Sondage : avez vous déjà fait une tentative de suicide ?

[Fraesia]

Bonjour à tous,
J'ai l'impression que ce sujet n'a pas été alimenté depuis 2010 ?!??
J'ai fait plusieurs TS depuis 2016. Mélange de mon traitement du mois avec de l'alcool. Des heures dont je ne me souviens plus puis de longues heures à l'hôpital.
Je suis en crise depuis qq jours mais j'ai refusé l'hospit, à tort ou à raison : elles ne me font pas progresser...
Je cherche d'autres solutions, d'autres façons de faire qu'en France, si vous avez des pistes je suis preneuse

[Asuka]

Bonjour fraesia,

As tu déjà essayé la psychothérapie comportementale ? Ou un quelconque exercice de relaxation ou de sophrologie... Cela pourrait peut être t aider si tu en sens le besoin au moment où tes fameuses crises apparaissent.

[om-d-kaverne]

Je compte... un, deux, trois... cinq ! Je suis presque aussi bon que Dalida !

[grainbleu]

Je n’ai plus compté mes tentatives de suicide à un moment donné. J’ai eu ma première tentative à 20 ans ou autour, suite à la séparation d’avec mon copain (qui était la seule chose à peu près potable de ma vie chaotique dans un enfer familial). Puis j’ai passé ma 2eme année d’IUP hospitalisée en HP, avec de nombreuses TS, médicamenteuses pour la plupart. Je me suis défenestrée une fois aussi, et je me suis laissée tombée d’un arbre également. Ça a continué dans la 20taine, plus espacé quand j’ai commencé à travailler, mais c’est toujours revenu et la dernière était vers mes 30 ans, ici en Alsace, où je suis établie depuis 12 ans. Je n’ai jamais su si c’était autre chose que l’envie de mourir.

[Asylum]

Non, je n'ai jamais osé. Par contre, j'ai souvent regardé par dessus le pont de la Gare...

[Philea]

Oui deux fois, il y a longtemps maintenant, à quinze ans d'intervalle environ. Des appels au secours sans doute, même si je ne me suis pas dit : tiens je vais faire une T.S comme ça on va s'occuper de moi, me prêter de l'attention ! En plus, à l'époque, j'étais un peu entourée, contrairement à maintenant. Dans mon souvenir, je n'avais pas envie de mourir, plutôt d'oublier, ne plus penser.
Aujourd'hui, ce serait bien différent mais je ne prendrai un risque qu'en étant sûr de parvenir à mon but.

[Trecky]

Pour ma part je n'ai jamais fait de ts mais je pense au suicide tous les jours....
Cette idée me réconforte car je sais que si mes douleurs morales deviennent trop insupportables, j'aurai la " porte de sortie " que j'aurai choisi....
Alors je passe du temps à échafauder des méthodes sûres et sans douleur physique.
Il est hors de question que je me "rate".
Je pense avoir trouvé la bonne technique et tout est prêt.
J'attends juste le moment favorable, dans la discrétion et en étant sûr de ne pas être dérangé.
Bizarrement, depuis que la décision est prise, je me sens nettement mieux.

[Détachement]

Oui une.
Mais j’ai pas réussi.
J’étais pas assez renseignée à l’époque et bien naïve.
Aujourd’hui c’est stupide de se dire qu’on peut crever comme ça.

[Plumerouge]

oui, une seule, l'année de mes 27 ans. J'en ai bientôt 50.
Un déclic a fait que je me suis prise en charge alors.

[Anita No!]

@Plumerouge c'est une bonne chose, comment s'est passé ce déclic ?

[sidonie]

Si j'ai pensé que disparaitre pouvait être une solution, voire la seule véritable à plusieurs moments, je me suis toujours interdit d'aller plus loin dans la réflexion car j'ai toujours pensé à mes proches, d'abord mes enfants ensuite mon mari. Même si mon état est dur à vivre, les laisser dans une totale absence, et de par ma volonté, m'a toujours paru trop cruel. Vous disparaissez et après les autres doivent gérer ce que vous n'arrivez pas à faire. Vous augmentez leur propre mal-être, au risque de les faire plonger eux même dans un état dépressif.
Et se rater c'est prendre le risque de rester handicapé, je ne veux pas. Finir oui, mais totalement, pas dans un fauteuil roulant encore plus à la charge de ses proches.

[Plumerouge]

@Anita No!
Mon choix s'était posé sur une solution très violente tellement je voulais faire du mal à celle que j'étais.
Je me considérais alors comme un "monstre" qui ne méritait pas de vivre.
J'ai finalement été retenu in extremis par mon compagnon de l'époque qui m'a littéralement giflé et a exigé que je ne me taise plus.
J'ai alors "vomi" tout ce que j'avais en moi. Je n'avais plus rien à perdre. La violence de mes mots était terrible. Je n'avais alors jamais exprimé tout ce que j'avais accumulé.
J'ai fini épuisé et il m'a pris dans ses bras en me disant simplement qu'il m'aimait et que je n'étais pas un "monstre".
J'ai fait alors une thérapie et pris tout un tas de cachets.
Puis, j'ai appris tout doucement à ne plus me haïr car finalement je n'étais pas haïssable aux yeux de tous.
Ma thérapie m'a fait remonté des souvenirs que mon esprit avait préféré oublié et là j'ai compris pourquoi.
C'est ce qui m'a fait me promettre à moi-même de ne jamais recommencer aussi mal je pouvais être.

[Pifou]

Oui, 3 fois. 3 ratages. Mais ça va, je n'ai pas trop de séquelles

[Volcanique]

Oui... quatre. Quand j'y pense j'ai "honte", en quelque sorte, à présent. Pourtant j'y pense encore parfois, mais aujourd'hui je sais qu'en faisant une TS, j'ai + de chance d'en réchapper et d'avoir une vie encore pire (séquelles, et c'est traumatisant pour l'entourage) que d'en finir. Alors je me dis que ça ne sert à rien (enfin ça c'est la pensée rationnelle).

[Icare70]

Oui 1 fois si j'en parle aujourd'hui c'est que bien sûr je ne suis pas mort

[Ngilozi]

Oui, plusieurs... La dernière remonte à février 2020 il me semble, juste avant le COVID.

[@Nanou]

Non jamais même si j'y ai pensé plusieurs fois

[Sasha]

Où commence la tentative de suicide ?

[nebuleuse]

passage à l'acte je dirais, genre avaler des médocs pour, se jeter de quelque part, ...

[Sasha]

OK, je suis de plus en plus près alors, mais pas encore fait