Comment aider un dépressif qui ne veut pas consulter?
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- Messages : 5
- Enregistré le : dimanche 04 mai 2008 11:17
Comment aider un dépressif qui ne veut pas consulter?
Bonjour,
J'ai mon ami qui vit depuis plusieurs semaines (voir plusieurs mois) une période très difficile. Il a eu plusieurs trauma dans sa vie, depuis la petite enfance, mais ces derniers temps des évènements ont mis à mal sa résilience et ses défenses si "fortes" et il est aujourd'hui à bout, comme il ne l'a jamais été.
Nous étions intimes, mais dans le mal-être dans lequel il est plongé, il a préféré rompre avec moi, du fait de son manque de ressenti pour quiconque, moi y compris, alors que nous nous aimons.
Il dit avoir peu d'envies, et de plaisirs, à tous points de vue, il n'a plus d'"émotions", il est épuisé moralement. Il avoue lui même retrouver tous les symptômes d'une phase dépressive (il les reconnait, un membre de sa famille s'étant suicidé).
Je ne peux pas me résoudre à le laisser sombrer sans rien faire. Je l'ai supplié d'aller consulter, car la dépression est une maladie et il a besoin d'aide, mais il refuse. Je ne sais plus quoi faire. Je ne suis même plus "légitime" pour l'aider, puisqu'il m'a repoussé. Mais je me refuse à le laisser s'enfoncer sans rien faire. Quelqu'un peut-il m'apporter des conseils ou son témoignages?
Merci de m'avoir lue.
J'ai mon ami qui vit depuis plusieurs semaines (voir plusieurs mois) une période très difficile. Il a eu plusieurs trauma dans sa vie, depuis la petite enfance, mais ces derniers temps des évènements ont mis à mal sa résilience et ses défenses si "fortes" et il est aujourd'hui à bout, comme il ne l'a jamais été.
Nous étions intimes, mais dans le mal-être dans lequel il est plongé, il a préféré rompre avec moi, du fait de son manque de ressenti pour quiconque, moi y compris, alors que nous nous aimons.
Il dit avoir peu d'envies, et de plaisirs, à tous points de vue, il n'a plus d'"émotions", il est épuisé moralement. Il avoue lui même retrouver tous les symptômes d'une phase dépressive (il les reconnait, un membre de sa famille s'étant suicidé).
Je ne peux pas me résoudre à le laisser sombrer sans rien faire. Je l'ai supplié d'aller consulter, car la dépression est une maladie et il a besoin d'aide, mais il refuse. Je ne sais plus quoi faire. Je ne suis même plus "légitime" pour l'aider, puisqu'il m'a repoussé. Mais je me refuse à le laisser s'enfoncer sans rien faire. Quelqu'un peut-il m'apporter des conseils ou son témoignages?
Merci de m'avoir lue.
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Bonsoir Suzy,
Je te souhaite la bienvenue sur le forum
Tu peux apporter à ton ami le soutien de ta présence et de ta compréhension par rapport à ce qu'il vit. Mais le principal est, et tu l'as bien compris, de le persuader de consulter un médecin.
Pourquoi ne pas lui faire lire une brochure sur la dépression ?
Il faut hélas que cette décision vienne de lui et je ne peux te conseiller que la patience
Je te souhaite la bienvenue sur le forum
Tu peux apporter à ton ami le soutien de ta présence et de ta compréhension par rapport à ce qu'il vit. Mais le principal est, et tu l'as bien compris, de le persuader de consulter un médecin.
Pourquoi ne pas lui faire lire une brochure sur la dépression ?
Il faut hélas que cette décision vienne de lui et je ne peux te conseiller que la patience
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- Messages : 5
- Enregistré le : dimanche 04 mai 2008 11:17
Bonsoir,
Le problème est que mon ami est très réfractaire à tout ce qui est "psy". Il a bcp lu sur le sujet, surtout depuis le décès survenu dans sa famille. De plus il a un enfant souffrant d'autisme, ce qui l'a poussé a beaucoup lire sur ce qui touche à la psychiatrie.
Lui montrer des brochures ne serviraient à rien. Nous avons déjà souvent parlé des psy, avant qu'il ne soit pris de cette phase dépressive et il était très critique.
Il a par contre fait de l'EMDR pour soulager les réflexes conditionnés négatifs qu'il avait développé lors du suicide du proche (fratrie). Il a récemment (mars) fait 2 séances d'hypnose ericksonnienne pour essayer de le sortir de son "anesthésie" comme il disait.
La situation de plus est très compliquée. Il est marié et voulait divorcer pour être avec moi (nous sommes amis depuis 3 ans et nous nous sommes avoués nos sentiments il y a 6 mois) et c'est l'annonce de cette décision qui a déclenché aujourd'hui son état.
Je l'aime profondément, c'est un être qui a bcp souffert dans la vie, un être lumineux, comme je l'appelle, et le voir dans cet état aujourd'hui me rend doublement malheureuse : je dois non seulement gérer la rupture mais surtout je dois le voir se perdre. Il n'est plus l'ombre que de lui même et ne fait que travailler et s'occuper de ses enfants. Le reste l'indiffère.
Je voudrais tellement soulager sa souffrance. Si j'étais sûre que m'éloigner le soulagerai, je le ferai, la mort dans l'âme, mais je le ferai quand même. Mais il a été si souvent abandonné dans sa vie, que je refuse d'être une de plus. Est-ce bien de m'accrocher, ou suis-je en train de le torturer encore plus? On me dit de m'occuper de moi et que lui seul peut s'aider, mais c'est impossible de laisser qq qu'on aime sombrer sans réagir ...
Le problème est que mon ami est très réfractaire à tout ce qui est "psy". Il a bcp lu sur le sujet, surtout depuis le décès survenu dans sa famille. De plus il a un enfant souffrant d'autisme, ce qui l'a poussé a beaucoup lire sur ce qui touche à la psychiatrie.
Lui montrer des brochures ne serviraient à rien. Nous avons déjà souvent parlé des psy, avant qu'il ne soit pris de cette phase dépressive et il était très critique.
Il a par contre fait de l'EMDR pour soulager les réflexes conditionnés négatifs qu'il avait développé lors du suicide du proche (fratrie). Il a récemment (mars) fait 2 séances d'hypnose ericksonnienne pour essayer de le sortir de son "anesthésie" comme il disait.
La situation de plus est très compliquée. Il est marié et voulait divorcer pour être avec moi (nous sommes amis depuis 3 ans et nous nous sommes avoués nos sentiments il y a 6 mois) et c'est l'annonce de cette décision qui a déclenché aujourd'hui son état.
Je l'aime profondément, c'est un être qui a bcp souffert dans la vie, un être lumineux, comme je l'appelle, et le voir dans cet état aujourd'hui me rend doublement malheureuse : je dois non seulement gérer la rupture mais surtout je dois le voir se perdre. Il n'est plus l'ombre que de lui même et ne fait que travailler et s'occuper de ses enfants. Le reste l'indiffère.
Je voudrais tellement soulager sa souffrance. Si j'étais sûre que m'éloigner le soulagerai, je le ferai, la mort dans l'âme, mais je le ferai quand même. Mais il a été si souvent abandonné dans sa vie, que je refuse d'être une de plus. Est-ce bien de m'accrocher, ou suis-je en train de le torturer encore plus? On me dit de m'occuper de moi et que lui seul peut s'aider, mais c'est impossible de laisser qq qu'on aime sombrer sans réagir ...
- faiblessedecaractère
- Messages : 53
- Enregistré le : jeudi 21 février 2008 16:14
- ploumploum
- Messages : 90
- Enregistré le : mardi 22 avril 2008 20:09
Bonsoir Suzy,
Je crois qu'on ne peut rien faire pour aider un dépressif qui refuse de se soigner.
C'est comme pour n'importe quelle maladie. Que faire si le malade refuse d'aller voir un médecin et de suivre un traitement?
D'autant plus que dans la dépression, les proches sont trop investis dans l'histoire du patient et sont par conséquent les moins bien placés pour l'aider.
Cela n'est plus vrai dès que la personne a décidé de se prendre en charge et consulte, là alors, oui, l'entourage peut se rendre utile.
Dans ce que tu nous écris, j'ai envie de te dire de prendre bien soin de toi pour gérer cette rupture que ton ami a décidée.
Ce doit être un moment très douloureux, et pourquoi ne pas trouver momentanément quelqu'un qui pourrait t'aider à te remettre d'aplomb toi d'abord ??
Qu'en penses-tu ? J'ai bien conscience que mes propos ne vont pas dans le sens de ta demande, mais ils sont sincères.
Bon courage et tiens-nous au courant.
Je crois qu'on ne peut rien faire pour aider un dépressif qui refuse de se soigner.
C'est comme pour n'importe quelle maladie. Que faire si le malade refuse d'aller voir un médecin et de suivre un traitement?
D'autant plus que dans la dépression, les proches sont trop investis dans l'histoire du patient et sont par conséquent les moins bien placés pour l'aider.
Cela n'est plus vrai dès que la personne a décidé de se prendre en charge et consulte, là alors, oui, l'entourage peut se rendre utile.
Dans ce que tu nous écris, j'ai envie de te dire de prendre bien soin de toi pour gérer cette rupture que ton ami a décidée.
Ce doit être un moment très douloureux, et pourquoi ne pas trouver momentanément quelqu'un qui pourrait t'aider à te remettre d'aplomb toi d'abord ??
Qu'en penses-tu ? J'ai bien conscience que mes propos ne vont pas dans le sens de ta demande, mais ils sont sincères.
Bon courage et tiens-nous au courant.
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- Messages : 5
- Enregistré le : dimanche 04 mai 2008 11:17
Merci pour vos soutiens et vos témoignages.
Effectivement, c'est dur. Doublement. De voir une perssnne qu'on aime souffrir déjà, et en plus d'affronter le rejet et la perte d'autre part. C'est lourd à porter. On me dit que je suis trop fusionnelle. soit, mais comment fait-on pour arrêter?!?
J'ai bien pensé "aller de l'avant", comme tout le monde vous dit dans ces cas là (beau cliché, qui n'a de sens réel que pour ceux qui n'ont jamais traversé de coups durs), trouver quelqu'un pour oublier, mais je suis trop attachée à mon ami, même si nous sommes séparés, pour envisager quoi que ce soit avec quelqu'un d'autre.
J'aurai l'impresison de le trahir et de lui donner raison sur le fait que tous ceux qu'il aime l'abandonnent un jour et le conforter dans son idée qu'il ne peut compter que sur lui.
Je préfère lui laisser l'espace dont il a besoin mais veiller sur lui de loin (j'ai lu et lui est remis le livre des docteurs Loô et Gourion, Les nuits de l'âme, que j'ai truuvé très bien) et patienter.
J'ai l'espoir qu'il réagisse, car c'est malgré tout quelqu'un de fort, de résilient et qu'il a un très gros sens des responsabilités qui le pousse toujours, même aujourd'hui. Et je me dit que s'il va mieux, qu'il retrouve ses émotions, il reviendra vers moi. Mais là, je ne sais pas quel est l'effet d'une dépression sur les sentiments des malades, une fois qu'ils sont remis. Retrouve-t-on à l'identique les mêmes sentiments que l'on ressentait pour les autres après une dépression, ou est-ce que tout change? La sortie du brouillard, de l'obscusité signifie-t-il un reste complet du passé ou revient-on d'où on était parti? Grande inconnue pour moi.
Effectivement, c'est dur. Doublement. De voir une perssnne qu'on aime souffrir déjà, et en plus d'affronter le rejet et la perte d'autre part. C'est lourd à porter. On me dit que je suis trop fusionnelle. soit, mais comment fait-on pour arrêter?!?
J'ai bien pensé "aller de l'avant", comme tout le monde vous dit dans ces cas là (beau cliché, qui n'a de sens réel que pour ceux qui n'ont jamais traversé de coups durs), trouver quelqu'un pour oublier, mais je suis trop attachée à mon ami, même si nous sommes séparés, pour envisager quoi que ce soit avec quelqu'un d'autre.
J'aurai l'impresison de le trahir et de lui donner raison sur le fait que tous ceux qu'il aime l'abandonnent un jour et le conforter dans son idée qu'il ne peut compter que sur lui.
Je préfère lui laisser l'espace dont il a besoin mais veiller sur lui de loin (j'ai lu et lui est remis le livre des docteurs Loô et Gourion, Les nuits de l'âme, que j'ai truuvé très bien) et patienter.
J'ai l'espoir qu'il réagisse, car c'est malgré tout quelqu'un de fort, de résilient et qu'il a un très gros sens des responsabilités qui le pousse toujours, même aujourd'hui. Et je me dit que s'il va mieux, qu'il retrouve ses émotions, il reviendra vers moi. Mais là, je ne sais pas quel est l'effet d'une dépression sur les sentiments des malades, une fois qu'ils sont remis. Retrouve-t-on à l'identique les mêmes sentiments que l'on ressentait pour les autres après une dépression, ou est-ce que tout change? La sortie du brouillard, de l'obscusité signifie-t-il un reste complet du passé ou revient-on d'où on était parti? Grande inconnue pour moi.
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6742
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Bonjour Suzy,Suzy a écrit :Mais là, je ne sais pas quel est l'effet d'une dépression sur les sentiments des malades, une fois qu'ils sont remis. Retrouve-t-on à l'identique les mêmes sentiments que l'on ressentait pour les autres après une dépression, ou est-ce que tout change? La sortie du brouillard, de l'obscusité signifie-t-il un reste complet du passé ou revient-on d'où on était parti? Grande inconnue pour moi.
Il me semble que tu as une bonne réaction par rapport à ton ami, en lui laissant le temps d'aller mieux.
En ce qui concerne les sentiments que l'on peut ressentir après la dépression, je ne peux te répondre car je ne suis pas encore guérie
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- Messages : 5
- Enregistré le : dimanche 04 mai 2008 11:17
Oui, sans doute...
Cette réaction est la seule que je puisse envisager de toute manière, même si elle est synonyme pour moi de souffrance.
J'ai tellement peur de le perdre.
J'oscille entre la conviction profonde que les sentiments forts qui nous unissaient ne peuvent pas être éteints par cette épreuve et la profonde crainte que cette "disparition d'émotions", comme il le dit, ne soit définitive, ne l'ai changé à jamais.
Et puis, j'ai un goût de culpabilité dans la bouche : si nous n'avions pas partagé cet amour, si je ne lui avais pas avoué mes sentiments, nous serions restés collègues très proches et lui ne serait pas malade. Il me dit que je n'y suis pour rien, que je n'ai rien à me reprocher, qu'il ne regrette pas d'avoir vécu notre histoire, peut-être courte, mais intense, mais je m'en veux d'être responsables de tant de souffrances, la mienne, la sienne.
Cette réaction est la seule que je puisse envisager de toute manière, même si elle est synonyme pour moi de souffrance.
J'ai tellement peur de le perdre.
J'oscille entre la conviction profonde que les sentiments forts qui nous unissaient ne peuvent pas être éteints par cette épreuve et la profonde crainte que cette "disparition d'émotions", comme il le dit, ne soit définitive, ne l'ai changé à jamais.
Et puis, j'ai un goût de culpabilité dans la bouche : si nous n'avions pas partagé cet amour, si je ne lui avais pas avoué mes sentiments, nous serions restés collègues très proches et lui ne serait pas malade. Il me dit que je n'y suis pour rien, que je n'ai rien à me reprocher, qu'il ne regrette pas d'avoir vécu notre histoire, peut-être courte, mais intense, mais je m'en veux d'être responsables de tant de souffrances, la mienne, la sienne.
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- Messages : 5
- Enregistré le : dimanche 04 mai 2008 11:17
Pour le forum, je ne peux pas lui en parler.
Je ne sais pas s'il apprécierait que je parle de nous, de lui surtout, aux vues de tous.
C'est quelqu'un de très extraverti, quelqu'un qui aimante les autres par sa personnalité, mais en même temps, même s'il semble capable de parler de tout aux gens, même de des évènements douloureux de sa vie (comme si il ne parlait pas de lui), ce n'est qu'une façade. Dès qu'on veut s'approcher du coeur des blessures, là il se ferme et il fuit. Il reconnaît lui-même qu'il faut qu'il soit acculé pour parler.
Déjà en m'écrivant "qu'il est en phase dépressive", c'est un gros effort pour lui : admettre. Même s'il n'admet pas vraiment finalement être dépressif mais "en phase". Une façon toute manière de ne pas reconnaître totalement... En plus, il dit ne pas pas avoir de problème à travailler. Donc pas vraiment dépressif, puisque certaines choses le motivent encore
Ca qui lui permet de l'autoriser à ne pas consulter, même un généraliste qui pourrait prescrire des thérapeutiques qui l'aideraient à retrouver au moins envie et plaisir.
Et pour la culpabilité, ma foi, c'est lui qui me dit (pour montrer que notre relation, même courte a compté énormément à ses yeux) que ces quelques mois avec moi auront bouleversés sa vie et qu'elle ne sera plus jamais comme avant. En même temps je sais que j'ai (eu) une place très importante pour lui, mais aussi que c'est cette relation qui a tout fait basculer...
Je ne sais pas s'il apprécierait que je parle de nous, de lui surtout, aux vues de tous.
C'est quelqu'un de très extraverti, quelqu'un qui aimante les autres par sa personnalité, mais en même temps, même s'il semble capable de parler de tout aux gens, même de des évènements douloureux de sa vie (comme si il ne parlait pas de lui), ce n'est qu'une façade. Dès qu'on veut s'approcher du coeur des blessures, là il se ferme et il fuit. Il reconnaît lui-même qu'il faut qu'il soit acculé pour parler.
Déjà en m'écrivant "qu'il est en phase dépressive", c'est un gros effort pour lui : admettre. Même s'il n'admet pas vraiment finalement être dépressif mais "en phase". Une façon toute manière de ne pas reconnaître totalement... En plus, il dit ne pas pas avoir de problème à travailler. Donc pas vraiment dépressif, puisque certaines choses le motivent encore
Ca qui lui permet de l'autoriser à ne pas consulter, même un généraliste qui pourrait prescrire des thérapeutiques qui l'aideraient à retrouver au moins envie et plaisir.
Et pour la culpabilité, ma foi, c'est lui qui me dit (pour montrer que notre relation, même courte a compté énormément à ses yeux) que ces quelques mois avec moi auront bouleversés sa vie et qu'elle ne sera plus jamais comme avant. En même temps je sais que j'ai (eu) une place très importante pour lui, mais aussi que c'est cette relation qui a tout fait basculer...
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- Messages : 1
- Enregistré le : lundi 26 novembre 2012 23:05
comment aider un dépressif qui ne veut pas consulter?
Bonjour Suzy (et bonjour à tous!)
J'ai été très surprise de me reconnaître en tout point à ce que tu disais dans tes messages, à la différence près que ma relation avec lui a duré deux ans, et qu'elle s'est arrêtée il y a plusieurs mois.. Nous n'avons jamais coupé le cordon si je puis dire, on s'aime toujours et on est toujours aussi fusionnels. Si ce n'est quand j'essaye de le faire consulter! Nul besoin d'épiloguer sur pourquoi est-il dépressif, tout le monde ici saura de quoi je parle, et je ne sais que trop reconnaître cette maladie qui a déjà touché ma mère pendant 10 ans.
Bref, je sais que ce fil date d'un bon moment maintenant, mais j'aurais voulu savoir comment ta situation a évoluée?
J'ai été très surprise de me reconnaître en tout point à ce que tu disais dans tes messages, à la différence près que ma relation avec lui a duré deux ans, et qu'elle s'est arrêtée il y a plusieurs mois.. Nous n'avons jamais coupé le cordon si je puis dire, on s'aime toujours et on est toujours aussi fusionnels. Si ce n'est quand j'essaye de le faire consulter! Nul besoin d'épiloguer sur pourquoi est-il dépressif, tout le monde ici saura de quoi je parle, et je ne sais que trop reconnaître cette maladie qui a déjà touché ma mère pendant 10 ans.
Bref, je sais que ce fil date d'un bon moment maintenant, mais j'aurais voulu savoir comment ta situation a évoluée?
- Die O'Gêne
- Messages : 5876
- Enregistré le : mercredi 10 octobre 2012 21:50
comment aider un dépressif qui ne veut pas consulter?
Bonsoir,
Je me mêle de la conversation (j'espère sans trop déranger) parce que depuis plusieurs jours, je me pose cette même question, mais au sujet de quelques personnes qui viennent sur ce forum, très perdues, désemparées, malheureuses, en général très auto-destructeurs, et, vous l'avez remarqué comme moi en discutant avec ces personnes, malgré l'évidence de l'énorme nécessité de consulter, elle se refusent à voir ou retourner voir un psy. J'ai essayé comme nombre d'entre vous l'ont fait avant moi de leur expliquer que "ça ne servait pas à rien", mais malheureusement, quand quelqu'un ne veut pas vraiment aller mieux...
Quelqu'un a-t-il réussi à convaincre l'un de ces irréductibles? Merci de me donner votre ressenti, et vous, de votre côté, avez-vous renoncé à tenter ce dialogue qui ressemble parfois à un dialogue de sourds? C'est épuisant... mais j'aimerais tellement qu'on puisse faire quelque chose...
Je me mêle de la conversation (j'espère sans trop déranger) parce que depuis plusieurs jours, je me pose cette même question, mais au sujet de quelques personnes qui viennent sur ce forum, très perdues, désemparées, malheureuses, en général très auto-destructeurs, et, vous l'avez remarqué comme moi en discutant avec ces personnes, malgré l'évidence de l'énorme nécessité de consulter, elle se refusent à voir ou retourner voir un psy. J'ai essayé comme nombre d'entre vous l'ont fait avant moi de leur expliquer que "ça ne servait pas à rien", mais malheureusement, quand quelqu'un ne veut pas vraiment aller mieux...
Quelqu'un a-t-il réussi à convaincre l'un de ces irréductibles? Merci de me donner votre ressenti, et vous, de votre côté, avez-vous renoncé à tenter ce dialogue qui ressemble parfois à un dialogue de sourds? C'est épuisant... mais j'aimerais tellement qu'on puisse faire quelque chose...
- Archaos
- Fondateur/Administrateur
- Messages : 17874
- Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20
comment aider un dépressif qui ne veut pas consulter?
Bonjour Diogène,
Mais une chose est sûre, j'ai "connu" des "irréductibles" sur le forum qui ont finalement consulté un(e) psychiatre/psychologue et qui vont maintenant beaucoup mieux (je ne parle pas forcement de prise de médicament). Mais quand on va mieux on ne vient plus forcement sur le forum
Donc rien n'est inutile mais le déclic peut prendre du temps...
Difficile à évaluer car c'est souvent un ensemble de facteurs qui conduise à la consultation.Quelqu'un a-t-il réussi à convaincre l'un de ces irréductibles? Merci de me donner votre ressenti, et vous, de votre côté, avez-vous renoncé à tenter ce dialogue qui ressemble parfois à un dialogue de sourds? C'est épuisant... mais j'aimerais tellement qu'on puisse faire quelque chose...
Mais une chose est sûre, j'ai "connu" des "irréductibles" sur le forum qui ont finalement consulté un(e) psychiatre/psychologue et qui vont maintenant beaucoup mieux (je ne parle pas forcement de prise de médicament). Mais quand on va mieux on ne vient plus forcement sur le forum
Donc rien n'est inutile mais le déclic peut prendre du temps...
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