Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
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- Chloé
- Messages : 114
- Enregistré le : dimanche 11 mai 2014 18:27
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Carapuce,
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire quand tu dis que lorsque tu sors, c'est comme si on se foutait du toc, ça me fait exactement la même chose et je trouve ce ressenti fort désagréable. Je pense qu'en fait le toc voit qu'on essaie de s'occuper tant bien que mal mais il essaie de se montrer sous une forme désagréable.
Hier soir j'ai pleuré et ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, en fait je pense que dans mon cas c'est du au contrecoup de la diminution progressive de mes AD que j'ai l'intention d'arrêter définitivement car je ne veux pas rester sous l'emprise de ces cachets et je veux essayer de me soigner dans les AD. Mais je comprends ce que tu dis, toutes tes émotions sont cristallisées à cause du toc, tu peux avoir envie de pleurer mais rien ne sortira, j'ai l'impression que parfois les coups de blues n'arrivent pas à leur terme, ils font juste une rapide apparition pour laisser place à la frustration, c'est très complexe et tous tes ressentis sont normaux, cela fait longtemps que tu traînes le toc maintenant donc c'est normal.
Je vois que tu as un passé obsessionnel, ça va pouvoir t'aider à comprendre effectivement le cheminement du ROCD, en effet, on appréhende tellement (d'ailleurs c'est une sorte de mécanisme d'habitude maintenant) que forcément les sentiments ne peuvent pas être extériorisés et donc tu ressens une anesthésie des sentiments, ce qui est normal, c'est la conséquence de ce toc. Je donne souvent comme exemple le toc homo, on appréhende tellement que forcément on va ressentir une fausse excitation causée par le toc. Autre exemple, j'avais l'obsession quand j'étais plus jeune de la non existence du monde, forcément à force de me concentrer dessus, on remarque un dysfonctionnement de l'ouïe, de la vue, du toucher, etc. Pareil pour la phobie de vomir. A chaque toc, sa sensation, les impressions qui en découlent.
La moi j'en ai marre, le toc est tellement fort que je pourrais lui donner tous les défauts du monde, ça me saoule..
Courage
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire quand tu dis que lorsque tu sors, c'est comme si on se foutait du toc, ça me fait exactement la même chose et je trouve ce ressenti fort désagréable. Je pense qu'en fait le toc voit qu'on essaie de s'occuper tant bien que mal mais il essaie de se montrer sous une forme désagréable.
Hier soir j'ai pleuré et ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, en fait je pense que dans mon cas c'est du au contrecoup de la diminution progressive de mes AD que j'ai l'intention d'arrêter définitivement car je ne veux pas rester sous l'emprise de ces cachets et je veux essayer de me soigner dans les AD. Mais je comprends ce que tu dis, toutes tes émotions sont cristallisées à cause du toc, tu peux avoir envie de pleurer mais rien ne sortira, j'ai l'impression que parfois les coups de blues n'arrivent pas à leur terme, ils font juste une rapide apparition pour laisser place à la frustration, c'est très complexe et tous tes ressentis sont normaux, cela fait longtemps que tu traînes le toc maintenant donc c'est normal.
Je vois que tu as un passé obsessionnel, ça va pouvoir t'aider à comprendre effectivement le cheminement du ROCD, en effet, on appréhende tellement (d'ailleurs c'est une sorte de mécanisme d'habitude maintenant) que forcément les sentiments ne peuvent pas être extériorisés et donc tu ressens une anesthésie des sentiments, ce qui est normal, c'est la conséquence de ce toc. Je donne souvent comme exemple le toc homo, on appréhende tellement que forcément on va ressentir une fausse excitation causée par le toc. Autre exemple, j'avais l'obsession quand j'étais plus jeune de la non existence du monde, forcément à force de me concentrer dessus, on remarque un dysfonctionnement de l'ouïe, de la vue, du toucher, etc. Pareil pour la phobie de vomir. A chaque toc, sa sensation, les impressions qui en découlent.
La moi j'en ai marre, le toc est tellement fort que je pourrais lui donner tous les défauts du monde, ça me saoule..
Courage
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Super-régis,
Désolée si le récit de mon histoire passée a alimenté tes tocs sur ta femme. Je te rappelle bien (comme je l'ai écrit plusieurs fois pour tirer les choses aux claires avec les autres et moi-même) cet homme ne m'a jamais plu physiquement, j'avais honte de le présenter à mes amies, je l'ai quitté et repris plusieurs fois à condition de vivre soit une relation d'ami/amant soit une relation libre, j'ai voulu le tromper à de nombreuses reprises, à la fin, coucher avec lui me dégoûtait tant que je me mutilais, j'ai même fait une tentative de suicide. En outre, je n'avais pas nécessairement peur de ne plus l'aimer, je me rendais compte que les sentiments que je nourrissais pour lui n'étaient pas de la même nature que les siens, je culpabilisais à l'idée de le quitter, de l'abandonner avec la peur qu'il ne retrouve personne d'autre. Il a plus ou moins joué le rôle d'un père pour moi, un père incestueux. Pendant ma dépression de 7 à 8 mois, je me sacrifiait pour lui, je ne pensais plus à moi, je me traitais de tous les noms quand j'osais lui adresser une critique dans ma tête, je ne m'interdisais de ne plus l'aimer car je pensais n'avoir pas le droit de ne plus l'aimer, lui qui m'avait soutenu pendant mes études, lui qui me recueillait quand mes parents me délaissaient, lui qui me s'occupait de moi en pleine dépression sans savoir que le mal qu'il voulait apaiser venait de lui. Mon psychiatre m'a clairement dit que je ne l'aimais plus mais je ne l'ai pas écouté. Jusqu'au jour où je l'ai trompé sans remords, naturellement, redécouvrant le plaisir dans un corps que j'imaginais incapable d'en recevoir encore un jour. Le lendemain, j'ai tout raconté à mon copain. Il m'a quitté. J'ai pleuré l'ancien monde qui s'effondrait un peu mais surtout j'ai senti un grand soulagement alléger mon esprit, un profonde sentiment de liberté s'emparer de mon corps, un fardeau affectif que je n'aurais plus à traîner. J'ai eu le sentiment de l'abolissement d'un esclavage sexuel et sentimental, plus de culpabilité, plus de torture physique et mentale, plus de devoir conjugal devenu un supplice de chambre hebdomadaire... Supplice conjugal, s'allonger, écarter les cuisses et attendre la saillie comme une bête d'élevage. Fermer les yeux pour s'échapper à moitié de situation, diminuer ma propre présence insupportable. L'autre vautré sur moi qui agite son corps et le mien inerte bouge par le mouvement de l'autre, de cet homme. S'arranger pour que la besogne s'achève rapidement. Après, soulagement inconfortable, je suis débarrassée de cela pour ce week-end, mais la semaine prochaine, il faudra se livrer encore à un homme qui devait bien se rendre compte que je ne l'aimais plus. Après, sensation de souillure imprimée sur tout le corps comme un motif de misère sexuelle, je me qualifie de prostituée ratée, je couche et je ne reçois même pas de bénéfice en retour. Retour chez moi, vide et nulle comme un animal de bât assommé par des travaux inhumains et indignes de n'importe quelle bête. Voilà, je pense SINCEREMENT que ta situation avec ta femme n'a rien à voir avec celle que j'ai connue.
De suite, l'attirance t'a lié à cette femme avec qui tu es depuis treize ans. Jamais tu n'a voulu la tromper. Jamais tu ne tu n'as exigé de relation bâtarde du type "sexe-friend" avec elle. Tu n'as jamais eu honte d'elle au point de ne pas la présenter à tes amis. Tu as même eu des enfants avec elle.
Simplement, ton toc attire ton attention sur un détail de son corps et transforme ce détail en élément principal de la relation, comme si le ventre de ta femme représentait tout son corps et son être et que pour cela il faudrait quitter ta femme. Aujourd'hui le ventre, puis demain, le ventre accepté, ce sera le nez, un grain de beauté disgracieux etc. Toujours l'obsession se déplace quand une vérification la chasse, provisoirement ou définitivement.
Pour le travail, ça ira mieux. Quand j'étais prof, j'ai subi les assauts du toc en période de vacances et je craignais que mes rentrées ne soient un cauchemar éveillé. Pourtant, en donnant des cours, en corrigeant les copies (la plupart du temps très longues en philosophie), en discutant de choses et d'autres avec les collègues, ça allait mieux, le toc (que j'appelle Lucien lol) se retrouvait plus à l'étroit dans mon esprit, de moins en moins de place disponible pour tisser sa toile envahissante. Après, je ne connais pas la matière que tu enseignes, ni le type d'établissement qui t'emploie, ni tes classes et l'âge de tes élèves. Il me semble qu'effectivement, faire sa rentrée dans un établissement difficile où les élèves peinent à rester assis sur une chaise, dans des classes surchargées avec un directeur sans autorité et une équipe peu soudée... avec le toc en plus... c'est difficile. Pour ma part, je n'étais pas mal lotie, lycée tranquille, classes de terminales générale uniquement (bac L et ES).
Vois-tu encore ton psy? A quelle fréquence? Que prend-tu comme traitement, je ne m'en souviens plus (désolée).
--edit--
Carapuce et Chloé
Je sens moi aussi cette anesthésie des sentiments parfois quand mon copain me téléphone. Ce matin, il m'a dit que je lui manquais, je ne lui ai pas répliqué la même phrase, j'ai lancé que je devais rejoindre ma famille pour le repas. Evidemment, il a perçu cette attitude distante et s'est montré froid et triste, comme par mimétisme. La peur de mentir, le blocage affectif ont retenu dans ma bouche tous les mots jugés trop tendres ou empreints d'amour. Quel regret lorsque j'ai raccroché, quelle tristesse de voir l'amour s'en aller comme il est venu, quelle maigre consolation de se dire que c'est encore Lucien. Pourtant, c'est bien la deuxième option que j'ai choisie. Quand je suis enthousiaste, toujours la peur d'en faire trop pour me rassurer à tout prix, de fuir dans l'aveuglement optimiste et précaire. L'impression que rien ne sera plus comme avant, que le passé amoureux tranche de plus en plus net le présent du désamour. Plus le temps passe, plus mon histoire semble s'éloigner au large du passé dont je n'atteindrais plus les rivages.
Je pense que vous ressentez cela aussi, l'amour à distance comme pour toi Chloé, renforce cette impression d'effacement de l'amour dans un horizon perdu.
Désolée si le récit de mon histoire passée a alimenté tes tocs sur ta femme. Je te rappelle bien (comme je l'ai écrit plusieurs fois pour tirer les choses aux claires avec les autres et moi-même) cet homme ne m'a jamais plu physiquement, j'avais honte de le présenter à mes amies, je l'ai quitté et repris plusieurs fois à condition de vivre soit une relation d'ami/amant soit une relation libre, j'ai voulu le tromper à de nombreuses reprises, à la fin, coucher avec lui me dégoûtait tant que je me mutilais, j'ai même fait une tentative de suicide. En outre, je n'avais pas nécessairement peur de ne plus l'aimer, je me rendais compte que les sentiments que je nourrissais pour lui n'étaient pas de la même nature que les siens, je culpabilisais à l'idée de le quitter, de l'abandonner avec la peur qu'il ne retrouve personne d'autre. Il a plus ou moins joué le rôle d'un père pour moi, un père incestueux. Pendant ma dépression de 7 à 8 mois, je me sacrifiait pour lui, je ne pensais plus à moi, je me traitais de tous les noms quand j'osais lui adresser une critique dans ma tête, je ne m'interdisais de ne plus l'aimer car je pensais n'avoir pas le droit de ne plus l'aimer, lui qui m'avait soutenu pendant mes études, lui qui me recueillait quand mes parents me délaissaient, lui qui me s'occupait de moi en pleine dépression sans savoir que le mal qu'il voulait apaiser venait de lui. Mon psychiatre m'a clairement dit que je ne l'aimais plus mais je ne l'ai pas écouté. Jusqu'au jour où je l'ai trompé sans remords, naturellement, redécouvrant le plaisir dans un corps que j'imaginais incapable d'en recevoir encore un jour. Le lendemain, j'ai tout raconté à mon copain. Il m'a quitté. J'ai pleuré l'ancien monde qui s'effondrait un peu mais surtout j'ai senti un grand soulagement alléger mon esprit, un profonde sentiment de liberté s'emparer de mon corps, un fardeau affectif que je n'aurais plus à traîner. J'ai eu le sentiment de l'abolissement d'un esclavage sexuel et sentimental, plus de culpabilité, plus de torture physique et mentale, plus de devoir conjugal devenu un supplice de chambre hebdomadaire... Supplice conjugal, s'allonger, écarter les cuisses et attendre la saillie comme une bête d'élevage. Fermer les yeux pour s'échapper à moitié de situation, diminuer ma propre présence insupportable. L'autre vautré sur moi qui agite son corps et le mien inerte bouge par le mouvement de l'autre, de cet homme. S'arranger pour que la besogne s'achève rapidement. Après, soulagement inconfortable, je suis débarrassée de cela pour ce week-end, mais la semaine prochaine, il faudra se livrer encore à un homme qui devait bien se rendre compte que je ne l'aimais plus. Après, sensation de souillure imprimée sur tout le corps comme un motif de misère sexuelle, je me qualifie de prostituée ratée, je couche et je ne reçois même pas de bénéfice en retour. Retour chez moi, vide et nulle comme un animal de bât assommé par des travaux inhumains et indignes de n'importe quelle bête. Voilà, je pense SINCEREMENT que ta situation avec ta femme n'a rien à voir avec celle que j'ai connue.
De suite, l'attirance t'a lié à cette femme avec qui tu es depuis treize ans. Jamais tu n'a voulu la tromper. Jamais tu ne tu n'as exigé de relation bâtarde du type "sexe-friend" avec elle. Tu n'as jamais eu honte d'elle au point de ne pas la présenter à tes amis. Tu as même eu des enfants avec elle.
Simplement, ton toc attire ton attention sur un détail de son corps et transforme ce détail en élément principal de la relation, comme si le ventre de ta femme représentait tout son corps et son être et que pour cela il faudrait quitter ta femme. Aujourd'hui le ventre, puis demain, le ventre accepté, ce sera le nez, un grain de beauté disgracieux etc. Toujours l'obsession se déplace quand une vérification la chasse, provisoirement ou définitivement.
Pour le travail, ça ira mieux. Quand j'étais prof, j'ai subi les assauts du toc en période de vacances et je craignais que mes rentrées ne soient un cauchemar éveillé. Pourtant, en donnant des cours, en corrigeant les copies (la plupart du temps très longues en philosophie), en discutant de choses et d'autres avec les collègues, ça allait mieux, le toc (que j'appelle Lucien lol) se retrouvait plus à l'étroit dans mon esprit, de moins en moins de place disponible pour tisser sa toile envahissante. Après, je ne connais pas la matière que tu enseignes, ni le type d'établissement qui t'emploie, ni tes classes et l'âge de tes élèves. Il me semble qu'effectivement, faire sa rentrée dans un établissement difficile où les élèves peinent à rester assis sur une chaise, dans des classes surchargées avec un directeur sans autorité et une équipe peu soudée... avec le toc en plus... c'est difficile. Pour ma part, je n'étais pas mal lotie, lycée tranquille, classes de terminales générale uniquement (bac L et ES).
Vois-tu encore ton psy? A quelle fréquence? Que prend-tu comme traitement, je ne m'en souviens plus (désolée).
--edit--
Carapuce et Chloé
Je sens moi aussi cette anesthésie des sentiments parfois quand mon copain me téléphone. Ce matin, il m'a dit que je lui manquais, je ne lui ai pas répliqué la même phrase, j'ai lancé que je devais rejoindre ma famille pour le repas. Evidemment, il a perçu cette attitude distante et s'est montré froid et triste, comme par mimétisme. La peur de mentir, le blocage affectif ont retenu dans ma bouche tous les mots jugés trop tendres ou empreints d'amour. Quel regret lorsque j'ai raccroché, quelle tristesse de voir l'amour s'en aller comme il est venu, quelle maigre consolation de se dire que c'est encore Lucien. Pourtant, c'est bien la deuxième option que j'ai choisie. Quand je suis enthousiaste, toujours la peur d'en faire trop pour me rassurer à tout prix, de fuir dans l'aveuglement optimiste et précaire. L'impression que rien ne sera plus comme avant, que le passé amoureux tranche de plus en plus net le présent du désamour. Plus le temps passe, plus mon histoire semble s'éloigner au large du passé dont je n'atteindrais plus les rivages.
Je pense que vous ressentez cela aussi, l'amour à distance comme pour toi Chloé, renforce cette impression d'effacement de l'amour dans un horizon perdu.
- Carapuce
- Messages : 137
- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Ecila je comprends parfaitement ce que tu dis et ce que ça te fait vivre quand tu parles de l'épisode de ce matin avec ton copain. Cependant je pense qu'il faut que tu gardes en tête la première choses que tu ressens, spontanément, vis à vis de lui. Quand il t'appelle et que tu es enthousiaste, laisse toi l'être et fait toi confiance quand à la véracité de ce que tu ressens car c'est tout de suite après que Lucien vient mettre son grain de sel pour te faire douter de tes sentiments initiaux. Je ne sais pas si tu me suis ...
Chloé, je comprends pour les défauts. Moi c'est pareil aujourd'hui, tout ce qu'il fait m'énerve en plus alors qu'il essaye constamment de me faire rire..
Ce qui m'inquiète un peu quand je vous lis c'est que cette histoire d'anesthésie des sentiments n'a l'air de vous toucher que "parfois", alors que moi c'est vraiment presque tout le temps, enfin ça peut durer des jours voire parfois semaines. C'est vraiment mon plus gros problème et m'a plus grande inquiétude, et j'ai tout le temps très peur de ça et que ça ne soit pas une conséquence du Toc.
Chloé, je comprends pour les défauts. Moi c'est pareil aujourd'hui, tout ce qu'il fait m'énerve en plus alors qu'il essaye constamment de me faire rire..
Ce qui m'inquiète un peu quand je vous lis c'est que cette histoire d'anesthésie des sentiments n'a l'air de vous toucher que "parfois", alors que moi c'est vraiment presque tout le temps, enfin ça peut durer des jours voire parfois semaines. C'est vraiment mon plus gros problème et m'a plus grande inquiétude, et j'ai tout le temps très peur de ça et que ça ne soit pas une conséquence du Toc.
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Coucou à tous ,
Hier j'ai passé la journée avec mon copain on s'entend super bien , on rigole super bien ensemble puis à un certain moment je lui dis que j'aime l'embrasser , ses bisous je les adorer.
Mais le soir j'étais un peu moins bien .
Aujourd'hui on s'est a nouveau vu , on a mangé ensemble le midi puis arriver à 18h j'ai pleuré en lui expliquant mon état d'esprit du fait que j'ai pas envie de le quitter parce qu'il est doux, attentionné et a partir de la j'ai pleurer.
Mais le soucis c'est que quand il me demande si je l'aime dans ma tête la réponse est non c'est que c'est la vérité sinon je penserais tout de suite oui non ?
Ou si je me dis je vais le quitter c'est juste des mots bah ça me gêne pas
Hier j'ai passé la journée avec mon copain on s'entend super bien , on rigole super bien ensemble puis à un certain moment je lui dis que j'aime l'embrasser , ses bisous je les adorer.
Mais le soir j'étais un peu moins bien .
Aujourd'hui on s'est a nouveau vu , on a mangé ensemble le midi puis arriver à 18h j'ai pleuré en lui expliquant mon état d'esprit du fait que j'ai pas envie de le quitter parce qu'il est doux, attentionné et a partir de la j'ai pleurer.
Mais le soucis c'est que quand il me demande si je l'aime dans ma tête la réponse est non c'est que c'est la vérité sinon je penserais tout de suite oui non ?
Ou si je me dis je vais le quitter c'est juste des mots bah ça me gêne pas
- Chloé
- Messages : 114
- Enregistré le : dimanche 11 mai 2014 18:27
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
@Ecila : tu m'as rassurée à propos de ton histoire passée d'ailleurs. Comme caparuce le dit on voit toutes les choses positives que tu ressens à l'égard de ton copain sauf que tu as peur que, la seconde d'après, cela se transforme en quelque chose de négatif, le propre du toc tout simplement mais justement effectivement il faut que tu te laisses aller, si ça te plaisir de l'avoir au téléphone alors fonce même si tu sais que le toc viendra t'embêter par la suite, savoure le moment.
@Carapuce : oh que si je te rassure l'anesthésie est quasi permanente chez moi, et je ne m'en inquiète plus, à quoi bon quand on sait que c'est le toc, il faut juste prendre son mal en patience malheureusement. La froideur et colère que tu décris à l'égard de ton copain, je l'ai ressentie pendant plusieurs mois, c'est une phase comme une autre à passer, crois moi
@Cassandra : contente de voir que tu as pu passer de bons moments avec ton copain. Je comprends tout à fait ce que tu veux dire quand tu dis que le premier mot qui te vient dans la tête si tu te demandes si tu l'aimes, moi ça me fait pareil mais je ne m'en inquiète plus. En fait, ce mot n'a plus une grande signification pour nous en ce moment, c'est comme si par exemple on pourrait dire, je n'aime pas le chocolat. Ce mot n'a pas vraiment une grande valeur car on est assaillie par le toc. Je ne sais pas si je suis claire mais en tout cas je te comprends. Je vais même te dire que quand j'avais le toc homo, si je me demandais dans ma tête si j'étais hétéro, j'allais me dire non car ce mot n'avait plus vraiment de valeur propre à mes yeux à cause du toc.
Courage à tous et à toutes
@Carapuce : oh que si je te rassure l'anesthésie est quasi permanente chez moi, et je ne m'en inquiète plus, à quoi bon quand on sait que c'est le toc, il faut juste prendre son mal en patience malheureusement. La froideur et colère que tu décris à l'égard de ton copain, je l'ai ressentie pendant plusieurs mois, c'est une phase comme une autre à passer, crois moi
@Cassandra : contente de voir que tu as pu passer de bons moments avec ton copain. Je comprends tout à fait ce que tu veux dire quand tu dis que le premier mot qui te vient dans la tête si tu te demandes si tu l'aimes, moi ça me fait pareil mais je ne m'en inquiète plus. En fait, ce mot n'a plus une grande signification pour nous en ce moment, c'est comme si par exemple on pourrait dire, je n'aime pas le chocolat. Ce mot n'a pas vraiment une grande valeur car on est assaillie par le toc. Je ne sais pas si je suis claire mais en tout cas je te comprends. Je vais même te dire que quand j'avais le toc homo, si je me demandais dans ma tête si j'étais hétéro, j'allais me dire non car ce mot n'avait plus vraiment de valeur propre à mes yeux à cause du toc.
Courage à tous et à toutes
- Carapuce
- Messages : 137
- Enregistré le : samedi 31 mai 2014 11:18
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci Chloé ça me rassure, il faut absolument que je m'alarme moins avec cette anesthésie des sentiments mais c'est tellement déstabilisant quand on était fou/folle de la personne avant, puisque c'est un peu la base d'une relation quand même, les sentiments ..
Pour ce que tu as dis par rapport à ton ex, j'arrive quand même encore à tocquer dessus à cause de ce que je vous ai dis hier par rapport à l'absence de libido et du fait que je n'ai plus du tout envie de faire l'amour et cette désagréable impression d'être dégoûtée pendant l'acte.
Par exemple (désolée de rentrer dans les détails) mais j'ai oublié de prendre ma pilule un soir cette semaine, du coup pas de sexe non protégé mais on avait pas de préservatifs donc mon copain était vraiment déçu et triste de se dire qu'on ne pourrait pas avoir de rapport avant plusieurs jours, et moi ça ne m'a fait ni chaud ni froid, je dirais même que ça m'a limite "arrangée" (horrible d'écrire ça), du coup ça me fait vraiment peur d'avoir pu me dire ça alors qu'avant j'aurais été aussi déçue que lui..
Voilà ce sont des petites choses comme ça qui me font peur de vivre la même chose que toi avec ton ex ...
--edit--
Et Cassandra, je te comprends parfaitement aussi. Je me suis fait la même réflexion pas plus tard qu'hier et je suis moi aussi incapable de répondre à cette question positivement, je ne lui donne même plus de sens. C'est normal qu'on ne puisse pas répondre à cette question puisqu'elle le fruit de notre anxiété, le cœur de notre problème...
Donc ne t'envahis pas avec ce genre de questionnement ...
Pour ce que tu as dis par rapport à ton ex, j'arrive quand même encore à tocquer dessus à cause de ce que je vous ai dis hier par rapport à l'absence de libido et du fait que je n'ai plus du tout envie de faire l'amour et cette désagréable impression d'être dégoûtée pendant l'acte.
Par exemple (désolée de rentrer dans les détails) mais j'ai oublié de prendre ma pilule un soir cette semaine, du coup pas de sexe non protégé mais on avait pas de préservatifs donc mon copain était vraiment déçu et triste de se dire qu'on ne pourrait pas avoir de rapport avant plusieurs jours, et moi ça ne m'a fait ni chaud ni froid, je dirais même que ça m'a limite "arrangée" (horrible d'écrire ça), du coup ça me fait vraiment peur d'avoir pu me dire ça alors qu'avant j'aurais été aussi déçue que lui..
Voilà ce sont des petites choses comme ça qui me font peur de vivre la même chose que toi avec ton ex ...
--edit--
Et Cassandra, je te comprends parfaitement aussi. Je me suis fait la même réflexion pas plus tard qu'hier et je suis moi aussi incapable de répondre à cette question positivement, je ne lui donne même plus de sens. C'est normal qu'on ne puisse pas répondre à cette question puisqu'elle le fruit de notre anxiété, le cœur de notre problème...
Donc ne t'envahis pas avec ce genre de questionnement ...
- super-regis
- Messages : 61
- Enregistré le : jeudi 13 février 2014 8:14
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci ecilia
non j ai jamais eu envie de la tromper des fantasmes parfois et la la peur de la tromper...
Je n zi jamzis eu honte d elle bien au contraire.
Sinon je suis ds un lycee tranquile j enseigne la physique a des classes de term et seconde.
Des eleves sympas en generzl j aime bien mon boulot et mes eleves mais c juste que qd on est pas bien c un metier ou on peut pas se cacher les eleves le voit.
Pr mon psy je l ai pas vu depuis 3semaines vacances obligent mzis bon ca allait mieux pdt les vacznces.
Je prends du paroxetine matin et soir et un quart de lexomil le soir car j ai aussi la peur de ne pas m endormir. c d ailleurs cette peur qui a reveille mon toc.
Allez vourages a tous!
non j ai jamais eu envie de la tromper des fantasmes parfois et la la peur de la tromper...
Je n zi jamzis eu honte d elle bien au contraire.
Sinon je suis ds un lycee tranquile j enseigne la physique a des classes de term et seconde.
Des eleves sympas en generzl j aime bien mon boulot et mes eleves mais c juste que qd on est pas bien c un metier ou on peut pas se cacher les eleves le voit.
Pr mon psy je l ai pas vu depuis 3semaines vacances obligent mzis bon ca allait mieux pdt les vacznces.
Je prends du paroxetine matin et soir et un quart de lexomil le soir car j ai aussi la peur de ne pas m endormir. c d ailleurs cette peur qui a reveille mon toc.
Allez vourages a tous!
- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Merci les filles pour vos réponses mais contraorent à vous je me pose un peu moins de questions fin ça m torture moins mais les sentiments ne sont toujours pas là je me dis que ça doit être un pote malgré qui soit beau, doux etc
Mais je pense surtout que mon histoire et celle de Ecila avec son ancien copain car dans les remarques qu'elle cite je suis pareil lorsqu'elle dit qu'elle ce préoccupé plus de lui que d'elle comme ci elle s'oublié et je suis pareil je pense à lui avant moi, si j'achète quelque chose des fois je vais être incapable de choisir sans savoir si ça va lui plaire puis après je vais tenter de me dire oh puis je m'en fiche après tout mais même comme ça c'est difficile ou que si je suis comme ça c'est par rapport à lui, une torture que je m'inflige pour lui. La dernière fois il m'a dit que je pouvais partir pour toute la vie j'ai pleurer j'ai mis mes chaussures et je suis parti mais je faisais que de regarder derrière moi voir si il me retiendrait , je faisais que ça puis je commencer a me sentir soulager tout comme elle puis une fois qu'il ma prit dans ses bras je faisais celle qui était soulager ai moins y aurait plus de torture donc c'est bien du désamour non?
Par contre contrairement à ton histoire Ecila je n'avais pas honte de lui je les même présenter à mes parents ainsi qu'à ma famille au bout de 5 mois car pour moi c'était une certitude c'était lui & pas un autre.
Mais je pense surtout que mon histoire et celle de Ecila avec son ancien copain car dans les remarques qu'elle cite je suis pareil lorsqu'elle dit qu'elle ce préoccupé plus de lui que d'elle comme ci elle s'oublié et je suis pareil je pense à lui avant moi, si j'achète quelque chose des fois je vais être incapable de choisir sans savoir si ça va lui plaire puis après je vais tenter de me dire oh puis je m'en fiche après tout mais même comme ça c'est difficile ou que si je suis comme ça c'est par rapport à lui, une torture que je m'inflige pour lui. La dernière fois il m'a dit que je pouvais partir pour toute la vie j'ai pleurer j'ai mis mes chaussures et je suis parti mais je faisais que de regarder derrière moi voir si il me retiendrait , je faisais que ça puis je commencer a me sentir soulager tout comme elle puis une fois qu'il ma prit dans ses bras je faisais celle qui était soulager ai moins y aurait plus de torture donc c'est bien du désamour non?
Par contre contrairement à ton histoire Ecila je n'avais pas honte de lui je les même présenter à mes parents ainsi qu'à ma famille au bout de 5 mois car pour moi c'était une certitude c'était lui & pas un autre.
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra, tu vois, ta situation est différente et je m'en réjouis.
Selon moi, Lucien (le toc) se contente d'exprimer le discours de notre société qui a crée une idéologie de l'amour. C'est le pouvoir de cette idéologie sur notre esprit et notre nature d'angoissés qui donnent naissance à Lucien. Porter un regard critique sur cette idéologie, c'est commencer à affamer Lucien.
Ce que j'appelle l'idéologie de l'amour c'est l'idée que parmi les différents attachements possible, il existe le GRAND AMOUR. Le Grand Amour, unique, vrai, évident, invariable, constant, où la passion, la beauté et le bonheur s'impose à deux être dans le même mouvement. Évidemment, seule la mort tue le Grand Amour. Et encore... En cas de veuvage, l'amour survit dans l'esprit du survivant condamné à pleurer une relation emportée par le passé... Reste au survivant la compagnie mélancolique des souvenirs, maigre consolation et seule raison de vivre. Si le survivant tombe à nouveau sous le charme d'un(e) autre cela signifie que sa relation précédente ne portait pas le sceau du GRAND AMOUR, de l'AMOUR. Pour obtenir le label rouge de l'amour, il faut que l'on ne puisse aimer (vraiment) qu'une seule personne, sinon, c'est de l'amourette de pacotille, une tiède relation confortable.
Eh oui... Rappelons un autre dogme de l'idéologie de l'amour : chaque être serait fait pour un autre, un unique autre qu'il s'agit de rechercher toute sa vie ou que le hasard heureux ou bien le destin capricieux nous fait rencontrer un jour, dans un bal, dans une soirée entre amis, au travail, sur un site de rencontre, véritable détecteur des êtres séparés faits l'un pour l'autre grâce au jeu des critères de compatibilité... Etres faits l'un pour l'autre, par qui? Par Dieu s'il existe? La Nature si elle a une volonté? Par Picard? Par Tartempion? On ne sait pas, toujours est-il qu'on doit y croire dur comme fer, deux êtres qui s'imbriquent comme des pièces d'un puzzle mystérieux et magique, comme dirait Zézette dans "Le Père Noël est une ordure" "Vous inquiétez pas Mam'zelle Katia, chaque boîte a son couvercle".
Cette idéologie établit son pouvoir en nous dès notre jeunesse, avec les contes revisités (les vrais contes, moralistes, finissent mal), l'image du Prince Charmant, les romans à l'eau de rose, les chansons, les comédies romantiques ou nombre de films, les expressions toutes faites "ils sont faits l'un pour l'autre ou non" "c'est ma moitié" (et pas mon quart attention!) "mon coeur" (on devrait dire "mon cerveau" car depuis les travaux du scientifique Harvey, on sait que les sentiments et l'amour viennent du cerveau et non du cœur contrairement à ce qu'Aristote pensait par exemple), "l'homme ou la femme de ma vie" (pas intérêt à le louper ni à ce qu'il meurt sinon, c'est mal barré, privé de bonheur pour la peine na!) , "ils sont unis jusqu'à ce que la mort les sépare" (c'est vrai que la mort, de ses bras costauds, séparent les couples drôlement bien, mieux qu'une troupe de CRS ne peut le faire avec deux voyous), "La vie ne vaut d'être vécue sans Amour (véritable)" (bon, pas les végétaux, les animaux et les hommes qui ne connaissent pas le grand Amour ne méritent pas de vivre, d'ailleurs, pourquoi sont-il nés? On se le demande!), "il ou elle pourrait se sacrifier, mourir par amour si c'est vraiment de l'amour" (euh, pas sûr, le feu envahi l'immeuble, machinalement, vous sautez par la fenêtre, oups, vous avez oublié votre copain dans les flammes, bon, c'est que vous n'étiez pas vraiment amoureuse), "lui seul donne un sens à ma vie" (à bon? la vie a un sens? Sens unique, double sens? Et moi, je n'existe pas, je ne peux pas donner moi-même un sens à ma vie, si cette expression a un sens! Bah non, toute seule, je ne suis rien bien entendu)... Bref nous trempons là-dedans depuis l'enfance, baignade quotidienne dans cette idéologie qui finit par nous faire croire qu'il n'existe qu'un seul amour, un vrai qui présente tous les caractéristiques que j'ai énoncé plus haut. Le reste? Des toquades, des flirts, des amitiés maladroitement déguisées en amour, des attachements rassurants renforcés par l'habitude etc. Mais pas de l'AMOUR.
Mais ce Grand Amour ou AMOUR n'est qu'une création sociale, un mythe, un absolu absurde que la société nous impose comme un objectif réel à atteindre. D'après cette idéologie, il faudrait toujours trouver l'autre beau, intelligent, cultivé, charmant, drôle, original... Dans toutes les situations bien entendu, même quand vous croisez l'autre assis sur les toilettes, nu et en chaussettes à pousser des petits cris, le visage plissé pour extraire le superflu... et même si la scène dégage une odeur nauséabonde. Oui! Il faut tout aimer de l'autre pour aimer vraiment, admirer chaque chose chez lui... eh oui... même sa création fécale qu'il laisse car il n'a pas tiré la chasse (comme d'habitude) il faut la voir comme une oeuvre de votre bien-aimé. Faut aussi hésiter avant de tirer la chasse car après tout, il s'agit d'une partie de votre chéri d'amour, appuyer sur le bouton et faire jaillir l'eau, c'est se débarrasser d'un peu de l'autre. Si cette hésitation n'advient pas ou que la chose vous répugne, évidemment, vous n'êtes pas ou plus amoureuse, c'est évident. D'après cette idéologie, il faudrait que jamais la méchante routine ne s'installe jamais dans votre couple sans quoi il perdrait son titre de Grand Amour pour être qualifié de faux amour, d'attachement. Lisez les journaux féminins "Cassez la routine au lit, déguisez vous en infirmière sexy et donnez lui rendez-vous dans un hôtel ou après auscultation, vous ferez l'amour dans une baignoire remplie de potage et de spaghetti tout en écoutant du NTM" "Chassez l'habitude, ce soir, ne préparez pas le repas en rentrant du boulot, non, en plein hiver, demandez à votre copain de se mettre en maillot de bain, bandez-lui les yeux et emmenez-le en forêt en pleine nuit où vous mangerez de la viande crue à la lueur d'une lampe de poche, où vous embrassez les arbres pour sentir leur âme". C'est tellement simple de rompre le quotidien "par exemple, ce week-end, inscrire des destinations sur des petits papiers et en tirer une au sort, bingo! Le Japon! deux jours à Tokyo, pour la modique somme de 3000 euros! Pourquoi se priver? Tirons aussi au sort les bagages que nous allons emporter, c'est l'aventure après tout! Résultat, tout le matériel pour aller skier". Ou alors, une journée à Dieppe un jour de pluie intense, c'est tellement dépaysant, et faire l'amour toute la journée dans l'hôtel dont la fenêtre montre un ciel et une mer coulés dans un même moule gris noir.
Pourquoi la routine est-elle associée à l'ennui, la tristesse et l'annonce du désamour? N'y a t-il pas des habitudes plaisantes qui terminent une semaine de travail ardue? Un restaurant hebdomadaire le samedi soir, regarder un film le dimanche après-midi, se promener au même endroit tant apaisant etc. En somme, des rituels qui forgent une histoire commune et donc la relation.
Pour le sexe : il faudrait tout le temps désir l'autre animé par une fougue passionnelle débordante. Désirer l'autre même après une journée de travail harassante, même au réveil à peine conscient... Tout le temps, désirer tout le temps et que l'autre nous manque sans cesse, ça va de soi. Ah oui, j'oubliais, ne pas tomber dans le train-train sexuel. Ne pas se contenter d'une sexualité ordinaire, sans sex-toys, scénarios érotiques, c'est évident, le fameux "piment" dont il faut toujours saupoudrer nos ébats pour qu'ils restent de vrais moments de plaisir intense. Encore les magazines "mettez du piment dans votre couple!" (bah j'en ai plus dans mon placard, je peux mettre du paprika?). Prendre du plaisir simplement, plus ou moins, parfois oui parfois non ça ne va pas. Orgasme obligatoire et fantaisie de mise sinon, gare à la lassitude. Puis, faut aussi envisager une sexualité un peu folle, pénétrer dans une boîte échangiste, s'acheter un fouet, des menottes et une cagoule en cuir au sexe shop. Bah oui, sinon, vous êtes ringards. Egalement "Il faut redécouvrir l'autre dans l'amour", bah oui, redécouvrir le corps d'un homme qu'on connaît depuis dix ans, rien de plus simple, faut juste s'arranger pour devenir amnésique et Mars et ça repart!
Voilà mes pensées moqueuses du soir, destinées à égayer un peu nos écrits, destinées à tourner en dérision les mythes amoureux actuels dont Lucien le toc s'abreuve pour nous faire souffrir. L'amour est peut-être indéfinissable, en tout cas, chose certaine, il est multiforme, varie, se transforme, s’amenuise parfois et augmente d'autre fois tout comme le désir capricieux qui vous habite un jour et vous délaisse un autre jour. Par exemple, je pars en vacances avec mon copain et il m'agace régulièrement, je rêve d'un homme parfait, je crois que je ne l'aime plus. Je rentre chez moi, il s'absente pendant un mois pour le travail, il me manque et je réalise que je l'aime peut importe le sens de ce mot, je veux juste qu'il soit là avec moi en ce moment. Il peut aussi ne pas me manquer et je crois que le désamour s'amorce, mais quand je le revois, je finis par m'abandonner au plaisir d'être ensemble. Pour la libido même chose : aucune envie depuis deux semaines ou plus, puis un jour, besoin de faire l'amour tout simplement.
Bonne nuit à tous
Selon moi, Lucien (le toc) se contente d'exprimer le discours de notre société qui a crée une idéologie de l'amour. C'est le pouvoir de cette idéologie sur notre esprit et notre nature d'angoissés qui donnent naissance à Lucien. Porter un regard critique sur cette idéologie, c'est commencer à affamer Lucien.
Ce que j'appelle l'idéologie de l'amour c'est l'idée que parmi les différents attachements possible, il existe le GRAND AMOUR. Le Grand Amour, unique, vrai, évident, invariable, constant, où la passion, la beauté et le bonheur s'impose à deux être dans le même mouvement. Évidemment, seule la mort tue le Grand Amour. Et encore... En cas de veuvage, l'amour survit dans l'esprit du survivant condamné à pleurer une relation emportée par le passé... Reste au survivant la compagnie mélancolique des souvenirs, maigre consolation et seule raison de vivre. Si le survivant tombe à nouveau sous le charme d'un(e) autre cela signifie que sa relation précédente ne portait pas le sceau du GRAND AMOUR, de l'AMOUR. Pour obtenir le label rouge de l'amour, il faut que l'on ne puisse aimer (vraiment) qu'une seule personne, sinon, c'est de l'amourette de pacotille, une tiède relation confortable.
Eh oui... Rappelons un autre dogme de l'idéologie de l'amour : chaque être serait fait pour un autre, un unique autre qu'il s'agit de rechercher toute sa vie ou que le hasard heureux ou bien le destin capricieux nous fait rencontrer un jour, dans un bal, dans une soirée entre amis, au travail, sur un site de rencontre, véritable détecteur des êtres séparés faits l'un pour l'autre grâce au jeu des critères de compatibilité... Etres faits l'un pour l'autre, par qui? Par Dieu s'il existe? La Nature si elle a une volonté? Par Picard? Par Tartempion? On ne sait pas, toujours est-il qu'on doit y croire dur comme fer, deux êtres qui s'imbriquent comme des pièces d'un puzzle mystérieux et magique, comme dirait Zézette dans "Le Père Noël est une ordure" "Vous inquiétez pas Mam'zelle Katia, chaque boîte a son couvercle".
Cette idéologie établit son pouvoir en nous dès notre jeunesse, avec les contes revisités (les vrais contes, moralistes, finissent mal), l'image du Prince Charmant, les romans à l'eau de rose, les chansons, les comédies romantiques ou nombre de films, les expressions toutes faites "ils sont faits l'un pour l'autre ou non" "c'est ma moitié" (et pas mon quart attention!) "mon coeur" (on devrait dire "mon cerveau" car depuis les travaux du scientifique Harvey, on sait que les sentiments et l'amour viennent du cerveau et non du cœur contrairement à ce qu'Aristote pensait par exemple), "l'homme ou la femme de ma vie" (pas intérêt à le louper ni à ce qu'il meurt sinon, c'est mal barré, privé de bonheur pour la peine na!) , "ils sont unis jusqu'à ce que la mort les sépare" (c'est vrai que la mort, de ses bras costauds, séparent les couples drôlement bien, mieux qu'une troupe de CRS ne peut le faire avec deux voyous), "La vie ne vaut d'être vécue sans Amour (véritable)" (bon, pas les végétaux, les animaux et les hommes qui ne connaissent pas le grand Amour ne méritent pas de vivre, d'ailleurs, pourquoi sont-il nés? On se le demande!), "il ou elle pourrait se sacrifier, mourir par amour si c'est vraiment de l'amour" (euh, pas sûr, le feu envahi l'immeuble, machinalement, vous sautez par la fenêtre, oups, vous avez oublié votre copain dans les flammes, bon, c'est que vous n'étiez pas vraiment amoureuse), "lui seul donne un sens à ma vie" (à bon? la vie a un sens? Sens unique, double sens? Et moi, je n'existe pas, je ne peux pas donner moi-même un sens à ma vie, si cette expression a un sens! Bah non, toute seule, je ne suis rien bien entendu)... Bref nous trempons là-dedans depuis l'enfance, baignade quotidienne dans cette idéologie qui finit par nous faire croire qu'il n'existe qu'un seul amour, un vrai qui présente tous les caractéristiques que j'ai énoncé plus haut. Le reste? Des toquades, des flirts, des amitiés maladroitement déguisées en amour, des attachements rassurants renforcés par l'habitude etc. Mais pas de l'AMOUR.
Mais ce Grand Amour ou AMOUR n'est qu'une création sociale, un mythe, un absolu absurde que la société nous impose comme un objectif réel à atteindre. D'après cette idéologie, il faudrait toujours trouver l'autre beau, intelligent, cultivé, charmant, drôle, original... Dans toutes les situations bien entendu, même quand vous croisez l'autre assis sur les toilettes, nu et en chaussettes à pousser des petits cris, le visage plissé pour extraire le superflu... et même si la scène dégage une odeur nauséabonde. Oui! Il faut tout aimer de l'autre pour aimer vraiment, admirer chaque chose chez lui... eh oui... même sa création fécale qu'il laisse car il n'a pas tiré la chasse (comme d'habitude) il faut la voir comme une oeuvre de votre bien-aimé. Faut aussi hésiter avant de tirer la chasse car après tout, il s'agit d'une partie de votre chéri d'amour, appuyer sur le bouton et faire jaillir l'eau, c'est se débarrasser d'un peu de l'autre. Si cette hésitation n'advient pas ou que la chose vous répugne, évidemment, vous n'êtes pas ou plus amoureuse, c'est évident. D'après cette idéologie, il faudrait que jamais la méchante routine ne s'installe jamais dans votre couple sans quoi il perdrait son titre de Grand Amour pour être qualifié de faux amour, d'attachement. Lisez les journaux féminins "Cassez la routine au lit, déguisez vous en infirmière sexy et donnez lui rendez-vous dans un hôtel ou après auscultation, vous ferez l'amour dans une baignoire remplie de potage et de spaghetti tout en écoutant du NTM" "Chassez l'habitude, ce soir, ne préparez pas le repas en rentrant du boulot, non, en plein hiver, demandez à votre copain de se mettre en maillot de bain, bandez-lui les yeux et emmenez-le en forêt en pleine nuit où vous mangerez de la viande crue à la lueur d'une lampe de poche, où vous embrassez les arbres pour sentir leur âme". C'est tellement simple de rompre le quotidien "par exemple, ce week-end, inscrire des destinations sur des petits papiers et en tirer une au sort, bingo! Le Japon! deux jours à Tokyo, pour la modique somme de 3000 euros! Pourquoi se priver? Tirons aussi au sort les bagages que nous allons emporter, c'est l'aventure après tout! Résultat, tout le matériel pour aller skier". Ou alors, une journée à Dieppe un jour de pluie intense, c'est tellement dépaysant, et faire l'amour toute la journée dans l'hôtel dont la fenêtre montre un ciel et une mer coulés dans un même moule gris noir.
Pourquoi la routine est-elle associée à l'ennui, la tristesse et l'annonce du désamour? N'y a t-il pas des habitudes plaisantes qui terminent une semaine de travail ardue? Un restaurant hebdomadaire le samedi soir, regarder un film le dimanche après-midi, se promener au même endroit tant apaisant etc. En somme, des rituels qui forgent une histoire commune et donc la relation.
Pour le sexe : il faudrait tout le temps désir l'autre animé par une fougue passionnelle débordante. Désirer l'autre même après une journée de travail harassante, même au réveil à peine conscient... Tout le temps, désirer tout le temps et que l'autre nous manque sans cesse, ça va de soi. Ah oui, j'oubliais, ne pas tomber dans le train-train sexuel. Ne pas se contenter d'une sexualité ordinaire, sans sex-toys, scénarios érotiques, c'est évident, le fameux "piment" dont il faut toujours saupoudrer nos ébats pour qu'ils restent de vrais moments de plaisir intense. Encore les magazines "mettez du piment dans votre couple!" (bah j'en ai plus dans mon placard, je peux mettre du paprika?). Prendre du plaisir simplement, plus ou moins, parfois oui parfois non ça ne va pas. Orgasme obligatoire et fantaisie de mise sinon, gare à la lassitude. Puis, faut aussi envisager une sexualité un peu folle, pénétrer dans une boîte échangiste, s'acheter un fouet, des menottes et une cagoule en cuir au sexe shop. Bah oui, sinon, vous êtes ringards. Egalement "Il faut redécouvrir l'autre dans l'amour", bah oui, redécouvrir le corps d'un homme qu'on connaît depuis dix ans, rien de plus simple, faut juste s'arranger pour devenir amnésique et Mars et ça repart!
Voilà mes pensées moqueuses du soir, destinées à égayer un peu nos écrits, destinées à tourner en dérision les mythes amoureux actuels dont Lucien le toc s'abreuve pour nous faire souffrir. L'amour est peut-être indéfinissable, en tout cas, chose certaine, il est multiforme, varie, se transforme, s’amenuise parfois et augmente d'autre fois tout comme le désir capricieux qui vous habite un jour et vous délaisse un autre jour. Par exemple, je pars en vacances avec mon copain et il m'agace régulièrement, je rêve d'un homme parfait, je crois que je ne l'aime plus. Je rentre chez moi, il s'absente pendant un mois pour le travail, il me manque et je réalise que je l'aime peut importe le sens de ce mot, je veux juste qu'il soit là avec moi en ce moment. Il peut aussi ne pas me manquer et je crois que le désamour s'amorce, mais quand je le revois, je finis par m'abandonner au plaisir d'être ensemble. Pour la libido même chose : aucune envie depuis deux semaines ou plus, puis un jour, besoin de faire l'amour tout simplement.
Bonne nuit à tous

- Cassandra1824
- Messages : 815
- Enregistré le : dimanche 10 août 2014 13:42
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Pourtant j'ai les même pensées que toi ou alors il n'y a vraiment plus d'amour alors.
Quand je le regarde il est beau, doux mais c'est comme ci je l'avais aimé une fois mais je pouvais pas ou j'arrivais pas à me rattacher à lui.
Oui hier quand il m'embrasser je retrouvais ses bisous, je les aimé, ses lèvres magnifique , hier je pouvais faire que ça mais J’arrive pas à dire que c'est de l'amour et ma tête me dit non de suite quand il me dit tu m'aimes j'ai envie de dire tu te trompe , pour moi c'est pas de l'amour . Pour me tester je me dis " Je l'aime bien " voir si je vais réagir mais des fois ça va être oui puis que je réponde oui ou non j'ai l'impression de mentir .
Je me dis que quand j'essaye de pas me prendre la tête et de pas penser à lui je suis mieux puisque au moins je ne me prend plus la tête.
Hier j'ai vu qu'il avait eu une conversation avec une fille sauf que il s'est mît devant moi et ma embrasser en me disant qu'il m'aimait et que je l'aimais mais quand il me dit ça en moi je me dis que c'est faux mais après je voulais voir et continuer a lire la conversation puis il a éteint pour que j'avoue que j'étais jalouse mais je l'étais pas juste je lisais pour voir . Des fois je vais me dire si il me trompe tant mieux au moins j'aurais plus à me prendre la tête avec ça et en me disant ça je devrais me dire que je devrais pas penser ça mais être malheureuse, je devrais être jalouse.
De me demander si je me voyais avec autre ou lui une autre bah je répond direct oui parce que j'ai besoin de sentir que je l'aime parce que en ressentant ça c'est la qu'on sait que c'est LUI et pas un autre, on sait qu'on tient à lui, on sait qu'on tient plus que tout à lui & que le reste , les autres gars on s'en fiche car notre cœur est déjà prit !
Mais de me dire quil doit être heureux en l'imaginait avec une autre ça montre que y a plus rien.
On me dit que si je veux pas lui faire de peine c'est que je tiens à lui justement , on me dit que l'aime à mort mais que je me prend la tête sauf que si je pars je ne me sentirais pas malheureuse puis je me dis qu'on restera ami. J'ai envie de dire MAIS OU EST LAMOUR mais je me dis qu'après tout je m'en fiche alors pourquoi vous demander ?
La dernière fois en disant ses qualités , en disant qu'il méritait d'être heureux et je pleurais .
Quand je le regarde il est beau, doux mais c'est comme ci je l'avais aimé une fois mais je pouvais pas ou j'arrivais pas à me rattacher à lui.
Oui hier quand il m'embrasser je retrouvais ses bisous, je les aimé, ses lèvres magnifique , hier je pouvais faire que ça mais J’arrive pas à dire que c'est de l'amour et ma tête me dit non de suite quand il me dit tu m'aimes j'ai envie de dire tu te trompe , pour moi c'est pas de l'amour . Pour me tester je me dis " Je l'aime bien " voir si je vais réagir mais des fois ça va être oui puis que je réponde oui ou non j'ai l'impression de mentir .
Je me dis que quand j'essaye de pas me prendre la tête et de pas penser à lui je suis mieux puisque au moins je ne me prend plus la tête.
Hier j'ai vu qu'il avait eu une conversation avec une fille sauf que il s'est mît devant moi et ma embrasser en me disant qu'il m'aimait et que je l'aimais mais quand il me dit ça en moi je me dis que c'est faux mais après je voulais voir et continuer a lire la conversation puis il a éteint pour que j'avoue que j'étais jalouse mais je l'étais pas juste je lisais pour voir . Des fois je vais me dire si il me trompe tant mieux au moins j'aurais plus à me prendre la tête avec ça et en me disant ça je devrais me dire que je devrais pas penser ça mais être malheureuse, je devrais être jalouse.
De me demander si je me voyais avec autre ou lui une autre bah je répond direct oui parce que j'ai besoin de sentir que je l'aime parce que en ressentant ça c'est la qu'on sait que c'est LUI et pas un autre, on sait qu'on tient à lui, on sait qu'on tient plus que tout à lui & que le reste , les autres gars on s'en fiche car notre cœur est déjà prit !
Mais de me dire quil doit être heureux en l'imaginait avec une autre ça montre que y a plus rien.
On me dit que si je veux pas lui faire de peine c'est que je tiens à lui justement , on me dit que l'aime à mort mais que je me prend la tête sauf que si je pars je ne me sentirais pas malheureuse puis je me dis qu'on restera ami. J'ai envie de dire MAIS OU EST LAMOUR mais je me dis qu'après tout je m'en fiche alors pourquoi vous demander ?
La dernière fois en disant ses qualités , en disant qu'il méritait d'être heureux et je pleurais .
- Ecila51
- Messages : 188
- Enregistré le : dimanche 30 décembre 2012 20:30
Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra,
Tu sais, il y a une différence entre se projeter dans une situation et la vivre. Début juillet, suite à des crises d'angoisses intenses j'ai quitté mon copain en catastrophe pour me débarrasser de l'enfer mental que je vivais. Un instant de vide et de soulagement puis le retour des questions "Est-ce que tu as bien fait de le laisser? Est-ce vraiment mûrement réfléchi? Te rends tu comptes que tu as perdu par ta faute un homme beau, gentil avec qui tu as vécu tant de choses? Et maintenant plus rien, ce sera une autre qui tiendra sa main un jour et tu ne seras qu'un souvenir". Là pleurs et malheur. Rentrée chez moi je ne pouvais pas manger, dormir, j'ai versé toutes les larmes de mon corps et dans mon lit, tapie dans une sombre solitude je disais à voix haute que je l'aimais. Je me sentais comme amputée d'une partie de moi même, déchirée, en lambeaux. Le lendemain, le psy a reconnu les tocs, la "rupture" n'était qu'un phénomène d'évitement, bien entendu, j'ai annulé cette séparation sauvage impulsée par le toc. Depuis, j'alterne moments de sérénité avec lui et doutes plus ou moins intenses, certitude de l'aimer et conviction que le désamour me sépare petit à petit de lui, lâcher prise et réflexion sur chacun de ses gestes et mots, espoir et désespoir, joie de vivre et dégoût de la vie, sommeil profond et insomnies etc.
Bref, tout cela pour te dire que le toc te pousse à penser que la rupture est la bonne solution, mais c'est une illusion, les questions, les doutes et les peurs se déplaceront sur d'autres sujets.
Imaginer ton homme avec une fille, te voir dans les bras d'un autre, songer à une hypothétique rupture... Tout cela ce sont des compulsions qui visent à calmer tes angoisses. Sauf qu'il me semble que tu es à un stade du toc où la compulsion perd son efficacité. C'est une évolution bien connue des tocs, surtout des tocs phobiques. Exemple : j'ai peur d'avoir les mains sales, dès que l'angoisse de la saleté m'envahie, je cours à la salle de bain me laver les mains. Pendant un temps, cela me rassure. Puis, cela ne me suffit plus, me suis-je bien lavé les mains correctement? Je sens que mes mains sont encore malpropres, me dire qu'elles sont parfaitement nettes c'est me mentir à moi-même. Du coup, (nouvelle compulsion) je me frictionne les mains avec une solution hydroalcoolique. Cela me soulage provisoirement jusqu'au jour où je réalise que la sensation de souillure persiste. Je demande aux autres si mes mains sont irréprochables. Apaisée pendant quelques jours, j'angoisse de nouveau, et si les autres se trompaient? Bref, les compulsions perdent toujours leur pouvoir au bout d'un certain temps et quand on se retrouve à bout de compulsions rassurantes, on panique ou on se résigne à croire que voilà, nos mains seront inévitablement sales ou que notre couple éclatera fatalement.
L'idée, chose que je m'efforce de faire, c'est de casser ce cercle vicieux "peur-compulsion-soulagement temporaire- peur 2 - compulsion 2 ect." La compulsion s'avère perverse et trompeuse : elle rassure et entretient le toc en même temps car se laisser aller à la compulsion, c'est donner une légitimité aux questionnements et peur du toc, c'est prendre au sérieux leurs sentences dramatiques et y répondre "non" par une compulsion. En gros, la compulsion est une réponse de défense aux accusations du toc, comme-ci celui-ci avait une parole sérieuse à laquelle on se doit de répliquer.
Apparemment, au lieu de répondre, il faudrait laisser couler le toc "Tu ne pleures plus en l'imaginant avec une autre? C'est que tu ne l'aimes plus rends-toi à l'évidence", au lieu de prendre la mouche, laisser cette pensée passer, à la limite répondre "et alors", "on verra bien, le jour où je ne pourrais plus le supporter pendant longtemps et bien, je partirais c'est tout, qu'est-ce que tu me fais c... avec tes questions, ton besoin urgent de savoir tout tout de suite, d'anticiper constamment, laisse moi vivre le présent" "je ne rentrerai pas dans ton jeu, petit enfant capricieux qui veut que l'on s'occupe de lui tout de suite, qui veut une réponse instantanée" "tu n'es pas le centre du monde mon cher toc, j'ai le droit de vivre sans toi, tu te prends pour la voix de la vérité mais tu n'es que la parole de l'angoisse" "si un jour je n'aime plus mon copain, je n'aurais pas besoin de toi pour m'en rendre compte et la rupture se fera naturellement, sans douleur".
Tu sais, il y a une différence entre se projeter dans une situation et la vivre. Début juillet, suite à des crises d'angoisses intenses j'ai quitté mon copain en catastrophe pour me débarrasser de l'enfer mental que je vivais. Un instant de vide et de soulagement puis le retour des questions "Est-ce que tu as bien fait de le laisser? Est-ce vraiment mûrement réfléchi? Te rends tu comptes que tu as perdu par ta faute un homme beau, gentil avec qui tu as vécu tant de choses? Et maintenant plus rien, ce sera une autre qui tiendra sa main un jour et tu ne seras qu'un souvenir". Là pleurs et malheur. Rentrée chez moi je ne pouvais pas manger, dormir, j'ai versé toutes les larmes de mon corps et dans mon lit, tapie dans une sombre solitude je disais à voix haute que je l'aimais. Je me sentais comme amputée d'une partie de moi même, déchirée, en lambeaux. Le lendemain, le psy a reconnu les tocs, la "rupture" n'était qu'un phénomène d'évitement, bien entendu, j'ai annulé cette séparation sauvage impulsée par le toc. Depuis, j'alterne moments de sérénité avec lui et doutes plus ou moins intenses, certitude de l'aimer et conviction que le désamour me sépare petit à petit de lui, lâcher prise et réflexion sur chacun de ses gestes et mots, espoir et désespoir, joie de vivre et dégoût de la vie, sommeil profond et insomnies etc.
Bref, tout cela pour te dire que le toc te pousse à penser que la rupture est la bonne solution, mais c'est une illusion, les questions, les doutes et les peurs se déplaceront sur d'autres sujets.
Imaginer ton homme avec une fille, te voir dans les bras d'un autre, songer à une hypothétique rupture... Tout cela ce sont des compulsions qui visent à calmer tes angoisses. Sauf qu'il me semble que tu es à un stade du toc où la compulsion perd son efficacité. C'est une évolution bien connue des tocs, surtout des tocs phobiques. Exemple : j'ai peur d'avoir les mains sales, dès que l'angoisse de la saleté m'envahie, je cours à la salle de bain me laver les mains. Pendant un temps, cela me rassure. Puis, cela ne me suffit plus, me suis-je bien lavé les mains correctement? Je sens que mes mains sont encore malpropres, me dire qu'elles sont parfaitement nettes c'est me mentir à moi-même. Du coup, (nouvelle compulsion) je me frictionne les mains avec une solution hydroalcoolique. Cela me soulage provisoirement jusqu'au jour où je réalise que la sensation de souillure persiste. Je demande aux autres si mes mains sont irréprochables. Apaisée pendant quelques jours, j'angoisse de nouveau, et si les autres se trompaient? Bref, les compulsions perdent toujours leur pouvoir au bout d'un certain temps et quand on se retrouve à bout de compulsions rassurantes, on panique ou on se résigne à croire que voilà, nos mains seront inévitablement sales ou que notre couple éclatera fatalement.
L'idée, chose que je m'efforce de faire, c'est de casser ce cercle vicieux "peur-compulsion-soulagement temporaire- peur 2 - compulsion 2 ect." La compulsion s'avère perverse et trompeuse : elle rassure et entretient le toc en même temps car se laisser aller à la compulsion, c'est donner une légitimité aux questionnements et peur du toc, c'est prendre au sérieux leurs sentences dramatiques et y répondre "non" par une compulsion. En gros, la compulsion est une réponse de défense aux accusations du toc, comme-ci celui-ci avait une parole sérieuse à laquelle on se doit de répliquer.
Apparemment, au lieu de répondre, il faudrait laisser couler le toc "Tu ne pleures plus en l'imaginant avec une autre? C'est que tu ne l'aimes plus rends-toi à l'évidence", au lieu de prendre la mouche, laisser cette pensée passer, à la limite répondre "et alors", "on verra bien, le jour où je ne pourrais plus le supporter pendant longtemps et bien, je partirais c'est tout, qu'est-ce que tu me fais c... avec tes questions, ton besoin urgent de savoir tout tout de suite, d'anticiper constamment, laisse moi vivre le présent" "je ne rentrerai pas dans ton jeu, petit enfant capricieux qui veut que l'on s'occupe de lui tout de suite, qui veut une réponse instantanée" "tu n'es pas le centre du monde mon cher toc, j'ai le droit de vivre sans toi, tu te prends pour la voix de la vérité mais tu n'es que la parole de l'angoisse" "si un jour je n'aime plus mon copain, je n'aurais pas besoin de toi pour m'en rendre compte et la rupture se fera naturellement, sans douleur".
- Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
En voyant tout ce que j'écris tu pense que je l'aime ?
Parce que parfois fin même souvent je dis qu'il me fait de la peine et le fait de le quitter me dit que ça me fera du bien au moins j'arrêterais de me poser des questions et que ce sera qu'un souvenir parce que j'ai passer mon week end avec lui mais je m'en souviens mais j'aime pas en parler je sais pas si ça ta déjà fais ça .
Parce que parfois fin même souvent je dis qu'il me fait de la peine et le fait de le quitter me dit que ça me fera du bien au moins j'arrêterais de me poser des questions et que ce sera qu'un souvenir parce que j'ai passer mon week end avec lui mais je m'en souviens mais j'aime pas en parler je sais pas si ça ta déjà fais ça .
- Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra,
Evidemment que j'ai déjà ressenti cela, mais, comme je l'ai écrit plus haut, la rupture ne signera pas l'arrêt des questionnements.
Tu écris toi-même que si tu te sépares, au moins, tu ne te prendras plus la tête, c'est typiquement ce que mon psy appelle l'évitement. Il a une patiente qui craint de laisser ses fenêtres ouvertes et passe ses journées à vérifier leur fermeture. Épuisée par les angoisses et les vérifications, elle a décidé de ne plus ouvrir les fenêtres. Malheureusement, son angoisse s'est déplacée sur la fermeture des portes... De la même manière, excédée par ton mal-être tu imagines que te séparer de lui réglerait le problème alors qu'en fait non, les obsessions se déplaceraient sur autre chose.
Petite question, tu travailles en ce moment ou tu es en vacances? Tu sors souvent de chez toi pour fréquenter tes amis, profiter de loisirs? A la maison, as-tu des passions, des choses que tu aimes faire tout simplement (peinture, travaux manuels, scrap booking, lecture, écriture, musique etc.)?
--edit--
Il est normal que tu n'aimes pas en parler puisque cela t'angoisse, mais ne t'inquiètes pas écrire, dire ou penser "je crois que je ne l'aime plus et que je me voile la face" ne rend pas le sens de cette phrase réelle comme par magie noire.
Je ne me souviens plus si tu vois un psychiatre et si tu prends des traitements, si ce n'est pas le cas, cela pourrait t'aider.
Evidemment que j'ai déjà ressenti cela, mais, comme je l'ai écrit plus haut, la rupture ne signera pas l'arrêt des questionnements.
Tu écris toi-même que si tu te sépares, au moins, tu ne te prendras plus la tête, c'est typiquement ce que mon psy appelle l'évitement. Il a une patiente qui craint de laisser ses fenêtres ouvertes et passe ses journées à vérifier leur fermeture. Épuisée par les angoisses et les vérifications, elle a décidé de ne plus ouvrir les fenêtres. Malheureusement, son angoisse s'est déplacée sur la fermeture des portes... De la même manière, excédée par ton mal-être tu imagines que te séparer de lui réglerait le problème alors qu'en fait non, les obsessions se déplaceraient sur autre chose.
Petite question, tu travailles en ce moment ou tu es en vacances? Tu sors souvent de chez toi pour fréquenter tes amis, profiter de loisirs? A la maison, as-tu des passions, des choses que tu aimes faire tout simplement (peinture, travaux manuels, scrap booking, lecture, écriture, musique etc.)?
--edit--
Il est normal que tu n'aimes pas en parler puisque cela t'angoisse, mais ne t'inquiètes pas écrire, dire ou penser "je crois que je ne l'aime plus et que je me voile la face" ne rend pas le sens de cette phrase réelle comme par magie noire.
Je ne me souviens plus si tu vois un psychiatre et si tu prends des traitements, si ce n'est pas le cas, cela pourrait t'aider.
- Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Oui tu m'avais déjà dis que ce ne serait pas une solution mais je me dis que il me correspond sûrement pas et que c'est pas lui c'est le toc ?
Non je suis en vacances depuis fin juillet et je ne vois aucun ami depuis 8 mois, je voyais ceux avec qui je suis au lycée mais j'étais a l'écart car je ne rigolais plus et ça ne me disait rien , je préférer sauver mon couple et mes meilleures amies ça fait 8 mois mais je leur parle par sms. Je préfère voir mon copain pas parce que j'en ai envie mais j'arriverais pas a faire un
Choix entre les deux
Non je suis en vacances depuis fin juillet et je ne vois aucun ami depuis 8 mois, je voyais ceux avec qui je suis au lycée mais j'étais a l'écart car je ne rigolais plus et ça ne me disait rien , je préférer sauver mon couple et mes meilleures amies ça fait 8 mois mais je leur parle par sms. Je préfère voir mon copain pas parce que j'en ai envie mais j'arriverais pas a faire un
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- Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra,
Un conseil : revois tes amies, accorde toi des petits plaisirs et des loisirs. Tu en a grandement besoin. Il n'y a pas à choisir entre toi tes amies et ton copain. Tu as le droit de te divertir dans des activités qui n'impliquent pas ton copain et tu peux aussi passer du temps avec lui. Je crois que tu culpabilise de penser à autre chose que ton copain, que pour toi de décentrer de tes angoisses sur lui c'est soit un signe de désamour soit un mensonge, une fuite en avant. Non, ce n'est pas le cas, aimer ce n'est pas être obligé de penser h24 à l'autre, de pleurer automatiquement et devenir dépressif à l'idée de la rupture, d'une tromperie etc.
Tu as la tête dans le guidon, j'ai connu ça, l'impression que le monde extérieur n'existe pas, que la seule réalité c'est la souffrance du désamour inavouée. Mais non, la vie foisonne autour de toi, tu peux y participer sans culpabiliser d'ailleurs ton copain ne s'en prive pas. Je ne pense pas qu'il se torture toute la journée à savoir s'il t'aime encore ou non, je ne crois pas qu'il se flagelle en pensant qu'il pourrait peut être te tromper, qu'il se punisse à l'idée de ne plus t'aimer. Il vit le présent, il est bien avec toi, ça lui suffit et le jour où il en aura marre, il partira. C'est le raisonnement de toute personne qui ne connaît pas les tocs. Mon copain pense ainsi, pas de réflexion sur les grands mots "Amour" "la Femme de ma vie", simplement vivre des bons moments avec moi et des instants chiants aussi.
Dis-toi que si un jour tu ne l'aimes plus, les choses se feront toutes seules, comme pour moi il y a six ans. J'ai fini par être libérée d'un homme pour qui je me sacrifiait. Les choses progressent naturellement, si un jour tu ne l'aimes plus, les questions ne seront plus "Ah, est-ce qu'il me plait vraiment encore? Est-ce que je me mens à moi-même parce que j'ai peur du célibat?" tu ne culpabiliseras plus de ne pas ressentir des émotions à ses baiser, la seule question que tu te poseras sera "Comment me débarrasser de lui?" et cette question ne t'angoissera pas du tout et tu ne seras pas angoissée de ne pas t'angoisser sur cette question.
En attendant, fais-toi plaisir, revois tes amies, va chez le coiffeur, mange une bonne pâtisserie, regarde ton film préféré en dégustant une glace, prends rendez-vous chez l'esthéticienne pour te faire masser... Bref, prends soin de toi et pense à toi, ce n'est pas un crime. Je sais que c'est difficile de le faire quand plus rien ne nous touche sauf notre malheur mais une fois le pas franchi, tu ne regretteras pas ton audace de dire non au désespoir.
Un conseil : revois tes amies, accorde toi des petits plaisirs et des loisirs. Tu en a grandement besoin. Il n'y a pas à choisir entre toi tes amies et ton copain. Tu as le droit de te divertir dans des activités qui n'impliquent pas ton copain et tu peux aussi passer du temps avec lui. Je crois que tu culpabilise de penser à autre chose que ton copain, que pour toi de décentrer de tes angoisses sur lui c'est soit un signe de désamour soit un mensonge, une fuite en avant. Non, ce n'est pas le cas, aimer ce n'est pas être obligé de penser h24 à l'autre, de pleurer automatiquement et devenir dépressif à l'idée de la rupture, d'une tromperie etc.
Tu as la tête dans le guidon, j'ai connu ça, l'impression que le monde extérieur n'existe pas, que la seule réalité c'est la souffrance du désamour inavouée. Mais non, la vie foisonne autour de toi, tu peux y participer sans culpabiliser d'ailleurs ton copain ne s'en prive pas. Je ne pense pas qu'il se torture toute la journée à savoir s'il t'aime encore ou non, je ne crois pas qu'il se flagelle en pensant qu'il pourrait peut être te tromper, qu'il se punisse à l'idée de ne plus t'aimer. Il vit le présent, il est bien avec toi, ça lui suffit et le jour où il en aura marre, il partira. C'est le raisonnement de toute personne qui ne connaît pas les tocs. Mon copain pense ainsi, pas de réflexion sur les grands mots "Amour" "la Femme de ma vie", simplement vivre des bons moments avec moi et des instants chiants aussi.
Dis-toi que si un jour tu ne l'aimes plus, les choses se feront toutes seules, comme pour moi il y a six ans. J'ai fini par être libérée d'un homme pour qui je me sacrifiait. Les choses progressent naturellement, si un jour tu ne l'aimes plus, les questions ne seront plus "Ah, est-ce qu'il me plait vraiment encore? Est-ce que je me mens à moi-même parce que j'ai peur du célibat?" tu ne culpabiliseras plus de ne pas ressentir des émotions à ses baiser, la seule question que tu te poseras sera "Comment me débarrasser de lui?" et cette question ne t'angoissera pas du tout et tu ne seras pas angoissée de ne pas t'angoisser sur cette question.
En attendant, fais-toi plaisir, revois tes amies, va chez le coiffeur, mange une bonne pâtisserie, regarde ton film préféré en dégustant une glace, prends rendez-vous chez l'esthéticienne pour te faire masser... Bref, prends soin de toi et pense à toi, ce n'est pas un crime. Je sais que c'est difficile de le faire quand plus rien ne nous touche sauf notre malheur mais une fois le pas franchi, tu ne regretteras pas ton audace de dire non au désespoir.
- Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Pour l'instant je n'en ai pas envie mais tu voi ça fait comme ton histoire précédente je préfère me sacrifier pour lui mais quand je pense a la question comment m'en débarrasser ça me stres .
Lui me dit que je l'aime . Que c'est impossible que je ne l'aime plus.
Depuis que je suis en vacances et surtout depuis le mois d'août je me suis réfugier dans la nourriture résultats j'ai du prendre 5-6 kilos maisbbon mais en tout cas oui c'est ce que je ressens dans ce que tu décris
Lui me dit que je l'aime . Que c'est impossible que je ne l'aime plus.
Depuis que je suis en vacances et surtout depuis le mois d'août je me suis réfugier dans la nourriture résultats j'ai du prendre 5-6 kilos maisbbon mais en tout cas oui c'est ce que je ressens dans ce que tu décris
- Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Cassandra,
Laisse toi aller, prends du recul et surtout, j'insiste, fais-toi plaisir. Quel âge as-tu au fait?
Laisse toi aller, prends du recul et surtout, j'insiste, fais-toi plaisir. Quel âge as-tu au fait?
- Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Le problème c'est que si je me laisse aller j'ai peur d'être bien quand je pense plus à lui ou que c'est égoïste , j'ai peur de me dire que c'est réellement fini fin c'est pas une peur mais limite j'ai envie de dire qu'au la situation s'arrêtera du moins la torture.
Ton ancien message m'a fait direct réfléchir mais dans le sens ou ça ce fera naturellement puis c'est une question de temps comme ci c'était un compte a rebours sauf qu'à chaque fois je dis ça et ça fait 8 mois que je suis toujours avec lui c'est comme ci je voulais absolument me séparer de lui pour être enfin tranquil, je me dis est ce que tu le trouve beau puis je me dis après tout je m'en fiche mais je le quitte pas comme ci j'avais juste pas le courage alors que la dernière fois je disais que je l'aimais mais c'était une pulsion mais quand il me parle d'amour ou qui me dit que je l'aime j'ai envie de dire non malgré qu'avant hier ses bisous je les adorer mais la J’arrive même pas adorer limite. Comme ci je voulais laisser ces souvenirs derrière moi
--edit--
J'ai 18 ans
Ton ancien message m'a fait direct réfléchir mais dans le sens ou ça ce fera naturellement puis c'est une question de temps comme ci c'était un compte a rebours sauf qu'à chaque fois je dis ça et ça fait 8 mois que je suis toujours avec lui c'est comme ci je voulais absolument me séparer de lui pour être enfin tranquil, je me dis est ce que tu le trouve beau puis je me dis après tout je m'en fiche mais je le quitte pas comme ci j'avais juste pas le courage alors que la dernière fois je disais que je l'aimais mais c'était une pulsion mais quand il me parle d'amour ou qui me dit que je l'aime j'ai envie de dire non malgré qu'avant hier ses bisous je les adorer mais la J’arrive même pas adorer limite. Comme ci je voulais laisser ces souvenirs derrière moi
--edit--
J'ai 18 ans
- Ecila51
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
La question "comment m'en débarrasser te stresses" car elle t'angoisse et si elle t'angoisse, c'est que tu aimes encore ton copain. Sinon, ce serait une question pragmatique, à traiter froidement.
Si un jour tu angoisses que cette question ne t'angoisses plus, ce sera encore le toc.
Sans le toc, elle viendra seule, comme une évidence raisonnable, comme une simple formalité à effectuer.
--edit--
Bon j'en ai dix de plus que toi soit vingt huit.
Crois-moi tu es prise dans les filets du toc. Consulte un psychiatre, c'est la seule chose urgente pour moi, prendre soin de toi.
Si un jour tu angoisses que cette question ne t'angoisses plus, ce sera encore le toc.
Sans le toc, elle viendra seule, comme une évidence raisonnable, comme une simple formalité à effectuer.
--edit--
Bon j'en ai dix de plus que toi soit vingt huit.
Crois-moi tu es prise dans les filets du toc. Consulte un psychiatre, c'est la seule chose urgente pour moi, prendre soin de toi.
- Cassandra1824
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Toc du couple ou ROCD et dépression - Part 2
Avant j'y pensais comme ci c'était vraiment que ça comme solution.
Tu pense que je l'aime ?
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