Sortir de la depression majeure récurrente
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- Flow
- Messages : 148
- Enregistré le : samedi 07 janvier 2017 21:48
Sortir de la depression majeure récurrente
Bonjour à tous ,
Ceux et celles pour qui ce diagnostic a été posé , qu'elles sont les options et les solutions que vous avez pu emprunter ou utiliser pour en sortir et briser le cercle infernal des rechutes et hospitalisations ?
Quelle réflexion avoir sur les mécanismes inconscients ou conscients qui sous tendent cette pathologie ? Car j'ai le sentiment que la chimie n'est qu'une béquille compliquée peu couronnée de succès et que le problème de fond réside dans la conception que le soufffrant a de lui meme et de la vie . Et qu'il faut pouvoir agir sur ses mécanismes, les désosser et les remplacer par d'autres.
Qui a trouvé le moyen d'inverser la tendance par un procédé ou un autre ?
Ne me dites pas qu'on en sort pas .....
On en crève à petit feu toute la vie ....et l'entourage ramasse les morceaux cassés, c'est ça ....y'a pas d'issue possible .Personne n'a de solutions pas même les medecins .Il faudra porter cela
Ceux et celles pour qui ce diagnostic a été posé , qu'elles sont les options et les solutions que vous avez pu emprunter ou utiliser pour en sortir et briser le cercle infernal des rechutes et hospitalisations ?
Quelle réflexion avoir sur les mécanismes inconscients ou conscients qui sous tendent cette pathologie ? Car j'ai le sentiment que la chimie n'est qu'une béquille compliquée peu couronnée de succès et que le problème de fond réside dans la conception que le soufffrant a de lui meme et de la vie . Et qu'il faut pouvoir agir sur ses mécanismes, les désosser et les remplacer par d'autres.
Qui a trouvé le moyen d'inverser la tendance par un procédé ou un autre ?
Ne me dites pas qu'on en sort pas .....
On en crève à petit feu toute la vie ....et l'entourage ramasse les morceaux cassés, c'est ça ....y'a pas d'issue possible .Personne n'a de solutions pas même les medecins .Il faudra porter cela
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- Messages : 40
- Enregistré le : lundi 02 janvier 2017 19:04
Sortir de la depression majeure récurrente
Je pense que les personnes qui s'en sont sorties fréquentent moins le forum et ne sont donc plus forcément là pour te répondre...
Néanmoins il y a un topic sur le forum dédié au témoignage des personnes qui ont guéri donc çà montre bien que toutes les issues sont possibles. Il doit aussi y avoir des témoignages sur youtube ou autre de gens qui ont réussi.
Néanmoins il y a un topic sur le forum dédié au témoignage des personnes qui ont guéri donc çà montre bien que toutes les issues sont possibles. Il doit aussi y avoir des témoignages sur youtube ou autre de gens qui ont réussi.
- Flow
- Messages : 148
- Enregistré le : samedi 07 janvier 2017 21:48
Sortir de la depression majeure récurrente
Oui c'est certain
- sos69
- Messages : 6
- Enregistré le : mardi 03 janvier 2017 18:50
Sortir de la depression majeure récurrente
Moi perso je n'arrive pas à m'en sortir. Je ne fais que des rechutes avec des périodes plus calmes et là ben c'est la rechute... J'en ai marre je ne supporte plus cette situation c'est trop difficile je ne sais plus quoi faire. Si vous avez des idées je suis preneuse.
Bonne journée
Bonne journée
Sortir de la depression majeure récurrente
Salut a vous, comme toi sos je suis dans la même situation. Je suis nouveau ici, je suis preneur aussi d idees meme si j en ai essayer plein.la seule chose qui m a soulagé dans ma dépression ça a été l amour en couple, mais vu que c était pas le vrai ça a pas durer. Mais j avais plus de symptômes du tout. Meilleur que n importe quel traitement. J espère qu'il y a qd même autre chose parce que c vraiment pas evident en étant depressif de rencontrer qui que ce soit. On est un peu comme des lepreux mdrrr. Salut
- chak
- Membre d'honneur
- Messages : 6626
- Enregistré le : vendredi 07 décembre 2012 4:50
Sortir de la depression majeure récurrente
bonsoir flow
ma dépression majeure a été en 2006-2007 (mais j'ai eu de nombreuses "tombées" avant, et des "rechutes" après).
j'ai toujours été quelqu'un de très mélancolique, fortement angoissée, depuis l'enfance (j'ai commencé vers l'âge de 5 ans), et je le suis encore (j'ai 42 ans).
sauf que je vais bien mieux qu'il y a 10 ans !
une "chance" : ma mère est médecin, donc 1) c'est les cordonniers les plus mal chaussés, et 2) j'ai vite arrêté de faire confiance à la médecine et aux médicaments (attention : ceci ne concerne que moi ! je ne porte aucun jugement sur les méthodes qu'a chaque personne pour se sortir de la dépression, je sais trop combien c'est difficile !).
ma mère a toujours jugé de manière très sévère et offensive les gens souffrant de dépression, de "maladies de l'âme", et pour elle, aucun de ses enfant n'était "fou", ni "bras cassé".
donc, moi, j'étais celle dont il fallait se méfier, qui changeait d'humeur tout le temps, j'étais "agressive" "méchante"… bref, rarement de compliments… et surtout… ne jamais dire qu'on ne va pas bien !!!! c'est tabou !
par ailleurs, nous avons très peu consommé de médicaments à la maison, un rhume était traité à coup d'oranges, des piqûres à coup de vinaigre, etc…
quand je suis tombée profondément en 2006, j'habitais déjà loin de chez eux depuis longtemps.
je n'ai jamais été hospitalisée (probablement car j'ai toujours sous-estimé mon état… et que je n'en faisais pas part), mais par contre, on m'a forcée à consulter une psychiatre qui m'a mise sous traitement assez fort.
quand au bout de 9 mois je me suis aperçue que le traitement avait des effets négatifs sur moi (crises d'angoisse plus fortes, "trous noirs" et envies de suicide plus violentes, perte de mémoire catastrophique, jusqu'au vocabulaire usuel), j'ai tout arrêté d'un coup, j'ai rendu tous les anti-dépresseurs et consort au pharmacien qui m'a engueulée comme une gamine. mais bon, quand je prends une décision, elle est prise
je me suis encore plus renfermée sur moi-même.
j'ai pris du poids, une dizaine de kilos.
j'ai continué malgré tout à faire des activités physique, notamment la plongée sous-marine, parce que je passais un diplôme pour l'enseigner et que j'avais honte de l'arrêter en plein milieu.
je n'ai jamais parlé de mon état à personne, j'ai toujours été assez seule dans mes problèmes (par honte et parce que dans ma famille, on ne montre pas qu'on ne va pas bien, on garde pour soi ses soucis)
puis je suis partie vivre à l'étranger en 2009 et j'ai commencé à faire mon enquête sur qui j'étais, et pourquoi j'étais si mal, si mal…
on commence dans l'enfance, de manière inconsciente, par ce que l'on vit, chez soi ou à l'école, ou encore dans nos sorties quelles qu'elles soient, où l'on est confronté à d'autres personnes en somme.
il y a aussi des souvenirs que l'on a tellement enfouis à une époque qu'ils ressurgissent tard, sans nous prévenir, et qu'il faut apprendre à gérer…
j'étais hyper sociale, je le suis 100 fois moins aujourd'hui, je limite mes sorties, et quand j'en fais, je prends plaisir à partager de longs moments avec les gens que je croise, j'évite d'être superficielle.
la nature qui m'entoure m'aide aussi beaucoup, elle est apaisante.
ne plus avoir d'activités "obligatoires" (genre "un travail") m'aide aussi, je vis à mon rythme, sans dépendre de qui que ce soit (bien sur, je reste quelqu'un d'hyper actif, mais je tente de me mesurer).
je sais que c'est d'autant plus difficile pour toi, car il s'agit de la dépression de ta fille, et je peux imaginer à quel point ça doit être terriblement difficile , tu as beaucoup de courage, et surtout, beaucoup d'amour, c'est cela qui compte le plus
mais il y a toujours des gens à tendance dépressive mais qui s'en sont en grande partie sorties, qui viennent sur le forum.
c'est juste qu'il y a beaucoup de monde sur le forum, et que quand on s'en sort à peu près, on vient moins souvent, et peut-être qu'on va visiter les gens qu'on connait en premier… on passe moins de temps sur les topics des nouvelles personnes… je ne sais pas…
mais j'ai cherché seulement à partir du moment où j'ai décidé d'aller mieux…
avant, je ne m'y intéressais pas…
tu parles d'amour en couple, mais je pense que l'amour fondamental, c'est l'amour de soi-même, puis ensuite peut venir l'amour des autres, et de tout ce qui nous entoure…
c'est mon idée
bon, j'ai été longue… je sais pas faire autrement…
courage à tous !
je vais tenter de pas faire trop long…Flow a écrit :Merci de vos temoignages
ma dépression majeure a été en 2006-2007 (mais j'ai eu de nombreuses "tombées" avant, et des "rechutes" après).
j'ai toujours été quelqu'un de très mélancolique, fortement angoissée, depuis l'enfance (j'ai commencé vers l'âge de 5 ans), et je le suis encore (j'ai 42 ans).
sauf que je vais bien mieux qu'il y a 10 ans !
une "chance" : ma mère est médecin, donc 1) c'est les cordonniers les plus mal chaussés, et 2) j'ai vite arrêté de faire confiance à la médecine et aux médicaments (attention : ceci ne concerne que moi ! je ne porte aucun jugement sur les méthodes qu'a chaque personne pour se sortir de la dépression, je sais trop combien c'est difficile !).
ma mère a toujours jugé de manière très sévère et offensive les gens souffrant de dépression, de "maladies de l'âme", et pour elle, aucun de ses enfant n'était "fou", ni "bras cassé".
donc, moi, j'étais celle dont il fallait se méfier, qui changeait d'humeur tout le temps, j'étais "agressive" "méchante"… bref, rarement de compliments… et surtout… ne jamais dire qu'on ne va pas bien !!!! c'est tabou !
par ailleurs, nous avons très peu consommé de médicaments à la maison, un rhume était traité à coup d'oranges, des piqûres à coup de vinaigre, etc…
quand je suis tombée profondément en 2006, j'habitais déjà loin de chez eux depuis longtemps.
je n'ai jamais été hospitalisée (probablement car j'ai toujours sous-estimé mon état… et que je n'en faisais pas part), mais par contre, on m'a forcée à consulter une psychiatre qui m'a mise sous traitement assez fort.
quand au bout de 9 mois je me suis aperçue que le traitement avait des effets négatifs sur moi (crises d'angoisse plus fortes, "trous noirs" et envies de suicide plus violentes, perte de mémoire catastrophique, jusqu'au vocabulaire usuel), j'ai tout arrêté d'un coup, j'ai rendu tous les anti-dépresseurs et consort au pharmacien qui m'a engueulée comme une gamine. mais bon, quand je prends une décision, elle est prise
donc, mon option, ça a été de m'en sortir sans aide chimique déjà.Flow a écrit :quelles sont les options et les solutions que vous avez pu emprunter ou utiliser pour en sortir et briser le cercle infernal des rechutes et hospitalisations ?
je me suis encore plus renfermée sur moi-même.
j'ai pris du poids, une dizaine de kilos.
j'ai continué malgré tout à faire des activités physique, notamment la plongée sous-marine, parce que je passais un diplôme pour l'enseigner et que j'avais honte de l'arrêter en plein milieu.
je n'ai jamais parlé de mon état à personne, j'ai toujours été assez seule dans mes problèmes (par honte et parce que dans ma famille, on ne montre pas qu'on ne va pas bien, on garde pour soi ses soucis)
puis je suis partie vivre à l'étranger en 2009 et j'ai commencé à faire mon enquête sur qui j'étais, et pourquoi j'étais si mal, si mal…
petit à petit, j'avance, mais il faut du temps pour sortir de tous ces mécanismes de survie que l'on met soi-même en place pour se protéger…Flow a écrit :Quelle réflexion avoir sur les mécanismes inconscients ou conscients qui sous tendent cette pathologie ?
on commence dans l'enfance, de manière inconsciente, par ce que l'on vit, chez soi ou à l'école, ou encore dans nos sorties quelles qu'elles soient, où l'on est confronté à d'autres personnes en somme.
il y a aussi des souvenirs que l'on a tellement enfouis à une époque qu'ils ressurgissent tard, sans nous prévenir, et qu'il faut apprendre à gérer…
c'est vrai, encore faut-il en prendre conscience, et être prêt à vouloir s'écouter sans se juger… et être prêt au regard des autres, même, et surtout, au regard aimant, que l'on a du mal à accepter étant donné la piètre estime de soi-même que l'on a.Flow a écrit :le problème de fond réside dans la conception que le souffrant a de lui-même et de la vie
le moyen d'inverser la tendance a été pour moi de changer du tout au tout (mais encore une fois, je suis assez radicale avec moi-même, donc, je ne suis pas forcément un exemple…), de partir loin de ma vie quotidienne (travail, ville, multiples activités en tous genres…), de me retrouver seule face à moi-même en quelque sorte.Flow a écrit :Qui a trouvé le moyen d'inverser la tendance par un procédé ou un autre ?
j'étais hyper sociale, je le suis 100 fois moins aujourd'hui, je limite mes sorties, et quand j'en fais, je prends plaisir à partager de longs moments avec les gens que je croise, j'évite d'être superficielle.
la nature qui m'entoure m'aide aussi beaucoup, elle est apaisante.
ne plus avoir d'activités "obligatoires" (genre "un travail") m'aide aussi, je vis à mon rythme, sans dépendre de qui que ce soit (bien sur, je reste quelqu'un d'hyper actif, mais je tente de me mesurer).
ON S'EN SORT ! mais il faut être patientFlow a écrit :Ne me dites pas qu'on en sort pas .....
non non non , il faut que tu gardes espoir flow, je t'assure !Flow a écrit :On en crève à petit feu toute la vie ....et l'entourage ramasse les morceaux cassés, c'est ça ....y'a pas d'issue possible .Personne n'a de solutions pas même les medecins .Il faudra porter cela
je sais que c'est d'autant plus difficile pour toi, car il s'agit de la dépression de ta fille, et je peux imaginer à quel point ça doit être terriblement difficile , tu as beaucoup de courage, et surtout, beaucoup d'amour, c'est cela qui compte le plus
ça n'est pas faux. et tant mieux pour elles d'ailleursCiel a écrit :Je pense que les personnes qui s'en sont sorties fréquentent moins le forum et ne sont donc plus forcément là pour te répondre...
mais il y a toujours des gens à tendance dépressive mais qui s'en sont en grande partie sorties, qui viennent sur le forum.
c'est juste qu'il y a beaucoup de monde sur le forum, et que quand on s'en sort à peu près, on vient moins souvent, et peut-être qu'on va visiter les gens qu'on connait en premier… on passe moins de temps sur les topics des nouvelles personnes… je ne sais pas…
oui, il y en a, j'en ai trouvé pas mal.Ciel a écrit :Il doit aussi y avoir des témoignages sur youtube ou autre de gens qui ont réussi.
mais j'ai cherché seulement à partir du moment où j'ai décidé d'aller mieux…
avant, je ne m'y intéressais pas…
je crois que tu cites une des clefs majeures pour s'en sortir.alessio a écrit :la seule chose qui m a soulagé dans ma dépression ça a été l amour en couple (…) j'avais plus de symptômes du tout. Meilleur que n importe quel traitement.
tu parles d'amour en couple, mais je pense que l'amour fondamental, c'est l'amour de soi-même, puis ensuite peut venir l'amour des autres, et de tout ce qui nous entoure…
c'est mon idée
bon, j'ai été longue… je sais pas faire autrement…
courage à tous !
Sortir de la depression majeure récurrente
Merci chak pr t conseils super intéressant!!
Bonne journée a toi!
Bonne journée a toi!
- Flow
- Messages : 148
- Enregistré le : samedi 07 janvier 2017 21:48
Sortir de la depression majeure récurrente
Bonjour Chak, et merci d'avoir pris ce TPS pour répondre avec précision aux questions que nous nos posons .Je pense également que la chimie ne fait pas tout , au bout de sept je me rends bien compte que ce n'est qu'une béquille pour elle , et je me demande même parfois si cela n'aggrave pas certains symptômes . Enfin il faut aussi composer avec , mais j'avoude que je commence réellement à me poser des questions sur tous ces traitements et leur réelle efficacité.
J'ai conscience qu'il va nous falloir encore bcp de TPS , car elle est très enfermée dans ses mécanismes de défenses et comme tu le dis très bien, certainement depuis l'enfance aussi , je reste persuadée qu'une thérapie bien menée au qu'elle elle adhère va l'aider .
Reste effectivement tout le travail sur l'image de soi , l'estime, l'amour de soi et de quelqu'un aussi.
Je vais garder espoir , j'ai eu un grand coup de mou le jour où j'ai posté , je me sentais tellement seule et incapable de l'aider , l'impuissance c'est terrible .
Il faut prendre patience , et ne pas trop,se projeter mais ca c'est dur , j'aimerais qu'on puisse reprendre une vie normale .
Mais je garde espoir , merci à toi
J'ai conscience qu'il va nous falloir encore bcp de TPS , car elle est très enfermée dans ses mécanismes de défenses et comme tu le dis très bien, certainement depuis l'enfance aussi , je reste persuadée qu'une thérapie bien menée au qu'elle elle adhère va l'aider .
Reste effectivement tout le travail sur l'image de soi , l'estime, l'amour de soi et de quelqu'un aussi.
Je vais garder espoir , j'ai eu un grand coup de mou le jour où j'ai posté , je me sentais tellement seule et incapable de l'aider , l'impuissance c'est terrible .
Il faut prendre patience , et ne pas trop,se projeter mais ca c'est dur , j'aimerais qu'on puisse reprendre une vie normale .
Mais je garde espoir , merci à toi
- chak
- Membre d'honneur
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- Enregistré le : vendredi 07 décembre 2012 4:50
Sortir de la depression majeure récurrente
oui, probablement, mais si cette béquille fonctionne un peu au moins…Flow a écrit :je me rends bien compte que ce n'est qu'une béquille pour elle
rien n'empêche de tenter d'autres approches en parallèle…
je te croisFlow a écrit :l'impuissance c'est terrible
c'est le plus important flow, même si c'est durFlow a écrit :Mais je garde espoir
Sortir de la depression majeure récurrente
Cela n'a pas grand lien avec le sujet mais Flow, j'aime beaucoup ton pseudo, il est vraiment très bien trouvé et en lien avec la psychologie positive en plus ! est-ce pour cette raison que tu l'as choisi ?
- Flow
- Messages : 148
- Enregistré le : samedi 07 janvier 2017 21:48
Sortir de la depression majeure récurrente
Merci chak , ce sont les montagnes russes j'oscille entre l'espoir et le découragement .Ce soir , je suis découragée de voir à quel point il y a négation de tout ce qui pourrait lui faire du bien. Et que le sommeil est son seul refuge ....je. n'arrive pas à voir l'avenir , et je sais qu'il faut avancer pas à pas , mais je n'en peux plus , je voudrais que cela cesse pour elle , pour nous pour son petit frère .... ce n'est pas une vie ...
Oui Audette c'est tout à fait ça . merci
Oui Audette c'est tout à fait ça . merci
- Flow
- Messages : 148
- Enregistré le : samedi 07 janvier 2017 21:48
Sortir de la depression majeure récurrente
Audette tu es une belle personne, ne broie pas du noir, ne t'abime pas , rien ne peut venir justifier l'absence d'amour et de bienveillance envers toi même. Crois en toi, tu n'es pas vide , mais riche de tellement de choses qui font de toi un être unique .Accorde toi l'amour nécessaire dont tu as besoin
- chak
- Membre d'honneur
- Messages : 6626
- Enregistré le : vendredi 07 décembre 2012 4:50
Sortir de la depression majeure récurrente
flow, petite question : a-t-elle un autre "adulte référent" ?
je veux dire par là un adulte qu'elle aime, auprès duquel elle aime passer du temps, ça peut être un oncle, une tante, un grand-parent, ou un de vos amis…
je sais que moi, à son âge (bon, j'étais déjà dans le monde du travail… mais peu importe…), j'avais 2 tantes que j'adorais, je ne les voyais pas souvent, et elles étaient très différentes l'une de l'autre, l'une artiste, avec qui je passais toujours du bon temps parce qu'elle était justement hors du temps, et l'autre, très nature, et très compréhensive, dans l'empathie et la sérénité.
aujourd'hui, je peux affirmer que ces deux personnes m'ont vraiment fait avancer dans ma vie et m'ont beaucoup aidé (sans trop le savoir d'ailleurs), dans mon cheminement intérieur tout noir et tout triste.
en gros, elles me changeaient de mon quotidien, elles me faisaient "voyager" si l'on peut dire…
c'est une idée comme ça…
parce que ça pourrait te soulager aussi, de la savoir chez une autre personne en qui tu aurais confiance, et qui prendrait un peu soin d'elle de temps en temps, pour te laisser un peu de liberté pour penser à toi aussi
je veux dire par là un adulte qu'elle aime, auprès duquel elle aime passer du temps, ça peut être un oncle, une tante, un grand-parent, ou un de vos amis…
je sais que moi, à son âge (bon, j'étais déjà dans le monde du travail… mais peu importe…), j'avais 2 tantes que j'adorais, je ne les voyais pas souvent, et elles étaient très différentes l'une de l'autre, l'une artiste, avec qui je passais toujours du bon temps parce qu'elle était justement hors du temps, et l'autre, très nature, et très compréhensive, dans l'empathie et la sérénité.
aujourd'hui, je peux affirmer que ces deux personnes m'ont vraiment fait avancer dans ma vie et m'ont beaucoup aidé (sans trop le savoir d'ailleurs), dans mon cheminement intérieur tout noir et tout triste.
en gros, elles me changeaient de mon quotidien, elles me faisaient "voyager" si l'on peut dire…
c'est une idée comme ça…
parce que ça pourrait te soulager aussi, de la savoir chez une autre personne en qui tu aurais confiance, et qui prendrait un peu soin d'elle de temps en temps, pour te laisser un peu de liberté pour penser à toi aussi
- Flow
- Messages : 148
- Enregistré le : samedi 07 janvier 2017 21:48
Sortir de la depression majeure récurrente
Non malheureusement pas . En quittant le soin étude elle perd bcp et en particulier un soignant avec qui elle échangeait bcp. Au niveau famille pas trop . Elle a un échange épistolaire avec son instituteur de primaire qui lui reste très fidèle et à qui elle est très attachée .
- chak
- Membre d'honneur
- Messages : 6626
- Enregistré le : vendredi 07 décembre 2012 4:50
Sortir de la depression majeure récurrente
n'y aurait-il pas possibilité que tu lui parles (à ce soignant) et que tu lui demandes si c'est possible qu'elle échange avec lui de temps en temps d'une manière ou d'une autre ?Flow a écrit :en particulier un soignant avec qui elle échangeait bcp
bon, c'est déjà ça, si elle continue ce lien… il habite loin ?Flow a écrit :Elle a un échange épistolaire avec son instituteur de primaire qui lui reste très fidèle et à qui elle est très attachée .
peut-être qu'une fois de temps en temps, il pourrait venir lui rendre visite et sortir avec elle, le temps d'une promenade ou d'une activité quelconque ?
pfff… c'est pas facile !
en tous cas, je te trouve vraiment remarquable avec ta fille
- Flow
- Messages : 148
- Enregistré le : samedi 07 janvier 2017 21:48
Sortir de la depression majeure récurrente
En fait Elle n'ose pas le revoir cet instituteur , car elle a tellement changé depuis , il l'a connu quand elle était anorexique , aujourd'hui sa prise de poids est importante , et je pense que cela lui est difficile , même si c'est quelqu'un de très bienveillant et d'une grande gentillesse, mais je garde ton idée , je lui ai proposé d'aller le voir pour son spectacle de fin d'année , peut être que l'idée peut germer dans sa tête .
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