Je vais encore passer pour le c*nnard de service auprès des gens qui ne comprennent pas mon cynisme, alors je te prise de m'excuser
Pacpac971, mais je ne comprends rien de ton vocabulaire scientifique. Si tu peux faire de la vulgarisation pour que ce soit plus clair, cela peut être intéressant. J'étais dans la mécanique et la photographie, donc les équations sur les émotions me font hausser les sourcils.
Je ne comprends toujours pas comment tu peux comparer l'empathie et l'introspection. Il faut savoir ce que signifie cela :
- empathie : identification affective à quelque chose ou quelqu'un ;
- introspection : analyse de sa propre conscience par une observation à l'intérieur de soi ;
- jugement (sens propre) : qualité de quelqu'un qui juge avec justesse ;
- jugement (sens figuré) : attitude de qui privilégie le réel et agit selon son appréciation de la réalité.
Qu'est-ce qui empêche une analyse de sa propre conscience tout en ayant une identification affective envers quelqu'un ?
Voilà une question que j'aimerais te poser, car je ne vois pas ce qui peut (te) bloquer.
À moins que tu parles des narcissiques qui s'analysent eux-mêmes de manière exagérément positive sans aucune affection pour les autres.
C'est bien ça ?
Audette a écrit : ↑vendredi 16 mars 2018 7:38
Je déteste les sites internet ou les bouquins qui décrivent le suicide froidement dénués de toute empathie.
De même ! J'aurais presque envie de leur dire qu'il faut le vivre (le suicide) pour le comprendre...
Audette a écrit : ↑vendredi 16 mars 2018 7:38
Sauf que ce n'est même pas drôle, la réalité et la souffrance de ceux qui vont vraiment mal est bafouée, le suicide est banalisé. Je rigole avec eux parce que je ne vais pas répondre "Haha tu as raison, moi aussi j'en avais marre et c'est pour cela que j'ai essayé de me tuer 4 fois".
Je suis encore du même avis. Tu m'as fait rire avec la réponse qui casserait l'ambiance en une seconde, haha ! En fait, ce n'est pas un problème de banalisation, mais d'exagération. Les gens exagèrent leurs problèmes pour attirer la pitié ou que sais-je. Exemples : "j'ai mal à la tête, j'ai un cancer au cerveau", "quelle journée de m*rde, je vais fusiller mon patron", "personne ne m'a écrit aujourd'hui, je n'ai pas d'amis", "regarde le type qui temble là-bas, il a pas eu sa dose", "t'es trop con toi, tu serais pas autiste ?", etc.
Moi, je laisse les haineux, je ne les calcule même pas. Ils peuvent m'insulter, me rabaisser ou me jalouser, ce n'est pas la peine d'essayer ou d'insister, je m'en fous à un niveau tellement élevé qu'ils perdent leur temps et je continue d'avancer la tête haute avec ma fierté.
En tout cas, oui, c'est un sujet vaste et complexe. Subjectif, objectif, trop à dire, trop à débattre.