Maniaco-Dépression/Trouble Bipolaire

[vibou]

Le blog semble très sérieux.

[clémentine]

Je n'ai lu nulle part ce que Naguma a écrit sur les types de bipolarité. J'ai une approche bien française et bien reconnue.
Ce n'est pas la 1ère fois que j'ai des propos houleux avec Noguma.

[Noguma]

Je ne comprends pas le houleux, c est juste un désaccord.

Tu dénigres une publication sous prétexte que tu n es pas d accord. Car cela ne correspond pas avec tes connaissances. C est ton choix mais pas forcément celui de tout le monde

Et sans vouloir t offenser, il est de notoriété publique que la psychiatrie française est dans un état désastreux.

A la fois sur les connaissances, sur les traitements (nous n avons pas accès à toutes les molecules), sur les diagnostics.
Les psychiatres eux mêmes le reconnaissent.

[vibou]

Je n'ai lu nulle part ce que Naguma a écrit sur les types de bipolarité. J'ai une approche bien française et bien reconnue.
Ce n'est pas la 1ère fois que j'ai des propos houleux avec Noguma.

Je ne trancherai pas entre vision française ou américaine de la bipolarité ; Chris Aiden est psychiatre et a publié un livre sur la bipolarité.
Alors est ce que tu m'a vu de dos dans la vidéo de Mollat.

[clémentine]

Je vous mets ci-dessous un extrait d un blog de psychiatrie américaine (carlat) qui parle du trouble bipolaire. Cela parle surtout pour les types 1 et 2 bien que les troubles bipo NOS (cad ni 1 et 2) semblent majoritaire. J ai trouvé cela intéressant

CHRIS AIKEN : Une autre raison pour laquelle ce retard de diagnostic est important, c’est que le trouble bipolaire est une maladie qui progresse par stades, un peu comme les stades du cancer. Le modèle de stadification le plus populaire pour le trouble bipolaire comporte 5 niveaux, numérotés de zéro à 4.

KELLIE NEWSOME :
Le stade 0 correspond simplement à un risque génétique – la personne n’a aucun symptôme psychiatrique, mais elle a un parent au premier degré, comme un parent ou un frère/une sœur, atteint d’un véritable trouble bipolaire.
Le stade 1, c’est quand ces gènes commencent à s’exprimer, mais sans aller jusqu’au trouble bipolaire. La personne a un parent au premier degré atteint de trouble bipolaire, et elle commence à présenter des symptômes dépressifs ou d’autres troubles psychiatriques majeurs, mais sans manie. À ce stade, la recommandation est d’être très prudent avec les antidépresseurs – éventuellement essayer un antidépresseur à faible risque comme le bupropion, mais au moindre effet psychiatrique indésirable, il faut rapidement se tourner vers un thymorégulateur. La psychothérapie et les acides gras oméga-3 sont également recommandés à ce stade prodromique.
Ensuite vient le stade 2, qui correspond au premier épisode maniaque ou hypomaniaque répondant aux critères du DSM pour le trouble bipolaire.
Le stade 3, c’est quand les épisodes deviennent récurrents.
Le stade 4, c’est lorsque les épisodes deviennent continus, avec des symptômes fréquents ou des cycles rapides pendant au moins deux ans.

À mesure que les patients progressent d’un stade à l’autre, certains mécanismes inquiétants apparaissent. Leur cognition se détériore. Au stade 4, la plupart des patients ont suffisamment de troubles cognitifs pour ne plus fonctionner correctement, même en dehors des épisodes maniaques ou dépressifs. Les examens d’imagerie cérébrale montrent davantage de dégénérescence. Et les épisodes deviennent plus autonomes – ils surviennent indépendamment du stress, comme s’ils étaient entretenus par une sorte d’automatisme maintenant ancré dans le cerveau.

C’est la théorie du “kindling”, comme pour l’épilepsie, au fur et à mesure que la maladie avance le seuil de stress environnemental nécessaire pour déclencher un épisode thymique est de plus en plus faible.

KELLIE NEWSOME : Voilà pourquoi c’est important. La plupart de ces cas sont diagnostiqués par erreur comme des dépressions ou des troubles anxieux et sont traités avec des antidépresseurs. Or, les antidépresseurs aggravent l’évolution du trouble bipolaire, en particulier lorsqu’ils sont utilisés sans thymorégulateur. Une grande partie de ces données sont issues d’observations cliniques, mais lorsqu’on regarde les essais contrôlés, on a de bonnes preuves que les antidépresseurs augmentent le risque de cycles rapides sur le long terme
Le premier, c’est la résistance au traitement induite par les antidépresseurs. Plus un patient bipolaire est exposé à de multiples essais d’antidépresseurs, plus son risque de développer une résistance à tous les traitements augmente. C’est une relation difficile à démêler, car il se peut que les patients ayant un mauvais pronostic soient ceux qui finissent par essayer plusieurs antidépresseurs. Mais une étude de l’équipe de Jay Amsterdam, qui a tenu compte des variables de confusion, suggère une causalité inverse — ce seraient les antidépresseurs eux-mêmes qui induiraient la résistance au traitement chez les patients bipolaires. Et Jay Amsterdam n’a pas de parti pris contre les antidépresseurs — c’est même l’un des principaux défenseurs de leur usage dans le trouble bipolaire.

Où est la référence du blog d' où est tiré cet article traduit par Google.

Où est-il écrit que cette dame, KELLIE NEWSOME avait de l'influence quelque part aux USA ? De même pour Carlat...

C'est juste un blog lambda, j'ai eu un mal de chien à trouver des choses sur cette femme ????

Bon j'arrête là , je ne m'exprime plus sur ce sujet, ça n'en vaut pas la peine !

[vibou]

Ton lien gorafi sur la méditation a été aussi trouvé et mis sur "l'autre forum".

[clémentine]

Ton lien gorafi sur la méditation a été aussi trouvé et mis sur "l'autre forum".

Ah, tiens ! Oui, ça plait aussi à Laurent Ruquier avec ses grosses têtes qui nous (enfin moi en particulier) l'a fait découvrir. J'ai creusé.
j'adore les blagues de Gorafi. Je les suis et je rigole bien, ça remonte le moral.
(C'est un site d'information parodique français pour ceux qui ne connaîtraient pas)

[clémentine]

Philea, Moi ça ne m'étonne plus. Si tu peux aussi, comme tu es encore inquiète, fais une psychoéducation, demande à ta psychiatre même si elle est peu loquace et peu sympa, elle se déridera peut-être.
J'ai même entendu une psycho dire que la maladie bipolaire s'arrangeait en vieillissant, pour moi, j'ai 70 ans et ça se vérifie. D'ailleurs même, mes parents n'avaient pas la maladie bipolaire.
Et puis, il n'y a pas que le côté génétique de toute façon. Il y a aussi l'enfance, et d'ailleurs les américains reviennent sur ça aussi. Tout feu, tout flamme sur les TCC au début.
Il en faut aussi pour soigner rapidement mais pas que.
Mais que cela ne t'empêche de m'écrire dans ton salon.

La colère ça se régule par la méditation aussi. Et être en colère peut être sain. La MBCT n'est pas une thérapie à base de religion, elle est laïque.
Cela n'empêche pas les amitiés entre bouddhistes et occidentaux.
Le Gorafi fait appel au 3ème degré.

à bientôt

[clémentine]

Ton lien gorafi sur la méditation a été aussi trouvé et mis sur "l'autre forum".

vibou,
Ah au fait, il va falloir que j'aille changer mon adresse mail là bas.
Comme cette adresse mail traine depuis plus de 20 ans, je vais la supprimer. Avant, il faut que je change les adresses utiles. Méditer sert surtout à bien rester dans la réalité.
Finalement, j'ai supprimé mon compte blablateurs, bien qu'il se soit étoffé Ce site m'est inutile, vu que j'y vais pratiquement jamais.

[clémentine]

Ah, j'oubliais @vibou Guillaume FOND passe à 18h en live sur l'association sur le trouble bipolaire au sujet psychonutrition.

[vibou]

Ah, j'oubliais @vibou Guillaume FOND passe à 18h en live sur l'association sur le trouble bipolaire au sujet psychonutrition.

@clémentine
Il est 18 heures, je sais ce que tu fais maintenant

[clémentine]

vibou,

1h30 de conférence, énormément d'infos sur la psychonutrition, très importante pour notre trouble.
La recherche a beaucoup avancé. Il a parlé de la bipo au début et après il s'est concentré sur la psychonutrition. C'était passionnant.

[vibou]

vibou,

1h30 de conférence, énormément d'infos sur la psychonutrition, très importante pour notre maladie.
La recherche a beaucoup avancé. Il a parlé de la bipo au début et après il s'est concentré sur la psychonutrition. C'était passionnant.

Je ne sais pas si j'aurais la patience de regarder en entier une émission telle que celle-là à moins qu'elle soit vraiment passionnante.
Tu n'as du rien apprendre de nouveau puisque ce sujet te tiens à coeur depuis longtemps.

[clémentine]

Ben si justement, j'ai appris des trucs comme, par exemple que ses gélules sont pour tous les cerveaux mais qu'avec nos problèmes de base, ce n'est pas du superflu car on a des problèmes d'inflammation en plus. Et puis je n'ai pas acheté ses livres et ne suis pas abonnée à sa chaine youtube payante.
Maintenant, ce qu'il représente fait partie de la Santé Publique et il a créé une start up indépendante.

[vibou]

Ben si justement, j'ai appris des trucs comme, par exemple que ses gélules sont pour tous les cerveaux mais qu'avec nos problèmes de base, ce n'est pas du superflu car on a des problèmes d'inflammation en plus. Et puis je n'ai pas acheté ses livres et ne suis pas abonnée à sa chaine youtube payante.
Maintenant, ce qu'il représente fait partie de la Santé Publique et il a créé une start up indépendante.

A-t-il parlé de la NAC ?

[clémentine]

Oui, il en a parlé comme ce que tu as lu dans son livre, ça marche mais pour les dépressions bipolaires

[Mélankolik]

Je ne comprends pas le houleux, c est juste un désaccord.

Tu dénigres une publication sous prétexte que tu n es pas d accord. Car cela ne correspond pas avec tes connaissances. C est ton choix mais pas forcément celui de tout le monde

Et sans vouloir t offenser, il est de notoriété publique que la psychiatrie française est dans un état désastreux.

A la fois sur les connaissances, sur les traitements (nous n avons pas accès à toutes les molecules), sur les diagnostics.
Les psychiatres eux mêmes le reconnaissent.

Bonjour,

C'est parfaitement exact : la formation (sic) des psychiatre en France est, pour être poli, légèrement en grand retard.

Sans parler des psychiatres "libéraux" bien installés, qui ronronnent depuis 20/30 piges, et dont l'immense responsabilité est de causer vaguement 1/2 heure, voire trois quart d'heure, tout en jonglant avec une vingtaine de médicaments et leurs dosage (ce qui nécessite une immense mémoire ).

Beaucoup de "simple" médecins généraliste en France prennent largement mieux en charge leurs patients, et ils ont largement plus de responsabilités que les psychiatres dit "libéraux".

Enfin, pour prendre un exemple, je plains la personne qui, en France, souffre d'un trouble borderline, car, hormis sur Paris, et quelques unités situés toutes dans de grandes villes, la plupart des psychiatres font n'importe quoi.

Quant au trouble bipolaire (avec ses multiples types : 5, avec des variantes, 1,5, 2,5, Etc...( ) ), il est estimé que 30 à 40 % des patients en France n'en souffrent pas, mais sont atteint d'un trouble borderline....

Au niveau du n'importe quoi, les "spécialistes "du trouble Bipolaire ont même inventé le type 3 qui est un Trouble Bipolaire unipolaire, ce qui est un grand foutage de tronche au niveau conceptuel et épistémologique : comme un rond carré.

ETC...

[Noguma]

Je ne serais pas aussi catégorique. Je dirais plutôt que dans beaucoup de pays là formation continue est obligatoire pour les psychiatres. Ce n est pas le cas en France et c est bien dommage et c est pout cela que les patients ne sont pas bien traités (surtout en psychopharmacologie).


Et pour compliquer ton questionnement, le trouble borderline n est pas une maladie génétique comme la bipolarité/schizophrénie.
C est une réaction à un environnement. Il se soigne pas avec des médicaments mais avec la dbt. Tu ne trouveras pas bcp psy qui la propose en France mais tu as le livre marsha linehan entrainement aux compétences de DBT qui permet de faire la thérapie tout seul et cela a de très bons résultats à priori.

[Amphigouri]

De ce que je sais d'après les études, c'est que la TCC est très recommandée pour le trouble borderline, comme pour pas mal de troubles d'ailleurs. Il y a aussi l'approche humaniste mais je suis moins sûre de moi, c'est plus mes conclusions. Je ne connais pas le livre de Marsha, je vais regarder par curiosité. Why not mais je persiste à croire qu'un psy reste la première indication car seul on a ses limites, autrement personne ne serait en mauvaise santé.

Après en complément ça peut être intéressant, ou pour initier une démarche, mais pas en guise de finalité je trouve. Moi j'ai trop besoin de parler (mais j'ai pas de TPB), je pourrai pas. Avoir un regard critique et bienveillant avec qui échanger, j'adore