Complètement perdue, je viens vers vous à la recherche de pistes pour m'en sortir.
Je suis fonctionnaire d'Etat titulaire.
En CMO depuis le 25 mai 2016 pour burn-out et dépression, j'ai fait en septembre 2016 une demande de CLM qui a été refusée. Aucun psychiatre n'a compris ce rejet mais je n'ai pas fait de recours (je n'en peux plus de toute cette paperasse). Je n'ai pas de pathologie à coté à part une petite arthrose cervicale. Je suis sous Seroplex et Xanax depuis septembre 2016, avant, j'ai toujours refusé le traitement (peur de ne plus pouvoir m'occuper de mes enfants et d'être un "zombie" comme ce fut le cas pour ma mère). Je n'arrive toujours pas à prendre ce traitement de manière continue, je garde toujours cette peur en moi. Je le prends quand ça ne va vraiment pas et je n'arrive pas à l'avouer au docteur. Je dis que je le prends en continu
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Je ressens depuis 2014 un profond mal-être pour cause d'isolement géographique, une relation de couple un peu bancale et à longue distance, une histoire familiale et une enfance assez difficiles ainsi que des difficultés au travail qui se sont rajoutées (surcharge de travail, mauvaise ambiance et travail dans un environnement particulièrement difficile). J'ai une peur bleue de revoir mes collègues qui m'ont fait beaucoup de mal. Tellement que je n'en ai jamais parlé à personne même pas à la médecine ou psychologue du travail.
Un courrier m'a été envoyé par mon administration m'indiquant que mon CMO se termine le 24 mai et que je serais placée en disponibilité ou invalidité si je ne reprenais pas et que je pouvais demander un temps partiel thérapeutique, ce que j'ai fait. En posant des congés, je pensais reprendre mi juin. J'ai beaucoup de bas, très peu de hauts et je craignais vraiment la reprise mais je pensais ne pas avoir le choix. Je sais que si je reprends, je retomberai en arrêt très vite au vu de ce que je vis au travail et au niveau personnel.
Il s'avère que j'ai contacté la médecine du travail qui m'a freiné dans mon élan me disant de refaire une demande de CLM voire de CLD avec mon psychiatre (que je vois la semaine prochaine).
Ma première question est de comprendre ce qui se passera si je ne reprends pas le travail comme prévu en refaisant une demande de CLM ou de CLD. Je sais qu'en attendant la réponse du comité médical, je serai placée en disponibilité à demi-traitement.
Que se passera t'il alors si le CLM ou CLD est encore refusé? Je serai obligée de reprendre ou ils vont me mettre d'office en disponibilité?
Quel revenu a t'on en disponibilité d'office? On m'a parlé d'un demi-traitement mais que rien n'oblige l'administration à le verser...
Je ne veux pas me mettre en difficulté et donner à cette administration rancunière une chance de me mettre à la porte car le gros chef m'a dans le collimateur et fera ce qu'il peut pour me mettre sur la touche.
Me conseilleriez vous plutôt de reprendre?
Je précise que je suis en ce moment auprès de mon compagnon, soit très loin de mon lieu de travail et mon administration en est informée.
Tout ça a des répercussions sur mon couple. Si je repars, ce sera peut-être la fin et je n'arrive pas à m'y résoudre, raison pour laquelle mes médecins me conseillent de me battre pour rester en arrêt de travail.
Pour finir, mes demandes de mutation n'aboutissent pas malgré les soucis de santé et l'éloignement du conjoint.
Je ne sais pas s'il y a des pistes à explorer niveau mobilité par rapport à mon état de santé.
Voilà un peu mes premières interrogations, ça fait déjà du bien de parler de tout ça.
Merci à tous pour vos réponses.
A bientôt