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Avant de te répondre, il faut savoir qu'il m'arrive de faire des crises épileptiques de temps à autre (sans doute dues à mes excès médicamenteux avec les somnifères, mais c'est une autre histoire). Au début, c'était : 5mg matin, 5mg midi et 10 mg le soir. J'en suis actuellement à prendre 5 mg le matin, rien à midi et 5mg un soir sur deux. Tout ça en parallèle de la réduction du Noctamide
Pour ma part, je sens à peine l'effet de l'Urbanyl, même à 10 mg. Il m'empêche simplement de faire des crises convulsives, ce qui est déjà pas mal...
Ah tiens, les somnifères te font faire des crises d'épilepsie ?
Perso j'en prends également, 1/2 comprimé de Zopiclone 7.5 le soir,
et j'avoue que je "vis" des trucs assez étranges durant le repos,
comme la paralysie du sommeil par exemple...
Ah tiens, les somnifères te font faire des crises d'épilepsie ?
Pris à raison de 6 à 7 comprimés par nuit, oui. Mais tout le monde n'est pas obligé de faire autant de conneries que moi...
Et encore, avant ça, j'ai connu le Stilnox, à des doses que ma dignité m'interdit de chiffrer, mais qui étaient bien pires que ça. En d'autres termes, c'est une forme de progrès, si l'on veut...
Oui c'est hardcore, je suis d'ailleurs suivie en addictologie pour ça. Evite de prendre ce chemin pour préserver ton capital santé, c'est le seul conseil que je puisse te donner.
Moi 27 de xanax et je ne pense pas que j'arriverai à me sevrer. Tant pis pour moi.
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je rectifie 27 ans de xanax
Pourtant j'avais réussi à diminuer à 0.75 mg pendant un an et j'ai rechuté. Ma fille a 27 ans et elle ne me connait que sous l'emprise de cette merveille. Sacrés thérapeutes.
Cela donne des envies de suicide. Reconfronté au monde du travail, j'ai l'immense plaisir de m'apercevoir combien mon cerveau est lent, a du mal à se concentrer. Et je suis un peu pris pour un énorme idiot.
Ce n'est peut être pas que la faute du xanax mais comme les fabricants n'ont pas étudié les effets à si long terme, je suis un cobaye qui sourit mais avec une énorme colère.
Tant mieux si ce forum avertit les nouveaux arrivants dans le monde du bien être apporté par l'anxiolytique.
Ma psy neurologue n'a encore pas été averti.
Vraiment très drôle.
Je suis un peu dans le même cas en ce moment, hormis pour le travail mais je dois néanmoins assumer certaines responsabilités assez "lourdes".
Bref, perso j'ai arrêté mon AD mais LA SEULE CHOSE dont j'ai vraiment du mal à me passer reste... l’anxiolytique.
Je ne sais pas depuis combien de temps tu as essayé de te soigner.
De mon côté cela fait désormais un peu plus de 2 ans et demi et je compte "tout arrêter" même si je risque d'être encore plus mal qu'à l'heure actuelle.
C'est un sujet très sensible car comme me la soulignée ma pharmacienne : vaux t'il mieux "continuer" en connaissant les risques ou bien au final se foutre en l'air ?
Confiant, pas averti des risques, j'ai pris cela pendant 25 ans et parfois à hautes doses. Puis deux ans de plus au courant des effets mais pas réussi à arrêter surtout avec une neurologue qui n'a pas l'air vraiment de connaitre les risques.
Quels sont précisement les risques encourus ? Quels sont les effets et sur quelle partie du cerveau cela agit il ? Est ce irréversible ? Toutes des questions dont j'aimerais bien connaitre la réponse.
Maintenant je n'ai pas le choix sur mon passé, je dois faire avec. Quant à continuer, je vais plutot me sevrer et essayer de me débrouiller sans.
Ce n'est surtout pas un conseil car comme on dit il faut l'avis de son spécialiste en santé mentale, la bonne blague.
Bon courage à tous les anxieux et agoraphobes. Dommage que médiagora n'existe pas dans les régions, on pourrait se sentir moins seul.
--edit--
"ou au final se foutre en l'air" cela veut dire se suicider ?
A t on vraiment fait le tour de tous les moyens pour arrêter les médocs et ne pas se foutre en l'air et même vivre mieux ?
C'est ma première psy qui a été la meilleure en fait, car elle m'a appris la relaxation autogène de Schultz. Malheureusement elle a considéré au bout de trois séances que j'avais assez parlé, énorme erreur. Je n'ai malheureusement pas continué cette méthode. Maintenant je fais de la méditation mais pas assez sérieusement et pourtant d'après les études les résultats sont très bons sur l'anxiété.
Chacun fait comme il veut, comme il peut, avec les thérapeutes qu'il a sous la main, mais résoudre l'équation en disant que le choix est l'anxiolytique ou se foutre en l'air me parait un peu simpliste. Et malheureusement, dans mon cas, n'est ce pas en continuant de prendre énormément de xanax que je pouvais finir par me foutre en l'air.
Zenitude, comme tu le dis pas évident tout cela. (Aucun conseil d'arrêt d'anxiolytique dans mes messages, consulter votre thérapeute et pas de panique).
C'est très cruel cette histoire de benzo. Je vais dire cela cet après midi à ma neurologue et je parie qu'elle me reparle encore des ravages de l'alcool. Aucun rapport.
On se trouve bien seul par rapport à cette addiction.
Se foutre en l'air est bien le risque. Quand vous savez que vous avez rencontré des psychiatres pendant 27 ans, certes par intermittence, et qu'aucun ne vous a parlé du rôle de l'amydale dans vos problèmes d'anxiété. Qu'ils n'ont même pas su vous faire parler de votre enfance anxiogène, de votre vie de couple anxiogène.
Rien sinon cette ordonnance.
On pourrait parler aussi de ces antidépresseurs censés vous aider dans votre lutte contre l'anxiété. Sont ils efficaces ?
La psychiatrie est bien le maillon faible dans notre sytème de santé.
Pour en revenir à l'alcool il est facile de rencontrer des groupes de parole, pour l'anxiété pas grand chose à se mettre sous la dent.
L'anxiété produit des grandes souffrances psychologiques dont on semble bien se f.........
--edit--
Il y a quand même des progrès car en 1977 quand j'ai eu ma première attaque de panique un généraliste m'a dit que je faisais de la spasmophilie.
On en connait un peu plus maintenant.
Alors espoir pour celles et ceux qui souffrent d'anxiété.
A ma question sur les dégâts irrémédiables des benzo sur le cerveau, la réponse de ma neurologue :
"l'anxiété fait des trous dans le cerveau, il vaut mieux prendre des benzo"
Me voilà rassuré. Pas eu le courage de demander quelle sorte de trous cela faisait dans le cerveau, une détérioration des neurones ? Je suis reparti de chez la psy, avec l'impression d'avoir un cerveau comme un fromage, après tant d'années d'anxiété.
Il serait temps pour moi d'avoir une meilleure compréhension des effets de l'anxiété, des effets des benzos.
Quelque chose de sérieux.
Tout cela est vraiment décourageant et augmente encore plus l'anxiété.
C'est un cercle vicieux qui mange effectivement le cerveau, dans tous les sens du terme...
NÉANMOINS même si personnellement j'ai décidé de me sevrer, je le répète,
il vaux mieux parfois essayer certains traitements afin d'éviter une quelconque TS, c'est une évidence.
En revanche je comprends tout à fait ta colère surtout après 27 années de "parcours".
Oui zenitude tu as peut être raison.
En tous les cas, on se sent bien seul, je le répète, quand on apprend que peut être le xanax abime le cerveau.
Moi, en ce moment, je ne peux plus faire que des choses répétitives, alors que quand j'étais enseignant j'avais fait en particulier un logiciel pour aider les enfants.
Très dur de se sentir diminué. Et encore une fois dans la confusion des études médicales et des avis des thérapeutes.
Je voudrais ajouter qu'après l'arrêt de mon travail d'enseignant, j'ai passé 9 ans à ruminer mon passé, sans beaucoup faire travailler mon cerveau sur des choses demandant de la concentration, de la mémoire. En plus, je ne parlais presque avec personne, ne voyant que mon fils et ma fille.
Ma psy dit que mon cerveau est rouillé.
Voilà tout ce que je peux dire sur les benzos. Aucune certitude sur les effets de ces psychotropes.
Seulement un combat pour retrouver sérénité sans psychotropes.
Si ce n'est pas indiscret tu as du rester en inactivité pro durant 9 années ?
Alors en effet, une pharmacienne m'a confirmée qu'il fallait à tout prix faire bosser son cerveau car en plus d'un certain "mutisme",
d'une désociabilisation (l'ensemble dû à la dépression), et des substances chimiques liées aux traitements cet organe pouvait en prendre un coup...
Pour ma part ma mémoire me joue beaucoup de tours depuis plusieurs semaines à présent, à voir dans la durée...
Et bien j'essai tout comme toi de "combattre" la maladie sans psychotropes mais vais-je y arriver, là aussi rien n'est certain.
Après un long chemin médicamenteux plein de trous et de bosses, et de grosses crises de panique dues à l'arrêt trop brusque d'un neuroleptique, je me suis retrouvée dans le cabinet d'un psy spécialisé dans la pharmacologie psychiatrique. Il m'a légèrement augmenté le Seropram de 20 mg à 30 mg, a ajouté un Trittico 100 mg pour le sommeil (et c'est efficace) et du Temesta 1 mg à prendre en cas d'angoisses. Pour le moment ça a l'air d'aller avec les AD.
Maintenant reste le problème des benzos. J'ai remarqué que quand j'arrive à ne pas prendre mon Temesta 1 mg un jour, le lendemain je ne suis pas bien, mes angoisses ressortent, ce qui était le cas ce matin par exemple: boule au ventre et malaise général. J'ai pris mon Temesta (j'essaie de n'en prendre qu'un par jour) et tout est rentré dans l'ordre, heureusement.
J'avoue que j'aime les benzos qui font tellement de bien, mais j'ai peur d'arriver à une accoutumance qui me ferait augmenter les doses pour le même effet, et d'entrer dans la dépendance!
Quelqu'un a-t-il eu également ce souci, et partagerait son expérience avec moi? Merci d'avance...
Je suis tellement heureux car depuis environ 1 an j'ai réduit ma consommation de rivotril de 1 MG par jour. ( 1matin 1 soir ) je suis rendu à .25 simplement pour le soir. J'ai été capable seul. Prochaine étape, je ne le prend plus!
Hello, ma psychologue, rencontrée cette semaine pour la première fois m à fait vraiment peur et surtout culpabiliser vis à vis de mes prises de bromazepam.
Elle applique la méthode gestalt. Mon généraliste en dit du bien, de la méthode.
De mon côté je suis encore instable, vue que je change d AD.
Nouvel AD depuis un mois, j attend toujours les résultats....et mon psychiatre est en congés.
Je suis du coup tourneboulé.
J ai voulu, connerie vu que je ne suis pas stabilisé, diminuer le brom. (1/4 matin contre demi) idem pour le midi.
Grosse cata. Je n avais pas de besoin car pas d anxiété, mais le besoin corporel à été plus fort.
Bref, j en veux au psychiatre d être en congés, à la psychologue d avoir été dure, mais merci au généraliste qui m à conseillé de prendre mon traitement normal et poursuivre le gestalt.
M enfin, comme dirait Gaston, j ai l impression de bien patachonner. Je pousse la charrue avec mes boeufs car je veux être mieux pour la rentrée de septembre. Date à laquelle ma femme sera beaucoup moins dispo pour m assister.
Bref, je sens vraiment que je ne serai pas à la hauteur et ça, ça me fait paniquer.
Je pense de plus en plus à me faire interner de jour tellement j ai les bouboules.