Mes enfants me font de sourires et moi je veux mourir
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- patricia
- Messages : 37
- Enregistré le : mardi 13 mars 2007 10:52
Mes enfants me font de sourires et moi je veux mourir
bonjour voila la question que je me pose depuis ce matin?avec beaucoup de culpabilite car mes enfants m'ont fait des grands sourires avant de partir a l'ecole mon mari m'a embrasse avant d'aller au travail et moi je suis la au milieu a me dire que la mort serait plus simple pour moi toujours la facilite en fait c'est ca je suis une chiffe molle egoiste comme me l'a dit hier une amie a qui je parlais de mes idees morbides je n'arrive meme pas a aligner deux mots telllement mon angoisse est forte a bientot
- perdue
- Messages : 64
- Enregistré le : mercredi 28 février 2007 11:18
Tu ne dois surtout pas de dévaloriser. Tu es de la plus grande importance pour tes enfants et aucun enfant ne peut se reconstruire correctement sans sa maman.
Je te conseille d'aller au plus vite consulter ton médecin. Tu as besoin d'aide et seul un médecin pourra t'aider dans l'immédiat.
Crois-moi la vie vaut la peine d'être vécue même si elle est difficile par moment.
N'as-tu pas envie de voir tes enfants grandir, réussir dans leur vie ?
Je te conseille d'aller au plus vite consulter ton médecin. Tu as besoin d'aide et seul un médecin pourra t'aider dans l'immédiat.
Crois-moi la vie vaut la peine d'être vécue même si elle est difficile par moment.
N'as-tu pas envie de voir tes enfants grandir, réussir dans leur vie ?
- fautQuCaCesse
- Messages : 144
- Enregistré le : mercredi 28 février 2007 21:16
- patricia
- Messages : 37
- Enregistré le : mardi 13 mars 2007 10:52
je suis tout a fait consciente du fait que mes enfants ont besoin de moi et je les aime tellement ainsi que mon mari.mais je souffre tellement tout est bloque je ne peux plus avaler ni manger.tous les gestes me pesent meme taper sur le clavier m'est difficile ,me mouvoir aussi alors assurer le quotidien je ne vous dit meme pas.etant incapable 'dexprimer par oral mon mal etre j'ai fait parvenir a mon mdc un courrier c'etait un accord avec lui.il s'inquiete bcp de mon etat vu que je rencontre mon psy que lundi il a tel amon mari pour le prevenir de la gravite de la situation et m'a donne un rdv pour cet apres midi;toutes ces minutes qui s'ecoulent me semblent si longues.merci encore cela fait telllement de bien de pouvoir partager avec des personnes qui savent ce qu'est le mal etre et jusqu'a quel point cela peut faire mal meme si on est tres bien accompagnee merci encore
- perdue
- Messages : 64
- Enregistré le : mercredi 28 février 2007 11:18
Bravo Patricia,
tu as pris la bonne décision de faire un courrier à ton médecin, chacun crie son désespoir comme il le peut, l'essentiel est que le désespoir soit entendu.
Ton médecin te proposera peut être une hospitalisation que tu ne devras pas refuser : c'est une main tendue vers toi pour que tu ailles mieux, ne la laisse pas passer....
Je t'embrasse trè fort et t'envois plein de courage
tu as pris la bonne décision de faire un courrier à ton médecin, chacun crie son désespoir comme il le peut, l'essentiel est que le désespoir soit entendu.
Ton médecin te proposera peut être une hospitalisation que tu ne devras pas refuser : c'est une main tendue vers toi pour que tu ailles mieux, ne la laisse pas passer....
Je t'embrasse trè fort et t'envois plein de courage
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 5872
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Bonjour Patricia,
Je ne peux que t'envoyer un peu de courage virtuellement et t'écrire quelques mots de soutien. Sache, toutefois, que c'est sincère !
Cette après-midi, tu vas faire le point avec le médecin et il va trouver la meilleure solution pour toi.
Je sais que tu es désespérée mais il te faut continuer à y croire, pour ta famille.
Je reste à ton écoute et je t'embrasse.
Je ne peux que t'envoyer un peu de courage virtuellement et t'écrire quelques mots de soutien. Sache, toutefois, que c'est sincère !
Cette après-midi, tu vas faire le point avec le médecin et il va trouver la meilleure solution pour toi.
Je sais que tu es désespérée mais il te faut continuer à y croire, pour ta famille.
Je reste à ton écoute et je t'embrasse.
Bonjour, Patricia,
loin d'être égoïste, comme l'a dit superficiellement ton amie, ce que tu endures là est d'une générosité énorme. Vivre cet état, que je conçois et je partage tout à fait, en continuant à se dire combien les autres ont besoin de nous (alors que même nous-mêmes on se demande si on a encore besoin de nous mêmes), continuer malgré la douleur que tu supportes....c'est énorme.
Vivre ou mourir....je pense qu'au fond de toi, tu dois savoir que la vie elle vaut la peine, le jour où tout cela s'arrête. La question est "quand" cela s'arrête, car même des instants semblent interminables et insupportables.
Ce n'est pas la vie qui est en cause, c'est la tolérence de ta souffrance. Et pour cela, on peut essayer de se faire aider et soulager un maximum. Ton médecin voit la gravité de la situation, c'est déjà beaucoup, alors appuye-toi sur lui, sur nous, sur quiconque t'apporte un soulagement même minime.
Il s'agit à ces moments là de s'accrocher à toute chose qui puisse aussi simplement "diminuer" aussi peu que ce soit la souffrance.
Concentre toi sur cette dernière, c'est elle la vraie question, c'est elle qu'il faut essayer d'apprendre à guérir. La vie, sans cette souffrance un jour, elle sera magnifique. Mais tu peux arriver peu à peu, en t'appuyant sur ce qui existe à ne pas en arriver à te laisser dépasser....
Je te comprends tellement, je t'assure, car je le vis aussi. Parfois, on a la sensation de glisser de plus en plus bas...mais il faut CROIRE. Croire et se battre pour souffrir le moins possible, et garder confiance qu'on arrivera au bout de ce chemin.
Bisous
Diana
loin d'être égoïste, comme l'a dit superficiellement ton amie, ce que tu endures là est d'une générosité énorme. Vivre cet état, que je conçois et je partage tout à fait, en continuant à se dire combien les autres ont besoin de nous (alors que même nous-mêmes on se demande si on a encore besoin de nous mêmes), continuer malgré la douleur que tu supportes....c'est énorme.
Vivre ou mourir....je pense qu'au fond de toi, tu dois savoir que la vie elle vaut la peine, le jour où tout cela s'arrête. La question est "quand" cela s'arrête, car même des instants semblent interminables et insupportables.
Ce n'est pas la vie qui est en cause, c'est la tolérence de ta souffrance. Et pour cela, on peut essayer de se faire aider et soulager un maximum. Ton médecin voit la gravité de la situation, c'est déjà beaucoup, alors appuye-toi sur lui, sur nous, sur quiconque t'apporte un soulagement même minime.
Il s'agit à ces moments là de s'accrocher à toute chose qui puisse aussi simplement "diminuer" aussi peu que ce soit la souffrance.
Concentre toi sur cette dernière, c'est elle la vraie question, c'est elle qu'il faut essayer d'apprendre à guérir. La vie, sans cette souffrance un jour, elle sera magnifique. Mais tu peux arriver peu à peu, en t'appuyant sur ce qui existe à ne pas en arriver à te laisser dépasser....
Je te comprends tellement, je t'assure, car je le vis aussi. Parfois, on a la sensation de glisser de plus en plus bas...mais il faut CROIRE. Croire et se battre pour souffrir le moins possible, et garder confiance qu'on arrivera au bout de ce chemin.
Bisous
Diana
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