ploumploum a écrit :Je ne crois pas au "blindage". La sensibilité est quelque chose de trop précieux pour l'enfermer.
Au contraire, je crois qu'il est bon de vivre ses émotions, trouver des moyens de les exprimer (peinture, poésie, théâtre, sport, couture, causette....)
et aussi rêverie, pourquoi pas.
Bonjour,
je suis d'accord avec toi, Ploum ploum : il faut vivre ses émotions.
Mais ce n'est pas facile quand on a toujours été habituée à les masquer, à les contenir...
D'ailleurs, je ne savais même pas que j'éprouvais des émotions, jusqu'à ce que je lise le livre Que se passe-t-il en moi ? d'Isabelle Filliozat.
Depuis, j'apprends à être à l'écoute de mon corps, de toutes ces sensations qui nous montrent que l'émotion est présente (maux de ventre, respiration plus courte...).
Ce n'est pas facile, car j'ai encore une solide carapace autour de moi.
Je ressens le plus souvent une angoisse diffuse... et je me perds en activités "déviatoires" (je ne trouve pas de mot correct) pour ne pas voir quelle est l'émotion sous jacente : parler, ranger, aller sur l'ordinateur, me ronger les ongles...
Je devrais peut-être me mettre à une pratique artistique ; c'est une bonne idée !
Bref, c'était mon petit bla-bla du jour.
Pour l'inspection, je crois qu'il est difficile de comprendre ce qui peut se passer dans la tête d'un IEN.
Zhom a été inspecté en janvier (il est T2).
Ca ne s'est pas très bien passé. Il a eu des remarques désagréables.
Mais il a su y répondre.
Ensuite, l'IEN lui a envoyé les conseillers pédagogiques pour revoir son fonctionnement de classe (par rapport à l'apprentissage de la lecture pour les CP).
Et au final, il a eu une note correcte : 12,5/20 (note maximale pour un T2 d'après cet IEN... alors que j'en connais qui ont eu 14/20 dès leur première inspection).
N'importe quoi...
Il faut relativiser.
Se dire que, quoiqu'il arrive ce jour-là, ça ne remet pas en cause nos compétences ni notre poste, comme c'est le cas en entreprise.
Mais je comprends que ce soit difficile Eurydice.
Je pense que tu as raison de vouloir consulter un psy.
Je suis d'accord avec Ploum ploum : les psychiatres, on connaît leur formation.
Les 2 psychologues que j'ai vu ont une approche différente :
- l'une se proclame ouvertement psychologue clinicienne, elle affiche dans sa salle d'attente la charte des psychologues, elle dit bien qu'elle a un DESS...
- l'autre est beaucoup plus obscure sur sa formation.
Mais c'est avec la deuxième que je me suis sentie le mieux.
Alors tant pis. J'ai choisi celle-ci. C'est une question de feeling.
Si plus tard, je vois qu'on n'avance pas bien ensemble, ou qu'elle ne répond pas à mes attentes, je retournerai voir l'autre.