tu as raison
christelle, s'il n'est pas capable d'assumer le pire ça n'est pas possible.
moi quand ça arrive, je le prends carrément comme une immense trahison due à une immense lâcheté, et je deviens abominable, je peux dire des choses qui font vraiment mal ... et je disparais de la vie de la personne ... :s je sais bien que c'est injuste etc mais je n'arrive pas à contrôler ça.
ça ne m'est pas arrivé souvent parce que finalement je n'ai jamais trop montré le "pire" à des garçons, mais si je sens une faiblesse à ce niveau etc voilà .....
on a besoin de garçons solides et réconfortants je pense, et aussi très attentifs et droits ...
sinon c'est la cata, enfin pour ma part

j'ai de la chance que mon copain soit un "dur", et j'espère de tout mon coeur qu'il me lachera pas à cause de tout ça ! il a été choqué c'est sur parce que c'est la première fois de sa vie qu'il lui arrive d'être confronté à un tel chaos et il s'est fait un souci monstrueux, mais il m'a énormément rassurée en me disant, hier ou avant hier je ne sais plus, "on va faire avec et ça va aller, t'inquiète pas", juste cette petite phrase tu sais .... en dit long sur ses intentions, ça m'aide à aller mieux, beaucoup.
des bises
(toi aussi tu vas le trouver héhé, je vois pas pourquoi nous aussi on aurait pas le droit d'être bien avec quelqu'un malgré tout ce qui se passe !!!!)
Lewis, je comprends ce que tu veux dire et ta réponse m'a fait réfléchir.
je protège totalement mon entourage lors de moments à peu près "surmontables", je m'isole etc, et je fais ce que je peux faire pour que ça passe. aussi, je vais évidemment à tous mes rendez vous chez le psy tout les quinze jours.
mais alors lorsque comme il y a bientot une semaine, je perds toutes mes forces, je continue à m'isoler (en fait surtout de ma famille pour ne pas qu'ils s'inquietent, j'ai trop mal lorsqu'ils s'inquietent, je culpabilise encore beaucoup de l'inquiétude que je cause à ceux qui m'aiment dans ma famille)
bref, je parle donc en réalité seulement au psychiatre en premier, à ma meilleure amie (qui elle, est capable de tout entendre et ne panique pas car, elle a parfois les mêmes symptômes etc donc elle sait ce que c'est puis elle me connait parfaitement, on s'entraide énormément), soit à mon petit copain comme je l'ai fait (si jamais j'ai confiance en le dit petit copain et que c'est sérieux) ...
mais c'était une erreur et arkaos tu as raison. j'aurai du lui dire "je ne vais pas très bien, ne t'inquiete pas si je suis un peu absente ces jours ci, je dois récupérer" et ne pas me répandre comme je l'ai fait sur ce qui se passait réellement dans ma tête, car comment, comment, pas lui seulement, mais tous les autres qui n'ont jamais eu ça peuvent ils comprendre ????
c'est finalement leur infliger et les paralyser dans quelque chose comme une vision d'horreur que de trop mentionner ou pire de détailler les symptômes et les "idées noires", parce que en plus de s'inquiéter, ils sont , totalement impuissants, nous le savons bien ..... ils peuvent être rassurants et nous dire qu'ils sont là, qu'ils nous aiment, mais ils n'ont pas le pouvoir magique de nous guérir malgré touuuuuuuuuut l'amour et la bonne volonté du monde !!!!
alors si ça se reproduit, je suivrais ton conseil arkaos, et je serais moins égoiste
des bises et merci encore pour ta réponse qui m'a faite évoluer