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idem pour de multiples raisons
je suis fille unique, plus personne
pour les amies j'ai demenagé, et ici j'ai perdu de vue mes anciens camarades de lycée mais en principe j'ai appris à me suffire à moi meme, hormis ce soir j'ai eu une crise d'angoisse
bonjour,
je me présente, je suis donc jade et je suis en couple.
moi aussi je n'ai pas d'ami.
j'avais une soit disant amie que je connais depuis 17 ans.
depuis que j'ai sombré l'an dernier , je lui ai demande si elle pouvait venir boire un café car c'est toujours moi qui me déplaçais chez elle et elle n'est jamais passé.
elle prenait de temps en temps des nouvelles auprès de mon gendre qui travaille ds un commerce.
à nouveau en crise, j'ai décidé de couper les ponts en le lui disant par sms.
maintenant je suis vraiment seule mais comme je l'étais avant ça ne change rien.
La dépression amène à la méfiance. A l'indifférence. Au mépris. A la peur. C'est pour cela que les gens prennent la fuite quand ils entendent prononcer ce mot.
Bonjour, à tous et toutes, en lisant vos messages, je me rend compte de la difficukté réelle à être en lien et à maintenir des liens avec d'autres personnes. Je me sens un peu moins seule et me retrouve dans certains de vos témoignages.
Après une longue période, soi jusqu'à mes 25 ans où je peinais à mes faire des amis, et où les amitiés lorsqu'elles étaient présentes, ne duraient pas, j'ai réussi à créer des liens forts avec quelques personnes, et puis je me suis retrouvée au sein d'un groupe d'amis très soudés, comme une deuxième famille, mais qui accepte les gens tels qu'ils sont (contrairement à ma vraie famille). Durant mes 9 ans de psychothérapie, accueils de jours, j'ai réussi à maintenir ces liens tant bien que mal et cela me demandait beaucoup d'énergie. Mais cette année, j'ai enfin réussi à prendre du temps pour moi, à me mette face à moi-même, parce que je me sentais suffisamment forte pour cela. J'ai lutté contre mes angoisses, mes démons et j'ai tenté de les accepter. J'ai pu me sevrer des médocs (même si je garde qq benzo au cas ou). Mais ça m'a demandé tellement d'énergie que je me suis repliée sur moi même, je voyais moins mes amis, refusait svt leurs invitations. Et maintenant, je crains que le lien ne se soit rompu. Je me dis qu'ils en ont eu marre que j'aille tt le tps mal, je pense que c'est à moi de revenir vers eux, mais le courage me manque, la peur d'être rejettée aussi.
Vous connaissez cette fatigue, cette incapacité à vous concentrer à comprendre les conversations qui vous envahit quand vous êtes dans une soirée, avec des amis? C'est horrible, je m'en veux, mais au bout de 2h, j'arrive plus, je ne peux plus être pleinement présente aux autres et je fuis. Je crois que mes amis doivent penser que je ne veux plus d'eux?
Je sais pas, mais les fêtes de fin d'année me font peur, j'espère que j'arriverai à renouer ces liens.