Je suis toujours celle qu'on oublie sauf quand on a besoin d'aide

[Heidi]

Ça fait des années que j'ai l'impression qu'il y a marqué sur mon front "bonne poire".

Je souffre de dépression depuis que j'ai 14 ans. Au collège et au lycée j'arrivais quand-même à avoir des amis, sur qui je pouvais compter et qui bien entendu pouvaient compter sur moi. C'était de belles relations que je n'ai jamais retrouvé à l'âge adulte.

Avec internet je pensais que c'était possible de tisser des liens forts avec les gens, en se rencontrant par le biais de centre d'intérêts communs. Mais sur internet comme dans la "vraie vie", les gens sont superficiels et préfèrent succomber à leurs hormones et s'investir dans des relations amoureuses toxiques, plutôt que dans des amitiés sincères.
Et ce n'est pas comme si je passais ma vie à me plaindre de mes problèmes ou que je détestait parler au gens. Non. Je suis toujours celle qui relance, toujours celle qui s'ouvre, toujours celle qui essaie de trouver de nouveaux intérêts communs. Et surtout je suis toujours là pour aider. Au final je suis toujours celle qu'on oublie sauf quand on a besoin d'aide.

Alors il ne faut pas s'étonner si après on dit des personnes dépressives qu'elles sont renfermées, solitaire, etc. À force de se faire utiliser pour la centième fois, forcément quand on est déjà fragilisé on craque...
Désolée de chercher des relations qui ont du sens, et pas seulement des copains/copines de commérage !

Maintenant je suis devenue renfermée et solitaire, aigrie même, et c'est la faute de ma dépression

[bandit]

Bonjour Heidi, bienvenue sur le forum (si tu veux n'hésite pas à te présenter dans le topic dédié).
Oui, mauvaise pioche on dirait pour toi. Mais garde espoir, tout le monde n'est pas comme ça.
Ce qui est triste c'est que les personnes qui cherchent du sens finissent par s'isoler comme tu le présentes et du coup, ils se croisent moins souvent.

[Xayide]

J'ai eu exactement le même ressentie.
En plus, avec ces ''amis'' c'était toujours: tu es trop secret, tu t'ouvres pas, c'est pour ça, que je m'implique moins.
Du coup, j'ai un peu plus parlé et eu comme réaction: t'es trop compliqué, trop abime, trop sensible....
Même, en parlant du fait que j'ai été abusé, violé et maltraité: tu ne fais que t'apitoyer sur ton sort.
Bon, ben, alors je la ferme et du coup je suis trop secret
J'ai abandonné, à force, ça m'intéresse plus et en restant sans amis j'ai moins de la peine que en m'investissant, ensuite le désenchantement, puis l'abandon.

[Kimyko]

Je me dis toujours qu'à partir du moment où on se seul et incompris de tous, eh bien quelque part, au moins une personne ressent la même chose à l'exact même moment.
Il n'y a pas de raison que tu sois seule. Seule à te sentir trahis, à être sincère, à vouloir ce que tu désire, à aider,...
La désillusion dans les relations humaines est un classique de la vie de tout les jours et nous passons tous par là. Dans la souffrance nous apprenons à comprendre ce que l'on désir, ce que l'on peut tolérer, à forger notre caractère pour nous affirmer aux yeux des autres, elle nous apprend à déceler les mensonges, à faire face à la douleur et aimer encore plus fort malgré tout.
Ce serait dommage que tu renonce à ta nature à cause des torts que d'autres ont pu commettre. Peut être se sont-ils conduits comme cela parce que d'autres leur ont fait du mal? Et malheureusement tu en as subit les retombés. Bien sûr d'autres explications sont possibles mais c'est une triste erreur que celle d'imiter les autres. Les gens sont ce qu'ils sont mais toi, reste-toi même et certains se sentiront chanceux de te connaître et feront de leur mieux pour ne pas gâcher cela.