Avez-vous de bonnes amitiés ?

[Antonio]

Je sais que j'avais déjà écrit un sujet similaire, mais là c'est le nombre qui m'intéresse.

Parce qu'avoir et entretenir des relations amicales saines aide au psychisme, j'aimerais savoir si vous avez de bonnes relations amicales.

C'est-à-dire soit des gens sur qui vous pouvez compter dans les moments difficiles, soit des gens qui vous donnent des conseils ou qui sont à votre écoute sans vous juger, entre autres.

Personnellement, je n'ai plus d'amis depuis 2016.

J'aime maladivement ma propre compagnie et devoir me contraindre à aimer les défauts d'un ami me fait chier.

Je ne dis pas que je n'ai pas de défauts, mais je pense que c'est mieux pour tout le monde que je sois seul.

Je m'y complais énormément et ne m'ennuie jamais ! L'idée même d'avoir un ami me fait rire, il devrait être sacrément désespéré pour apprécier ma compagnie. C'est difficile pour moi de faire des activités à deux (ou plus), je le faisais toujours pour les autres, pour leur faire plaisir.

Donc bon, ça ne servait à rien.

Et vous ?

[Kokwac]

Hello, j'ai mis "aucune" même si j'ai deux bons potes qui sauraient me porter secours si j'en avais besoin. Mais comme toi, faire des activités avec eux me semble ubuesques.

Je préfère kokwaquer seul. Même si demain je vais à la piscine avec une patiente.

[Alixmarie]

Des vrais amis?
Une seule
Mais bon combien de temps va-t-elle me supporter...

[Antonio]

Je pense qu'avoir de vrais amis est plus rare qu'on ne le pense. Avec les réseaux sociaux, ça donne l'illusion que tout le monde a plein d'amis, mais lesquels seraient prêts à les porter secours ou les amener aux urgences si besoin ?

[Amphigouri]

Oui j'ai des amis, à différents niveaux : connaissances, potes, amis, très bons amis.

Je connais mes meilleurs ami depuis 25 ans. Je crois que j'ai beaucoup de chance et ça contribue à mon bien-être, d'autant plus que désormais j'arrive mieux à verbaliser quand je vais mal. J'essaie de ne pas tout mélanger, je veux préserver des sphères non concernées par mes soucis.

Je cloisonne un peu trop, aussi parce que j'ai peur qu'on me juge faible et médiocre. Alors que j'ai confiance en mes amis, ils ne me lâchent pas, je le sais et le sens. Je suis quelqu'un de très loyale aussi, très présente pour eux, je pense que ça contribue à entretenir mes relations.

Je pense effectivement que très peu de personnes pourraient porter secours en général mais je me dis aussi que chacun a sa zone de confort. Je ne suis pas gênée par le fait de côtoyer certains copains qui n'auraient pas un lien inconditionnel, tant que je peux miser sur d'autres.

Je sais que je pourrai donner ma vie pour mes soeurs ou ma filleule, pour mes amis je ne sais pas (ce que je peux me poser comme question... ^^)

[mary-alice]

Coucou à tous,

Je viens de lire vos messages et franchement ça fait du bien de voir qu'on peut parler de ça sans tabou.
Pour ma part, j’ai mis "aucune", même si c’est un peu plus nuancé que ça. J’ai eu quelques personnes dans ma vie que je considérais comme des amies, mais avec le temps et les épreuves, ça s’est effrité, ou carrément rompu. Aujourd’hui, j’ai plus de contacts "cordiaux", mais je ne me sens pas vraiment soutenue ou entourée au sens profond du mot "amitié".

Je ressens souvent cette espèce de décalage avec les autres. Parfois, j’ai même l’impression d’être "de trop", alors que je donne beaucoup quand je tiens à quelqu’un. Mais à force de me heurter à l’indifférence ou à des déceptions, je me suis un peu repliée. J’aimerais dire que je m’en fous, comme Antonio, mais en vrai… non, ça me manque. Peut-être pas le fait d’être en groupe, mais juste ce sentiment de confiance mutuelle, d’avoir quelqu’un qui te voit vraiment.

Je suis touchée par vos partages — ça rassure un peu de voir qu’on est plusieurs à galérer avec ça.

Merci pour ce sujet
Mary-Alice