A chacun(e) de se faire son opinion...
Wikipédia- soutien-gorge
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soutien-g ... te_note-27Non-port[modifier | modifier le code]
Certaines femmes refusent l'usage du soutien-gorge, le jugeant inconfortable et inutile à empêcher la chute des seins22. Une étude menée sur 330 femmes pendant 15 ans semble confirmer les avantages du non port du soutien-gorge : les mamelons remontent de 7 mm par an par rapport à l’épaule, la poitrine aurait tendance à se raffermir et les vergetures à disparaître23.
Certains courants féministes le refusent également, jugeant le soutien-gorge instrument d'oppression et de souffrance infligée au corps des femmes, et résultant d'une hyper-sexualisation de leur corps. Le brûlage de soutien-gorge est d'ailleurs devenu une icône (quoique plus un stéréotype) du féminisme des années 1970[réf. nécessaire].
Article détaillé : Libération des seins.
Certains groupes religieux et politiques interdisent le port du soutien-gorge. En 2009, en Somalie, les Shebab ont fouetté en public plusieurs femmes qui portaient ce sous-vêtement24.
Certaines femmes mettent en avant que porter un soutien-gorge favoriserait l'apparition de cancer du sein25,26, ce que démentent pourtant les médecins27. En effet, les études régulièrement relayées par les médias ne montrent qu'une corrélation entre le port de soutien-gorge et l'apparition de tumeurs mammaires au sein d'un échantillon de femmes donné, mais ne montrent pas de relation de cause à effet, car la corrélation ne remplit pas les critères de Bradford-Hill, conditions requises en épidémiologie pour établir une preuve d'une relation causale entre deux évènements. De plus une étude cas-témoins, rétrospective, ne permet pas de calculer un risque relatif, mais seulement un odds ratio, autrement dit elle ne permet pas d'évaluer l'incidence du cancer du sein sur un groupe exposé au facteur de risque supposé (le port de soutien-gorge) et un autre non exposé.
Michel Dogna- Alternative santé
https://www.alternativesante.fr/Bonjour,
On voit un peu partout sur Internet un chiffre hallucinant : le risque d’avoir un cancer du sein est 125 fois supérieur si l’on porte un soutien gorge. Cela paraît incroyable mais la source de ce chiffre étant contestée ici où là, ce qui fait dire aux commentateurs que cela n'a aucun sens. Pourtant, c'est tout à fait possible.
Comment cela s'expliquerait-il ? Le sein est un lieu de passage et de stagnation de tout ce que mange la femme, y compris les poisons chimiques. Quand une femme allaite, si elle a consommé des épinards, elle donne à son bébé du lait aux épinards ; si elle fume, elle nourrit son bébé avec du lait à la nicotine…
La compression du soutien-gorge sur les divers ganglions et canaux lymphatiques, bloque la libre circulation des éléments, bons ou mauvais, qui vont plus ou moins s’accumuler et « pourrir » sur place faisant apparaître au fil du temps des formations kystiques d’abord, des possibles tumeurs cancéreuses plus tard.
A contrario, le mouvement naturel du sein libre, pendant la marche, crée un massage naturel qui fait circuler la lymphe. À noter que certains pays (Japon, Provinces de l’Inde, Fidji, Maoris de Nouvelle-Zélande…) font des campagnes pour un retour aux vêtements traditionnels seins libres, depuis l’apparition du cancer du sein avec la mode occidentale du soutien-gorge.
Par ailleurs, depuis 1978, plusieurs études médicales en France, aux États-Unis, au Japon et en Grande-Bretagne ont mis en avant que, contrairement aux idées reçues, le soutien-gorge peut augmenter la chute des seins. En effet, les ligaments Cooper et les muscles peaussiers qui sont les soutiens naturels de la poitrine ne travaillant plus, ceux-ci s’atrophient et la poitrine, perdant sa fermeté, s’affaisse encore plus rapidement avec le temps.
En posant des capteurs sur des athlètes, des chercheurs sportifs ont pu découvrir que la poitrine parcourt 6 cm de haut en bas et 9 cm de gauche à droite au cours des diverses pratiques sportives. Ce sont ces mouvements (réduits de 70% avec un soutien-gorge) qui permettent au sein de s’adapter et de multiplier naturellement les formes de maintien. Constatation à la fois déconcertante et ahurissante, malgré toutes nos idées reçues, leur poitrine après 3 ans de suivi n’a pas molli, et s’est même carrément rehaussée !
Alors mesdames, asseyez-vous sur les croyances éducatives de vos mères et ne gardez vos soutiens-gorge pigeonnants que pour les grandes occasions, cela vous évitera peut-être un jour, à cause de la pollution actuelle, des séances de chimio ….
Michel Dogna
Soutien-gorge et cancer du sein
women-info.com
Comment les soutiens-gorge sont liés au cancer du sein? Beaucoup de gens prétendent que le cancer du sein provoqué par les soutiens-gorge est un mythe. Il est vrai que le soutien-gorge ne cause pas le cancer par lui-même mais des soutiens-gorge mal adaptés, trop serrés peuvent contribuer au cancer du sein car ils peuvent empêcher votre corps d’excréter de dangereuses substances cancérogènes. Et, comme l’industrie du soutien-gorge et Oprah Winfrey elle-même l’on noté, 80% des femmes portent une mauvaise taille de soutien-gorge.
La principale raison pour laquelle des soutiens-gorge trop serrés sont mauvais pour la santé c’est qu’ils restreignent la circulation de la lymphe dans les seins. Il y a de nombreux chemins et nœuds lymphatiques dans les aisselles, sous les seins et entre les seins. Normalement, le fluide lymphatique nettoie et évacue les déchets et autres toxines des seins mais les soutiens-gorge (spécialement ceux qui remontent et compriment les seins) empêchent cette action de sorte que les toxines commencent à s’accumuler dans les seins et cela peut contribuer au développement du cancer. En d’autres termes, les soutiens-gorge inhibent le processus par lequel notre corps se nettoie tout seul et se débarrasse des cellules cancéreuses et des toxines comme les PCB, le DDT, la dioxine, le benzène et autre substances cancérogènes qui se fixent sur les tissus graisseux du corps comme les seins.
En fait, si vous vous découvrez une grosseur dans un sein, ce pourrait très bien être une poche de lymphe qui n’a pas pu être évacuée.
Le fait de porter des soutiens-gorge pourrait être lié au cancer d’une autre façon. Le port du soutien-gorge augmente légèrement la température du tissu mammaire et les femmes qui portent des soutiens-gorges ont taux plus élevé de prolactine, ce qui peut influencer la formation d’un cancer du sein.
L’étude de Singer et Grismaijer
La première étude étendue sur le sujet par le chercheur en médecine Sydney Singer et sa femme Soma Grismaijer fut déclenchée par la découverte par Soma d’une grosseur dans un sein alors qu’elle était au début d’une grossesse. Terrifié, le couple se mit à rechercher les causes et les facteurs de risques du cancer du sein et trouvèrent que diagnostiquer une grosseur (sans savoir si c’est un cancer) comporte un risque qu’ils ne voulaient pas prendre.
Soma cessa de porter des soutiens-gorge, commença à pratiquer massages et exercices, ne buvant que de l’eau purifiée et prenant des suppléments à base de plantes. En deux mois, sa grosseur avait disparu.
Ils remarquèrent que les maoris de Nouvelle-Zélande intégrés dans la société blanche avaient le même taux de cancer du sein alors que aborigènes marginalisés n’ont pratiquement jamais de cancer du sein. C’est aussi vrai pour les japonais, les fidjiens “occidentalisés” et autres cultures converties au port du soutien-gorge.
Singer et Grismaijer étudièrent alors 4.500 femmes dans cinq villes à travers les USA quant à leurs habitudes relatives au soutien-gorge. Ils publièrent leurs résultats dans un livre intitulé “Dressed to Kill” (Habillées à mort). Bien que l’étude ne prenne pas en compte d’autres facteurs liés au mode de vie, les résultats sont trop frappants pour être rejetés :
3 sur 4 des femmes qui portaient un soutien-gorge 24h par jour ont fait un cancer du sein.
1 sur 7 des femmes qui portaient un soutien-gorge plus de 12 h par jour mais pas au lit ont fait un cancer du sein.
1 sur 152 des femmes qui portaient un soutien-gorge moins de 12 h par jour ont fait un cancer du sein.
1 sur 168 des femmes qui portaient un soutien-gorge rarement ou jamais ont fait un cancer du sein.
Donc, la différence entre porter un soutien-gorge 24h par jour ou pas du tout était un risque multiplié par 125 !
Singer et Grismaijer envoyèrent leurs résultats aux patrons des organisations et instituts sur le cancer les plus prestigieux des USA. Aucun ne répondit.
Le système lymphatique dans le sein ne se développe pleinement que pendant la grossesse et l’allaitement de sorte que les femmes qui portent un soutien-gorge tous les jours et qui retardent le moment d’avoir un enfant et celles qui n’allaitent pas peuvent courir un plus grand risque d’attraper un cancer du sein.
Il est bien connu que les facteurs de risque bien établis du cancer du sein n’expliquent que 25% des cas. En d’autres termes, environ 75% des femmes qui ont un cancer du sein n’ont aucun des facteurs de risques typiques tels que antécédents familiaux, tabagisme ou premières règles précoces. Peut-être que de porter un soutien-gorge mal adapté (ou juste n’importe quel soutien-gorge ?) est un facteur de risque qui pourrait expliquer un bonne part de cette variation “inconnue” !
Il est aussi bien établi par la recherche scientifique que les femmes dans les pays occidentaux ont plus de cancers du sein que les africaine, par exemple, ce qui pourrait s’expliquer par une différence dans l’habitude de porter un soutien-gorge. Quelqu’un devrait agir faire davantage de recherche !
Bien que les études dans cette direction ne soient pas nombreuses (probablement parce qu’il n’y a pas d’argent à gagner à convaincre les femmes de ne pas porter de soutien-gorge), il y en a qui confirment le lien entre le port du soutien-gorge et le cancer du sein et aussi entre la maladie fibrocystique et le cancer du sein. En 1991, Hsieh & Trichopoulos ont étudié la taille des seins et la latéralité (droitière ou gauchère) comme facteurs de risque et ont noté dans leurs résultats que les femmes, avant la ménopause, qui ne portent pas de soutien-gorge ont un risque de cancer du sein divisé par deux par rapport à celles qui portent un soutien gorge. (Breast size, handedness and breast cancer risk. Eur J Cancer. 1991;27(2):131-5.)
En 2000, une étude britannique, on a demandé à des femmes de ne pas porter de soutien-gorge pendant trois mois. Résultats :
“…les femmes interviewées se sont exprimées sur les améliorations de la santé de leurs seins qui ont changé leur vie comme d’être capables de soulever leur enfant ou serrer leur époux dans leurs bras sans avoir mal”. (A few highlights of the history of research on bras and breast disease by R.L. Reed.)
“Les résultats de cette étude m’ont rendu ma liberté. Je peux soulever mes enfants quand j’en ai envie. Je peux faire tout ce que je veux et mes douleurs mammaires sont passées de plus en plus à l’arrière-plan. Je ne suis pas inquiète de mes grosseurs dans les seins parce que la douleur n’est plus présente de sorte que je ne l’ai plus constamment en tête et je ne m’en fait plus. Je continue ma vie et j’ai davantage de joie de vivre. Je n’ai plus à souffrir constamment.” (Rae Marsh in Bras, the Bare Facts, A documentary by channel 4 UK, aired November 2000).
David Moth a mené une expérience dans laquelle il a mesuré la pression réelle exercée par les soutiens-gorge. Comme il le dit : “Le résultat suggère que le plus léger des soutiens-gorge exerce des pressions qui sont supérieures à celle que l’on trouve dans les vaisseaux lymphatiques.”
Mesdames, la prochaine fois que vous enlevez votre soutien-gorge, regardez-vous dans le miroir. Vous pourriez voir des lignes rouges sur les côtés et/ou sous vos seins ainsi que des marques sur vos épaules dues aux bretelles. Ce n’est pas bon signe : la circulation de la lymphe a été interrompue. Les soutiens-gorge qui remontent les seins, avec des armatures et des côtés surélevés ont encore plus d’effet constricteur sur les vaisseaux lymphatiques. Il est temps d’en acheter de mieux adaptés. Essayez aussi de donner à vos seins quelques moments de liberté chaque jour, si possible au moins 12 heures.
La plupart des gens pensent que la pression exercée par les soutiens-gorge (ou par n’importe quel autre vêtement) n’est pas un risque pour la santé. Nous savons que les vêtements et les pressions qu’ils exercent ont un effet sur d’autres parties du corps ; pourquoi pas sur les seins ? Une étude qui s’est intéressée aux pressions exercées par différents types de soutiens-gorge (un type conventionnel et un nouveau type à faible pression sur la peau) ont trouvé qu’il y avait une différence et elle conclut : “Nos données indiquent que la pression plus forte exercée par le soutien-gorge conventionnel a un impact négatif significatif sur l’activité du système neuro-végétatif”. (Effects of clothing pressure caused by different types of brassieres on autonomic nervous system activity evaluated by heart rate variability power spectral analysis. J Physiol Anthropol Appl Human Sci. 2002 Jan;21(1):67-74.)
Une autre étude a trouvé que les soutiens-gorge diminuent la production de mélatonine et augmente la température interne du corps. La mélatonine est un puissant antioxydant et une hormone qui favorise un bon sommeil, lutte cotre le vieillissement, renforce le système immunitaire et ralentit la croissance de certains types de cancers y compris le cancer du sein. (The effects of skin pressure by clothing on circadian rhythms of core temperature and salivary melatonin. Chronobiol Int. 2000 Nov;17(6):783-93.)
Un message à retenir
Tout ça peut avoir l’air tiré par les cheveux… votre médecin peut ne jamais en avoir entendu parler mais les preuves sont là. La prévention du cancer du sein devrait être une cause importante pour nous tous. Réduire drastiquement la durée pendant laquelle vos seins sont prisonniers de votre soutien-gorge et être consciente que de ne porter que des soutiens-gorge bien adaptés sont des mesures faciles à prendre qui pourraient vous épargner une fortune en frais médicaux et même votre vie !
http://www.women-info.com/fr/soutien-go ... er-du-sein
http://sante.journaldesfemmes.com/magaz ... 0914.shtmlLe port du soutien-gorge n'augmente pas le risque de cancer du sein
Article publié le 09/09/14 10:47
journaldesfemmes.com
C'est une vieille polémique qui fait pourtant régulièrement débat. Mais selon une étude américaine, porter un soutien-gorge n'augmenterait pas les risques de développer un cancer du sein.
Quand les soutiens-gorge font pression. Jusqu'à présent, on ne disposait d'aucune étude scientifique sur la corrélation entre le port de soutien-gorge à armatures ou à ajustement trop serré et le risque de cancer du sein. On avait seulement des hypothèses : les soutiens-gorge trop serrés gêneraient le drainage lymphatique et augmenteraient les risques de développer des cancers du sein. Par ailleurs, l'influence du soutien-gorge avait aussi été envisagée pour expliquer les différences de survenue de ces cancers chez les femmes asiatiques vivant en Asie et celles vivant en Amérique du Nord et en Europe. Les premières étant moins touchées par le cancer du sein. Cependant, le lien entre les deux n'a jamais été démontré du fait que d'autres facteurs pouvaient entrer en jeu. La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelait dans ses recommandations de dépistage du cancer de sein publiées en mai dernier que "les femmes américaines et européennes sont exposées à d'autres facteurs de risque, tels que la consommation de graisse ou l'indice de masse corporelle" .
Une étude rassurante. Une équipe de chercheurs de l'université de Seattle a suivi plus de 1 500 femmes âgées de 55 à 74 ans, ménopausées. Celles-ci ont été réparties en trois groupes : deux d'entre eux regroupaient des femmes atteintes des deux types de cancer du sein les plus fréquents et un troisième regroupait des femmes qui n'avaient pas de cancer. A la suite d'entretiens menés par les chercheurs, le résultat publié dans Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention est sans appel : le risque de cancer du sein lié au soutien-gorge était similaire chez toutes les femmes, peu importe la durée quotidienne du port du soutien-gorge, le modèle, la présence ou non d'armatures, ou encore l'âge où l'on commence à en porter. Les chercheurs insistent sur la nécessité de rassurer les femmes, notamment en Europe et en Amérique du Nord, où le soutien-gorge est particulièrement répandu. En France, 9 femmes sur 10 en portent un... et peuvent donc continuer à le faire, l'esprit tranquille.