Ma psy ne veut pas me donner un diagnostic

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Ibiane
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Enregistré le : dimanche 20 avril 2008 4:18

Ma psy ne veut pas me donner un diagnostic

Message par Ibiane »

Voila, il faut vraiment que j'expose à quelqu'un mon état..
Je suis vraiment à bout!
Comme je l'ai déjà expliqué dans le post sondage "diagnostique", ma psy, ne veut pas ou dit ne pas savoir ce que j'ai.. elle a dit "on s'en fiche" du diagnostique.. le problème c'est que depuis plusieurs j'en fait une fixation, je rumine, je n'en peux plus.. je lui ai dit que je voulais arrêter mes visites chez elle (je ne sais même pas au bout d'un an si on est en psychothérapie ou en analyse, pas de diagnostique pas de traitement ..)
je lui ai donc téléphoné il y a 4 jours pour dire que j'arrêtais et j e lui ai donné les raisons. Elle m'a dit qu'elle avait fait un faux pas en disant cela et qu'elle comprenait que je n'allais vraiment pas bien et qu'elle voulait me voir désormais deux fois par semaine.. mais je ne peux m'y résoudre, car je me sens bloqué désormais. Je lui ai bien dit que j'avais eu l'impression, qu'elle s'était lus ou moins moqué de moi (dans le sens où j'avais choisi l'honnêteé et la sincérité et pas elle). Je lui avais bien expliqué que par n'importe qu'elle moyen j'avais besoin de m'identifier en ce moment, car j'avais un gros soucis avec ça..
Alors même malade, j'acceptais du moment que je devenais quelqu'un. Mais non par deux fois, elle ne m'a pas répondu.
alors à quoi bon continuer à la voir?
le problème qui me rend dingue c'est que je n'ai pas envie de recommencer avec une autre personne..! pour aller voir cette personne et dire: bon la précédente ne m'a pas diagnostiqué donc je l'ai quitté.. allez c'est à vous maintenant.. bref..
toute l'après midi j'ai essayé de joindre mon médecin traitant pour me faire enlever des fils sur mon index (je me suis coupée jusqu'à l'os y il a 15 jours à 4h du ma, tout ça en voulant couper du pain congelé avec un grand couteau, j'étais tellement en crise de boulimie que je n'ai pas eu la patience de décongeler le pain au micro ondes avant..de le faire griller. Du coup boum coupure jusu'aà l'os, nerf sectionné.. du grand n'importe quoi!)
là aujourd'hui, je voulais profiter de l'occasion d'enlever mes fils pour lui parler de ma fixation, (je suis très très émotive, et je délire vite quand je prends mal une phrase)..
mais bon il n'est pas à son cabinet. Il vient de me téléphoner, en proposant de passer chez moi! pas question! moi qui suis d'habitude si ordonnée, j'ai normalement une maison très propre, tout est bien rangé. sauf en ce moment.. c'est le grna dbordel (à mes yeux). donc je lui ai dit que je ne voulais pas qu'il passe chez moi..
bref du coup je ne lui parlerai pas non plus ce soir..

mais tout ceci me traumatise tellement que j'ai envie de taper dans un mur.. sauf que c'est une chose qu eje ne fais jamais. Je préfère, me faire du mal..
plutôt que d'en arriver là, je poste.. je ne sais pas comment faire pour penser autrement.. je vous assure que je suis à bout de nerf, de ne pas savoir enlever tout ça de ma tête..

Je suis désolée d'être brouillon et de vous embetter avec ça. Mais je n'en peux plus là..
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christelle
Messages : 824
Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26

Message par christelle »

elle a ptètre été maladroite...
tu sais je pense que dire la maladie que tu as n'est pas vraiment nécessaire, je pense que ça sert pour le psy de te diagnostiquer, mais pas à toi, sauf si une maladie doit etre expliquée, car il y a un protocole particulier à suivre...
je t'explique pour un schizo faut lui expliquer qu'il doit prendre son traitement à vie et tout et tout... mais par exemple je ne sais pas si c'est utile de dire à un névrosé, vous etes névrosés, ou à un alcoolique, vous faites des psychoses...
Que va t'on faire de ces informations...
ce qui compte pour le psy, c'est d'avoir un travail personnalisé, et aller à l'essentiel, parfois ils jugent que ce n'est pas nécessaire de dire le diagnostique, mais ils ne te le disent pas... à ta demande, normalement ils doivent avoir une réponse adapté, et le on sen fout était maladroit...
à mon avis elle voulait dire autre chose par là.
Elle n'a pas jugé utile à mon avis, pour ta progression que tu saches ce qu'elle pense avoir diagnostiqué, ce qui compte surement c'est le travail qu'elle voulait faire...
cela dit je persiste à dire que de dire on s'en fout du diagnostique, c'était maladroit, toi tu n'étais pas dans une situation pour relativiser...
En plus la familiarité, j'aime pas ça enlève une disctance nécessaire...
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Ibiane
Messages : 19
Enregistré le : dimanche 20 avril 2008 4:18

Message par Ibiane »

Bonsoir Christelle, merci pour ta réponse.
christelle a écrit :
elle a ptètre été maladroite......
Oui, c'est évident
christelle a écrit :
tu sais je pense que dire la maladie que tu as n'est pas vraiment nécessaire, je pense que ça sert pour le psy de te diagnostiquer, mais pas à toi, sauf si une maladie doit etre expliquée, car il y a un protocole particulier à suivre.........
sauf que là on en est à rien.. pas de maladie , pas de bien être, rien tout simplement..elle n'utilise même pas le mot dépression
je pense déjà au départ que je ne suis rien.. Pas inutile non rien au sens propre..je n'arrive pas à m'identifier.
Enfin c'est lus compliqué que ça. (je pense qu'il y a une bonne et une mauvaise personne en moi, et les deux ne font pas un tout)

christelle a écrit :
je t'explique pour un schizo faut lui expliquer qu'il doit prendre son traitement à vie et tout et tout...........
Oui c'est juste
.
christelle a écrit :
mais par exemple je ne sais pas si c'est utile de dire à un névrosé, vous etes névrosés, ou à un alcoolique, vous faites des psychoses...
Que va t'on faire de ces informations..............
Pour ma part, cela me permet de comprendre pourquoi on a des actes ou des réactions invalidantes, qui nous bouffe professionnellement ou dans le relationnel etc. Comprendre et apprendre à accepter le chemin vers la guerrison mais surtout aussi ,apprendre à essayer de maitriser les symptomes quand ils se présentent.. voila ma vision des choses, parce que je fonctionne comme ça..
(Bien sur je ne parle pas en général.. je n'engage que moi.)
christelle a écrit :
ce qui compte pour le psy, c'est d'avoir un travail personnalisé, et aller à l'essentiel, parfois ils jugent que ce n'est pas nécessaire de dire le diagnostique, mais ils ne te le disent pas................
Et bien elle me traumatise, par là même donc mauvais point de vue par rapport à moi. Je considère que la psychologie doit être adaptable selon chaque personne; Chaque nature aura une réaction différente par rapport à une autre..c'est manquer de perspicacité, que de ne s'en suivre qu'à un "tableau" rigide..

.
christelle a écrit :
à ta demande, normalement ils doivent avoir une réponse adapté, et le on sen fout était maladroit...................
cette réponse donnée du "on s'en fiche en souriant et en se penchant vers moi " qu'elle m'a donné, ne me fait pas "bloquer" plus que ça.. Ce qui me fait bloquer, c'est ce manque d'honneteté, à tourner autour du pot pour ne pas me répondre, expliquer des mouvances d'un état à l'autre , d'un moment de la vie à l'autre etc..
en tout cas, je serai plus fermée qu'un huitre dorénavant..
à mon avis elle voulait dire autre chose par là.
.
christelle a écrit :
Elle n'a pas jugé utile à mon avis, pour ta progression que tu saches ce qu'elle pense avoir diagnostiqué, ce qui compte surement c'est le travail qu'elle voulait faire......................
et bien c'est manqué.. la progression s'arrête là..
ceci dit, au départ, je suis allée la voir pour faire le deuil du départ de ma mère. Je n'allais pas bien, mais je raisonnais encore sainement, .. Ensuite je lui ai expliqué que je régressais.. et je lui ai demandé "pourquoi, au bout d'un an, je vais plus mal et que je me revois comme avant.."?
et c'est là que j'ai demandé un diagnostic..Ceci date d'il y a quelques jours, je ne suis pas arrivée chez elle avec une demande précise dès le départ.;

.
christelle a écrit :
cela dit je persiste à dire que de dire on s'en fout du diagnostique, c'était maladroit, toi tu n'étais pas dans une situation pour relativiser...
En plus la familiarité, j'aime pas ça enlève une disctance nécessaire...
c'est pas grave ça; elle a fait un faux pas, ça peut arriver.. si elle me dit "je ne vous diagnostique pas parce que je n'en suis pas capable, c'est aussi autre chose.."
Mais bon.. j'ai rendez vous avec elle demain après midi.. je lui ai téléphoné tantôt
on verra la suite des évènements.

Merci quand même pour ta réponse Christelle, c'est gentil

Ibiane

ps: j'ai édit, pour corriger les fautes! :timide:
Modifié en dernier par Ibiane le lundi 21 avril 2008 20:51, modifié 1 fois.
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christelle
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Message par christelle »

pour els réactions qu'on a selon notre état, en fait le psy que je vois, me donne des explications, et cherche à casser le cercle vicieux... sans me dire ce que dans le langage psychiatrique...

si tu n'avances pas effectivement... là c'est un autre sujet...
mais c'est un passage ou ça t'a déjà fait du bien par le passé les séances ?
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Estella
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Enregistré le : lundi 09 avril 2007 19:59
Localisation : Un peu d'ici et d'ailleurs

Message par Estella »

Bonsoir Ibiane

Il n'est pas du tout facile de trouver le bon psy (et je sais de quoi je parle !!).
Je trouve ca franchement bizarre qu'une psy ne sache pas de quoi tu souffres :pense:

Je sais que tu n'as pas envie de changer, mais je pense que ca serait intéressant quand même d'avoir un autre point de vue (en ce qui me concerne, j'ai vu des psy qui m'ont dit que je n'étais pas dépressive, alors que mon psy actuel m'a dit que j'avais une très grave dépression ).

Je trouve que c'est quand même important de savoir de quoi on souffre. D'avoir des éléments en main pour essayer de trouver la clé à nos problèmes.

Courage
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Ibiane
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Enregistré le : dimanche 20 avril 2008 4:18

Message par Ibiane »

christelle a écrit :
pour els réactions qu'on a selon notre état, en fait le psy que je vois, me donne des explications, et cherche à casser le cercle vicieux... sans me dire ce que dans le langage psychiatrique...?
ah oui! c'est déjà bien mieux d'expliquer pour ne pas retomber dans un cercle vicieux!!

si tu n'avances pas effectivement... là c'est un autre sujet...
christelle a écrit :
mais c'est un passage ou ça t'a déjà fait du bien par le passé les séances ?
pendant 5 ans, je suis redevenue "saine".., sans besoin d'aide on va dire..Puis au départ de ma mère, je n'ai as été bien, sachant ce que j'ai déjà vécu, je me suis dit, "oula attention", je vais me battre, pour ne pas retomber dans le trou.. et ça a marché.. les séances me faisaient beaucoup de bien, j'ai même réussi à conduire seule cet été.!!
ensuite y'a eu le gros soucis qui m'a fait remonter dans le temps niveau émotionnellement parlant.. et c'est là que j'ai commencé à dégringoler. Je lui en ai parler plusieurs fois, et au bout de la 5 ou 6ième séance, je lui ai expliqué que je me sentais de plus en plus mal.. (Mais bon toujours pas comme maintenant et surement pas comme dans l'avenir). Je lui ai parlé de ma crainte de retomber et de ne pas savoir me maitriser car j'agis sous l'impulsion à chaque fois..
mais j'avais pas de réponse, pas de réactions. donc du coup j'ai demandé "qu'est ce que j'ai? est ce que je souffre vraient d'une maladie précise etc?.. Voila comment c'est venu..


Bonsoir Estella


Estella a écrit :
Bonsoir Ibiane

Il n'est pas du tout facile de trouver le bon psy (et je sais de quoi je parle !!).:
Oui je sais aussi que cela n'est pas simple! j'en ai vu tellement en urgences, ou au long de ma vie.. ou à cause de déménagement..
Estella a écrit :
Je trouve ca franchement bizarre qu'une psy ne sache pas de quoi tu souffres ).:
Mon mari le pense aussi. Sans aide il ne peut savoir comment m'aider ou faire avec, il est aussi totalement perdu.. il voudrait que je recommence tout avec quelqu'un d'autre..
Estella a écrit :
Je sais que tu n'as pas envie de changer, mais je pense que ca serait intéressant quand même d'avoir un autre point de vue (en ce qui me concerne, j'ai vu des psy qui m'ont dit que je n'étais pas dépressive, alors que mon psy actuel m'a dit que j'avais une très grave dépression ).:
Bah en fait, j'ai carrement plus envie de recommencer, si j'arrête, ça va me saouler de refaire confiance à quelqu'un , sortir des séances parfois sur les genoux, mais se dire que c'est pour son bien, etc.. tout ça peut être pour pas grand chose encore..
Estella a écrit :
Je trouve que c'est quand même important de savoir de quoi on souffre. D'avoir des éléments en main pour essayer de trouver la clé à nos problèmes.:
Moi aussi, ùais surtout pour savoir qui je suis
Estella a écrit :
Courage
Merci, bon courage à toi aussi:)
Ibiane
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Procrastina
Membre d'honneur
Messages : 1606
Enregistré le : lundi 07 janvier 2008 17:06

Message par Procrastina »

Coucou Ibiane

Je comprends parfaitement ton besoin d'obtenir un diagnostique clair. Personnellement, je n'ai eu le mien qu'au compte-goutte, mais néanmoins une bonne partie dans les premiers mois de ma consultation - pour l'aspect dépression c'est venu plus tard (parce que je disais "je comprend pas, pourtant je ne suis pas dépressive !!!" et là mon psy a été un peu plus loin dans le diagnostique, il a dû juger que j'avais besoin de savoir)

Mon psy m'a encouragé à lire des romans, mais aussi des bouquins de psychanlyse, des infos psychiatriques, et cela m'a vraiment aidée à comprendre mon fonctionnement et ce qui clochait - le mélange, la littérature, le cinéma, les idées, et les théories scientifiques... et bien sûr mon histoire, parfois l'histoire de certains de ses anciens patients (sans citer de noms bien sûr)... un tout, voilà, c'est cela qui m'aide.

Il sait qu'il n'a pas à exercer un pouvoir illimité sur moi, ni le droit... et je crains fort que ce soit le problème de bon nombre de psy. Nous sommes le sujet de nos thérapies, et pas les objets de leur étude. Si ils ne sont pas capable de nous céder la place, alors nous ne deviendrons jamais "JE"

Alors lorsque nous avons besoin de savoir, que nous sommes curieux de nous même, qu'il s'agisse de symptômes, ou de diagnostique, il me semble que c'est à encourager... :pense:

Je t'embrasse
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Ibiane
Messages : 19
Enregistré le : dimanche 20 avril 2008 4:18

Message par Ibiane »

Bonjour, Procrastina
Merci pour ta réponse!!
c'est exactement cela que je ressens!
je vais la voir à 14h..
à suivre!
Bonne journée

Ibiane
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christelle
Messages : 824
Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26

Message par christelle »

Je reviens sur le sujet

le diagnostique, c'est quand on répond par des symptomes à un tableau clinique d'une maladie.
c'est à dire que nos symptomes quantitiativement sont évalués et on peut dire vous avez ça.

pour une angine c'est simple...
mais pour une maladie mentale ?

me suis rendu compte d'un truc, c'est que les hopitaux et le suivis psy (hopital normalement c'est un séjour ponctuel, sauf pour cas particuliers)
en hopital on vous dit souvent voilà vous avez ça.
Je remarque que les psy à l'exterieur, sont beaucoup plus silencieux sur les diagnostiques.
Il doit y avoir une raison. mais je cherche encore l'explication.

hier j'ai vu une amie qui pense que je suis dépressive, elle est plus pour les traitements. le psy que j'ai vu au cmp, ne m'a pas donner das AD, en plus j'étais pas spécialement chaude pour ça.
en revanche j'ai des anxyo et je me rends compte que meme des anxyo c compliqué à gérer.

à l'hopital j'ai eu un diagnostique fait en 10 min, le psy qui a passé plusieurs séances à fait motus sur mon diagno.
J'ai demandé à un moment. Mais j'ai quoi je fais une dépression ?
Il m'a juste dis "ous avez les symptomes d'une dépression"
Une psy que j'ai vu au CMP, (n autre poste j'ai parlé un peu du diagnostique et mes peurs sur les diagno), elle m'a balancé directe, mademoiselle je ne veux pas parler de votre diagnostique.
ça a été ferme, meme si en revanche elle m'a donné beaucoup d'interpretations sur mes souffrances. et des phrasres qui m'ont fais réagir sur moi meme et ma relation à autrui.

en fait ma question est... pourquoi tans de précaution et de non dit, ou des choses à moitié dites sur le diagnostique en thérapie ?
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senna
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Enregistré le : mercredi 27 février 2008 16:05

Message par senna »

peut-ètre pour proteger un peu le patient qui est en etat de fragilité.
un diagnostique,comme tu l'as dit, repond à un tableau clinique, mais doit s'adapter à chaque cas.

apres il y a des façons differentes de proceder.
d'apres ce que j'en ai compris, les américains se basent sur des tableaux de criteres classifiés pour etablir un diagnostique, c'est plutot direct.
tandis que les européens fonctionnent différement, ils sont peut-être moins cloisonnés dans les tableaux cliniques (c'est juste ce que j'ai remarqué mais n'y connais pas grand chose non plus)
peut-être qu'ils partent plus de la personne que du tableau de classification, je ne sais pas :pense:

en tout cas, ils sont très prudents en matière de diagnostique d'une part, et d'autre part ne souhaitent pas en rajouter au inquiétudes du patient je crois.
si on te dit "mademoiselle vous avez ceci ou cela et blablabla" il est possible que tu reagisses mal (apres tout ils ont conscience de ne connaitre qu'une part de nous et de nos problèmes, de ne pas cerner la personne en qq discussions) et que tu fasses un mauvais trip dessus... d'aggraver la maladie en qq sorte... comme il s'agit de maladie mentale, le psychologique est tres important.
efin c'est juste mon avis jme trompe peut-ètre
mais comme toi un diag precis me rassurerait, et je demande tjs l'avis du spé en face de moi en lui disant que ça m'aiderait de mettre des mots dessus
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Archaos
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Messages : 17845
Enregistré le : mardi 06 juin 2006 21:20

Message par Archaos »

Un extrait intéressant :

L'annonce du diagnostic

En psychiatrie de façon générale, et dans le domaine des psychoses en particulier en raison de la lourdeur d'un diagnostic comme celui de schizophrénie, certains psychiatres sont réticents à les porter, d'autant qu'ils sont bien conscients de leurs limites. De plus, ils redoutent, non sans raison, les réactions parfois totalement inappropriées du patient ou de son entourage. Enfin, rares sont les services universitaires qui proposent à leurs étudiants une formation à l'annonce du diagnostic.


Car un diagnostic seul, lancé à le tête du patient et de son entourage familial à la fin d'une consultation n'est d'aucun intérêt, voir conduit à des réactions contre-productives. Un diagnostic s'explique : quelles sont les bases sur lesquelles il se fonde, que signifie-t'il en terme d'évolution des symptômes, de devenir fonctionnel et de traitement ? Comment la personne et son entourage peuvent-ils réduire le risque de récidive ou d'évolution péjorative ? Quels sont les symptômes qui pourraient annoncer une rechute et que faire pour l'éviter ? De plus le patient doit être accompagné pour l'aider à accepter, à réadapter certains objectifs de vie, ou vivre avec certains symptômes que le traitement ne peut effacer.

C'est ce que l'on appelle la psycho-éducation, apprendre au sujet (et à son entourage) à devenir acteur de sa propre guérison. Si cela est fait, alors toutes les études convergent pour conclure que l'annonce diagnostic, si elle est intégrée à des informations de nature psycho-éducative, a des vertus thérapeutiques dans la majorité des troubles psychotiques. C'est d'ailleurs à l'heure actuelle la seule psychothérapie dont l'efficacité soit admise par tous. Cependant une intervention psycho-éducative ponctuelle n'est efficace que sur le moyen terme. Il est nécessaire de répéter les informations, guider et re-motiver périodiquement le patient et son entourage pour que l'efficacité se maintienne sur le long terme.

Source : esculape
Accueillez de temps en temps les nouveaux membres qui prennent la peine de se présenter dans le topic unique de présentation.
Une question ? La réponse se trouve probablement ici : Charte , FAQ, Guide du forum.
Pour un forum agréable à lire, ne faites pas de citations inutiles !
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claudine
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Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Bonsoir Christelle,

Archaos propose un texte très intéressant qui répond à ta question.

Toutefois, je me demande si le fait de refuser de donner un diagnostic à un patient, dans le but de ne pas l'affoler, ne l'angoisse pas encore plus ?

En ce qui me concerne, je préfère savoir exactement ce que j'ai et je pense ne pas être la seule dans ce cas.
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christelle
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Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26

Message par christelle »

disons que ce n'est pas une angine rouge... le diagnostique implique une sacrée pédagogie... et vu nos états parfois, je pense qu'on est pas toujours préparé... parceque intellectuellement c'est autre chose...
bref...
j'ai capté aussi que les psy ne font pas de diagnostique aussi rapidement que l'on pense... pour avoir assisté à des réunions entre psy... je peux vous dire que le diagnostique sur certains patients n'est pas tranché.
Meme eux sont en proie du doute. Et la maladie a une histoire donc elle évolue et réagit différement à chaque fois.
ALors si en plus on intègre la culture de chaque individu...
Pour ma part parfois j'ai envie de savoir, mais en étans venu sur le forum et en ayant discuté avec des gens intéressés par la psycho, voir des amis psy tout simplement.
Je commence vagueument à comprendre mon état.
grosso modo, j'ai une névrose qui traine et qui s'est amplifié avec les années qui prend des formes différentes à chaque fois.
et la thérapie traite christelle, pas la névrose

Mais j'ai besoin de balise, et avoir compris que j'ai bel et bien des obsessions, exacerbé ou pas, bel et bien des hystéries, et là je me sers de l'entno psychiatrique, étans d'origine algérienne et reproduisant des schémas cultrels, ben dans certains cas ce qui est hysterie exacezrbé est en fait normale dans mon contexte culturel bref...

l'humain sacré casse tete.

Mais je comprens mieux mes phases dépressives.

Sauf que je n'ai pas tout à fait le remède...

je n'a rrive pas à débloquer de mes obsessions hystéries dépressions euphories délirs intelectuels bref...

j'espere que les thérapeutes pourront faire quelquechose pour christelle, de ce que j'ai lu de freud il a l'air très pessimiste....
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claudine
Membre d'honneur
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Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

christelle a écrit :
Mais je comprens mieux mes phases dépressives.

....

Bonjour christelle,

C'est déjà un énorme pas de fait :up2:
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christelle
Messages : 824
Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26

Message par christelle »

oui merci mais bon... je sais pas si on guérit ! non en fait surtout, je sais pas si je serai toujours comme je suis... j'ai besoin que ce mal s'atténue pour faire des choses. Je tourne en rond. Je répète toujours les memes choses j'en ai marre.
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claudine
Membre d'honneur
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Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30

Message par claudine »

Bonjour christelle,

Si j'en crois ma propre expérience, les symptômes de la dépression peuvent s'atténuer considérablement et on peut mener une vie pratiquement normale

Je dis "pratiquement" car je ne me sentirais pas capable de supporter, à nouveau le stress du monde du travail
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