Merci Carapuce, oui tu as raison... on vient de réserver les billets je suis contente et je me réjouis, je vais essayer de profiter au max!
Tu sais en lisant ce que tu as écrit au sujet des sentiments, c'est limite moi qui tocque parceque justement ce que tu vis c'est le toc, je suis passée par cette phase je te promets que tu as bien ton toc et que même s'il n'y a rien de plus réel, ça ne l'est absolument pas... je comprends très bien ce que tu ressens ou ne ressens pas en ce moment... limite moi ça me fait plus peur de pouvoir prendre du recul par rapport à ça... mais sinon je ne peux pas vivre et c'est comme si ma tête s'était habituée à ne plus vouloir souffrir donc d'une certaine manière j'occulte complétement en faisant comme si tout allait bien et j'essaie de ne pas me demander si je suis fausse ou autre... je ne sais pas comment l'expliquer...
Mais vraiment, tu arriveras après cette phase qui pour moi a été Presque une des pires du toc, à pouvoir relativiser et vraiment ne t'inquiètes pas tu l'aimes c'est ¨sûr et tu ne peux pas être objective actuellement...
Courage!!!
Oui Ecila comment vas-tu?
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
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féeborah
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Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Féeborah,
Il est normal que tu angoisses pour ton voyage à Rome, cela te rappelle ton passé, ton ex. J'ai remarqué que les exs sont un bon sujet de toc, je me suis moi-même posée plein de questions sur mon ex il y a quelques temps parce que j'avais rêvé de lui. En fait, tout est prétexte à réfléchir, à ressasser, à questionner. Le pire d'ailleurs, ce ne sont pas les questions, ce sont les affirmations du type "tu vois, tu ne ressens plus rien, cela veut dire que tu ne l'aimes plus" "regarde, tu ne le trouves plus beau, c'est la fin de votre histoire" "si ça va mieux c'est parce que tu as peur d'être seule" "si ça va mieux c'est parce que tu te raccroches au passé" etc. Les affirmations qui se posent comme des révélations, la fameuse sentence "tu te voiles la face". J'avoue que j'ai du mal à gérer ce type de pensées.
Comme toi Carapuce, en ce moment, je n'ai qu'un contact téléphonique avec mon copain et j'ai l'impression de faire semblant parfois, ça m'angoisse de me dire "tu te forces, tu ne l'aimes plus". Pour le moment, je suis plus angoissée quand je ne le vois pas que lorsque je suis avec lui. J'ai une crainte, que les moindres choses auxquelles je m'accroche, des détails de son corps que j'aime, des activités que nous faisons ensemble que j'apprécie, son odeur que j'affectionne... disparaissent petit à petit pour dévoiler un désamour flagrant. L'anesthésie sentimentale et l'impression de ne plus reconnaître l'autre, de penser que le bien être appartient au passé et que les moments de sérénités sont des mensonges, c'est affreux. C'est un peu ce que je vis en ce moment, sauf le soir où je me sens bien, quand je dessine ou quand je lis. D'ailleurs, quand j'ai un trajet à faire un pied, j'ai tendance à ruminer, je lis donc en marchant plus lentement et en faisant attention.
Sinon, cette nuit, j'ai très mal dormi, j'ai du m'endormir vers 8h30 pour me réveiller à 11h30. Je me suis couchée trop tard (2h30) car je ne me sens réellement bien que le soir et la nuit. Je vais me forcer à me coucher et me lever plus tôt. Entre 2h30 et 8h30, je ne toquais pas spécialement, mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil, me retournant dans tous les sens et implorant le sommeil de s'abattre enfin sur moi. Le réveil, en raison de la fatigue et de mon pessimisme, fut difficile. J'espère que ça va aller mieux quand je vais revoir mon copain mercredi ou jeudi, que ça se passera bien surtout et que je retrouve tout mon amour et ma sérénité. Je me rends compte que je me répète, je rabâche les mêmes espérances que j'appelle illusions le matin et espoirs le soir. Pourquoi quand j'ai vu mon copain le week end dernier, j'ai reconnu les tocs et je leur en ai voulu de m'avoir privé de vacances , pourquoi j'ai eu du désir sexuel, pourquoi j'ai passé de bons moments? Si c'est pour retomber dans le pessimisme et la fatalité d'une rupture quelques jours après. Je ne sais que faire ni penser.
Il est normal que tu angoisses pour ton voyage à Rome, cela te rappelle ton passé, ton ex. J'ai remarqué que les exs sont un bon sujet de toc, je me suis moi-même posée plein de questions sur mon ex il y a quelques temps parce que j'avais rêvé de lui. En fait, tout est prétexte à réfléchir, à ressasser, à questionner. Le pire d'ailleurs, ce ne sont pas les questions, ce sont les affirmations du type "tu vois, tu ne ressens plus rien, cela veut dire que tu ne l'aimes plus" "regarde, tu ne le trouves plus beau, c'est la fin de votre histoire" "si ça va mieux c'est parce que tu as peur d'être seule" "si ça va mieux c'est parce que tu te raccroches au passé" etc. Les affirmations qui se posent comme des révélations, la fameuse sentence "tu te voiles la face". J'avoue que j'ai du mal à gérer ce type de pensées.
Comme toi Carapuce, en ce moment, je n'ai qu'un contact téléphonique avec mon copain et j'ai l'impression de faire semblant parfois, ça m'angoisse de me dire "tu te forces, tu ne l'aimes plus". Pour le moment, je suis plus angoissée quand je ne le vois pas que lorsque je suis avec lui. J'ai une crainte, que les moindres choses auxquelles je m'accroche, des détails de son corps que j'aime, des activités que nous faisons ensemble que j'apprécie, son odeur que j'affectionne... disparaissent petit à petit pour dévoiler un désamour flagrant. L'anesthésie sentimentale et l'impression de ne plus reconnaître l'autre, de penser que le bien être appartient au passé et que les moments de sérénités sont des mensonges, c'est affreux. C'est un peu ce que je vis en ce moment, sauf le soir où je me sens bien, quand je dessine ou quand je lis. D'ailleurs, quand j'ai un trajet à faire un pied, j'ai tendance à ruminer, je lis donc en marchant plus lentement et en faisant attention.
Sinon, cette nuit, j'ai très mal dormi, j'ai du m'endormir vers 8h30 pour me réveiller à 11h30. Je me suis couchée trop tard (2h30) car je ne me sens réellement bien que le soir et la nuit. Je vais me forcer à me coucher et me lever plus tôt. Entre 2h30 et 8h30, je ne toquais pas spécialement, mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil, me retournant dans tous les sens et implorant le sommeil de s'abattre enfin sur moi. Le réveil, en raison de la fatigue et de mon pessimisme, fut difficile. J'espère que ça va aller mieux quand je vais revoir mon copain mercredi ou jeudi, que ça se passera bien surtout et que je retrouve tout mon amour et ma sérénité. Je me rends compte que je me répète, je rabâche les mêmes espérances que j'appelle illusions le matin et espoirs le soir. Pourquoi quand j'ai vu mon copain le week end dernier, j'ai reconnu les tocs et je leur en ai voulu de m'avoir privé de vacances , pourquoi j'ai eu du désir sexuel, pourquoi j'ai passé de bons moments? Si c'est pour retomber dans le pessimisme et la fatalité d'une rupture quelques jours après. Je ne sais que faire ni penser.
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Elo5577
- Messages : 41
- Enregistré le : mercredi 14 août 2013 13:55
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
bonjour à toutes et tous
comment allez vous aujourd'hui ?
j'aurais un petite question à vous poser.... moi qui focalise sur sa calvitie, (à me poser des questions quand je le trouve moins beau.... , ), sur son style vestimentaire qui n'est pas "mon idéal" .. etc, ... est ce que vous pensez que c'est comme une façade et que ça referait pareil avec un autre homme ? et que ça focaliserait sur autre chose.., ? et que le problème est plus profond ... ,?
J'ai l'impression d'e^tre vide.. Pas d'amis... etc... et j'ai l'impression d'être toujours insatisfaite de tout... je 'narrive à prendre de plaisir dans rien
Quand je compare ma situation avec mon ex qui était , objectivement , un "salop" , je faisais plein de choses avec lui sans toquer! je prévoyais des ptits we avec plaisir ( au , passage peut être pour recoller les morceaux car ça partait en vrille : impression qu'il ne voulait pas s'engager)
Avec mon conjoint actuel, qui a tout pour me rendre heureuse ( mes proches me "mettent des coup de pied aux fesses pour que je réagisse de cette chance) , eh bien j'ai commencé à avoir ces tocs 2 mois et demi après notre rencontre juste avant de partir pour notre premier voyage
je m'enerve très souvent après lui , je réagis par frustration , quand par exemple, il ne pense pas pareil que moi, qu'il ne s'habille pas comme je voudrais etc... je sais que c'est une réaction de gamine ( j'en ai 32 pourtant !!) mais c'est plus fort que moi .. du coup je ne profite de rien avec lui ; je crois toujours que l'herbe est plus verte ailleurs et que ce serait mieux ac quelqu'un d'autre .. avec la question qui vient forcément : est ce que je l'aime encore ? est ce l'homme de ma vie ? MAIS.....
Merci de m'avoir lue
comment allez vous aujourd'hui ?
j'aurais un petite question à vous poser.... moi qui focalise sur sa calvitie, (à me poser des questions quand je le trouve moins beau.... , ), sur son style vestimentaire qui n'est pas "mon idéal" .. etc, ... est ce que vous pensez que c'est comme une façade et que ça referait pareil avec un autre homme ? et que ça focaliserait sur autre chose.., ? et que le problème est plus profond ... ,?
J'ai l'impression d'e^tre vide.. Pas d'amis... etc... et j'ai l'impression d'être toujours insatisfaite de tout... je 'narrive à prendre de plaisir dans rien
Quand je compare ma situation avec mon ex qui était , objectivement , un "salop" , je faisais plein de choses avec lui sans toquer! je prévoyais des ptits we avec plaisir ( au , passage peut être pour recoller les morceaux car ça partait en vrille : impression qu'il ne voulait pas s'engager)
Avec mon conjoint actuel, qui a tout pour me rendre heureuse ( mes proches me "mettent des coup de pied aux fesses pour que je réagisse de cette chance) , eh bien j'ai commencé à avoir ces tocs 2 mois et demi après notre rencontre juste avant de partir pour notre premier voyage
je m'enerve très souvent après lui , je réagis par frustration , quand par exemple, il ne pense pas pareil que moi, qu'il ne s'habille pas comme je voudrais etc... je sais que c'est une réaction de gamine ( j'en ai 32 pourtant !!) mais c'est plus fort que moi .. du coup je ne profite de rien avec lui ; je crois toujours que l'herbe est plus verte ailleurs et que ce serait mieux ac quelqu'un d'autre .. avec la question qui vient forcément : est ce que je l'aime encore ? est ce l'homme de ma vie ? MAIS.....
Merci de m'avoir lue
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Carapuce
- Messages : 137
- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Féeborah,
Merci pour ta réponse mais sache que tu n'as absolument pas à tocquer par rapport à ce que j'ai dis. Tu dois continuer à prendre ce recul, c'est dur à faire et tellement important d'y arriver. Et je suis surtout persuadée que c'est le seul et unique chemin vers la "guérison". Donc ne tocque pas et poursuit dans cette optique.
J'aimerais réussir moi aussi à le prendre ce recul
Ecila,
Ton dernier post est très bien écrit et totalement représentatif de ce que je vis en ce moment, et de ce que j'ai pu vivre à certains autres moments.
Et tu as raison, on se répète tous ici, parce qu'on pédale un peu dans la semoule..
En tout cas, je me reconnais beaucoup dans ce que tu as écris.
Et ces affirmations que tu cites au début, c'est tellement ça...
Mon copain n'a pas changé depuis qu'on s'est rencontré et pourtant je ne le reconnais plus, j'ai l'impression que ce que je vivais avant le toc fait partie d'une autre vie, et je ne me reconnais plus moi non plus.
D'ailleurs je compare souvent les moments qu'on passait ensemble avant le toc et maintenant et ça n'a tellement plus rien à voir, je suis devenue beaucoup moins câline, beaucoup plus froide. Et je me dis tout le temps des trucs du genre : "tu vois avant à ce moment là tu lui aurais fait un câlin.", "avant quand il faisait ça tu étais complément attendrie, maintenant ça t'agace" etc. Je viens vraiment pas commode avec lui, je lui réponds sèchement, je suis distante et encore tout à l'heure il m'a demandé pourquoi j'étais si peu câline, je lui ai dis que je ne savais pas.
Enfin bref, quand je vous dis que je suis devenue un cœur de pierre et totalement glaciale je n'exagère pas.
Alors ma question c'est : est ce que quelqu'un ici a déjà traverser ce genre de phase ? Parce que c'est terriblement inquiétant .. Et en plus je ne ressens plus d'angoisses. Je me sens juste plutôt déprimée.
Je voulais aussi savoir si vous aussi quand vous avez des moments ou vous ressentez par exemple un peu de jalousie, ou de manque de votre copain, ou la peur de le perdre pendant un instant vous êtes hyper rassurée de ressentir ça ?
Cette nuit en plus j'ai fait un cauchemar très pénible et dans ce cauchemar je voyais mon copain coucher avec une de ses amies et je m'en foutais totalement, ça ne me faisait rien. Je ne suis pas trop du genre a faire attention à mes rêves habituellement mais alors là j'ai paniqué totalement en me disant que ça signifiant que je n'en avais plus rien à faire et que c'était évident.
Elo,
Je peux te garantir que oui effectivement si tu étais avec quelqu'un d'autre tu lui trouverais aussi d'autres défauts
J'ai remarqué que tu avais l'aspect "perfection physique" du toc assez développé. Mais je peux vraiment te dire que c'est le toc et rien de plus car j'ai lu plusieurs articles qui décrivaient exactement ce que tu dis alors ne t'en fais pas.. Ce n'est pas ton copain le problème, ni votre couple. Juste ce qu'il se passe dans ta tête..
Tu fais une psychothérapie ?
Courage à tous ...
Merci pour ta réponse mais sache que tu n'as absolument pas à tocquer par rapport à ce que j'ai dis. Tu dois continuer à prendre ce recul, c'est dur à faire et tellement important d'y arriver. Et je suis surtout persuadée que c'est le seul et unique chemin vers la "guérison". Donc ne tocque pas et poursuit dans cette optique.
J'aimerais réussir moi aussi à le prendre ce recul
Ecila,
Ton dernier post est très bien écrit et totalement représentatif de ce que je vis en ce moment, et de ce que j'ai pu vivre à certains autres moments.
Et tu as raison, on se répète tous ici, parce qu'on pédale un peu dans la semoule..
En tout cas, je me reconnais beaucoup dans ce que tu as écris.
Et ces affirmations que tu cites au début, c'est tellement ça...
Mon copain n'a pas changé depuis qu'on s'est rencontré et pourtant je ne le reconnais plus, j'ai l'impression que ce que je vivais avant le toc fait partie d'une autre vie, et je ne me reconnais plus moi non plus.
D'ailleurs je compare souvent les moments qu'on passait ensemble avant le toc et maintenant et ça n'a tellement plus rien à voir, je suis devenue beaucoup moins câline, beaucoup plus froide. Et je me dis tout le temps des trucs du genre : "tu vois avant à ce moment là tu lui aurais fait un câlin.", "avant quand il faisait ça tu étais complément attendrie, maintenant ça t'agace" etc. Je viens vraiment pas commode avec lui, je lui réponds sèchement, je suis distante et encore tout à l'heure il m'a demandé pourquoi j'étais si peu câline, je lui ai dis que je ne savais pas.
Enfin bref, quand je vous dis que je suis devenue un cœur de pierre et totalement glaciale je n'exagère pas.
Alors ma question c'est : est ce que quelqu'un ici a déjà traverser ce genre de phase ? Parce que c'est terriblement inquiétant .. Et en plus je ne ressens plus d'angoisses. Je me sens juste plutôt déprimée.
Je voulais aussi savoir si vous aussi quand vous avez des moments ou vous ressentez par exemple un peu de jalousie, ou de manque de votre copain, ou la peur de le perdre pendant un instant vous êtes hyper rassurée de ressentir ça ?
Cette nuit en plus j'ai fait un cauchemar très pénible et dans ce cauchemar je voyais mon copain coucher avec une de ses amies et je m'en foutais totalement, ça ne me faisait rien. Je ne suis pas trop du genre a faire attention à mes rêves habituellement mais alors là j'ai paniqué totalement en me disant que ça signifiant que je n'en avais plus rien à faire et que c'était évident.
Elo,
Je peux te garantir que oui effectivement si tu étais avec quelqu'un d'autre tu lui trouverais aussi d'autres défauts
J'ai remarqué que tu avais l'aspect "perfection physique" du toc assez développé. Mais je peux vraiment te dire que c'est le toc et rien de plus car j'ai lu plusieurs articles qui décrivaient exactement ce que tu dis alors ne t'en fais pas.. Ce n'est pas ton copain le problème, ni votre couple. Juste ce qu'il se passe dans ta tête..
Tu fais une psychothérapie ?
Courage à tous ...
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Elo5577
- Messages : 41
- Enregistré le : mercredi 14 août 2013 13:55
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
merci carapuce pour ton post 
tu as sans doute raison ..; mais je ne peux m'emp^cher de me dire que si mon copain avait la coupe de cheveux que j'aime bien ( il est presque chauv) , le style vestimentaire etc... je ne toquerais pas et je serais bien
tu as sans doute raison ..; mais je ne peux m'emp^cher de me dire que si mon copain avait la coupe de cheveux que j'aime bien ( il est presque chauv) , le style vestimentaire etc... je ne toquerais pas et je serais bien
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Carapuce
- Messages : 137
- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
J'ai aussi trouvé ceci :
http://www.rocd.net/measures/
C'est un questionnaire qui mesure l'intensité de nos obsessions et compulsions !
J'ai pas totalement compris comment on interprétait le résultats par contre mais en tout cas c'est surtout je crois pour voir la nature de nos obsessions, et moi c'est uniquement par rapport à mes sentiments par rapport à mon partenaire.
--edit--
En fait je crois comprendre au travers de mes lectures qu'il y a un peu 3 types de Toc du couple : celui centré sur le partenaire (comme Elo), celui centré sur la relation et celui centré directement sur les sentiments (moi). Ça marche vraiment comme ça vous pensez ?
Bref, j'arrête de vous harceler avec toutes mes questions, je vais aller prendre l'air
http://www.rocd.net/measures/
C'est un questionnaire qui mesure l'intensité de nos obsessions et compulsions !
J'ai pas totalement compris comment on interprétait le résultats par contre mais en tout cas c'est surtout je crois pour voir la nature de nos obsessions, et moi c'est uniquement par rapport à mes sentiments par rapport à mon partenaire.
--edit--
En fait je crois comprendre au travers de mes lectures qu'il y a un peu 3 types de Toc du couple : celui centré sur le partenaire (comme Elo), celui centré sur la relation et celui centré directement sur les sentiments (moi). Ça marche vraiment comme ça vous pensez ?
Bref, j'arrête de vous harceler avec toutes mes questions, je vais aller prendre l'air
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féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour les filles,
Merci Ecila pour ta réponse, il faut en effet se défaire des ses pensées que l'on croit réelles... on en a justement parlé avec mon psy hier, le fait qu'une pensée, un souvenir puisse être en fait une réalité et ça c'est qui nous destabilise complétement! Il faut bien se dire que ce n'est pas la réalité...
Je comprends très bien aussi ce que toi et Carapuce mettez en avant, cette impression de ne plus le connaître, d'avoir l'impression que tout a changé etc. mais ça c'est justement le toc... Je pense effectivement que le fait d'avoir des horaires réguliers de sommeil pourrait te faire le plus grand bien, c'est pour ton hygiène mentale et physique... en tout cas cela ne pourra pas te faire de mal bien au contraire... Je me souviens plus si tu prends le Zoloft toi? Tu as quelle dose... On parle tellement de tout et à plusieurs que je ne sais plus qui fait ou dit quoi pardon
Elo, oui je me dis les mêmes choses que toi, moi je toque sur son nez et comme toi Ecila j'ai peur que les dernières choses que j'aime et sur lesquelles je ne toque pas m'échappent petit à petit pour ne plus rien avoir... Elo je me dis systèmatiquement qu'avec un autre homme je ferai un focus sur autre chose et que c'est moi le problème et ainsi cela me permet de relativiser ces pensées...
Carapuce, merci pour ta réponse j'essaie, j'essaie...
Tu sais j'ai l'impression que tu es dans la phase dans laquelle j'étais il y a peut-être 2 ou 3 semaines, je me sentais exactement comme toi et étais tellement rassurée de pouvoir avoir même 30 sec. de répis, lorsque je me rendais compte que je pensais à lui, ou que j'avais envie de le voir, ou de lui faire un bisou, etc... et je détruisais Presque aussitôt ce que je venais de ressentir et tellement froide, plus du tout angoissée... comme Chloé le disait je pense qu'il s'agit de la phase du Backdoor spikes (je crois que c'est comme ça), ne t'en fais pas c'est ton toc qui fait ça et je crois que pour moi c'était une des pires phases et des plus réelles... Mais ça va passer, car j'ai l'impression que c'est cette phase aussi qui fait qu'on change et qu'on commence à relativiser
Alors je dirais que c'est plutôt bon signe en fait 
Sinon pour ma part, je toc ces jours car j'ai peur ou l'impression que je ne pense pas à lui et bla bla bla tout le tralala qui s'en suit... purée si c'est pas un truc c'est un autre... En plus moi aussi je suis super axée sur l'aspect physique de mon chéri... En fait j'ai un seuil d'exigences tellement élevé, s'il n'est pas PARFAIT je toque sur le moindre detail, alors je que l'aime pour ce qu'il est et comme il est... mais voilà s'il a un poil qui dépasse, je vais lui demander si je peux le raser, si ses chaussures ne vont pas lui dire s'il veut pas les changer... bref c'est juste horrible et je me déteste d'être comme ça! Et le detail qui va me déplaire va me hanter pendant des heures ou des jours... Je suis pareille pour le ménage, j'ai un seuil d'exigence hyper élevé voir Presque inatteignable, mais là je me suis calmée car c'est complétement insupportable pour lui et pour moi... j'en faisais aussi des crises de larmes et pas envie de rentrer à la maison à cause de ça
Courage les filles!
--edit--
Merci Carapuce pour les articles
Je pense que les trois différentes formes de toc peuvent intervenir à différents moments, mais que peut-être on est plus axé sur l'un ou l'autre... pour ma part je les ai tous eu et ça change par période...
Je pense néanmoins que l'anesthésie des sentiments est plutôt une conséquence, en tout cas pour moi, mais après ça continue le cercle vicieux et on toque là dessus... ARF
Tu as bien raison d'aller prendre l'air
--edit--
je ne dis pas ça parceque tu poses trop de questions si jamais, je dis ça car cela te fera le plus grand bien
Merci Ecila pour ta réponse, il faut en effet se défaire des ses pensées que l'on croit réelles... on en a justement parlé avec mon psy hier, le fait qu'une pensée, un souvenir puisse être en fait une réalité et ça c'est qui nous destabilise complétement! Il faut bien se dire que ce n'est pas la réalité...
Je comprends très bien aussi ce que toi et Carapuce mettez en avant, cette impression de ne plus le connaître, d'avoir l'impression que tout a changé etc. mais ça c'est justement le toc... Je pense effectivement que le fait d'avoir des horaires réguliers de sommeil pourrait te faire le plus grand bien, c'est pour ton hygiène mentale et physique... en tout cas cela ne pourra pas te faire de mal bien au contraire... Je me souviens plus si tu prends le Zoloft toi? Tu as quelle dose... On parle tellement de tout et à plusieurs que je ne sais plus qui fait ou dit quoi pardon
Elo, oui je me dis les mêmes choses que toi, moi je toque sur son nez et comme toi Ecila j'ai peur que les dernières choses que j'aime et sur lesquelles je ne toque pas m'échappent petit à petit pour ne plus rien avoir... Elo je me dis systèmatiquement qu'avec un autre homme je ferai un focus sur autre chose et que c'est moi le problème et ainsi cela me permet de relativiser ces pensées...
Carapuce, merci pour ta réponse
j'essaie, j'essaie... Tu sais j'ai l'impression que tu es dans la phase dans laquelle j'étais il y a peut-être 2 ou 3 semaines, je me sentais exactement comme toi et étais tellement rassurée de pouvoir avoir même 30 sec. de répis, lorsque je me rendais compte que je pensais à lui, ou que j'avais envie de le voir, ou de lui faire un bisou, etc... et je détruisais Presque aussitôt ce que je venais de ressentir et tellement froide, plus du tout angoissée... comme Chloé le disait je pense qu'il s'agit de la phase du Backdoor spikes (je crois que c'est comme ça), ne t'en fais pas c'est ton toc qui fait ça et je crois que pour moi c'était une des pires phases et des plus réelles... Mais ça va passer, car j'ai l'impression que c'est cette phase aussi qui fait qu'on change et qu'on commence à relativiser
Alors je dirais que c'est plutôt bon signe en fait Sinon pour ma part, je toc ces jours car j'ai peur ou l'impression que je ne pense pas à lui et bla bla bla tout le tralala qui s'en suit... purée si c'est pas un truc c'est un autre... En plus moi aussi je suis super axée sur l'aspect physique de mon chéri... En fait j'ai un seuil d'exigences tellement élevé, s'il n'est pas PARFAIT je toque sur le moindre detail, alors je que l'aime pour ce qu'il est et comme il est... mais voilà s'il a un poil qui dépasse, je vais lui demander si je peux le raser, si ses chaussures ne vont pas lui dire s'il veut pas les changer... bref c'est juste horrible et je me déteste d'être comme ça! Et le detail qui va me déplaire va me hanter pendant des heures ou des jours... Je suis pareille pour le ménage, j'ai un seuil d'exigence hyper élevé voir Presque inatteignable, mais là je me suis calmée car c'est complétement insupportable pour lui et pour moi... j'en faisais aussi des crises de larmes et pas envie de rentrer à la maison à cause de ça
Courage les filles!
--edit--
Merci Carapuce pour les articles
Je pense que les trois différentes formes de toc peuvent intervenir à différents moments, mais que peut-être on est plus axé sur l'un ou l'autre... pour ma part je les ai tous eu et ça change par période...
Je pense néanmoins que l'anesthésie des sentiments est plutôt une conséquence, en tout cas pour moi, mais après ça continue le cercle vicieux et on toque là dessus... ARF
Tu as bien raison d'aller prendre l'air
--edit--
je ne dis pas ça parceque tu poses trop de questions si jamais, je dis ça car cela te fera le plus grand bien
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Carapuce
- Messages : 137
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci mille fois pour ta réponse Féeborah, ça m'a un peu rassurée. Oui je dis un peu parce que je crois que rien ne nous rassure jamais à 100 %. Et ce qui est fou ce qu'en vous lisant je ne me pose absolument jamais la question de savoir si vous vous avez bien le toc parce que ça me paraît complément évident. Mais pour moi ça ne marche pas pareil malheureusement.
En plus je te demandais ça par rapport aux 3 différentes catégories du toc parce que vu que je ne tocque pas ou alors très très très rarement sur des trucs physiques sur lui, je me dis que du coup ce n'est pas le toc. Et c'est un truc qui me perturbe depuis le début. En fait je le trouve toujours beau, objectivement, mais parfois j'ai l'impression que sa beauté ne me touche plus. Je savais pas si vous voyez ce que je veux dire. Du coup moi c'est ça qui me fait tocquer.
Et quand je parlais de la catégorie "sentiments" c'était plutôt pour dire la catégorie "est ce que je l'aime encore?", enfin c'est pareil en fait mais c'est vrai que l'anesthésie c'est plutôt le résultat de tous ces questionnements. En tout cas globalement mes questionnements sont plus basés sur des trucs du style : "tu penses pas à lui donc tu ne l'aimes plus", "il te manque pas donc tu ne l'aimes plus", "il t'énerve quand il fait ça donc tu ne l'aimes plus", et surtout "tu ne ressens rien donc tu ne l'aimes plus". Et après je vous épargnes l'infinité de questions parfois très bêtes qui m'amène à cette conclusion.
Mais je n'ai pas cet aspect du toc de vouloir qu'il soit parfait, pour le moment ..
Et souvent aussi, quand je re ressens des sentiments positifs à son égard je me teste en pensant à la même situation avec un autre mec et j'ai l'impression que je ressens pareil quand je l'imagine, donc là je me dis ok en fait tu pourrais ressentir la même chose dans cette situation avec quelqu'un d'autre donc tu ne l'aimes pas vraiment.
Mon dieu c'est impressionnant tout ce qu'il se passe dans nos têtes.
J'ai eu beau aller prendre l'air, faire un peu de shopping, tout ça n'a pas quitté mon esprit une seconde
Et puis là j'attends qu'il rentre du boulot, j'ai pas l'impression d'avoir hâte, et je sens que je vais encore être désagréable à son retour donc ça m'inquiète d'avance. Et en plus ce soir on sort avec tous ses amis pour fêter la fin de son année ici, j'ai peur d'être attirée par un de ses potes (parce que j'ai eu l'impression qu'il m'attirait a une précédente soirée et c'était horrible de vivre ça).
Bref on verra bien comment ça se passe.
J'espère vraiment être dans la même phase que toi il y a deux semaines..
En tout cas merci beaucoup encore Féeborah et je t'envoie tout plein de courage, ainsi qu'aux autres
En plus je te demandais ça par rapport aux 3 différentes catégories du toc parce que vu que je ne tocque pas ou alors très très très rarement sur des trucs physiques sur lui, je me dis que du coup ce n'est pas le toc. Et c'est un truc qui me perturbe depuis le début. En fait je le trouve toujours beau, objectivement, mais parfois j'ai l'impression que sa beauté ne me touche plus. Je savais pas si vous voyez ce que je veux dire. Du coup moi c'est ça qui me fait tocquer.
Et quand je parlais de la catégorie "sentiments" c'était plutôt pour dire la catégorie "est ce que je l'aime encore?", enfin c'est pareil en fait mais c'est vrai que l'anesthésie c'est plutôt le résultat de tous ces questionnements. En tout cas globalement mes questionnements sont plus basés sur des trucs du style : "tu penses pas à lui donc tu ne l'aimes plus", "il te manque pas donc tu ne l'aimes plus", "il t'énerve quand il fait ça donc tu ne l'aimes plus", et surtout "tu ne ressens rien donc tu ne l'aimes plus". Et après je vous épargnes l'infinité de questions parfois très bêtes qui m'amène à cette conclusion.
Mais je n'ai pas cet aspect du toc de vouloir qu'il soit parfait, pour le moment ..
Et souvent aussi, quand je re ressens des sentiments positifs à son égard je me teste en pensant à la même situation avec un autre mec et j'ai l'impression que je ressens pareil quand je l'imagine, donc là je me dis ok en fait tu pourrais ressentir la même chose dans cette situation avec quelqu'un d'autre donc tu ne l'aimes pas vraiment.
Mon dieu c'est impressionnant tout ce qu'il se passe dans nos têtes.
J'ai eu beau aller prendre l'air, faire un peu de shopping, tout ça n'a pas quitté mon esprit une seconde
Et puis là j'attends qu'il rentre du boulot, j'ai pas l'impression d'avoir hâte, et je sens que je vais encore être désagréable à son retour donc ça m'inquiète d'avance. Et en plus ce soir on sort avec tous ses amis pour fêter la fin de son année ici, j'ai peur d'être attirée par un de ses potes (parce que j'ai eu l'impression qu'il m'attirait a une précédente soirée et c'était horrible de vivre ça).
Bref on verra bien comment ça se passe.
J'espère vraiment être dans la même phase que toi il y a deux semaines..
En tout cas merci beaucoup encore Féeborah et je t'envoie tout plein de courage, ainsi qu'aux autres
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Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Elo,
Tu sais, là c'est la calvitie, demain ce sera autre chose... J'ai remarqué que les questionnements devient de plus en plus blessants et tragiques. Regarde, une fois que tu passes outre la calvitie ou tel autre détail, tu te poses une question plus fondamentale "Est-ce l'homme de ma vie?". Question bien plus angoissante car tu ne pourra jamais la vérifier. Pourquoi? Parce que la notion "d'homme de sa vie" est forgée par la société occidentale, l'idée qu'un être unique nous est destiné et que notre but est de le trouver, c'est un mythe.
Comme ancienne prof de philo, je peux te le certifier, ce mythe vient de Platon. L'un des personnages de ses dialogues évoque l'histoire des hommes : au départ, les humains disposaient d'un corps puissant, muni d'une multitude de bras et de jambes et surtout de deux têtes. Trois types existaient : des humains homme/homme (2 visages d'homme), des humains femme/femme (2 visages de femmes) et des humains femme/homme (un visage d'homme et un visage de femme). Aux yeux de Platon, l'être le meilleur était l'homme homme (gros machiste, normal dans la société grecque de l'époque), l'être le plus imparfait était l'être homme/femme car en désaccord possible, moins unis que les deux autres. Ces humains étaient si forts qu'ils voulurent défier les dieux, pour les punir, Zeus les coupa en deux et demanda à Apollon de faire en sorte que la séparation des êtres doubles soit harmonieuse (petite anecdote, Apollon replia les peaux au niveau du ventre, ce qui créa le nombril). Ainsi, les humains, qui a départ formaient un être et disposait d'une seule âme, furent séparés en deux corps et âmes différentes. Les êtres autrefois homme/hommes devinrent les homosexuels hommes, les êtres auparavant femme/femmes devinrent les lesbiennes et les êtres jadis femme/homme devinrent les hétérosexuels. Les nouveaux humains éparpillés, cherchèrent dès lors leur moitié, l'être auquel ils étaient liés dans le passé. C'est ce fameux mythe qui est à l'origine des l'expressions "tu es ma moitié" ou "tu n'as pas encore trouvé ta moitié" et aussi de la notion "d'homme de sa vie". Sauf, que, la conclusion du mythe raconté par Platon, c'est que l'amour le plus parfait et pur est celui qui réuni deux hommes, l'un d'âge mûr et l'autre adolescent (genre 13 ans)... Donc, je vous laisse méditer sur ça lol. Désolée de m'être un peu étendue sur le sujet, mais moi aussi la notion d'homme de ma vie me casse les pieds, et j'essaie de la désacraliser en pensant à ce fameux mythe et aux conséquences atroces qu'elle impliquerait : si je trouve l'homme de ma vie et qu'il meurt, je ne pourrais jamais être aussi amoureuse d'un autre, si je ne trouve jamais cet être je suis condamnée à des histoires tièdes et passagères etc. Autre argument pour contrer cela, que signifie "l'homme de sa vie" quand on sait que notre vie s'allonge et que l'individualisme souffle en nous un vent de liberté et d'égoïsme qui fait que nous ne resterions pas forcément 40 ans avec une personne que nous n'aimons plus quand nos ancêtres femmes, elles, poussée par le confort et le statut de femme au foyer, se contentaient de relations à vie sans amour? L'homme de sa vie... Mythe à foutre à la poubelle si on ne veut pas devenir dépressif. Se sentir bien avec son conjoint, avoir des goûts et des activités en commun, avoir une complicité, une écoute, une sexualité agréable c'est déjà pas mal non? Evidemment, en ce moment, comme nous toquons, nous ne pouvons pas apprécier ces éléments à leur juste valeur.
Pour le toc, rien n'est jamais suffisant ni assez bien. Il y a toujours une calvitie, un nez un peu fort, un ventre trop rond, des poils ou des grains de beauté indésirables... qui gâchent une perfection aussi illusoire que chiante. Si nos gars étaient parfaits, on se ferait drôlement ch... non?
--edit--
Féeborah,
La phase que tu endure me fait penser à mon quotidien. Je me sens comme anesthésiée, parfois, quand il m'envoie un message ou m'appelle, je ne suis même pas heureuse, je me dit "si tu souris ou quoi, c'est que tu essaie de te convaincre que tu l'aimes encore". Quand je prononce dans ma tête les mots tendres qu'il m'adresse souvent, cela ne me fait plus rien parfois, et cela me déprime. Comme toi, l'angoisse aiguë laisse place à une tristesse fataliste, à une déprime de lassitude et de résignation... "tu ne l'aimes plus, c'est dommage mais c'est ainsi" et là, plus envie de vivre Aussitôt le besoin d'une compulsion pour congédier ce discours défaitiste qui semble si réaliste... Mais peur d'effectuer la compulsion "et si je regardais des photos de lui et qu'il ne me plaisait plus?" "et si je l'appelais et que sa voix n'éveillerait en moi aucun sentiment voire du dégoût"... La compulsion apparaît même comme un moyen de se mentir un peu plus à soi-même, de fuir l’imparable et tragique sentence de la vérité cruelle "tu ne l'aimes plus". Je ressens ça en ce moment, l'impression que mon histoire est foutue, que mes compulsions deviennent moins efficaces et que mon cœur se pétrifie, mes émotions s'émoussent et laissent une mélancolie, un dégoût de la vie m'envahir doucement, comme une triste berceuse. Je devrais voir mon copain demain ou après-demain, j'appréhende énormément, j'ai peur de faire semblant, de me mentir, quand je me raccroche à des choses que j'aime chez lui ou dans notre relation, je m'accuse de m'agripper au passé par peur de la solitude et par la force de l'attachement. La phrase "tu l'aimes bien, mais est-ce que tu l'aimes?" résonne en moi, et j'ai peur que la réponse soit la première, "tu l'aimes bien" tu es attachée à lui mais pas amoureuse. Alors, je questionne la notion même d'amour, qu'est-ce que l'amour surtout dans une relation longue de 4 ans? Est-ce la fusion, la passion qui enivre? Est-ce la complicité amicale et sexuelle et le plaisir d'être deux? Est-ce un attachement si fort qu'on ne se voit pas vivre sans l'autre? Etc. Encore une fois, nous devons être les victimes de la société et de ses mythes, l'Amour comme frisson ardent qui traverse le cœur de deux être inséparables que seule la mort peut désunir... Du coup, partager des bons moments avec l'autre, rire ou se sentir bien dans ses bras devant la télé, partager le plaisir d'une caresse, c'est de la m... à côté... qui plus est, le frisson dont je parle et l'admiration pour l'être aimé doivent être permanentes, y compris le soir après le travail, quand votre chéri lâche un pet ou se racle la gorge en chaussettes et en slip. Non, faut arrêter de croire à ces mythes, comme vous l'inconscient collectif pèse sur moi et me fait croire à ces idéaux même si ma raison contre attaque par un réalisme simple. Dur de se libérer de ces exigences, de ces mythes qui nous bercent depuis l'enfance, dans les dessins animés de Disney (car les vrais contes eux, finissent mal pour donner une leçon aux enfants), dans les magazines, dans les discours de certaines "ah c'est trop bien, j'ai trouvé l'homme de ma vie etc." et qui deux ans après se séparent lol.
Pour le traitement, je prends 150mg de Zoloft par jour, c'est une dose importante et pourtant, je suis très mal. L'absence de mon copain et mes rendez-vous avec le psy y sont pour beaucoup car sans mon thérapeute et sans mon copain à mes côtés, je glisse dans le désespoir de découvrir un désamour inavoué. Cette crainte est très forte en moi en raison de mon passé. Comme je l'ai déjà écris plusieurs fois, il y a six ans j'ai eu une histoire de 4 ans avec un homme, et es derniers mois, je ne voulais pas admettre que je ne l'aimais plus, j'ai souffert d'une dépression majeure pour cela. Il a fallu que je finisse par tromper cet homme pour qu'il me quitte, pour effectuer la rupture que je n'avais pas la force de proclamer. Mais, dixit mon psy et ma raison, les situations sont complètement différentes. Je dois me le marteler à chaque fois, c'est dur!
Féeborah, à quelle fréquence vois-tu ton copain? Passes-tu tout de même de bons moments, ce serait-ce qu'une heure devant un film?
Tu sais, là c'est la calvitie, demain ce sera autre chose... J'ai remarqué que les questionnements devient de plus en plus blessants et tragiques. Regarde, une fois que tu passes outre la calvitie ou tel autre détail, tu te poses une question plus fondamentale "Est-ce l'homme de ma vie?". Question bien plus angoissante car tu ne pourra jamais la vérifier. Pourquoi? Parce que la notion "d'homme de sa vie" est forgée par la société occidentale, l'idée qu'un être unique nous est destiné et que notre but est de le trouver, c'est un mythe.
Comme ancienne prof de philo, je peux te le certifier, ce mythe vient de Platon. L'un des personnages de ses dialogues évoque l'histoire des hommes : au départ, les humains disposaient d'un corps puissant, muni d'une multitude de bras et de jambes et surtout de deux têtes. Trois types existaient : des humains homme/homme (2 visages d'homme), des humains femme/femme (2 visages de femmes) et des humains femme/homme (un visage d'homme et un visage de femme). Aux yeux de Platon, l'être le meilleur était l'homme homme (gros machiste, normal dans la société grecque de l'époque), l'être le plus imparfait était l'être homme/femme car en désaccord possible, moins unis que les deux autres. Ces humains étaient si forts qu'ils voulurent défier les dieux, pour les punir, Zeus les coupa en deux et demanda à Apollon de faire en sorte que la séparation des êtres doubles soit harmonieuse (petite anecdote, Apollon replia les peaux au niveau du ventre, ce qui créa le nombril). Ainsi, les humains, qui a départ formaient un être et disposait d'une seule âme, furent séparés en deux corps et âmes différentes. Les êtres autrefois homme/hommes devinrent les homosexuels hommes, les êtres auparavant femme/femmes devinrent les lesbiennes et les êtres jadis femme/homme devinrent les hétérosexuels. Les nouveaux humains éparpillés, cherchèrent dès lors leur moitié, l'être auquel ils étaient liés dans le passé. C'est ce fameux mythe qui est à l'origine des l'expressions "tu es ma moitié" ou "tu n'as pas encore trouvé ta moitié" et aussi de la notion "d'homme de sa vie". Sauf, que, la conclusion du mythe raconté par Platon, c'est que l'amour le plus parfait et pur est celui qui réuni deux hommes, l'un d'âge mûr et l'autre adolescent (genre 13 ans)... Donc, je vous laisse méditer sur ça lol. Désolée de m'être un peu étendue sur le sujet, mais moi aussi la notion d'homme de ma vie me casse les pieds, et j'essaie de la désacraliser en pensant à ce fameux mythe et aux conséquences atroces qu'elle impliquerait : si je trouve l'homme de ma vie et qu'il meurt, je ne pourrais jamais être aussi amoureuse d'un autre, si je ne trouve jamais cet être je suis condamnée à des histoires tièdes et passagères etc. Autre argument pour contrer cela, que signifie "l'homme de sa vie" quand on sait que notre vie s'allonge et que l'individualisme souffle en nous un vent de liberté et d'égoïsme qui fait que nous ne resterions pas forcément 40 ans avec une personne que nous n'aimons plus quand nos ancêtres femmes, elles, poussée par le confort et le statut de femme au foyer, se contentaient de relations à vie sans amour? L'homme de sa vie... Mythe à foutre à la poubelle si on ne veut pas devenir dépressif. Se sentir bien avec son conjoint, avoir des goûts et des activités en commun, avoir une complicité, une écoute, une sexualité agréable c'est déjà pas mal non? Evidemment, en ce moment, comme nous toquons, nous ne pouvons pas apprécier ces éléments à leur juste valeur.
Pour le toc, rien n'est jamais suffisant ni assez bien. Il y a toujours une calvitie, un nez un peu fort, un ventre trop rond, des poils ou des grains de beauté indésirables... qui gâchent une perfection aussi illusoire que chiante. Si nos gars étaient parfaits, on se ferait drôlement ch... non?
--edit--
Féeborah,
La phase que tu endure me fait penser à mon quotidien. Je me sens comme anesthésiée, parfois, quand il m'envoie un message ou m'appelle, je ne suis même pas heureuse, je me dit "si tu souris ou quoi, c'est que tu essaie de te convaincre que tu l'aimes encore". Quand je prononce dans ma tête les mots tendres qu'il m'adresse souvent, cela ne me fait plus rien parfois, et cela me déprime. Comme toi, l'angoisse aiguë laisse place à une tristesse fataliste, à une déprime de lassitude et de résignation... "tu ne l'aimes plus, c'est dommage mais c'est ainsi" et là, plus envie de vivre
Aussitôt le besoin d'une compulsion pour congédier ce discours défaitiste qui semble si réaliste... Mais peur d'effectuer la compulsion "et si je regardais des photos de lui et qu'il ne me plaisait plus?" "et si je l'appelais et que sa voix n'éveillerait en moi aucun sentiment voire du dégoût"... La compulsion apparaît même comme un moyen de se mentir un peu plus à soi-même, de fuir l’imparable et tragique sentence de la vérité cruelle "tu ne l'aimes plus". Je ressens ça en ce moment, l'impression que mon histoire est foutue, que mes compulsions deviennent moins efficaces et que mon cœur se pétrifie, mes émotions s'émoussent et laissent une mélancolie, un dégoût de la vie m'envahir doucement, comme une triste berceuse. Je devrais voir mon copain demain ou après-demain, j'appréhende énormément, j'ai peur de faire semblant, de me mentir, quand je me raccroche à des choses que j'aime chez lui ou dans notre relation, je m'accuse de m'agripper au passé par peur de la solitude et par la force de l'attachement. La phrase "tu l'aimes bien, mais est-ce que tu l'aimes?" résonne en moi, et j'ai peur que la réponse soit la première, "tu l'aimes bien" tu es attachée à lui mais pas amoureuse. Alors, je questionne la notion même d'amour, qu'est-ce que l'amour surtout dans une relation longue de 4 ans? Est-ce la fusion, la passion qui enivre? Est-ce la complicité amicale et sexuelle et le plaisir d'être deux? Est-ce un attachement si fort qu'on ne se voit pas vivre sans l'autre? Etc. Encore une fois, nous devons être les victimes de la société et de ses mythes, l'Amour comme frisson ardent qui traverse le cœur de deux être inséparables que seule la mort peut désunir... Du coup, partager des bons moments avec l'autre, rire ou se sentir bien dans ses bras devant la télé, partager le plaisir d'une caresse, c'est de la m... à côté... qui plus est, le frisson dont je parle et l'admiration pour l'être aimé doivent être permanentes, y compris le soir après le travail, quand votre chéri lâche un pet ou se racle la gorge en chaussettes et en slip. Non, faut arrêter de croire à ces mythes, comme vous l'inconscient collectif pèse sur moi et me fait croire à ces idéaux même si ma raison contre attaque par un réalisme simple. Dur de se libérer de ces exigences, de ces mythes qui nous bercent depuis l'enfance, dans les dessins animés de Disney (car les vrais contes eux, finissent mal pour donner une leçon aux enfants), dans les magazines, dans les discours de certaines "ah c'est trop bien, j'ai trouvé l'homme de ma vie etc." et qui deux ans après se séparent lol. Pour le traitement, je prends 150mg de Zoloft par jour, c'est une dose importante et pourtant, je suis très mal. L'absence de mon copain et mes rendez-vous avec le psy y sont pour beaucoup car sans mon thérapeute et sans mon copain à mes côtés, je glisse dans le désespoir de découvrir un désamour inavoué. Cette crainte est très forte en moi en raison de mon passé. Comme je l'ai déjà écris plusieurs fois, il y a six ans j'ai eu une histoire de 4 ans avec un homme, et es derniers mois, je ne voulais pas admettre que je ne l'aimais plus, j'ai souffert d'une dépression majeure pour cela. Il a fallu que je finisse par tromper cet homme pour qu'il me quitte, pour effectuer la rupture que je n'avais pas la force de proclamer. Mais, dixit mon psy et ma raison, les situations sont complètement différentes. Je dois me le marteler à chaque fois, c'est dur!
Féeborah, à quelle fréquence vois-tu ton copain? Passes-tu tout de même de bons moments, ce serait-ce qu'une heure devant un film?
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Ecila51
- Messages : 188
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Carapuce,
Je suis pareille que toi, quand je lis les posts, j'y discerne clairement le toc, mais quand il s'agit de moi, je plonge dans le brouillard. La phrase "tu ne l'aimes plus mais tu ne te l'avoue pas" m'empoisonne l'esprit, elle advient seule ou en conclusion de raisonnements comme les tiens. Par exemple "tu ne te vois pas habiter au Havre avec lui donc tu ne l'aimes plus", je rationalise en répondant que je déteste le Havre donc c'est normal, dans la rue, je regarde un appartement et je me dis "est-ce que tu te vois vivre avec lui ici?" évidement, je suis tellement mal que je me dit non, du coup, j'angoisse et le mal de vivre s'empare de moi. Faudrait qu'on arrête ces tests à la con car pour ma part, il n'est pas encore question d'habiter avec mon copain car je vais entamer de nouvelles études. Pour toi Carapuce, pourquoi serais-tu attirée par un ami de ton copain? Tu le connais ce type? Il ne t'a jamais attiré jusque là non?
Je suis pareille que toi, quand je lis les posts, j'y discerne clairement le toc, mais quand il s'agit de moi, je plonge dans le brouillard. La phrase "tu ne l'aimes plus mais tu ne te l'avoue pas" m'empoisonne l'esprit, elle advient seule ou en conclusion de raisonnements comme les tiens. Par exemple "tu ne te vois pas habiter au Havre avec lui donc tu ne l'aimes plus", je rationalise en répondant que je déteste le Havre donc c'est normal, dans la rue, je regarde un appartement et je me dis "est-ce que tu te vois vivre avec lui ici?" évidement, je suis tellement mal que je me dit non, du coup, j'angoisse et le mal de vivre s'empare de moi. Faudrait qu'on arrête ces tests à la con car pour ma part, il n'est pas encore question d'habiter avec mon copain car je vais entamer de nouvelles études. Pour toi Carapuce, pourquoi serais-tu attirée par un ami de ton copain? Tu le connais ce type? Il ne t'a jamais attiré jusque là non?
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Carapuce
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- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Ecila,
Non il ne m'avait jamais attiré jusque là, jusqu'à ce qu'un soir en sa présence je me dise et si tu étais attirée par quelqu'un d'autre que ton copain ? Pire, si tu tombais amoureuse de quelqu'un d'autre ..? Et j'ai bloqué sur le pote en question à ce moment en me disant que je le trouvais mignon et bim la machine s'est enclenchée. En plus j'ai l'impression qu'il m'aime bien donc c'est horrible. Mais avant ça je ne faisais pas du tout attention à lui.
Je crois que le toc peut nous faire croire n'importe quoi vraiment. C'est comme ce que tu dis pour vivre avec ton copain, tu te dis que tu n'as pas envie car tu es mal à cause du toc (j'ai déjà eu exactement cette même pensée d'ailleurs) mais en fait c'est juste ton toc qui parle.. Qui rend tout fade et enlevé tout plaisir et toute magie là ou il devrait en avoir..
Il ne faut pas non plus oublier l'aspect "dépression" qui a l'air de peser un peu sur nos épaules et qui forcément ternit tout..
Non il ne m'avait jamais attiré jusque là, jusqu'à ce qu'un soir en sa présence je me dise et si tu étais attirée par quelqu'un d'autre que ton copain ? Pire, si tu tombais amoureuse de quelqu'un d'autre ..? Et j'ai bloqué sur le pote en question à ce moment en me disant que je le trouvais mignon et bim la machine s'est enclenchée. En plus j'ai l'impression qu'il m'aime bien donc c'est horrible. Mais avant ça je ne faisais pas du tout attention à lui.
Je crois que le toc peut nous faire croire n'importe quoi vraiment. C'est comme ce que tu dis pour vivre avec ton copain, tu te dis que tu n'as pas envie car tu es mal à cause du toc (j'ai déjà eu exactement cette même pensée d'ailleurs) mais en fait c'est juste ton toc qui parle.. Qui rend tout fade et enlevé tout plaisir et toute magie là ou il devrait en avoir..
Il ne faut pas non plus oublier l'aspect "dépression" qui a l'air de peser un peu sur nos épaules et qui forcément ternit tout..
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Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Carapuce,
Il est clair que tu toques sur l'ami de ton copain, tu en as conscience mais encore une fois, les impulsions obsessionnelles sont plus fortes que la raison. Il est vrai aussi qu'à force de se poser un tas de questions, on finisse par être blasé et ne plus croire en la relation, se laisser glisser sur la pente du fatalisme. Ce qui est désagréable c'est la question d'arrière fond "est-ce que tu ne te forces pas être amoureuse ou gentille?" quand on essaye simplement de parler au téléphone avec son copain en mettant les tocs de côté. J'ai eu mon copain au téléphone et nous étions trois au téléphone, lui, moi et ma peur d'être fausse.
Demain soir, mon copain passe me voir chez moi, j'angoisse à fond. Comme l'autre fois, j'ai peur qu'il ne m'attire plus, de ne plus le voir comme avant. Il voudrait qu'on mange ensemble, je suis terrorisée à l'idée que l'on aurait rien à se dire. La fois dernière, ces angoisses étaient moins fortes car j'avais vu le psy peu de temps avant notre rencontre, donc, comme protégé du pouvoir magique de la parole du psy, j'avais peur mais c'était gérable. Là, depuis deux ou trois jours, je dors très peu, je n'ai pas vu mon psy depuis jeudi dernier donc j'angoisse à fond, je ne me sens plus revigorée par son diagnostic qui a presque le pouvoir d'un talisman de l'espoir pour moi lol. Je me rends compte que moi qui suis hyper rationnelle, passionnée de philosophie au point d'en avoir fait mon métier, je me laisse aller à des pensées magiques ou illogiques. Là par exemple, je me dis "ton aventure avec ton copain a duré pendant tes années de professorat, maintenant tu vas entamer des études d'infirmière, tu changes de vie et tu vas donc changer d'homme, il a correspondu à une période de ta vie qui maintenant est révolue". Remarque occasionnée par un regard sur le passé, j'ai souvent changé de compagnon à l'occasion de changements dans les études ou le travail sauf pour le premier garçon que j'ai connu en terminale (mais je n'étais restée que deux mois et demi avec lui). Je suis restée avec un homme pendant 4 ans, de la fin de mon année de classe préparatoire à mon master 1. Je suis restée avec un autre (qui se révèle être mon premier amour en terminale) un an et demi pendant la préparation à l'agrégation de philosophie. J'ai mis un terme à cette relation en septembre, quand je suis rentrée à l'éducation nationale, j'avais déjà rencontré mon copain actuel depuis un mois et demi. J'ai l'impression qu'à chaque période de la vie correspond un homme, c'est absurde puisque cette année, j'ai choisi de ne pas enseigner pour préparer à fond le concours infirmier. J'étais donc déjà sorti du professorat. En classe préparatoire également, j'ai été célibataire de septembre à avril, je n'ai pas eu de mec pendant l'année scolaire dans son intégralité. Je pense donc que je suis victime d'une pensée magique : "nouvelle voie professionnelle, nouvelle vie, ton copain appartient à ta vie de prof qui est révolue". Pensée imbécile puisqu'en temps de sérénité, je me réjouissais de ma nouvelle orientation qui me permet de m'implanter partout en France et de rejoindre éventuellement mon copain s'il travaille toujours en Normandie. La mobilité à l'Education Nationale, surtout en temps que prof de philo, on peut se gratter lol.
Voilà, quelqu'un aurait-il une technique pour enrayer le toc "est-ce que tu te forces" voir "tu te forces" "es-tu vraie?" "tu joues la comédie et tu te mens à toi-même?" Je n'arrive pas à gérer ce questionnement pénible qui empoisonne mes contacts téléphoniques avec mon copain et qui, je l'espère ne vont pas gâter mes retrouvailles avec mon copain demain soir.
Bon courage à toutes! On devrait donner un petit nom à notre toc. A l'époque de ma dépression majeure, j'ai appelé ma dépression "Martine" je ne sais pas pourquoi, peut être devrais-je trouver un nom pour les tocs, un nom masculin (un toc, une dépression). A l'époque, je dessinais Martine au crayon en noir et blanc, avec des sortes de tentacules qui sortaient de son corps et qui s'accrochaient à des personnages pétrifiés par ce contact. Cela représentait l'effet que ma dépression me faisait, elle me saisissait par des liens invisibles pour me transmettre idées noires et ennui profond. Je suis bien tentée de personnifier les tocs et de les dessiner, pour les extérioriser. Donner un nom, cela permet de dire aussi, "ce n'est pas moi, c'est y qui m'embête, Y casse-toi" ou "tiens, une pensée obsédante et déprimante, encore un sale coup de Y"...
Il est clair que tu toques sur l'ami de ton copain, tu en as conscience mais encore une fois, les impulsions obsessionnelles sont plus fortes que la raison. Il est vrai aussi qu'à force de se poser un tas de questions, on finisse par être blasé et ne plus croire en la relation, se laisser glisser sur la pente du fatalisme. Ce qui est désagréable c'est la question d'arrière fond "est-ce que tu ne te forces pas être amoureuse ou gentille?" quand on essaye simplement de parler au téléphone avec son copain en mettant les tocs de côté. J'ai eu mon copain au téléphone et nous étions trois au téléphone, lui, moi et ma peur d'être fausse.
Demain soir, mon copain passe me voir chez moi, j'angoisse à fond. Comme l'autre fois, j'ai peur qu'il ne m'attire plus, de ne plus le voir comme avant. Il voudrait qu'on mange ensemble, je suis terrorisée à l'idée que l'on aurait rien à se dire. La fois dernière, ces angoisses étaient moins fortes car j'avais vu le psy peu de temps avant notre rencontre, donc, comme protégé du pouvoir magique de la parole du psy, j'avais peur mais c'était gérable. Là, depuis deux ou trois jours, je dors très peu, je n'ai pas vu mon psy depuis jeudi dernier donc j'angoisse à fond, je ne me sens plus revigorée par son diagnostic qui a presque le pouvoir d'un talisman de l'espoir pour moi lol. Je me rends compte que moi qui suis hyper rationnelle, passionnée de philosophie au point d'en avoir fait mon métier, je me laisse aller à des pensées magiques ou illogiques. Là par exemple, je me dis "ton aventure avec ton copain a duré pendant tes années de professorat, maintenant tu vas entamer des études d'infirmière, tu changes de vie et tu vas donc changer d'homme, il a correspondu à une période de ta vie qui maintenant est révolue". Remarque occasionnée par un regard sur le passé, j'ai souvent changé de compagnon à l'occasion de changements dans les études ou le travail sauf pour le premier garçon que j'ai connu en terminale (mais je n'étais restée que deux mois et demi avec lui). Je suis restée avec un homme pendant 4 ans, de la fin de mon année de classe préparatoire à mon master 1. Je suis restée avec un autre (qui se révèle être mon premier amour en terminale) un an et demi pendant la préparation à l'agrégation de philosophie. J'ai mis un terme à cette relation en septembre, quand je suis rentrée à l'éducation nationale, j'avais déjà rencontré mon copain actuel depuis un mois et demi. J'ai l'impression qu'à chaque période de la vie correspond un homme, c'est absurde puisque cette année, j'ai choisi de ne pas enseigner pour préparer à fond le concours infirmier. J'étais donc déjà sorti du professorat. En classe préparatoire également, j'ai été célibataire de septembre à avril, je n'ai pas eu de mec pendant l'année scolaire dans son intégralité. Je pense donc que je suis victime d'une pensée magique : "nouvelle voie professionnelle, nouvelle vie, ton copain appartient à ta vie de prof qui est révolue". Pensée imbécile puisqu'en temps de sérénité, je me réjouissais de ma nouvelle orientation qui me permet de m'implanter partout en France et de rejoindre éventuellement mon copain s'il travaille toujours en Normandie. La mobilité à l'Education Nationale, surtout en temps que prof de philo, on peut se gratter lol.
Voilà, quelqu'un aurait-il une technique pour enrayer le toc "est-ce que tu te forces" voir "tu te forces" "es-tu vraie?" "tu joues la comédie et tu te mens à toi-même?" Je n'arrive pas à gérer ce questionnement pénible qui empoisonne mes contacts téléphoniques avec mon copain et qui, je l'espère ne vont pas gâter mes retrouvailles avec mon copain demain soir.
Bon courage à toutes! On devrait donner un petit nom à notre toc. A l'époque de ma dépression majeure, j'ai appelé ma dépression "Martine" je ne sais pas pourquoi, peut être devrais-je trouver un nom pour les tocs, un nom masculin (un toc, une dépression). A l'époque, je dessinais Martine au crayon en noir et blanc, avec des sortes de tentacules qui sortaient de son corps et qui s'accrochaient à des personnages pétrifiés par ce contact. Cela représentait l'effet que ma dépression me faisait, elle me saisissait par des liens invisibles pour me transmettre idées noires et ennui profond. Je suis bien tentée de personnifier les tocs et de les dessiner, pour les extérioriser. Donner un nom, cela permet de dire aussi, "ce n'est pas moi, c'est y qui m'embête, Y casse-toi" ou "tiens, une pensée obsédante et déprimante, encore un sale coup de Y"...
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super-regis
- Messages : 61
- Enregistré le : jeudi 13 février 2014 8:14
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Coucou
Moi depuis vendredi ca va mieux moins d angoisse sf pr le dommeil moins de pensees ou alors je les laisse filer mais la peur que cette phase s arrette.
Hier pendant que je regardais un film et une scene romantique la paf je m imagine en train de dire a un ex amour c est toi que j zime l amour de ma vie... et derriere angoisse peur d etre un menteur alors qu il y a un 1an 2 an j y pensais plus a cette fille qui m a fait bcp soufrir qd j etais etudiant...
Courage a tous
Moi depuis vendredi ca va mieux moins d angoisse sf pr le dommeil moins de pensees ou alors je les laisse filer mais la peur que cette phase s arrette.
Hier pendant que je regardais un film et une scene romantique la paf je m imagine en train de dire a un ex amour c est toi que j zime l amour de ma vie... et derriere angoisse peur d etre un menteur alors qu il y a un 1an 2 an j y pensais plus a cette fille qui m a fait bcp soufrir qd j etais etudiant...
Courage a tous
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Koph
- Messages : 27
- Enregistré le : jeudi 25 avril 2013 14:35
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour a tous les tocques, vous arrive t-il dans vos reves de rever que vous n'aimez plus votre copain et vous vous reveillez avec la sensation que votre reve etait porteur du message "au fond de toi tu ne l'aime plus puisque tu reves que tu ne l'aime plus, regarde la verite en face".
Merci de votre reponse, desolee de ne pas venir souvent, je peux rarement me connecter, et mes troubles allaient mieux depuis 3-4mois donc j'ai stoppe le forum et la je sens le malaise revenir!
Courage
Merci de votre reponse, desolee de ne pas venir souvent, je peux rarement me connecter, et mes troubles allaient mieux depuis 3-4mois donc j'ai stoppe le forum et la je sens le malaise revenir!
Courage
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féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Coucou à tous,
Carapuce, ton message me parle tellement... notamment ces deux passages : "En fait je le trouve toujours beau, objectivement, mais parfois j'ai l'impression que sa beauté ne me touche plus. Je savais pas si vous voyez ce que je veux dire. Du coup moi c'est ça qui me fait tocquer " bon moi je le trouve très beau mais dès que j'ai un détail physique qui m'envahi je n'arrive plus à voir sa beauté générale, mais tout d'un coup (je pense quand je lâche prise), je le trouve magnifique. Mais comme toi, comme si je n'avais plus d'émotions avec cette pensée... et là en le disant ça m'angoisse... bon bref lol et sinon ce passage ci-dessous me parle TELLEMENT, car ça me fait ça aussi et je ne savais pas comment l'exprimer avec des mots : "Et souvent aussi, quand je re ressens des sentiments positifs à son égard je me teste en pensant à la même situation avec un autre mec et j'ai l'impression que je ressens pareil quand je l'imagine, donc là je me dis ok en fait tu pourrais ressentir la même chose dans cette situation avec quelqu'un d'autre donc tu ne l'aimes pas vraiment" mais le truc c'est que j'ai tellement besoin de m'identifier à ce que vous ressentez tous, que j'ai peur de pas être pareille car des fois un mot peut être different de ce que l'on ressens... je ne sais pas comment expliquer ceci... Comme toi Carapuce, j'arrive clairement à voir que vous avez le toc, mais pour mon cas par moment je doute aussi de sa véracité. En tout cas je te promets que c'est ton toc qui est actif et que ton chéri tu l'aimes, ne t'en fais pas, la phase dans laquelle tu es m'a permis de réussir à me dire que toutes ces pensées sont le toc et du coup cela me rassure vraiment, tu vas y arriver Courage!!! Dis-moi tu as quel âge en fait? Et cela fait cb de temps que tu es avec ton copain?
Ecila, merci beaucoup pour ta réponse fort intéressante et instructive Je me reconnais également dans ce que tu dis, par rapport à ces besoins de compulsions, regarder une photo, se tester, se demander si c'est finalement cette passion du début, ce besoin de fusion qui est réellement de l'amour? qu'est-ce que l'amour finalement? comme tu le dis, le rattachement à des idées que notre société met en avant en permanence comme quelque chose d'idyllique et de parfait... mais est-ce que le quotidien est parfait? Je ne pense pas, je pense que les fluctuations, même si nous les vivons peut-être plus mal que les autres sont justement la preuve de l'amour, de pouvoir continuer à être avec l'autre même dans les moments difficiles, même si pour nous ces moments augmentent nos doutes et nos peurs... En effet, ces deux relations celle avec ton ex et celle que tu vis aujourd'hui ne sont, j'en suis certaine, absolument comparable. Moi aussi avant mon chéri j'étais avec un homme qui me maltraitait moralement et je n'ai jamais eu de toc et je pensais avoir des sentiments pour lui. Même avec mon premier amour, je ne l'ai pas eu sauf peut-être une ou deux fois, mais sans plus... bon j'étais sous AD aussi alors peut-être que c'est pour cette raison qu'il ne s'est pas vraiment déclaré, mais c'est avec mon mari que ce toc pourri a apparu, l'homme qui a le plus pris soin de moi et qui m'a rendue la plus heureuse de toutes les femmes, mais aujourd'hui, cette idée m'échappe de plus en plus comme vous... Pour le Zoloft, depuis combine de temps le prends-tu? Tu l'as pris déjà Durant 8 ans non? Tu ne crois pas que c'est parcequ'il faut le temps pour qu'il fasse effet? Sinon moi je suis mariée depuis bientôt un an et le toc s'est déclenché juste après le mariage... cela fait plus de 6 ans que nous sommes ensemble et vivons ensemble. On ne s'est jamais quitté (juste une semaine où j'ai pété un plomb et été dormir chez ma mère pour le faire réagir sur un truc, mais ce n'était pas une rupture), donc pour moi c'est certainement plus facile aussi car je le vois tous les jours et me réveille avec lui tous les matins depuis 6 ans, mais voilà ça n'empêche pas le toc pour autant... Du coup ça me stress un peu aussi quand je vous lis, car vous êtes toutes loin de vos chéris et du coup ça amplifie clairement le toc. Dernièrement je suis partie deux jours pour le boulot, c'était juste atroce, le toc était en puissance!!! "tu penses pas à lui, vous avez rien à vous dire au telephone, est-ce qu'il te manque, le matin quand tu te reveilles est-ce que tu penses à lui... blablabla" Donc le voyant souvent j'arrive à avoir des moment où on passe de très bons moments, mais toujours avec le toc en fond...
Sinon Carapuce, moi aussi énorme panique d'être attirée ou tomber amoureuse d'un autre homme ou d'un de ses potes, et exactement vécu la même chose que toi et également avec le copain de ma meilleure amie, c'est juste atroce!!! Mais dis-toi bien que c'est le toc qui fait ça...
Super Regis, c'est super que tu aies eu une bonne semaine, bravo!!! Je suis comme toi, à chaque fois que je regarde un film où un ancien amour revient, bim on est parti pour les questionnements et je l'attribue à mon premier amour qui m'a fait atrocement souffrir... ces pensées ne sont pas réelles et c'est le toc ça, ne t'en fais pas et ne penses pas au moment où les questionnements vont revenir, vis le moment present au maximum...
Je vous dis courage à tous!!! Je viens d'augmenter le medicament à 50 mg et on va voir si dans deux semaines ça va mieux, je dois revoir le psy, mais là il est en vacances et j'y vais deux fois par semaine alors j'appréhende un peu...
Je me réjouis de partir à Rome mais bien évidemment j'ai peur d'être parasitée et de ne pas pouvoir profiter ou pire de me rendre compte qu'il n'y a plus rien, mais je ne panique plus trop à cette idée car cette même idée est le toc et je m'en convainc... mais là ce matin j'ai eu un stress en me réveillant et me disant " et si tu te dis tout le temps que c'est le toc mais que vraiment tu l'aimes plus? et comment le savoir etc. etc.", j'essaie de chasser cette idée de ma tête... je vais essayer de penser à mon voyage et me concentrer sur les choses concrètes
Je ne sais pas si je reviens avant mon depart à Rome mais de toute façon je vous lis et pense bien à vous! Je vous souhaite une bonne fin de semaine sans ruminations!!!
--edit--
Koph, oui bien sûr et c'est ton toc, dis-toi que quand tu rêves que tu n'aimes plus ton copain ce n'est pas forcément l'interprétation qui y paraît qui est la bonne. Une dame qui fait l'interprétation m'a dit que souvent les personnes que l'on voit dans nos rêves sont en fait des parties de nous-même, par exemple pour le coup, ce ne serait pas ton copain que tu n'aimes plus mais toi qui ne t'aime pas assez... je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Restes sur ta lancée de mieux et ne te laisses pas parasiter par des fausses idées, le toc essaie, mais tu vas réussir à le faire repartir, courage à toi
Carapuce, ton message me parle tellement... notamment ces deux passages : "En fait je le trouve toujours beau, objectivement, mais parfois j'ai l'impression que sa beauté ne me touche plus. Je savais pas si vous voyez ce que je veux dire. Du coup moi c'est ça qui me fait tocquer " bon moi je le trouve très beau mais dès que j'ai un détail physique qui m'envahi je n'arrive plus à voir sa beauté générale, mais tout d'un coup (je pense quand je lâche prise), je le trouve magnifique. Mais comme toi, comme si je n'avais plus d'émotions avec cette pensée... et là en le disant ça m'angoisse... bon bref lol et sinon ce passage ci-dessous me parle TELLEMENT, car ça me fait ça aussi et je ne savais pas comment l'exprimer avec des mots : "Et souvent aussi, quand je re ressens des sentiments positifs à son égard je me teste en pensant à la même situation avec un autre mec et j'ai l'impression que je ressens pareil quand je l'imagine, donc là je me dis ok en fait tu pourrais ressentir la même chose dans cette situation avec quelqu'un d'autre donc tu ne l'aimes pas vraiment" mais le truc c'est que j'ai tellement besoin de m'identifier à ce que vous ressentez tous, que j'ai peur de pas être pareille car des fois un mot peut être different de ce que l'on ressens... je ne sais pas comment expliquer ceci... Comme toi Carapuce, j'arrive clairement à voir que vous avez le toc, mais pour mon cas par moment je doute aussi de sa véracité. En tout cas je te promets que c'est ton toc qui est actif et que ton chéri tu l'aimes, ne t'en fais pas, la phase dans laquelle tu es m'a permis de réussir à me dire que toutes ces pensées sont le toc et du coup cela me rassure vraiment, tu vas y arriver
Courage!!! Dis-moi tu as quel âge en fait? Et cela fait cb de temps que tu es avec ton copain?Ecila, merci beaucoup pour ta réponse fort intéressante et instructive
Je me reconnais également dans ce que tu dis, par rapport à ces besoins de compulsions, regarder une photo, se tester, se demander si c'est finalement cette passion du début, ce besoin de fusion qui est réellement de l'amour? qu'est-ce que l'amour finalement? comme tu le dis, le rattachement à des idées que notre société met en avant en permanence comme quelque chose d'idyllique et de parfait... mais est-ce que le quotidien est parfait? Je ne pense pas, je pense que les fluctuations, même si nous les vivons peut-être plus mal que les autres sont justement la preuve de l'amour, de pouvoir continuer à être avec l'autre même dans les moments difficiles, même si pour nous ces moments augmentent nos doutes et nos peurs... En effet, ces deux relations celle avec ton ex et celle que tu vis aujourd'hui ne sont, j'en suis certaine, absolument comparable. Moi aussi avant mon chéri j'étais avec un homme qui me maltraitait moralement et je n'ai jamais eu de toc et je pensais avoir des sentiments pour lui. Même avec mon premier amour, je ne l'ai pas eu sauf peut-être une ou deux fois, mais sans plus... bon j'étais sous AD aussi alors peut-être que c'est pour cette raison qu'il ne s'est pas vraiment déclaré, mais c'est avec mon mari que ce toc pourri a apparu, l'homme qui a le plus pris soin de moi et qui m'a rendue la plus heureuse de toutes les femmes, mais aujourd'hui, cette idée m'échappe de plus en plus comme vous... Pour le Zoloft, depuis combine de temps le prends-tu? Tu l'as pris déjà Durant 8 ans non? Tu ne crois pas que c'est parcequ'il faut le temps pour qu'il fasse effet? Sinon moi je suis mariée depuis bientôt un an et le toc s'est déclenché juste après le mariage... cela fait plus de 6 ans que nous sommes ensemble et vivons ensemble. On ne s'est jamais quitté (juste une semaine où j'ai pété un plomb et été dormir chez ma mère pour le faire réagir sur un truc, mais ce n'était pas une rupture), donc pour moi c'est certainement plus facile aussi car je le vois tous les jours et me réveille avec lui tous les matins depuis 6 ans, mais voilà ça n'empêche pas le toc pour autant... Du coup ça me stress un peu aussi quand je vous lis, car vous êtes toutes loin de vos chéris et du coup ça amplifie clairement le toc. Dernièrement je suis partie deux jours pour le boulot, c'était juste atroce, le toc était en puissance!!! "tu penses pas à lui, vous avez rien à vous dire au telephone, est-ce qu'il te manque, le matin quand tu te reveilles est-ce que tu penses à lui... blablabla" Donc le voyant souvent j'arrive à avoir des moment où on passe de très bons moments, mais toujours avec le toc en fond...Sinon Carapuce, moi aussi énorme panique d'être attirée ou tomber amoureuse d'un autre homme ou d'un de ses potes, et exactement vécu la même chose que toi et également avec le copain de ma meilleure amie, c'est juste atroce!!! Mais dis-toi bien que c'est le toc qui fait ça...
Super Regis, c'est super que tu aies eu une bonne semaine, bravo!!! Je suis comme toi, à chaque fois que je regarde un film où un ancien amour revient, bim on est parti pour les questionnements et je l'attribue à mon premier amour qui m'a fait atrocement souffrir... ces pensées ne sont pas réelles et c'est le toc ça, ne t'en fais pas et ne penses pas au moment où les questionnements vont revenir, vis le moment present au maximum...
Je vous dis courage à tous!!! Je viens d'augmenter le medicament à 50 mg et on va voir si dans deux semaines ça va mieux, je dois revoir le psy, mais là il est en vacances et j'y vais deux fois par semaine alors j'appréhende un peu...
Je me réjouis de partir à Rome mais bien évidemment j'ai peur d'être parasitée et de ne pas pouvoir profiter ou pire de me rendre compte qu'il n'y a plus rien, mais je ne panique plus trop à cette idée car cette même idée est le toc et je m'en convainc... mais là ce matin j'ai eu un stress en me réveillant et me disant " et si tu te dis tout le temps que c'est le toc mais que vraiment tu l'aimes plus? et comment le savoir etc. etc.", j'essaie de chasser cette idée de ma tête... je vais essayer de penser à mon voyage et me concentrer sur les choses concrètes
Je ne sais pas si je reviens avant mon depart à Rome mais de toute façon je vous lis et pense bien à vous! Je vous souhaite une bonne fin de semaine sans ruminations!!!
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Koph, oui bien sûr et c'est ton toc, dis-toi que quand tu rêves que tu n'aimes plus ton copain ce n'est pas forcément l'interprétation qui y paraît qui est la bonne. Une dame qui fait l'interprétation m'a dit que souvent les personnes que l'on voit dans nos rêves sont en fait des parties de nous-même, par exemple pour le coup, ce ne serait pas ton copain que tu n'aimes plus mais toi qui ne t'aime pas assez... je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Restes sur ta lancée de mieux et ne te laisses pas parasiter par des fausses idées, le toc essaie, mais tu vas réussir à le faire repartir, courage à toi
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Elvina
- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 28 juillet 2014 14:52
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Bonjour a tous ! 
je suis dans le même cas que vous, sauf que j'arrive a bien géré ce "toc" moi tout a commencer par des phobie d'impulsion en pleine nuit, la peur de vouloir poignarder mon homme, je me poser milles questions , et un jour je lui et fait un calais et je ne ressentir plus rien ... Alors la c'était le drame de trop... Je voyait un psy mais étant partit de l'établissement j'ai du arrêter... De plus ils me chou ter trop au médicament, aujourd'hui ça va beaucoup mieux, je ne prend aucun médicament appart l'euphytose quand j'ai des angoisses... Mais voilà je vient ici car, je suis partit chez ma mère, en vacance, sans mon homme et c'est catastrophe, j'ai peur de ne plus vouloir repartir, l'impression qu'il ne me manque pas ... C'est atroce ! De plus je repart lundi donc j'angoisse encore plus... Je demande juste a ce qu'on me remonte un peu le moral, car ma famille ne me comprend pas trop... Et je ne souhaite pas leurs dire, ils serai beaucoup trop heureux de savoir que j'ai peur de ne pas vouloir repartir... 
je suis dans le même cas que vous, sauf que j'arrive a bien géré ce "toc" moi tout a commencer par des phobie d'impulsion en pleine nuit, la peur de vouloir poignarder mon homme, je me poser milles questions , et un jour je lui et fait un calais et je ne ressentir plus rien ... Alors la c'était le drame de trop... Je voyait un psy mais étant partit de l'établissement j'ai du arrêter... De plus ils me chou ter trop au médicament, aujourd'hui ça va beaucoup mieux, je ne prend aucun médicament appart l'euphytose quand j'ai des angoisses... Mais voilà je vient ici car, je suis partit chez ma mère, en vacance, sans mon homme et c'est catastrophe, j'ai peur de ne plus vouloir repartir, l'impression qu'il ne me manque pas ... C'est atroce ! De plus je repart lundi donc j'angoisse encore plus... Je demande juste a ce qu'on me remonte un peu le moral, car ma famille ne me comprend pas trop... Et je ne souhaite pas leurs dire, ils serai beaucoup trop heureux de savoir que j'ai peur de ne pas vouloir repartir... -
féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Salut Elvina,
Je comprends ce que tu ressens... c'est bien que tu arrives à gérer ton toc sans médicaments et plus ou moins comme tu l'entends
Je pense qu'aujourd'hui ton toc est revenue plus fort car tu es loin de ton chéri et du coup bim... ne t'en fais pas tu vas être très heureuse de le revoir, c'est juste le toc qui se met en place peut-être en protection pour supporter de ne pas être auprès de lui?
Pourquoi dis-tu que tes parents seraient beaucoup trop contents si tu leur disais que tu voulais rester?
Moi aussi pour mes parents, même un prince ou l'homme le plus parfait du monde n'est pas assez bien pour moi... par contre pour ma soeur aucun problème... du coup ça me déstabilise à chaque fois ce qu'ils pensent mais maintenant je ne leur demande plus et en plus depuis que mon père a quitté ma mère, ma mère s'entend encore mieux avec mon mari et l'aime vraiment beaucoup... je pense qu'elle était sous influence de mon père aussi...
En tout cas ne t'en fais pas et continues à contrer le toc courage!!!
Je comprends ce que tu ressens... c'est bien que tu arrives à gérer ton toc sans médicaments et plus ou moins comme tu l'entends
Je pense qu'aujourd'hui ton toc est revenue plus fort car tu es loin de ton chéri et du coup bim... ne t'en fais pas tu vas être très heureuse de le revoir, c'est juste le toc qui se met en place peut-être en protection pour supporter de ne pas être auprès de lui?
Pourquoi dis-tu que tes parents seraient beaucoup trop contents si tu leur disais que tu voulais rester?
Moi aussi pour mes parents, même un prince ou l'homme le plus parfait du monde n'est pas assez bien pour moi... par contre pour ma soeur aucun problème... du coup ça me déstabilise à chaque fois ce qu'ils pensent mais maintenant je ne leur demande plus et en plus depuis que mon père a quitté ma mère, ma mère s'entend encore mieux avec mon mari et l'aime vraiment beaucoup... je pense qu'elle était sous influence de mon père aussi...
En tout cas ne t'en fais pas et continues à contrer le toc
courage!!!-
Elvina
- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 28 juillet 2014 14:52
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Tout d'abord merci d'avoir répondu ! ainsi de me remonter le moral... Bah en fait je me le demander aussi, si se n'était pas une façon de me protéger... Mais le pire, c'est que vu que ça fait un mois que je suis chez ma mère, je n'arrive plus a ressentir ce que je ressentais pour mon copain... En fait je supporte pas les changements de situation... C'est donc dur pour moi de retourner chez moi ... Bah je suis la première a avoir quitter le cocon ... Les autres sont encore chez ma mère elle a donc encore du mal a l'accepter... A oui pas facile pour toi... Tu devais te sentir un peu a l'écart ?
ainsi de me remonter le moral... Bah en fait je me le demander aussi, si se n'était pas une façon de me protéger... Mais le pire, c'est que vu que ça fait un mois que je suis chez ma mère, je n'arrive plus a ressentir ce que je ressentais pour mon copain... En fait je supporte pas les changements de situation... C'est donc dur pour moi de retourner chez moi ... Bah je suis la première a avoir quitter le cocon ... Les autres sont encore chez ma mère elle a donc encore du mal a l'accepter... A oui pas facile pour toi... Tu devais te sentir un peu a l'écart ? -
féeborah
- Messages : 103
- Enregistré le : lundi 13 janvier 2014 20:50
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Je vois très bien de quoi tu parles quand tu dis "vivre mal les changements de situation", c'est justement un sujet qu'on aborde avec mon psy, car dès qu'il y a des fluctuations paf le toc apparaît plus fort ou réapparaît...
Justement, tu as réussi à tenir très longtemps loin de ton copain et là maintenant comme tu dis tu dois te réaclimater à ta vie que tu as laissé depuis un mois, pour moi c'est donc tout à fait normal que le toc revienne, vraiment ne t'en fais pas... une fois que tu vas reprendre tes marques et que tu seras à nouveau chez toi, tout ira à nouveau mieux, c'est toujours ces situations de changements qui nous destabilisent complètement car on doit s'adapter émotionnellement à des "separations", en partant avec ton copain et maintenant avec tes parents... du coup ça fait ascenceur émotionnel et ta tête le gère comme ça
Oui c'était un peu étrange car ma soeur a ramené beaucoup plus d'hommes que moi et mes parents relativement pas de problème autrement s'il y en avaient ils étaient justifiés, mais moi mon père était tellement jaloux quand j'ai rencontré mon mari que c'était la catastrophe... d'ailleurs ils ont bossés ensemble et il lui a mené la vie dure... mais bon maintenant mon père à quitté le navire de notre famille donc plus de contacts...
En tout cas ne t'en fais pas, dis-toi bien que c'est le changement, que c'est justement qu'émotionnellement tu dois t'adapter et tout va bien aller
Justement, tu as réussi à tenir très longtemps loin de ton copain et là maintenant comme tu dis tu dois te réaclimater à ta vie que tu as laissé depuis un mois, pour moi c'est donc tout à fait normal que le toc revienne, vraiment ne t'en fais pas... une fois que tu vas reprendre tes marques et que tu seras à nouveau chez toi, tout ira à nouveau mieux, c'est toujours ces situations de changements qui nous destabilisent complètement car on doit s'adapter émotionnellement à des "separations", en partant avec ton copain et maintenant avec tes parents... du coup ça fait ascenceur émotionnel et ta tête le gère comme ça
Oui c'était un peu étrange car ma soeur a ramené beaucoup plus d'hommes que moi et mes parents relativement pas de problème autrement s'il y en avaient ils étaient justifiés, mais moi mon père était tellement jaloux quand j'ai rencontré mon mari que c'était la catastrophe... d'ailleurs ils ont bossés ensemble et il lui a mené la vie dure... mais bon maintenant mon père à quitté le navire de notre famille donc plus de contacts...
En tout cas ne t'en fais pas, dis-toi bien que c'est le changement, que c'est justement qu'émotionnellement tu dois t'adapter et tout va bien aller
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Elvina
- Messages : 5
- Enregistré le : lundi 28 juillet 2014 14:52
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Je te remercie, ce que tu me dis me soulage vraiment, j'ai surtout cet impression d'être une petite fille perdu ... C'est exactement ça, ć est comme ci la vie avec mon copain n'exister plus pour moi... Même quand je vois des photo de lui sur Facebook ça m'angoisse car ça tête n'est plus dans ma tête depuis un mois... Et la routine, il ne te plait plus, tu ne l'aime plus, il est pas beau sans les cheveu couper... et je me prouve le contraire a chaque foi... 
A oui quand même, mais le plus important c'est que maintenant ta mère l'accepte mieux ^^
A oui quand même, mais le plus important c'est que maintenant ta mère l'accepte mieux ^^
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