Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
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- Sébastien91
- Messages : 632
- Enregistré le : mardi 30 janvier 2024 12:27
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
Coucou Hikari,
Selon les Ecritures, "il est donné à l'homme de mourrir une fois, après quoi vient le jugement" (Hébreux 9 27) ...
Cependant, beaucoup de personnes ont vécu des EMI (expériences de mort imminente) et ont eût la grâce d'être revenus dans leur corps pour témoigner.
Il y a des centaines voir des milliers de témoignages sur Youtube.
Tu peux par exemple taper dans le moteur de recherche de youtube "témoignage paradis" ou "témoignage enfer".
Mais attention, ça fait très peur les témoignages de l'enfer, personnellement je ne vais plus du tout voir ça m'a traumatisé surtout que j'ai personnellement vécu des choses, même si je ne suis pas sorti de mon corps.
Selon les Ecritures, "il est donné à l'homme de mourrir une fois, après quoi vient le jugement" (Hébreux 9 27) ...
Cependant, beaucoup de personnes ont vécu des EMI (expériences de mort imminente) et ont eût la grâce d'être revenus dans leur corps pour témoigner.
Il y a des centaines voir des milliers de témoignages sur Youtube.
Tu peux par exemple taper dans le moteur de recherche de youtube "témoignage paradis" ou "témoignage enfer".
Mais attention, ça fait très peur les témoignages de l'enfer, personnellement je ne vais plus du tout voir ça m'a traumatisé surtout que j'ai personnellement vécu des choses, même si je ne suis pas sorti de mon corps.
- Sheol
- Messages : 752
- Enregistré le : samedi 15 mars 2014 21:17
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
OK il y a des gens qui sont passés près de la mort.
Ça n'est pas pour autant qu'ils la connaissent mieux que les autres.
La mort c'est sans doute plus proche de la syncope, de la perte de connaissance, que d'une soi-disant expérience trancendentale.
La mort, techniquement, c'est quand ton cerveau ne fonctionne plus. Alors tu ne penses plus à rien, tu ne sens plus rien, tu n'as pas d'"experiences" de quoi que ce soit.
Ça n'est pas pour autant qu'ils la connaissent mieux que les autres.
La mort c'est sans doute plus proche de la syncope, de la perte de connaissance, que d'une soi-disant expérience trancendentale.
La mort, techniquement, c'est quand ton cerveau ne fonctionne plus. Alors tu ne penses plus à rien, tu ne sens plus rien, tu n'as pas d'"experiences" de quoi que ce soit.
- Sheol
- Messages : 752
- Enregistré le : samedi 15 mars 2014 21:17
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
Il y a trois niveau de mort : la mort cérébrale, la mort clinique et la mort biologique.
On peut ne plus avoir d'activité cérébrale et continuer d'avoir une vie végétative biologique sous respirateur artificiel.
Quoi qu'il en soit seule la mort cérébrale nous intéresse car une vie sans conscience ne peut pas être considérée comme une vie humaine.
A la limite, un comas profond, irréversible et sans conscience est sans doute assimilable à la mort.
On peut ne plus avoir d'activité cérébrale et continuer d'avoir une vie végétative biologique sous respirateur artificiel.
Quoi qu'il en soit seule la mort cérébrale nous intéresse car une vie sans conscience ne peut pas être considérée comme une vie humaine.
A la limite, un comas profond, irréversible et sans conscience est sans doute assimilable à la mort.
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
je dirai la phrase de Frida Kahlo : j'espère que la fin sera heureuse et j'espère ne jamais revenir !
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
puisque c'est le jour ad hoc pour en parler, je souhaite de tout mon coeur qu'il n'y ai rien après la mort.
une vie c'est déjà trop dur et très long, surtout, surtout, je ne veux pas revenir.
la réincarnation est une notion horrible pour moi...
une vie c'est déjà trop dur et très long, surtout, surtout, je ne veux pas revenir.
la réincarnation est une notion horrible pour moi...
- Sarah684
- Messages : 3979
- Enregistré le : dimanche 11 octobre 2020 15:58
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
Ma mère a été incinérée. On a jeté ses cendres dans la mer dans sa Bretagne natale. Il n y a vraiment rien ni enfer ni paradis. Et on ne se réincarne pas non plus. Sinon, je voudrais être un chat tout mignon et dorloté.
- Sasha
- Messages : 1612
- Enregistré le : mardi 19 avril 2022 14:41
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
Je crois qu’après la mort, tout s’éteint. En tous cas, je l’espère, parce que j’ai vraiment pas envie d’éternité.
- Hikari
- Messages : 3451
- Enregistré le : mardi 12 avril 2022 0:48
Que croyez-vous qu'il se passe après la mort?
Écrit, aujourd'hui :
J’ai déjà vécu des expériences de mort imminente (EMI) ; ma mère a également vécu cela, ce fut par crise cardiaque
Selon la logique, l’idée même de commencement et de fin, dans le sens où ces termes sont généralement compris
Sont fondamentalement erronés ; cela découle du fait que l’existence, en tant que phénomène fondamental
Ne sont que des conventions humaines projetées sur un flux continu qui, ne connaît ni début ni fin
Les mots « ci » et « ça », tout comme toute autre définition pour désigner des concepts ou des objets dans le monde, sont des constructions
Cognitives humaines ; qui ne sont que des abstractions de l’esprit humain, des catégories qui permettent de structurer l’expérience
En éléments compréhensibles ; ces abstractions sont forgées pour rendre l’inconnu accessible, mais en réalité, elles ne sont
Que des simplifications, des modèles issus de l’effort humain pour appréhender une réalité
Ce que nous appelons une « définition » n’est en vérité qu’un réseau d’autres définitions interconnectées, sans fondement en dehors de l’esprit
Humain, formant ainsi un cercle tautologique qui est souvent pris pour une vérité objective
La réalité, telle qu’elle existe au-delà de l’observation humaine
Échappe à toute forme de mot
D’un point de vue logique, il est impossible que nous renaissions, car nous n’avons jamais cessé d’exister
L’existence, en tant que telle, est une continuité ininterrompue, une transformation sans fin de matière
Nous ne renaissons pas dans un sens strictement linéaire, parce que ce qui est « renaître » implique une rupture dans l’être
Une discontinuité que l’expérience humaine impose par sa perception du temps ; mais dans une vision holistique
Et objective, nous persévérons, toujours présents, mais sous des formes transmutées
La réalité de notre existence est celle d’un processus de fluctuations incessantes, où nous nous reconfigurons en permanence
Ce qui persiste dans l’univers n’est pas une substance statique, mais une dynamique transformatrice infinie
Dans laquelle chaque élément se modifie, se fusionne, se décompose et se recompose sous des formes
Et des structures variées
Peu importe que ce processus touche des plantes, des planètes, des organismes ou des particules subatomiques :
Que tout se consume, que tout se désagrège ; rien ne peut effacer l’essence de l’être, rien ne l’éliminera
Ce que l’on désigne habituellement sous le terme « conscience humaine », avec ses caractéristiques subjectives et individuelles
Se dissoudra en tant qu’entité autonome ; cependant, cette extinction, ou plus précisément cette dissolution partielle
N’est qu’un passage : après cette disparition apparente, les éléments qui composent notre être seront réintégrés
Dans les cycles biogéochimiques de la Terre, exactement comme cela a toujours eu lieu
L’individualité, en tant que concept absolu, n’existe point : nous n’avons jamais été une seule entité, mais une multitude de vies interconnectées
Celui qui porte cette conscience, tout comme les cellules de notre corps, vit leurs propres existences ; ces cellules tombent amoureuses
Se reproduisent, et, comme nous, car elles sont nous, à un niveau plus infime, poursuivant leur cycle d’existence ; elles vivent
Meurent et renaissent, sans fin ni commencement, perpétuellement renouvelées
Dans un flux continu qui dépasse la notion d’individualité
L’élément vital que nous incarnons, la matière et l’énergie qui forment nos cellules, nos structures biologiques, seront redistribués dans les
Systèmes écologiques, contribuant à de nouvelles configurations de matière et d’énergie ; dans cette redistribution, l’essence de ce que
Nous sommes ne disparaît pas ; elle se dilue dans un vaste réseau interconnecté, de plus en plus de ce qui nous entoure
Il y a deux siècles, la compréhension de la biologie humaine et de la nature vivante était extrêmement limitée ; les scientifiques ne savaient
Pas que les cellules vivantes étaient autonomes dans leur auto-régulation (processus autopoïétiques), qu’elles communiquaient à travers des
Signaux bioélectriques, ou que les organismes fonctionnaient dans un cadre symbiotique ; les découvertes, telles que les interactions
Quantiques dans l’air ou les flux corpusculaires, nous montre que la réalité est infiniment plus interconnectée
Que nous pouvons le penser à première vue
Cinq siècles auparavant, les êtres humains voyaient les neurotypes non conformes, tels que les personnes autistes, étaient considérés comme
Étant fondamentalement déchus, ils étaient étiquetés comme « dénués d’âme », ou comme des êtres corrompus par des forces maléfiques
Des enfers, ces gens étaient souvent exclus de la société, voire torturés ou utilisés comme sujets d’expérimentation
Cette vision était le fruit d’une incompréhension de la diversité neuropsychologique humaine
Traitant des phénomènes neurologiques comme des anomalies inacceptables
Et niant leur humanité
L’empathie, au sens d’une perception brute et immédiate des émotions d’autrui, n’existe pas
Elle est une construction adaptative, issue de processus d’inférence, d’interprétation et de stimulation cérébrale
Les êtres humains tombent amoureux, se reproduisent, tissent des liens sous l’impulsion de mécanismes neurobiologiques et évolutifs
Dopamine, ocytocine, vasopressine, etc. Façonnés pour maximiser la survie ; chaque vie humaine est le produit d’une chaîne
À mesure que les siècles passent, notre compréhension évolue, mais cette évolution est souvent irrégulière :
Des avancées sont faites, mais parfois, des vérités sont réprimées ou oubliées avant
D’être redécouvertes et perfectionnées par les générations suivantes
Quand nous perdrons cette vie avec, la dissolution totale de cette conscience, elle sera largement plus grande qu’Alzheimer
Cette altération de la conscience, ce n’est pas simplement la mémoire qui se dissipe, mais l’identité même
Sans qu’aucune trace de ce qui a été perçu ou vécu ne subsiste ; ce phénomène incarne une métamorphose
Plus grande de l’existence, une sorte de dissolution définitive dans un inconnu irréductible
Les récits relatifs à des expériences de mort, d’enfer ou de paradis, bien qu’ils soient souvent pris au sérieux, ne sont que des productions
Humaines issues des besoins psychiques : un désir de reconnaissance, une recherche d’adhésion collective, ou une tentative de se rassurer
À l’incertitude ontologique ; ces témoignages, quelle que soit leur sincérité ou leur origine, sont le produit
De processus mentaux conditionnés par des désirs, des peurs et des projections subjectives
Derrière chaque description de ce que l’on appelle une expérience après la mort, se cache un mécanisme de défense
Certains croient en ces récits par conviction personnelle, d’autres y adhèrent pour éviter le face-à-face
Avec le vide de l’existence, ou encore par besoin d’éviter l’angoisse existentielle du néant
Chaque affirmation de vérité devient une réponse à une nécessité intérieure : l’aspiration à maintenir une cohérence cognitive
À apaiser l’angoisse ontologique, ou à préserver l’intégrité du soi narcissique face à l’indétermination radicale
Le cerveau humain, confronté à l’absurdité du réel et à l’indétermination de l’existence, construit des fictions qui donnent du sens
Mais ces fictions n’ont de réalité que dans les structures psychiques et sociales qui les soutiennent
Lorsque l’adhésion à une fiction devient totale, quand l’illusion supplante la réalité au point de constituer une réalité subjective indiscutable
Cela se manifeste par un déni ou à un degré de psychose, cela est possible parce que l’esprit humain, à la recherche d’une certitude
Est prêt à faire naître des systèmes de croyance qui lui donnent une illusion de contrôle
Tout est interconnecté : tout est vie, tout est un réseau dynamique, une entité imbriquée dans un tout indiscernable
De la plus petite particule à l’étoile la plus lointaine, chaque entité réagit et interagit au sein de ce réseau cosmique
Ce n’est pas que nous renaissons sous une nouvelle forme, mais que nous n’avons jamais cessé d’être
Car nous sommes inextricablement liés à la totalité de l’univers, indissociables de son flux éternel
En résumé :
Aucune conscience ne percevra cette métamorphose
Personne ne pourra aimer, ni ne pas aimer, ni désirer, ni repousser
À l’instar d’un bébé, quel que soit l’être vivant, qui émerge dans un monde.
J’ai déjà vécu des expériences de mort imminente (EMI) ; ma mère a également vécu cela, ce fut par crise cardiaque
Selon la logique, l’idée même de commencement et de fin, dans le sens où ces termes sont généralement compris
Sont fondamentalement erronés ; cela découle du fait que l’existence, en tant que phénomène fondamental
Ne sont que des conventions humaines projetées sur un flux continu qui, ne connaît ni début ni fin
Les mots « ci » et « ça », tout comme toute autre définition pour désigner des concepts ou des objets dans le monde, sont des constructions
Cognitives humaines ; qui ne sont que des abstractions de l’esprit humain, des catégories qui permettent de structurer l’expérience
En éléments compréhensibles ; ces abstractions sont forgées pour rendre l’inconnu accessible, mais en réalité, elles ne sont
Que des simplifications, des modèles issus de l’effort humain pour appréhender une réalité
Ce que nous appelons une « définition » n’est en vérité qu’un réseau d’autres définitions interconnectées, sans fondement en dehors de l’esprit
Humain, formant ainsi un cercle tautologique qui est souvent pris pour une vérité objective
La réalité, telle qu’elle existe au-delà de l’observation humaine
Échappe à toute forme de mot
D’un point de vue logique, il est impossible que nous renaissions, car nous n’avons jamais cessé d’exister
L’existence, en tant que telle, est une continuité ininterrompue, une transformation sans fin de matière
Nous ne renaissons pas dans un sens strictement linéaire, parce que ce qui est « renaître » implique une rupture dans l’être
Une discontinuité que l’expérience humaine impose par sa perception du temps ; mais dans une vision holistique
Et objective, nous persévérons, toujours présents, mais sous des formes transmutées
La réalité de notre existence est celle d’un processus de fluctuations incessantes, où nous nous reconfigurons en permanence
Ce qui persiste dans l’univers n’est pas une substance statique, mais une dynamique transformatrice infinie
Dans laquelle chaque élément se modifie, se fusionne, se décompose et se recompose sous des formes
Et des structures variées
Peu importe que ce processus touche des plantes, des planètes, des organismes ou des particules subatomiques :
Que tout se consume, que tout se désagrège ; rien ne peut effacer l’essence de l’être, rien ne l’éliminera
Ce que l’on désigne habituellement sous le terme « conscience humaine », avec ses caractéristiques subjectives et individuelles
Se dissoudra en tant qu’entité autonome ; cependant, cette extinction, ou plus précisément cette dissolution partielle
N’est qu’un passage : après cette disparition apparente, les éléments qui composent notre être seront réintégrés
Dans les cycles biogéochimiques de la Terre, exactement comme cela a toujours eu lieu
L’individualité, en tant que concept absolu, n’existe point : nous n’avons jamais été une seule entité, mais une multitude de vies interconnectées
Celui qui porte cette conscience, tout comme les cellules de notre corps, vit leurs propres existences ; ces cellules tombent amoureuses
Se reproduisent, et, comme nous, car elles sont nous, à un niveau plus infime, poursuivant leur cycle d’existence ; elles vivent
Meurent et renaissent, sans fin ni commencement, perpétuellement renouvelées
Dans un flux continu qui dépasse la notion d’individualité
L’élément vital que nous incarnons, la matière et l’énergie qui forment nos cellules, nos structures biologiques, seront redistribués dans les
Systèmes écologiques, contribuant à de nouvelles configurations de matière et d’énergie ; dans cette redistribution, l’essence de ce que
Nous sommes ne disparaît pas ; elle se dilue dans un vaste réseau interconnecté, de plus en plus de ce qui nous entoure
Il y a deux siècles, la compréhension de la biologie humaine et de la nature vivante était extrêmement limitée ; les scientifiques ne savaient
Pas que les cellules vivantes étaient autonomes dans leur auto-régulation (processus autopoïétiques), qu’elles communiquaient à travers des
Signaux bioélectriques, ou que les organismes fonctionnaient dans un cadre symbiotique ; les découvertes, telles que les interactions
Quantiques dans l’air ou les flux corpusculaires, nous montre que la réalité est infiniment plus interconnectée
Que nous pouvons le penser à première vue
Cinq siècles auparavant, les êtres humains voyaient les neurotypes non conformes, tels que les personnes autistes, étaient considérés comme
Étant fondamentalement déchus, ils étaient étiquetés comme « dénués d’âme », ou comme des êtres corrompus par des forces maléfiques
Des enfers, ces gens étaient souvent exclus de la société, voire torturés ou utilisés comme sujets d’expérimentation
Cette vision était le fruit d’une incompréhension de la diversité neuropsychologique humaine
Traitant des phénomènes neurologiques comme des anomalies inacceptables
Et niant leur humanité
L’empathie, au sens d’une perception brute et immédiate des émotions d’autrui, n’existe pas
Elle est une construction adaptative, issue de processus d’inférence, d’interprétation et de stimulation cérébrale
Les êtres humains tombent amoureux, se reproduisent, tissent des liens sous l’impulsion de mécanismes neurobiologiques et évolutifs
Dopamine, ocytocine, vasopressine, etc. Façonnés pour maximiser la survie ; chaque vie humaine est le produit d’une chaîne
À mesure que les siècles passent, notre compréhension évolue, mais cette évolution est souvent irrégulière :
Des avancées sont faites, mais parfois, des vérités sont réprimées ou oubliées avant
D’être redécouvertes et perfectionnées par les générations suivantes
Quand nous perdrons cette vie avec, la dissolution totale de cette conscience, elle sera largement plus grande qu’Alzheimer
Cette altération de la conscience, ce n’est pas simplement la mémoire qui se dissipe, mais l’identité même
Sans qu’aucune trace de ce qui a été perçu ou vécu ne subsiste ; ce phénomène incarne une métamorphose
Plus grande de l’existence, une sorte de dissolution définitive dans un inconnu irréductible
Les récits relatifs à des expériences de mort, d’enfer ou de paradis, bien qu’ils soient souvent pris au sérieux, ne sont que des productions
Humaines issues des besoins psychiques : un désir de reconnaissance, une recherche d’adhésion collective, ou une tentative de se rassurer
À l’incertitude ontologique ; ces témoignages, quelle que soit leur sincérité ou leur origine, sont le produit
De processus mentaux conditionnés par des désirs, des peurs et des projections subjectives
Derrière chaque description de ce que l’on appelle une expérience après la mort, se cache un mécanisme de défense
Certains croient en ces récits par conviction personnelle, d’autres y adhèrent pour éviter le face-à-face
Avec le vide de l’existence, ou encore par besoin d’éviter l’angoisse existentielle du néant
Chaque affirmation de vérité devient une réponse à une nécessité intérieure : l’aspiration à maintenir une cohérence cognitive
À apaiser l’angoisse ontologique, ou à préserver l’intégrité du soi narcissique face à l’indétermination radicale
Le cerveau humain, confronté à l’absurdité du réel et à l’indétermination de l’existence, construit des fictions qui donnent du sens
Mais ces fictions n’ont de réalité que dans les structures psychiques et sociales qui les soutiennent
Lorsque l’adhésion à une fiction devient totale, quand l’illusion supplante la réalité au point de constituer une réalité subjective indiscutable
Cela se manifeste par un déni ou à un degré de psychose, cela est possible parce que l’esprit humain, à la recherche d’une certitude
Est prêt à faire naître des systèmes de croyance qui lui donnent une illusion de contrôle
Tout est interconnecté : tout est vie, tout est un réseau dynamique, une entité imbriquée dans un tout indiscernable
De la plus petite particule à l’étoile la plus lointaine, chaque entité réagit et interagit au sein de ce réseau cosmique
Ce n’est pas que nous renaissons sous une nouvelle forme, mais que nous n’avons jamais cessé d’être
Car nous sommes inextricablement liés à la totalité de l’univers, indissociables de son flux éternel
En résumé :
Aucune conscience ne percevra cette métamorphose
Personne ne pourra aimer, ni ne pas aimer, ni désirer, ni repousser
À l’instar d’un bébé, quel que soit l’être vivant, qui émerge dans un monde.
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