Mon conjoint en dépression me rejette

[Christy]

Chère communauté,

Je suis nouvelle sur le forum et je souhaite partager mon histoire.

Je suis en couple depuis 21 ans avec mon mari, et nous avons deux filles adolescentes. Depuis environ un an, mon mari est devenu de plus en plus distant et hostile. Au début, je ne comprenais pas et étais prête à accepter sa demande de divorce car il disait ne plus avoir de sentiments pour moi. Ma belle-mère, plus perspicace, l'a encouragé à consulter un généraliste, ce qui a conduit à un traitement antidépresseur qu'il suit toujours.

L'automne dernier a été un véritable calvaire pour toute la famille. En janvier, alors qu'il était en arrêt de travail depuis deux mois, il commençait à aller mieux et me disait que ses sentiments pouvaient revenir.

Il a repris le travail en février à plein temps, mais est rapidement redevenu très distant. Travaillant en jardinerie, le printemps est une période cruciale et son entreprise venait de s’agrandir, ce qui a ajouté du stress. Au fil des mois, nous avons beaucoup appris sur la maladie et avons discuté des stratégies pour aller mieux. Il a réussi à garder la tête hors de l’eau, malgré des retours anticipés certains jours.

En juillet, il a eu une crise aiguë avec une forte envie d'en finir. Il m'a avoué avoir beaucoup de mal à résister. Le lendemain, il a été admis dans un centre de soins pour dépressifs, où il est encore aujourd'hui. Il est bien entouré et le repos lui fait beaucoup de bien. Je dois admettre que son absence nous soulage aussi. Je ne réalisais pas à quel point j'étais focalisée sur ses humeurs et constamment en train de le soutenir, que ce soit par des paroles, des messages ou en prenant en charge des travaux comme le bois, la taille de la haie et la tonte.

Il voit ce que je fais pour lui et est pseudo-reconnaissant, mais il ne sait toujours pas s’il veut rester. Il est plutôt froid avec moi mais reste quand même attentionné.

Je ne suis pas médecin, je dois faire confiance aux psychiatres et aux articles que je lis, qui disent que sa perte de sentiments est liée à sa maladie. Je ne sais pas si je me fourvoie en continuant à y croire. Avant, il me mettait sur un piédestal, et c’est tellement dur de ne plus exister pour lui.

La psychiatre qui le suit pense que son mal vient de ses questionnements (s’il veut rester ou non), et qu’il devrait partir. Il a peur de faire une erreur mais n’est pas engagé dans notre relation non plus.

Je n’ai même plus de larmes pour pleurer. Bien sûr, je le laisserai partir s’il le décidait (en ayant peur que son état se dégrade).

Que dois-je faire ?

Merci d’avance

[Sasha]

Salut Christy,

Vraiment désolae de ce qui vous arrive =(

Je répondrais à ta question par une autre question : qu’as-tu envie de faire ? De quoi as-tu envie ? Que souhaites-tu obtenir ? Que préfères-tu ?
Est-ce que tu l’aimes, tu tiens à lui et à votre vie, tu souhaite réparer ce qui est cassé, continuer et l’aider ? Ou est-ce que tu étouffes et tu as besoin de partir ?

Si tu souhaites sauver votre vie, y a beaucoup de choses à faire.
Si tu préfères partir, y pas à en avoir honte.
Dans tous les cas, c’est aussi important de prendre en compte tes besoins, tes émotions, ta santé, ton état… que les siens.
Ce serait dommage que tu tombes malade aussi.
Ce qui lui arrive est une maladie qui vous dépasse largement, tu n’as pas à gérer tout seule.

En attendant de te lire,

Je te souhaite du courage

[Christy]

Bonjour Sasha (avec un s au début et au milieu, comme sushi, mais avec des a)

Ça m’a fait sourire, merci pour ça

Merci aussi de prendre du temps pour moi.

Avec lui, je n'avais pas peur de vieillir ; sans lui, je n'ai pas envie de vieillir. Je sais que ce n'est pas bien de penser ainsi, mais c'est ce que je ressens.

[gris]

Bonjour et bienvenue
tu es loin d'être vieille (moi je suis à la retraite) tu as encore toute une vie devant toi ;
avant tout protège-toi, retrouve-toi, ne te laisse pas atteindre par les effets de cette maladie, c'est dur d'avoir un proche dépressif, peut-être as-tu besoin toi aussi d'une aide psy pour surmonter ça ;

accorde-toi du temps pour te retrouver et vois comme dit Sasha ce dont tu as vraiment envie (tout en restant gentille avec ton mari autant que tu peux, car on a vraiment besoin de gentillesse, mais ne te force pas non plus)

[Christy]

Merci pour vos précieux conseils.

C’est tellement bien décrit, « une situation qui nous dépasse largement ».

Je regrette que nous soyons si mal informés sur cette maladie, ce qui nous fait nous sentir si seuls et impuissants dans l’accompagnement d’un proche.

Actuellement, je fais de mon mieux pour être présente pour lui et comprendre sa détresse (je la sais grande), le tout en étant rejetée. Je m’efforce à ne pas le prendre personnellement et en lui indiquant dans le plus grand respect, quand mes limites sont atteintes.

Dorénavant, j’essaierai aussi de retrouver un peu de ma joie de vivre, en prenant soin de moi pour ne pas sombrer.

Questions :
• Connaissez-vous ce phénomène : ressentir une sorte d’armure/de bouclier dans la poitrine empêchant de ressentir quoi que se soit pour son partenaire/autre personne ?
• Ou y a-t-il des proches qui ont traversé cette épreuve ? Je ne trouve rien dans les livres, internet à ça sujet ?

Merci d'avance et bon courage à tous les utilisateurs du forum dans leur cheminement personnel.

[gris]

Peut-être que :
c'est douloureux et insupportable de voir la personne qu'on aime aller mal et de ne pas pouvoir l'aider ; se sentir rejeté par la personne qu'on aime, c'est violent et stressant ; et vous êtes dans une situation où vous ne pouvez pas vous effondrer parce que vous devez continuer à bien vous occuper des enfants, de la maison, du travail, et même de lui ... alors vous vous blindez

[ShadCrow]

@Christy
Je suis en pleine "crise" de dépression , pas la première, peut être pas la dernière.

Alors je vais te donner mon avis en tant qu'homme dépressif et anxieux de nature, mais cela n'est pas une vérité absolue , cela ne veut pas dire que ton mari ressent exactement la même chose

Pour moi tu ne le comprends pas, et tu ne peut pas le comprendre, désolé si c'est dur a entendre. Mais c'est simplement car c'est irrationnel, il n'y as pas de mode d'emploi.

Je réveille la femme au milieu de la nuit pour lui demander si elle m'aime encore toujours autant, si elle va pas me quitter, puis quelques heures après je me dit que je m'en fous de ma femme et que je veut juste mourir, puis quelques heures passent je me dit heureusement qu'elle est la sinon je serai deja plus la et je vais me battre pour allez mieux, pour elle et nos enfants, puis encore quelques heures plus tard , je lui dit je vais pas bien je veut mourir, elle me fait un câlin me dit que ça va allez qu'on va régler nos problèmes, et ça m'énerve, j'ai juste envie de lui répondre qu'elle est trop conne et qu'elle comprend vraiment rien, quelques heures s'écoulent et je repense a une ts, puis après je me dit qu'elle et les enfants me saoul et que je vais juste partir vivre seul et que je serais plus un poids et que j'aurais la paix. Le seul point commun entre toutes ces pensées, c'est la dépression, parfois en pleurs, parfois en angoisse, parfois en colère. Cela fait environ 2 semaines que je replonge, il y a un mois je t'aurais juste dit "c'est pas un amour sauvage d'ado de 20 ans qui se découvre mais je me vois pas sans elle" la c'est le vrai moi. Ma dépression altère mon jugement, me fait pas dormir ce qui n'aide pas a avoir les idée claire, et puisqu' on angoisse et qu'on pense toujours au pire on se fait des films, et les films on toujours une fin heureuse ou tragique, c'est jamais "finalement c'est revenu a la normal ni plus ni moins" comme dans la vraie vie.

N'hésite pas à lire mes autres messages qui ne sont pas si nombreux, tu verras que ça peut être le bordel total dans la tête d'un dépressif.

J'ajouterai que je suis pas d'accord avec le psy, je ne dirais pas qu'il déprime parce qu'il sait pas si il veut te quitter, mais qu'il ne sait pas ce qu'il veut parce qu'il déprime. Mais encore une fois, c'est comme ça dans MA tête, je ne peut pas savoir ce qui se passe dans celle de ton mari, ce n'est même pas sûr qui le sache lui même, et sans vouloir te faire peur normalement son psy le connais mieux que moi

[Christy]

Je suis impressionnée et émue par ton message et je me demande comment est-ce qu’il trouve la force de consacrer du temps aux autres. Tu as raison en disant que je ne peux pas comprendre. Je sais seulement que ce sont des souffrances terribles, mais pour comprendre comment elles affectent une personne, je devrais les vivre moi-même.

Par cette expérience, j’ai appris que la douleur psychique est aussi intense que la douleur physique. Même si elle ne se voit pas, elle est bien réelle. Et c’est bien pour ça que des « ça va aller » irritent, car ça minimise la souffrance - nous ne sommes pas dans la tête de l’autre pour évaluer et nous ne pouvons encore moins prédire l'avenir.

Tu as le droit de ressentir ce que tu ressens et je suis persuadée qu’il ne faut pas se presser pour aller mieux, ça prend du temps, comme ça prend du temps pour construire une maison aux fondations solides.

Par contre que ta femme te prenne dans ses bras, quand tu n’es pas bien, montre qu’elle est là pour toi et qu’elle accepte que tu n’ailles pas bien. Tu peux lui apprendre à mieux te soutenir quand tes angoisses ou tes idées noires apparaissent. P-e qu’une présence silencieuse serait plus juste. On peut aussi demander de remplacer des mots par quelque chose comme, « je suis là pour toi si tu as besoin de parler ». Ca aiderait le proche à mieux faire. Disons que j’aurais apprécié être guidée ou au moins rappeler à l’ordre en cas de faux pas.

Les nuages sombres de la dépression peuvent sembler écrasants, mais souviens-toi qu’au-dessus d’eux, le soleil brille toujours. En attendant d’aller mieux, prends bien soin de toi, oui comme si tu avais une vilaine bronchite - c’est pas parce que que ça se voit pas que ça ne fait pas mal.

De mon côté, je vais intégrer un groupe de parole composé de proches, j’en attends beaucoup, c’est mon rayon de soleil de la semaine.

[Thx91]

bonjour,

bon ce que j'ai ressenti est surement diffèrent de ce que ressent ton mari .... mais j'étais en dépression ... ou du moins je faisais des crises d'angoisse ... je savais que ce n'étais pas en relation avec ma copine ... je lui disais ... mais ca me gênais de lui imposer cela ... j'avais envi de ne pas être a ses coté lorsque ca m'arrivais, qu'elle ne subisse pas cela ... bref c'est compliqué lorsque l'on ne va pas bien ... bon courage

[gris]

"je vais intégrer un groupe de parole composé de proches, j’en attends beaucoup, c’est mon rayon de soleil de la semaine."

c'est une bonne nouvelle, c'est important de ne pas rester seul

[ShadCrow]

@Christy

Je ne sais pas si c'est bien décrit, mais c'est juste ce que je ressens au fil de ma journée
Ce que je veut bien te faire comprendre, c'est que pour la part, mes pensées, et me envies, et même les besoins peuvent être totalement contradictoire. Et ce en quelques minutes. Il est donc malheureusement impossible pour ma femme de savoir comment réagir, est ce que j'ai juste besoin d'attention mais sans parler, est ce que j'ai besoin de juste parler mais sans câlin, est ce que j'ai besoin d'être seul. Tout ça peut vite changer, pour te dire cette nuit j'ai réveiller ma femme pour lui dire que j'avais des idées noires et que cela n'allez pas du tout et que j'avais besoin de câlin mais pas envie de parler, chose qu'elle a faite, mais au bout de quelques minutes j'avais juste besoin qu'elle me laisse dans mon coin. Je n'ai pas oser lui dire , je lui ai juste dit ça va mieux va te coucher tu te lève tôt. Mais la vérité c'est que j'était toujours au plus mal mais sa présence me déranger. Et il n'y as pas vraiment de raison a cela

[Christy]

Je vois ce que tu/vous voulez me dire. Et je vous remercie tous de votre soutien et de votre bienveillance

Ça me fend le cœur de savoir que des gens souffrent de cette façon. Après la crise aiguë qui a valu l’hospitalisation à mon homme, il ne m’avait évidemment pas dit ce qu’il s’est passé/ni ce qu’il a ressenti à mon retour de travail. Pour moi, Il n’était pas en forme, rentré plus tôt, mais ça j’avais l’habitude.

Pourtant ce soir-là, j’ai posé cette question : « est-ce que tu as eu peur », il m’a répondu qu’il a eu très peur. Je n’ai pas compris tout de suite la signification des mots et je ne comprendrais jamais pleinement ce qu’il a vécu.

La dernière nuit avant la prise en charge professionnelle, sans parler et dans le noir, je sentais que ça n’allait pas, je lui ai simplement dit à ce moment-là, qu’il pouvait s’endormir, je veillerai sur lui cette nuit.

Je te raconte ça pour te faire savoir que nous les proches, nous acceptons votre maladie, nous savons que vous ne le faites pas exprès, que vous êtes important pour nous et que nous ressentons les choses même si nous les comprenons pas directement.

Le lendemain et avec son accord, j’ai mis les choses en place car je sentais qu’on avait besoin d’une aide professionnelle. À l’admission dans l’unité de soins, il a pleuré tout en reconnaissant que c’était la meilleure chose à faire. Par message le soir, il m’a remercié d’avoir fait les démarches. Quoi qu’il arrive, je suis fière de lui, je sais qu’il fait ce qu’il peut.

Depuis sa maladie, mon homme a commencé à faire de la guitare , il dessine, lit , ces choses permettent de détourner l’attention - ne serait-ce qu’un peu pour offrir du répit au malade. Mais vous pouvez cuisiner, désherber, bricoler, écouter des podcasts, ou dormir quand ça ne va pas. Je crois que l’essentiel c’est de prendre soin de soi, de se laisser le temps d’aller mieux et d’accepter qu’il y a des jours sans saveur.

[ShadCrow]

@Christy
Merci pour votre gentil message.
En lisant celui ci je n'ai pas l'impression qu'il vous rejette temps que ça, peut être est il juste perdu , comme je peut l'être en ce moment, je me reconnais vraiment en lui, j'ai plutôt l'impression qu'il ne vous parle pas, car il ne sait pas si ce qu'il vous dira sera encore vrai dans 10minutes, et que se serait insupportable pour lui de vous dire qu'il a besoin de parler alors que 10 minutes après il aura envie d'être seul et n'auras pas envie de vous entendre. Je ne connais pas votre relation mais vous pourriez éventuellement lui poser la question directement, vous seriez fixer. Cela me conforte dans l'idée qu'il ne déprime pas parce qu'il ne vous aime plus, mais bien qu'il déprime et que c'est dur de gérer une relation amoureuse avec des humeurs changeante, d'autant plus quand on ne veut pas faire souffrir cette personne parce qu'on l'aime justement.


Pour ma part, pour l'instant je ne me sens pas de faire du dessin par exemple (j'en faisait tout les.jours a une époque) et encore moins du bricolage, vu que mon état est du a un achat immobilier avec travaux, si j'étais motivé a faire des travaux ce serait génial et cela règlerai 2 problèmes en un. Mais j'espère qu'un jour la motivation reviendras.

Plein de courage a vous et votre mari , en espérant que tout cela finisse par s'arranger pour vous et votre couple

Prenez le temps, laissez lui le temps, et essayer de prendre soin de vous , si vous n'allez pas bien vous ne serez pas en mesure de l'aider, comme un pompier m'as dit un jour, "la première personne que tu doit sauver en cas d'incendie, c'est toi même, si tu te jettes dans les flammes parce que tu écoutes ton cœur avant ton cerveau et que tu meurs, tu ne pourras aider personne"

[Christy]

Je suis malheureusement fixée, il ne ressent absolument rien pour moi, une espèce de bouclier dans la poitrine, ce qui le retient : il a peur de se tromper mais en attendant, ça me détruit.

Quand il m’en parle, ça me vide, crise de nerfs quand je suis seule, tristesse intense, insécurité. Je mets des jours à me relever, je dois travailler, m’occuper des enfants.

Si quelqu’un connaissait ce phénomène, je serais ravie d’échanger avec cette personne.

[Thx91]

Bonjour,

Arf... de dire qu'il ne ressent plus rien pour toi ... je pense que c'et faux .... il est mal , semble vouloir se soigner ... maintenant dans cette période difficile , il faut aussi que tu penses a toi ....tu as une vie de femme, de maman et il faut te préserver ...

[Christy]

Merci

[ShadCrow]

Résumons
Il déprime parce qu'il n'est pas sur (d'après son psy en tout cas)
Il dit catégoriquement qu'il ne ressens rien pour toi
Il ne part pas parce qu'il a peur de se tromper

Hum.. désolé mais.. tu ne trouves pas ça incoherent toi? Est ce qu'il te dit la vérité ? Ou est ce qu'il est sur de ses sentiments (ou de son absence de sentiments) mais a juste peur d'être seul ? (Surtout si tu fait tout) , désolé mes mots ne sont sans doute pas très agréable.

[Christy]

Je ne sais pas quoi penser. Ça fait mal.

Le 11.7 pour mon anniversaire, il a appelé le restaurant où ma famille m’avait emmené pour me commander mon dessert favori et un apéro spécial. Il etait à l’hôpital à ce moment là. Je lui avais demandé de me dessiner un papillon, et le jour de mon anniversaire il me l’avait dessiné. Il reste attentionné mais ne ressens rien.

Bref. Je ne veux pas vous prendre votre temps avec mes histoires. Je dois accepter ce que la vie me donne

[gris]

Christy, il est possible qu'il ne ressente plus rien en général, pas seulement en ce qui te concerne, (pour le moment, tant qu'il est en dépression)

mais toi en attendant qu'il aille mieux essaie d'aller mieux aussi ; tu en as le droit, tu en as besoin, cesse de te tourmenter, repose-toi, accorde-toi le droit d'aller bien, tu as le droit d'améliorer ce que la vie te donne (et aussi pour tes enfants)

[ShadCrow]

Ne t'inquiètes pas, tu ne prends pas de mon temps, je te l'offre avec joie, de plus ne pas rester egocentrer sur mes problèmes m'aide , je crois.
Que de joli attention pour ton anniversaire, je ne ferais pas ce genre de chose pour une femme que je n'aime pas , mais nous ne sommes peut être pas pareil. De toute façon pas de conclusion hâtive, seule le temps vous donnera les réponses et si elle ne sont pas celle que tu espères il faudra bien avancer quand même. Vous êtes vous deja séparé ? Hors son admission a l'hôpital ? Partir un weekend avec les enfant mais sans votre mari par exemple ?