L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

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Ciel
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Un des billets de Thierry Souccar sur l'alimentation Paléo, dont il est spécialiste. Apparemment les sociétés primitives ne souffrent pas d'acné et de myopie, ni de cancers, maladie cardiovasculaires et diabète...

LE RÉGIME PALÉO EST-IL BON POUR LA SANTÉ?

Il est de bon ton de dénigrer le régime dit "paléo" ou ancestral, un mode d'alimentation proche de celui que l'humanité a connu avant le néolithique et l'agriculture, au prétexte qu'il reposerait sur des bases "pseudo-scientifiques". Ce qu'évitent soigneusement de dire les détracteurs de ce régime, c'est qu'il fait l'objet d'essais cliniques. En voici les résultats.

http://www.thierrysouccar.com/blog/le-r ... r-la-sante
Paul35000
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Paul35000 »

Mouef, pas convaincu.

Il est vrai que la sédentarisation de l'homme a entrainé une apparition de pathologies et une chute d’espérance de vie spéculaire mais peut s'expliquer par plusieurs facteurs : un mode de vie moins "actif" (plus besoin de se déplacer sur des km pour trouver de quoi manger) une alimentation bcp moins diversifiée qu’auparavant, une plus grande promiscuité avec l'apparition des villages et villes et donc avec elles des premières épidémies et surtout une difficulté pour les organismes à s'habituer aux céréales durant l'apparition de l'agriculture.

Dans nos société modernes, on nous mangeons des céréales depuis des milliers d'années et ou nous avons accès faciles aux fruits et légumes, je ne vois pas l’engouement de ce régime. Ne manger que des fruits et légumes, fruits secs, poissons et viandes maigres et aucun produit transformé riche en graisse est bon pour la santé ? Il y avait vraiment besoin de faire 50 études pour le découvrir ?
Et quid du bien être mental ? Parce qu'être réduit à un tel régime ne peut que favoriser un sentiment de frustration alimentaire amha.

Et pour terminer, je ne vois pas le rapport entre alimentation et myopie mais surtout comment les adeptes de ce régime pourraient être protégés du cancer sachant qu'il y a souvent un facteur génétique important lors de l'apparition du cancer ( et donc pas alimentaire )
Ciel
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Message par Ciel »

Paul35000 a écrit :
Mouef, pas convaincu.

Et pour terminer, je ne vois pas le rapport entre alimentation et myopie mais surtout comment les adeptes de ce régime pourraient être protégés du cancer sachant qu'il y a souvent un facteur génétique important lors de l'apparition du cancer ( et donc pas alimentaire )
Pour le cancer d'après les quelques articles que j'ai lu, le facteur génétique semble minime, 5 à 10 %.

Aussi, l'alimentation serait un aspect parmi d'autres des causes du cancer. Si on fait le régime paléo mais qu'on fume et qu'on boit à côté comme un malade, qu'on se prends des radiations et autres pollutions diverses c'est sûr que l'impact de l'alimentation sera dérisoire...

Pour ceux que çà intéresse l'encyclopédie Larousse est assez instructive sur les causes couramment retenues du cancer, essentiellement liées à notre mode de vie moderne.

extrait:
2. Les causes des cancers

Les cancers sont causés par l'exposition à des virus, à des substances naturelles ou chimiques, à des rayonnements. Cela a pour effet d'induire des mutations ou des expressions inappropriées de divers gènes appelés oncogènes, impliqués dans la prolifération des cellules (→ division cellulaire), dans leur différenciation et dans la régulation de ces phénomènes.

Les oncogènes sont normalement sous le contrôle de gènes inhibiteurs, les antioncogènes, qui peuvent être perdus ou subir eux-mêmes une mutation sous l'action des agents énumérés plus haut, leur fonction s'en trouvant réduite. Mais ces antioncogènes peuvent manquer de façon héréditaire, ce qui explique en partie l'existence de prédispositions familiales à certains cancers. Ces formes à prédisposition familiale représentent 5 % de la totalité des cancers.

2.1. Alcool

Chez l'homme, l'alcool est un cofacteur de risque pour les cancers de la cavité buccale, du pharynx, de l'œsophage et du foie (augmentation de risque variant de 2 à 15 selon les quantités bues et les organes atteints). Enfin, l'effet conjugué de l'alcool et du tabac correspond à des risques plus élevés que la somme des risques pris isolément (effet multiplicatif). Un certain nombre d'études montrent une augmentation de risque du cancer du sein chez les femmes consommant des boissons alcoolisées.

2.2. Alimentation

Des études ont attiré l'attention sur le rôle de l'alimentation dans la genèse de certains cancers, les aliments étant incriminés en tant que tels (graisses), par déficience (fibres, vitamines) ou par contamination intermédiaire (aflatoxine, nitrites).

Le rôle des graisses (→ acide gras) dans la carcinogenèse est suspecté principalement dans le cas de cancers colorectaux, mais également dans les cancers du sein, de l'endomètre et de la prostate.

Des études ont mis en évidence une augmentation de risque parallèlement à la consommation de graisse mais ont révélé un effet protecteur des fruits et des légumes ; quant au rôle du café dans les cancers du pancréas, il n'a pas été prouvé. Les nitrites, provenant du sel utilisé comme conservateur alimentaire, sont accusés d'avoir augmenté les risques de cancer de l'estomac. L'aflatoxine, contaminant de la nourriture stockée en milieu chaud et humide, est incriminée dans les cancers primitifs du foie, en association avec le virus de l'hépatite B. Le virus de l'hépatite C est aussi impliqué.

2.3. Irradiation

Dès 1902, le premier cancer de la peau après irradiation était décrit. En 1944, une publication révéla que les radiologistes mouraient dix fois plus de leucémies que les autres médecins. Chez les survivants des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, en 1945, les premiers cas de leucémie furent observés en 1948, avec un pic en 1951-1952. D'autres types de cancer furent observés en nombre anormalement élevé 15 ans après l'exposition et le sont, aujourd'hui encore, chez les survivants ayant reçu plus de 1 gray (unité de dose d'irradiation). Dans ce dernier cas, il existe une augmentation significative du nombre de cancers, qui varie selon les tissus irradiés : sont essentiellement touchés la moelle osseuse, la glande thyroïde, le sein, l'os. Les leucémies apparaissent en moyenne 8 ans après l'irradiation causale, les sarcomes 20 ans après, les autres tumeurs 30 ou 40 ans après. Les accidents de Tchernobyl et de Fukushima sont des exemples plus récents de cancers induits par irradiation.
La réglementation de la radioprotection a permis de faire disparaître les risques professionnels, en particulier chez les radiologues, les manipulateurs et les ouvriers des installations atomiques. De même, les progrès de la radiologie et les nouvelles méthodes d'imagerie ont diminué pour les patients les risques liés aux radiographies (→ dosimétrie).

2.4. Maladies

Quelques rares maladies s'accompagnent d'un risque élevé de cancers atteignant spécifiquement certains organes (par exemple, le rétinoblastome dans la trisomie 21). Elles peuvent donner lieu d'emblée à des tumeurs malignes qui en sont soit la seule manifestation (rétinoblastome, néphroblastome), soit l'élément d'un syndrome, ou donner lieu à une pathologie non tumorale mais à forte probabilité de transformation maligne (par exemple, la polypose colique).

2.5. Médicaments cancérigènes

L'attention sur le rôle cancérigène des hormones fut attirée par l'apparition de cancer du vagin chez les filles nées de mères ayant reçu du diéthylstilbestrol (œstrogène) pendant les 3 premiers mois de la grossesse. Lorsque les œstrogènes sont utilisés en tant que contraceptifs, c'est-à-dire associés à des progestatifs, le risque de voir apparaître un cancer du sein est sensiblement le même chez les utilisatrices et les non-utilisatrices. L'utilisation des contraceptifs oraux soulève quelques réserves, portant sur la durée de l'utilisation, l'utilisation avant une première grossesse et l'utilisation chez les femmes atteintes d'une affection bénigne du sein. Toutefois, des enquêtes américaines, réalisées auprès d'une population de femmes ménopausées ayant reçu un traitement œstrogénique, ont montré une augmentation, de l'ordre de 4 à 8 fois, du risque de cancer du corps de l'utérus – cette augmentation étant directement liée à la dose et à la durée de la prise d'œstrogènes. Cependant, l'utilisation actuelle d'œstroprogestatifs semble faire disparaître ce risque, voire se révéler protectrice pour l’utérus. Mais elle comporte une augmentation du risque de cancer du sein, plus marquée lors des traitements prolongés.
En dehors des hormones, les médicaments pour lesquels on a mis en évidence une augmentation de risque de cancer sont essentiellement les immunosuppresseurs, les anticancéreux et les dérivés arsenicaux.

2.6. Prédispositions familiales

La majorité des cancers n'a aucun caractère héréditaire. Lorsqu'elles existent, les prédispositions sont liées à l'addition de nombreux facteurs de risque, dont l'intérêt prédictif est faible, voire négligeable. On rencontre, cependant, des formes familiales de cancer chez l'enfant (rétinoblastome, néphroblastome), rares, et des formes familiales de cancer chez l'adulte (cancer du côlon), fréquentes. Dans les familles dont l'un des membres est atteint, il peut être utile d'identifier les individus à risque, s'ils le souhaitent, afin de leur proposer une prévention et un dépistage précoce, lorsque l'efficacité de ces derniers a été démontrée (cas des formes familiales de cancer du côlon).

2.7. Rayonnements solaires

La mode du bronzage de ces dernières décennies est accompagnée, dans tous les pays, d'une forte augmentation de l'incidence des tumeurs cutanées, carcinomes et mélanomes. Le rôle des U.V. (rayons ultraviolets), en particulier des U.V.B., les plus courts et les plus nocifs, dans l'apparition de tumeurs cutanées a été mis en évidence à la fois par des observations épidémiologiques (fréquence élevée des mélanomes en Australie par exemple) et par des modèles expérimentaux. Les cancers cutanés sont beaucoup plus fréquents chez les sujets à peau claire (→ cancer de la peau).

2.8. Substances cancérigènes

C'est en 1775 que le médecin et chirurgien anglais Percival Pott établit la relation entre l'exposition à la suie chez les ramoneurs et l'apparition d'un cancer du scrotum. En 1885, le chirurgien allemand Ludwig Rehn signalait un grand nombre de cancers de la vessie chez les ouvriers de l'industrie des colorants. Les plus récentes évaluations du Centre international de recherche sur le cancer montrent que, sur 707 substances ou procédés industriels testés, 7 procédés et 23 substances se sont révélés cancérigènes pour l'homme.

2.9. Tabac

L'explosion spectaculaire des cancers bronchopulmonaires attira l'attention, il y a une quarantaine d'années, sur le rôle du tabac. Selon de nombreuses enquêtes épidémiologiques, le tabac est responsable de plus de 90 % des cancers bronchiques. Le risque est d'autant plus important qu'on fume beaucoup, depuis longtemps, qu'on inhale la fumée et qu'on a commencé jeune. Enfin, il faut mentionner une augmentation du risque de cancers bronchopulmonaires chez les personnes vivant dans un environnement enfumé (fumeurs passifs).
Le tabac est responsable de 30 % des décès par cancer chez l’homme et de l’incidence croissante des cancers bronchiques chez la femme.

2.10. Virus

Le rôle des rétrovirus est maintenant bien établi chez l'animal ; chez l'homme, selon les connaissances actuelles, seuls les rétrovirus V.I.H. (→ sida) et HTLV1 (leucémie) semblent avoir une potentialité oncogénique. En revanche, le rôle de certains virus à A.D.N. (acide désoxyribonucléique) dans l'apparition de cancers humains se précise.

La première liaison mise en évidence entre virus et cancer fut celle d'un virus de la famille des Herpesviridæ (le virus d'Epstein-Barr) avec le lymphome de Burkitt (1964). Ce même virus fut, 2 ans plus tard, incriminé dans le cancer du nasopharynx. C'est en 1978 que le lien entre le virus de l'hépatite B (HBV) et le cancer primitif du foie fut évoqué en observant la concordance de distribution géographique entre les zones à haut risque d'hépatocarcinome et d'hépatite B. Le rapport entre les papillomavirus (HPV) et les cancers du col de l'utérus représente le troisième système virus-cancer. Depuis de nombreuses années, on avait montré le rôle des maladies virales sexuellement transmissibles dans le développement des cancers du col de l'utérus. Les éléments montrant le rôle prédominant de certains HPV (en particulier les souches 16, 18, 33) s'accumulent.

2.11. Pollution de l'air

La pollution de l'air atmosphérique a été classée « cancérigène certain » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2013, le gazole et les particules fines ayant été rangés dans cette même catégorie en 2012. Les études portant sur des milliers de personnes pendant plusieurs décennies ont montré que l'exposition à la pollution de l'air provoque le cancer du poumon et serait associée à un risque accru de cancer de la vessie. Les données montrent qu'en 2010 223 000 personnes sont mortes d'un cancer du poumon lié à la pollution de l'air. L'exposition augmente considérablement dans les pays à croissance industrielle rapide, comme la Chine.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/med ... ncer/11745
Ciel
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Ciel »

Pour être un peu plus précis et ne pas vous induire trop en erreur, je suis allé voir du côté de wikipédia qui semble donner des indications beaucoup plus actuelles et complètes sur les causes du cancer, donc plus intéressantes. (et on ne s'éloigne pas tant que çà du sujet de la dépression je pense...)

Ce qui m'a frappé notamment c'est que selon le rapport 2007 de l'Académie nationale de Médecine, la moitié des cancers ne seraient pas expliqués. D'autres études plus récentes, même si pour partie controversées, iraient plus loin en disant que 2/3 des cancers seraient dus au hasard.

Si on se réfère à ces chiffres, qui restent néanmoins à valider, on pourrait au moins avoir une prise, en changeant notre mode de vie sur 1/3 à la moitié des cancers( la nourriture, selon le Fonds mondial de recherche contre le cancer, représenterait 30 à 40 % des causes de de la maladie), ce qui est déjà important, et pour le reste, considéré comme étant le "hasard" ou "non expliqué", ne pourrait-on pas envisager pour partie l'aspect psychologique de l'occurrence d'une maladie, ce qu'on appelle le psychosomatique?

C'est en tous cas l'approche de bon nombres de chercheurs, médecins, psy, ou simples personnes...
Certains ont d'ailleurs essayé de dresser des profils psychologiques types de malades. Mais bon je vais pas ressortir tous les articles, chacun peut faire ses propres recherches ou avoir son propre avis, si tant est qu'il soit nécessaire de supposer qu'une attitude positive dans la vie (partage des émotions, convivialité, bonne communication, avec soi-meme ou les autres, non-auto-dévaluation, etc...) aura un rôle préventif et curatif probable, pour soi et pour les autres...alors qu'une attitude visant à réprimer se émotions, se replier sur soi, ruminer, juger, s'isoler, punir... pourra favoriser le contraire.

Bref, tout çà pour dire qu'à mon sens si on souhaite agir sur une maladie, dépression, cancer ou autre, l'alimentation çà peut-être bien mais cela doit s'intégrer dans une évolution plus globale de son mode de vie, et probablement pour une partie importante dans son attitude psychologique dans ses relations avec les autres.

D'une certaine manière, c'est la question du partage qui me vient à l'esprit en premier en rapport avec la maladie. Partage de la nourriture, des ressources, des amis, des émotions, des expériences, des richesses, de la beauté, du destin... Dans quelle mesure suis-je à même de partager avec les autres et les autres avec moi?
La société dans laquelle je vis m'aide-t-elle à partager, et moi est-ce que j'aide la société à partager?


https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer
Paul35000
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Paul35000 »

Pour le cancer d'après les quelques articles que j'ai lu, le facteur génétique semble minime, 5 à 10 %.
Tu m'apprends quelque chose la.
A chaque fois que je discute avec les gens sur ce sujet à propos des personnes qui souffrent d'un cancer, le facteur génétique est abordé.
Comme quoi, les idées préconçues...
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clémentine
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »



Bonjour à tous,
Je reviens sur ce thème de l'alimentation bien souvent oubliée dans les bienfaits dans les troubles de l'humeur : dépression ou dépression bipolaire et aussi dans les troubles délirants.
Je parle aussi des dernières recherches sur la dépression en 2022.
Je joins une conférence d'un psychiatre d'argos 2001 sur l'alimentation type méditerranéen anti-inflammatoire, il développe plus profondément dans la vidéo.
Il dit de se supplémenter en oméga 3.
Bien sûr il y a les poissons gras mais maintenant on sait qu'on ne peut dépasser une part de poisson/semaine aussi même si on a les huiles d'origine végétale, celles ci ne sont pas assimilables directement par l'organisme. En plus il y a du mercure.
Bien sûr il ne faut pas remplacer les oméga 3 par les traitements médicamenteux.
Ne pas oublier le sport aussi.
Attention au régime cétogène, les nutritionnistes le déconseillent à long terme.
à voir la supplémentation en zinc.
Il y a aussi la supplémentation en vitamine B9 et vit D et en magnésium qui donnent des résultats.

à éviter aussi le sucre...
Dans le chocolat que conseille ma psy, il faut prendre du chocolat à au moins 70% de cacao.

Il y a aussi les probiotiques mais ça coûte assez cher.
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vibou
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par vibou »

Le psychiatre Guillaume Fond vient de sortir un nouveau livre :
Bien nourrir son cerveau
Contre le stress, l'anxiété, la dépression, le déclin cognitif


Je l'ai feuilleté et il y a quelques pages sur les suppléments pour le trouble bipolaire.
https://www.odilejacob.fr/catalogue/san ... 010560.php#
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clémentine
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »

ça a l'air bien mais la préface reprend les bases de l'histoire. Faut lire le reste pour se rendre compte, ton comptes l'acheter ?
Ah, quelques pages pour nous ?

Moi, je suis en bas depuis hier. Je trouve ça long, et je dois aider ma fille elle a besoin de moi. Je ne me sens pas capable encore, ça me navre. Et puis, j'ai l'impression de ne pas avoir vu ma psy depuis très longtemps.

Il faut que je fasse qq chose, massage, entretien avec ma seconde psychanalyste en visio par Skype, une TCC ????
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Antonio
Gruyère
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Antonio »

Je n'ai pas 52 minutes à consacrer à une radio à 2 h du matin, mais j'ai lu l'article sur France Inter de ce que Guillaume Fond préconise.

En résumé, il recommande de prendre du tryptophane, des oméga-3, du zinc, de la vitamine D et B9, ainsi que des antioxydants (fruits, légumes), tout en limitant les aliments ultra-transformés à moins de 20 % de l'alimentation totale de la journée.

J'ajouterais que si l'on prend déjà un antidépresseur, il vaut mieux ne pas prendre du tryptophane sans avis médical. :non0:

La santé mentale dépend aussi du sommeil, de l'activité physique, des relations sociales et de l'équilibre neurochimique du cerveau. Une alimentation "parfaite" ne suffit pas à elle seule.

Par exemple, des sportifs de haut niveau, comme Andrés Iniesta, Naomi Osaka ou Michael Phelps, qui ont une excellente diète, n'ont pas été épargnés par la maladie dépressive. Prendre du zinc et manger des salades peut aider, mais cela ne résout pas tout.

Il est essentiel de travailler sur l'ensemble des facteurs qui influencent la santé mentale.

En bref, mangez équilibré, et travaillez sur le reste. :jap:
datura

L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par datura »

je ne suis pas docteur, mais j'ai au moins 55 ans d'expérience de dépression/mal être et je crois que les AD font plus ou moins d'effet selon les personnes et le temps qu'on les prends.
j'en ai changé plusieurs fois car ou bout d'un long moment, l'effet commence a faiblir.
cependant ils me sont indispensables pour survivre.
mais je pense a mon age que la seule chose qui peut nous guérir ou nous aider vraiment, c'est le bonheur, un entourage bienveillant, la paix.
mais hélas c'est un serpent qui se mord la queue !!!
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vibou
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par vibou »

Je ne compte pas l'acheter mais le feuilleter certainement !
Sur google books, il y a quelques pages :
https://www.google.fr/books/edition/Bie ... frontcover

Clémentine , Tu cherchais une TCC ACT, il me semble ?
Antonio a écrit : mardi 04 février 2025 2:37
vibou a écrit : lundi 03 février 2025 18:08
Le psychiatre Guillaume Fond vient de sortir un nouveau livre :
Bien nourrir son cerveau
Contre le stress, l'anxiété, la dépression, le déclin cognitif


Je l'ai feuilleté et il y a quelques pages sur les suppléments pour le trouble bipolaire.
https://www.odilejacob.fr/catalogue/san ... 010560.php
Je n'ai pas 52 minutes à consacrer à une radio à 2 h du matin, mais j'ai lu l'article sur France Inter de ce que Guillaume Fond préconise.

En résumé, il recommande de prendre du tryptophane, des oméga-3, du zinc, de la vitamine D et B9, ainsi que des antioxydants (fruits, légumes), tout en limitant les aliments ultra-transformés à moins de 20 % de l'alimentation totale de la journée.

J'ajouterais que si l'on prend déjà un antidépresseur, il vaut mieux ne pas prendre du tryptophane sans avis médical. :non0:

La santé mentale dépend aussi du sommeil, de l'activité physique, des relations sociales et de l'équilibre neurochimique du cerveau. Une alimentation "parfaite" ne suffit pas à elle seule.

Par exemple, des sportifs de haut niveau, comme Andrés Iniesta, Naomi Osaka ou Michael Phelps, qui ont une excellente diète, n'ont pas été épargnés par la maladie dépressive. Prendre du zinc et manger des salades peut aider, mais cela ne résout pas tout.

Il est essentiel de travailler sur l'ensemble des facteurs qui influencent la santé mentale.

En bref, mangez équilibré, et travaillez sur le reste. :jap:
Il s'agit de son premier livre.
Il vient d'en publier un second sur le même sujet.
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clémentine
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »

:bye: à tous !

Les ATD attirent plus de monde que la MBCT et sa méditation.

Oui la DHA et l'EPA, Guillaume Fond était venu faire une conférence dans l'assoce des personnes atteintes de trouble bipolaire. Et il nous avez parlé de ses recherches dessus, ça se confirmerait donc.
Car il persévère dans cette voie.

Merci pour ton lien.

Depuis son intervention, je prends un peu d’omégas 3 2 fois/jour mais pas à la dose qu'il nous avez dit de prendre. C'est trop cher.
Sinon, je mange une boîte de sardines/semaine.
Il faudrait peut-être que je me replonge là dedans. ça vaut peut-être le coup de dépenser une belle somme. Et j'ai fini mon crédit, mais pas à rallonge quand même, je vais voir.
Mais j'ai bien compris qu'il fallait nourrir son cerveau.

Oui je suis intéressée par une thérapie ACT. ou une TCC spéciale dépression et non pas une TCC contre les récidives de pression (MBCT) que j'avais faite.
Le problème est que je dis ça mais pas envie de passer à l'acte. Il faudrait déjà que je me motive pour un massage dans un premier temps.
Appuyer l'ATD + la méditation par autre chose.
C'est l'ensemble qui permet de sortir de la dépression.
Sinon l'humeur basse des 2 derniers jours semble passée. C'est impressionnant.
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Antonio
Gruyère
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Antonio »

Il s'agit de son premier livre.
Il vient d'en publier un second sur le même sujet.
Il en avait sorti 4 :

Sans titre 1.png
Sans titre 1.png (109.36 Kio) Vu 277 fois

Et le cinquième cette année : Bien nourrir son cerveau : Psychonutrition, la révolution scientifique.

Tu l'as bouquiné aussi ? :intero:
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clémentine
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Message par clémentine »

........................J'ajouterais que si l'on prend déjà un antidépresseur, il vaut mieux ne pas prendre du tryptophane sans avis médical. :non0:
........................
:jap: J'ai tout lu et son contraire au sujet du Tryptophane que je suis depuis des années quant à ses avis. Je suis ce que dit Guillaume Fond (chercheur) à moins que ma psy ne me le déconseille.
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Antonio
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Antonio »

C'est qu'il agit aussi sur la sérotonine (c'est un précurseur) et comme un antidépresseur agit aussi là-dessus, ça peut engendrer un syndrome sérotoninergique. Le 5-HTP est aussi un précurseur, par exemple.

Mais ce n'est pas incompatible de prendre les deux, juste faire attention aux dosages.

Tu as ressenti des bienfaits avec le tryptophane ? J'avais failli en acheter, puis je me suis dit "non ça marchera pas comme d'habitude". :rire1:
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clémentine
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »

Je sais tout ça et je me contente de manger de la tryptophane dans les viandes. Et l'incompatibilité entre les 2 jamais entendu parler, quelque soit le dosage, je suis Guillaume Fond qui est chercheur :mercipoli:
Je ne me contente pas d'un antidépresseur, jusqu'à là ça m'a plutôt bien réussi.
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Antonio
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Antonio »

Je pensais que tu prenais des suppléments qui sont souvent hautement dosés, mais si tu prends le tryptophane qu'il y a dans les viandes, alors il n'y a pas de souci. :pasgrave:

J'en profite pour demander si quelqu'un a déjà essayé des suppléments de tryptophane ou de 5-HTP, si c'est le cas, postez sur mon salon. :jap:

Après l'échec du millepertuis, j'hésite entre les deux pour traiter un peu la mélancolie.
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clémentine
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »

Si j'avais un problème avant de faire des mélanges, je demanderais à ma psy si tu permets. :mercipoli: et / ou avec mes petites connaissances.
Et le millepertuis, plein d'effets secondaires, c'est de la phytothérapie avec un potentiel dangereux, est interdit avec un antidépresseur et le Lamictal, et le Lithium si je me souviens bien. Pour le trouble bipolaire, il faut faire très attention avec, ça peut engendrer des accès maniaques et autres.
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Antonio
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par Antonio »

Oui il ne faut généralement pas associer le millepertuis avec un antidépresseur, puisque c'en est un. De toute façon, il a tellement de contre-indications que je ne le recommanderais à personne, son effet est au mieux très léger, au pire pas mieux qu'un placebo.

C'est mon expérience en tout cas.

Le trouble bipolaire, je ne connais pas trop, mais je sais que le millepertuis est contre-indiqué avec le Lamictal, Dépakote et le lithium.

Avec tout, en bref.

Millepertuis => poubelle. :mrvert:
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clémentine
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L' alimentation anti-dépression (oméga 3, protéines...)

Message par clémentine »

Le millepertuis a soit disant des effets antidépresseurs mais n'est pas un antidépresseur, et beaucoup d'effets secondaires, pire que les antidépresseurs eux-mêmes ai-je même entendu..
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