Je suis en pleine déprime, j'ai pété les plombs dimanche matin à cause de mon compagnon ; je ne supporte plus son égocentrisme, sa négativité permanente et son apathie, d'autant que je lui fais TOUT à la maison tout en nettoyant le bordel qu'il laisse derrière lui, sans rien en retour. J'ai piqué une crise de nerfs dimanche matin et une crise de larmes. Lorsque je parle de mes problèmes, il fait tout revenir à lui qui se croit être le seul malheureux du monde alors qu'il profite davantage de la vie que moi, qui suis enfermée 365 jours par an dans cet appartement à subir les bruits des voisins et ses odeurs dégueulasses, et sans aucun argent. Cela fait des mois que je ne suis pas bien tout au fond de moi, mais il ne voit rien, trop préoccupé qu'il est par sa petite personne et par son sport.
Hier matin - un dimanche donc - à 7 heures, il est encore venu me crier une c...erie derrière la porte de ma chambre à me réveiller en sursaut, alors que j'avais de la difficulté à dormir ces dernières nuits ; il a (encore) cru que j'étais morte pendant la nuit, cet abruti !!!!
Donc, j'étais déjà en rogne en me levant. Je dois faire quoi pour dormir en paix ? Fermer la porte à clé et mettre des boules Quiès ???? Quel c... !!! Face à mon silence, il serait encore capable d'appeler les pompiers pour défoncer ma porte !!!!
Ce dimanche, je faisais cuire quelque chose à midi, quand j'ai commencé à m'énerver avec mon compagnon qui faisait encore tout revenir à lui - il se fout complètement de mes problèmes, ne me soutient pas, ne m'encourage pas et comprend absolument rien de rien et tout à l'envers, ce qui est épuisant pour mon moral à force de répéter les choses - et, folle de rage face à son attitude passive et son arriération, j'ai pété les plombs et me suis enfermée dans ma chambre pour hurler et pleurer mon ras-le-bol. Mon compagnon n'a pas pu s'empêcher de me gueuler dessus derrière la porte, pour à nouveau tout faire revenir à lui et me faire des reproches ; il ne comprenait pas ma crise de rage, si bien que j'ai dû hurler qu'il la ferme et me suis bouchée les oreilles pour ne plus l'entendre, en vain. Je ne supporte plus de l'entendre !!! La minuterie de cuisine a sonné la fin de la cuisson de ce qui était sur le feu, mais je ne l'ai pas entendue, ayant eu la tête sous les coussins dans mon lit. Mon compagnon a cogné à la porte de la chambre en me demandant en hurlant quoi faire avec la casserole qui était tout bonnement en train de cramer - et ça se sentait !!! Ce n'est pourtant pas compliqué de retirer une casserole du feu et d'éteindre la plaque de cuisson lorsque ça commence à sentir le brûlé avant que tout prenne feu, bon Dieu !!!!!!!!!!
Folle de rage, j'ai dû courir à la cuisine pour tout arrêter avant que la casserole, voire la cuisine ou l'immeuble, ne prennent feu !!!! Il y aurait eu le feu à la casserole, je suis sûre qu'il se serait demandé pourquoi et quoi faire !!!! Il est vraiment trop c... !!! Je ne sais vraiment plus quoi faire de lui et impossible de partir pour le quitter à cause du manque d'argent !!! Je ne peux que subir, subir, subir, subir....... Je n'en peux plus !!!!! Je suis à bout de nerfs... Je commence tout simplement à redouter la présence de mon compagnon qui me ronge petit à petit le moral et mon courage, et me réjouis lorsqu'il n'est pas là - il s'est barré faire du vélo tout ce dimanche après-midi et tant mieux, je n'ai pas eu à subir sa présence !
Je ne peux rien faire pour améliorer la situation, du moins pour l'instant ; ma seule chance serait de quitter mon compagnon et cet appartement répugnant, mais c'est financièrement impossible pour le moment. Je deviens complètement folle, à la maison, et je commence à délaisser ma passion pour l'écriture ; je languis lorsque je ne m'occupe pas des tâches ménagères et de la cuisine. Je suis moralement et psychologiquement épuisée. Mon compagnon doit avoir un sérieux problème mental non détecté par le psy, une arriération ou je ne sais quoi d'autre encore. C'est horrible de dire ça, mais je ne vois rien d'autre de plus explicite à son comportement qui semble empirer de plus en plus. Et il m'entraîne avec lui à me rendre cinglée !
Pour ne rien arranger, j'ai appris que le bug chez le diffuseur suisse distribuant mon livre n'a pas été résolu, car une nouvelle librairie m'a fait comprendre que mon livre était toujours en vente ferme et qu'elle ne commandera rien tant personne ne le fera, malgré les explications de l'éditeur leur affirmant le contraire. J'en ai ras-le-bol de cette situation, ça stagne depuis presque un an et j'ignore totalement s'il y a eu des ventes depuis septembre ; l'éditeur ne me dit rien, si ce n'est qu'il fait son possible pour arranger le problème avec le diffuseur ! Je commence sérieusement à en douter... Moi qui tentais de reprendre mes textes, je suis découragée et fatiguée de n'avoir aucun résultat. La vidéo tournée n'a absolument pas conquis les librairies ni les autres médias.
Je vais tenter d'envoyer un mail à toutes les librairies contactées en leur expliquant que la vente ferme visible sur le catalogue électronique envoyé par le diffuseur est en fait contradictoire, en espérant qu'on me réponde positivement. Il faut absolument que je sorte la tête de l'eau avec ça pour que je gagne ma vie et quitte mon compagnon ! Sans quoi je coule !
La maison d'édition où Pascal, mon dessinateur, allons publier la bande dessinée tirée serait d'accord de publier le roman. Je vais essayer de savoir si elle est toujours partante, pour que je puisse faire publier la deuxième partie du tome 1 chez elle.
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De plus, la même semaine, un article, que j'attendais depuis 2 mois, est enfin paru dans un journal régional !! 
Il faudra que tout cela s'enchaîne ensuite pour aller un peu plus loin et me redonner l'envie d'écrire après un mois d'abandon à cause de ma déception !
Mais comme il fera froid jeudi matin, je pense mettre mon sous-vêtement long en dessous pour remplir un peu tout ça. Si j'avais un peu d'argent, j'aurais déjà couru dans une boutique pour acheter un pantalon à ma taille exacte pour l'occasion, mais comme je vis avec un radin qui a préféré s'acheter deux nouvelles paires de chaussures de course à 150 € hier...
Non mais j'ai cru rêver ! De vrais écrivains de talents tentent de faire connaître leurs livres auprès des librairies qui les refusent systématiquement avec des arguments bidons (ce qui est mon cas, hélas), alors que ces mêmes librairies vantent un pavé qui nous apprend comme cuisiner les oignons sans pleurer ! J'aimerais bien qu'on m'explique, parce que là, c'est du n'importe quoi ! Même mon boulet n'en est pas revenu !
