'y suis restée 5 ans car parallèlement, je me séparais de mon compagnon en emmenant mes deux enfants. puis, j'ai sauté sur l'occasion pour occuper un poste de secrétaire mais là encore, comme j'avais des casseroles au "c"ul", la confiance a mis du temps à s'installer. Je fais un travail basique sans aucune initiative.
Depuis plusieurs mois, mon moral est au plus bas. je suis en parmanence stressée, angoissée (crise d'angoisses), - de peur de mal faire suite à mon harcèlement -, la chef me crie dessus parfois. Je développe d'autres symptômes tels que les crises de larme, l'agressivité, le repli sur moi, le manque de sommeil, des douleurs dorsales...
Je suis suivi par un psychiatre depuis peu pour une thérapie cognitive et comportementale.
Peut-on se sortir d'un épuisement professionnel et trouver son chemin sur le plan professionnel ? merci de vos témoignages. Andréa.
Heaven80

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par Heaven80 »

bonjour andréa,
je suis un peu dans la même situation que toi sauf que je suis en arrêt maladie. je suis suivie par une psychiatre qui me déconseille de retravailler tant que je n'irais pas mieux. j'ai été licenciée pour inaptitude au lieu de travail, je n'en pouvais plus, je n'y arrivais plus car j'ai vécu moi aussi un harcèlement moral. j'ai retrouvé un poste de 6 mois et au final, j'ai rechuté car je ne trouvais pas ma place. le problème c'est que quand on manque de confiance en soi, les autres le ressentent, ils en jouent, font tout pour te mettre mal à l'aise et r'ebelotte. la différence, c'est que je "peux" en quelque sorte financièrement me mettre en arrêt maladie, même s'il faut se serrer la ceinture comme on dit. donc je comprend ton embarras, parles-en avec ton psy pour essayer de trouver une solution.. bon courage

--edit--

oh, et puis je suis sûre que l'on peut s'en sortir, il faut juste du temps..
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caravole
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Harcèlement moral au travail et dépression

Message par caravole »

bonjour
je suis infirmiere fonctionnaire j ai 54 ans etje travail ds un FAM depuis4 annees helas !!!!
je vis un vrai calvaire avec mon employeur:
après un an d arrêt prolongé en arrêt maladie ordinaire2011 2012 pour une epaule gelée suite a un AT
mon employeur m'a changé d'office de service suite à ma demande de reprise en mi-temps thérapeutique en fevrier 2012
en me mettant dans un service bien plus lourd( une requête en2011 est en cours au T Administratif par rapport a AT non reconnu de l accident du juin 2010)
"i
depuis c est la descente en enfer
je suis en suspension de mes fonctions depuis 3 mois juillet aout sept2012 avec une plainte contre X au tribunal pénal sur des éventuels manipulations de traitements.
je suis a charge car la seule en suspension ;avec traitement de salaire;
aucun traitements n a été donne par erreur aus patients!! c est tout de la rumeur une cabale en sorte!!!;

on m accuse de tout et n importe quoi pour me faire partir;me faire craquer
on m a dit que la plainte en penal du directeur; serait sans suite; d apres le commissaire !!!!! ouf

Voilà, pour résumer, on touche à mon intégrité et à mon éthique professionnelle. Je pense que la volonté de la direction est de me faire craquer,
je suis en depression depuis suivi par un psychiatre
la direction ne me propose aucune porte de sortie a part de retourner ds le même service avec les mêmes personnes malveillantes
comment faire pour sortir du tunnel!
!je ne peux reprendre ds ce service c est un truc de fou
et je suis griller par mon dossier admnistratif pour trouver un autre travail ds le public
!foutu je suis ds le trou !!!!

est ce la seule solution la CLM pour depressioin a 1 an de la retraite ? qu en pensez vs ?ou faire un dossier pour maladie professionel comment trouver un psy qui comprenne ma situation pour m arreter en CLM merci pour vos conseils
bien heureux les fêles car il s laissent passer la lumière
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bennou
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Harcèlement moral au travail et dépression

Message par bennou »

Bonsoir caravole,

Désole de lire cela, mais malheureusement c'est de plus en plus fréquent.

Mon conseil, surtout si proche de la retraite c'est de demander un C.L.M.. De cette façon, tu seras protégée jusqu'à la retraite. Ce n'est pas la peine de se casser la tête à essayer de chercher un autre travail, car les délais sont longs surtout, et c'est ce que je suppose, que l'administration fera tout pour faire capoter un changement de service, une mutation ou autre.

Personnellement c'est ce que je ferais. De cette façon tous les tracas vont s'estomper au fur et a mesure afin d'avoir les idées claires par la suite. Je suis passé par là (sauf pour la plainte). J'ai également une affaire en cours qui a été jugée favorablement au T.A. et là mon employeur est en appel de cette décision. Je suis à la retraite pour invalidité maintenant et cela me permet de mieux me "défendre", car je n'ai plus tous les soucis quotidiens du travail. C'est beaucoup mieux ainsi.

Je suis sorti du monde du travail par "la petite porte", mais quand je vois le remerciement qu'on a qu'on ait bien fait son travail ou non, le "remerciement" est le même et parfois pire. Du coup, je ne pense plus qu'à moi et à ma petite famille.

Maintenant il s'agit de trouver un bon psychiatre. Mais avec ce que tu vis et si tu lui expliques tout cela, il sera ok pour demander un C.L.M. afin de terminer ta carrière plus sereinement.

Courage :smile:
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caravole
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Localisation : isere

Harcèlement moral au travail et dépression

Message par caravole »

merci pour ta réponse rassurante hélas!!c est des drôles de méthodes :rire2: de management
enfin pour le psychiatre se n est pas gagne non plus pour le CLM as tu des adresses sur lyon ou bourgoin jailleu de medecin plus compréhensif ?
le comite medical estr tres severe aussi il mette vite en disponibilite ou en invalidite
j ai encore besoin de mon salaire et il faut que je travail apres la retraite a 56ans des fonctionnaires ds le privee pour ma fille et ses etudes !!
comment faire pour le CLM ?je suis depuis 2 semaine avec le psychiatre je ne sais pas ses intentions !!!
!dois je mettre carte sur table et lui demander directement ou attendre ?
merci
bien heureux les fêles car il s laissent passer la lumière
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