Mon travail me rend fou

[David-Nantes]

Bonjour, j'ai l'impression que mon travaille me rend cinglé. Ça commence à faire longtemps que je souffre au travaille et que je ne trouve pas le moyen d'en sortir. J'aime mon boulot, j’apprécie mes collègue, le problème viens de mon directeur et des administrateurs de mon association. Je me sens à bout du bout du bout je ne vois pas de moyen d'en sortir, trop complexe je me sens impuissant et ils ont pris toutes mes forces. Je suis épuisé !! J'ai parfois la sensation de ne plus être dans la réalité. Je fais des crises d'angoisse, je dors de moins en moins, et quand je dors il m'arrive de faire des cauchemars avec mon employeur Démissionner c'est pas si simple je vis tout seul avec un prêt à 'rembourser et j'ai plus confiance en moi pour trouver autre chose. Il m'est arrivé de me dire que la seule solution pour en sortir serait mourir et d'y réfléchir. Est ce que quelqu'un à ressenti ça et à trouvé une solution pour s'en sortir ?

[Leïla]

Bonjour,
Est-ce que tu es suivi par un professionnel de santé ?
Ma sœur qui avait des soucis similaires dans son boulot avait consulté un psy du travail et ça l'avait aidé à y voir plus clair notamment sur ses envies face à cette situation qui n'allait pas évoluer.
Elle a depuis changé de structure.

Je pense que pour toi déjà il serait bien que tu es un arrêt de travail pour pouvoir souffler.

[lodiz]

Mourir surtout pas , démissionner une solution bancale doit rester un dernier recours, vous n'êtes pas en tort... La solution est simple: arrêt maladie... jusqu'à ce que vous alliez mieux ou que votre employeur propose des solutions, zu pire ils vous virent mais surtout ne pas démissionner.

Courage, vous n'êtes pas le premier à vivre cela. Perso, j'ai du rater une tentative de suicide pour me rendre compte qu'il suffisait que je me mette en maladie, c'était idiot (et du à la maladie cette idée idiote).

[David-Nantes]

Merci pour vos réponses Leila et Lodiz. Pour l'arrêt de travail ça me fait peur car j'ai été en arrêt de travail il y a 2 ans pendant un mois et à mon retour ils me l'on fait payer très cher. Je ne veux surtout pas revivre ça je ne le surmonterais pas une deuxième fois. Quand j'ai repris le travail on m'a mis à l'écart, je n'avais plus les mêmes prérogatives, on me court-circuitait, etc. je ne savais même plus quel était mon rôle. Mettre fin à mes jours j'y ai pensé très sérieusement, j'en étais à chercher quand, où et comment mais j'ai pas trouvé la force d'aller jusqu'au bout.
J'ai l'impression d'être dans un labyrinthe sans sortie. Il faut sans doute que je me fasse accompagner pour trouver l'issue. Si toutefois il en existe une, ce dont je ne suis pas certain.

[lodiz]

un employeur pareil mérite-t-il qu'on s'accroche ou pire qu'on en meure ? Une bonne question hein... perso mon boulot ne me motive plus, me sent au placard mais au prix où on me paie je vais pas partir, au fond je ne vois plus trop à quoi sert mon boulot à part financer ma vie privée ce quie st une déhjà une bonne raison.

Rien n'empêche de postuler ailleurs au cas où ?

[Sasha]

Salut David-Nantes,
En 6 ans, j’ai eu 6 boulots, qui m’ont tous poussae à bout mentalement. La souffrance au travail, c’est presque ma norme. Le seul et unique moyen que j’ai trouvé pour faire face pour le moment, c’est de partir à chaque fois, de changer de boulot. J’aimais aussi mes missions, j’aimais parfois certain·e·s collègues (souvent les autres moins, j’ai vécu beaucoup de harcèlement de la part de la plupart), mais mes différent·e·s managers et directions ont toujours été en conflit avec moi. J’ai essayé de tenir le plus longtemps possible à chaque fois, jusqu’à finir dans un sale état. Mais je ne tiens vraiment pas longtemps. À chaque fois, quand ça tourne au vinaigre, je me mets à chercher un boulot ailleurs. Ensuite, chaque fois à été différente : rupture conventionnelle, démission, arrêt de travail, licenciement… J’ai tout fait, mais à chaque fois en cherchant et si possible en trouvant un boulot en amont, avant de partir. Je sais que toutes les situations ne sont pas simples, j’ai une collègue qui est encore coincée dans l’enfer que je viens de quitter. Je ne te conseille effectivement pas de démissionner si tu n’as rien d’autre. Le mieux, c’est de chercher et trouver autre chose, et ensuite tu demandes une rupture conventionnelle ou tu donnes ta démission. Si besoin, pendant la recherche, tu te mets en arrêt de travail. C’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour minimaliser à la fois les pertes financières et les effets sur la santé mentale. Tu peux trouver autre chose, j’en suis sûrx. Je suis une bouse incapable de garder un boulot plus d’un an, et pourtant, après 6 essais, je retrouve encore à chaque fois. Je comprends totalement que tu aies pensé au suicide, j’y ai pensé aussi sur mes deux derniers boulots. À chaque fois, j’ai été sauvae par un·e collègue qui en chiait aussi. Si c’est ta hiérarchie qui te pourrit la vie, probablement que d’autres collègues en souffrent aussi ? Vous allier peut être une ressource inestimable. Ensuite, le plus urgent est de te trouver un autre boulot. Éventuellement, pendant ou après, l’inspection du travail, les prud’hommes, un syndicat, une association… peuvent t’aider face à ton employeur actuel.
Effectivement, c’est dur de revenir après un arrêt de travail, les employeurs ne respectent pas la loi à ce sujet, mais si les pensées suicidaires sont trop fortes, l’arrêt est encore le meilleur moyen de souffler, faire redescendre la pression et l’anxiété, et se mettre en marche pour chercher ailleurs. Si tu te sens de demander de l’aide à des psys, des médecins, des associations, des syndicats… alors n’hésite pas.
Je ne peux pas garantir que changer de boulot sera la solution, moi-même j’en suis à mon 6e changement, mais c’est sûr que rester dans un boulot toxique est une mauvaise solution. Alors à défaut d’en avoir une autre, je bouge.
La première étape pour bouger, c’est refaire son CV. Déjà, quand tu auras fait ça, tu auras monté la première marche et la suite viendra plus facilement.
Je t’envoie du courage et te souhaite d’arriver à sortir. N’hésite pas à revenir nous donner des nouvelles !