Bon Archaos je sais que je suis pas dans le bon espace mais je me suis dis que mon message aurait plus de visibilité ici ! Après tu peux le déplacer
Je voulais conseiller à tous le monde ces deux rappeurs pas très connus qui parlent de la dépression, la colère, la tristesse etc... Il s'agit de Scorp mc (un homme) et Keny Arkana (une femme). Ils ont des mots vraiment très puissants et ils savent de quoi ils parlent puisque eux aussi ont connu la souffrance. Le père de Scorp mc était violent et s'est suicidé et Scorp mc était toxico man mais il fait tout pour s'en sortir. Quant à Keny Arkana, elle a passé son enfance en foyer de l'Aide Sociale à l'Enfance...
Bref, je pense que ces deux rappeurs connaissent vraiment la douleur et peuvent nous aider à nous comprendre en posant les mots que nous n'arrivons pas nous-mêmes à poser.
Petit playlist !
Musiques de Scorp mc à écouter impérativement : Mon fardeau, je veux juste pardonner, grain de sable, je débloque, c'est ma thérapie, besoin d'un père, vivre mes rêves...
Musiques de Keny Arkana: Gens pressés, j'me barre, la rage, fille du vent, victoria...
J'aime beaucoup Au fin fond d'une contrée d'Akhenaton :
Très beau texte, repris par un chanteur très éloigné du rap pourtant, que j'aime beaucoup aussi : Jean-Louis Murat ( sur une musique de lui )
Au fin fond d'une contrée (texte d'Akhénaton)
Cette histoire est une fable, le conteur de celle-ci est fiable
Et sans parler du Diable, le bonheur est friable
Car mon règne en fait n'a jamais été minable
Ma contrée était de sable, mes sujets des ombres innombrables
Où l'amitié était le ciment, le jeu, le piment
L'amour l'agrément, je joie, l'aliment
Nous vivions tous dans nos rêves et nos passions
Mais la vie d'adulte a déclenché un processus d'élimination
De formidables randonnées à vélo
A pautre sustentatoire dans une station de métro
Où sont passés les rois, les reines qui naguère
Fabriquaient des cendriers pour la fête des pères ?
Pourquoi ai-je perdu le sourire, avec un air si triste
Pour mes amis qui se sont trompés de pistes ?
L'enfant qui sommeillait en moi s'est évaporé
Et malgré, je désire rester
Au fin fond d'une contrée par les vents battus
Je suis le roi fou désuet souverain d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves
Et moi, je me souviens
Je regrette ces soirées d'été où nous faisions des parties de cache-cache
Les t-shirts pleins de tâches, planqués sous des bâches, sache
Que nous étions des gosses comme les autres
Epris de liberté, les poumons gonflés de fierté
Pour mon malheur, l'enfance n'est pas éternelle
Le miel donna du fiel, et le rêve devint sel
L'enveloppe corporelle à cru
Les ombres m'ont quitté, mes compagnons sont devenus des statues
De tous ceux qui jouaient au soldat avec moi
La moitié ont désormais des traces sur les bras
Et je ferme les yeux afin que s'envole
Le souvenir de voir leurs mères les chercher à la sortie de l'école
L'amour qu'elles leurs portaient, l'attention qu'elles leurs donnaient
Se doutaient-elles qu'un jour, ils voleraient dans leurs porte-monnaie
Mais JP, tu as grandi trop tôt
Ton visage aujourd'hui me fait froid dans le dos
Tu as quitté mon royaume sans prévenir
Ton ombre est un souvenir, statue de glace fut ton devenir
Tu hantes ma contrée avec un regard figé
Ici tu as laissé notre amitié
Au fin fond d'une contrée par les vents battus
Je suis le roi fou désuet souverain d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves
Et moi, je me souviens
Comme le peuple de Loth, ils n'ont pas cru à la miséricorde
Et quand je les aborde, dans leurs coeurs il pleut des cordes
Sans ignorer qu'un peu d'amour peut changer la statue en
Ombre, libre, souple et sombre
Pour pouvoir absorber le maximum de lumière
La licorne chevauchant la crinière d'un éclair
Et tout est clair dans la nuit des songes
Au moins je peux y chasser, ces terribles regrets qui me rongent
La réponse au changement de cap
Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l'île de Pâques
Heureusement une reine d'Orient m'a épousé
Elle m'a redonné un peuple d'ombres afin de pouvoir gouverner
Ma destinée est jonchée de paysages verts
Depuis que j'ai quitté l'ennui de mon désert
Ensuite, si mon mental va, des fois
Je ne puis l'éviter, je me revois
Au fin fond d'une contrée par les vents battus
Je suis le roi fou désuet souverain d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves
Et moi, je me souviens