Crise de panique due à l'agoraphobie, je m’étouffais !

[aconitum]

re re ^^


Une fois, parmis tant d'autre, je suis sortie avec mon copain, quand tout a coup, en sortant de la voiture, j'ai cru etre etouffée de monde, alors que pendant tout le temps de trouver une place je regardait par la fenetre pour voir si il y avait pas trop de monde justement,
j'ai été prise d'une crise de panique, je me suis réfugié dans le hall d'une banque d'un air terrorisé, et puis il ma enmener dans un parc loin du monde parce que je commencait à m'etouffer et a limite hurler de peur...
mon frere souffre d'agoraphobie, je voudrais savoir si il y a un lien....

et je suis sure que vous n'avez jamais entendu ça mais je ne supportai tellement plus la foule a un moment quand j'étais au college, que mon psy de l'epoque m'a dit que j'avais une phobie scolaire. depuis je ne peux plus approcher une salle de cours, je loupe plein de formation, mais rien que l'idée que je puisse etre en contact avec des "éleves" me donne la chaire de poule....

j'ai peur de devoir vivre enfermée chez moi parce que je ne supporte pas quand il y a trop de monde (grande surface par exemple)
et aussi de ne jamais trouver de travail corect parce que je n'ai pas pu passer mon bepc (j'ai fait des cours par correspondance) et que je n'ai aucun diplome...

et aux passage, y a t'il des aides pour les personnes dans ce genre de cas?

[Archaos]

Bonjour Aconitum,

Les personnes souffrant de trouble panique (l'Agoraphobie en fait partie) peuvent être aidées par une thérapie comportementale et cognitive (TCC) et un traitement adapté. La TCC consiste en de la relaxation, respiration et désensibilisation par une exposition progressive aux situations déclenchantes.
Donc en gros il faut que tu trouves un psychiatre qui pratique les TCC


Sinon en ce qui concerne la génétique et des définitions plus globales je t'ai trouvé cette article

Qu’est-ce que le trouble panique?

Le trouble panique (TP) se manifeste par des crises répétées de panique qui surviennent inopinément en l’absence de toute menace extérieure (c’est-à-dire, sans crier gare et pour aucune raison évidente). Ces crises surviennent rapidement et atteignent leur paroxysme aussi rapidement (habituellement en moins de 10 minutes). Elles s’accompagnent souvent d’un sentiment de danger imminent ou que la mort approche et d’une envie de s’enfuir. Les crises de panique sont souvent décrites comme « l’expérience la plus terrifiante de ma vie ». Elles laissent la personne vidée d’émotion, effrayée, se sentant vulnérable et anxieuse à propos de sa santé.

Les personnes atteintes de TP vivent souvent dans la peur d’avoir une nouvelle crise. Elles peuvent aussi s’inquiéter des conséquences de la crise (par exemple, de perdre la maîtrise de soi, d’avoir une vraie crise cardiaque, de « devenir fou »). Certaines personnes modifient considérablement leur comportement (par exemple, elles peuvent quitter leur emploi) en réaction aux crises. Le TP peut engendrer d’autres problèmes comme l’agoraphobie. Souvent les personnes souffrant d’agoraphobie refusent de quitter la maison. Certaines sortent mais seulement accompagnées d’une personne de confiance. D’autres ont peur d’être seules.

Si le TP n’est pas soigné, il peut mener à une anxiété débilitante chronique et à des visites excessivement nombreuses aux établissements de soins de santé. La santé des personnes souffrant de TP est souvent aggravée par d’autres problèmes. De 50 % à 65 % de ces personnes souffrent de dépression. Il leur arrive aussi souvent d’être affligées d’autres troubles de l’anxiété. On estime que 36 % des personnes atteintes de TP ont des problèmes d’abus d’alcool et/ou d’autres drogues.

Qui sont les personnes atteintes de trouble panique?

Le TP sans agoraphobie est deux fois plus commun et le TP avec agoraphobie est trois fois plus commun chez la femme que chez l’homme. Le TP peut survenir à tout âge, mais débute le plus souvent chez le jeune adulte. L’apparition du TP est souvent précédée d’une période de stress considérable (par exemple, par une surcharge de travail, la perte d’un proche, un déménagement dans une nouvelle ville, un accident grave, une chirurgie, un divorce) ou l’anticipation d’un événement stressant de la vie. Il peut aussi surgir de nulle part. Des études dans le monde entier indiquent que trois personnes sur cent souffriront de trouble panique à un moment donné de leur vie. Habituellement, ce mal ne part pas tout seul comme il est venu.

Quelles sont les causes du trouble panique?

Plusieurs personnes attribuent le TP à un manque de « force » ou de « caractère ». Rien ne peut être plus éloigné de la réalité. Même si personne ne connaît les causes exactes du TP, la plupart des experts croient que le TP est causé par une combinaison de facteurs biologiques et psychologiques. Par exemple, le TP semble courant dans certaines familles. Cet état de fait porte à croire à une prédisposition génétique au TP. Une autre théorie scientifique suppose que les personnes souffrant de TP manifestent des anomalies sur le plan de l’activité cérébrale et la biochimie. D’autres preuves encore suggèrent que le TP comporte un élément psychologique probant. Par exemple, les scientifiques ont trouvé que les personnes susceptibles aux crises de panique sont beaucoup moins enclines à paniquer lorsqu’elles sont averties d’avance des sensations que suscitent certaines situations (par exemple, l’hyperventilation) ou certaines substance (par exemple, la caféine).

Le trouble panique peut-il être traité?

Des soins professionnels appropriés peuvent aider la vaste majorité des gens atteints de TP. De plus, ces personnes peuvent à peu près toujours être soignées sans être admises à l’hôpital. La guérison peut prendre quelques mois, mais peut prendre plus de temps selon les circonstances personnelles. Les personnes atteintes de TP souffrent souvent de plus d’une maladie, ce qui peut compliquer un traitement. Un programme thérapeutique fructueux doit tenir compte de tous les problèmes connexes de la personne, y compris celui de dépression ou d’abus d’alcool et d’autres drogues qui accompagnent parfois le TP.

La psychologie peut-elle aider?

Les approches thérapeutiques les plus fructueuses du TP incluent la thérapie du comportement, la thérapie cognitive et la médication. Il n’y a pas une seule et bonne approche.

La thérapie du comportement aide les personnes à réduire leurs craintes et à acquérir une meilleure maîtrise sur les situations difficiles.

La thérapie cognitive vise à changer les schèmes de pensées des personnes en les aidant à analyser leurs sentiments et à distinguer les pensées réalistes et irréalistes.

Les psychologues ont mis au point des thérapies du comportement et cognitive et le plus souvent empruntent une combinaison des deux pour soigner le TP. Les patients ont des crises moins fréquentes et moins graves, ils participent à leur propre guérison et acquièrent un savoir-faire dont ils continuent de se servir dans plusieurs situations après la fin de la thérapie.

Les antidépresseurs et les anxiolytiques sont des médicaments qui peuvent soulager les symptômes. Ils représentent des solutions à court terme et peuvent aider lorsqu’ils sont administrés en conjonction avec d’autres formes de thérapie.

Les groupes de soutien peuvent être extrêmement utiles. De nombreuses personnes apprennent d’autrui, bénéficient du soutien offert par les membres du groupe et ont besoin d’être rassurées qu’elles ne sont pas les seules souffrant de TP.

Un traitement efficace peut amener un soulagement important pour 70 à 90 pour cent des gens atteints de TP.

Le présent résumé a été créé à l’intention de la Section clinique de la Société canadienne de psychologie par Dr Janel G. Gauthier, de l’Université Laval.

[aconitum]

merci d'avoir éclairé mon chemin