Switch Paroxetine vers Venlafaxine

[Nanoue]

Bonsoir
J'ai besoin de votre aide. J ai pris pendant des années de la paroxetine pour un TAG (ttt efficace) et je suis au fond du trou depuis fin avril . Mon médecin a augmenté progressivement la dose jusqu'à 45 mg mais inefficace, échappement au ttt. Depuis fin juillet, switch direct par venlafaxine mais énorme syndrome de sevrage donc reprise en simultané de la paroxetine. Actuellement, depuis 2 sem, je suis sous venla 112.5 et paroxetine 20mg depuis 3 semaines. Le psy me dit d augmenter la venlafaxine à 150 et dès amélioration des symptômes, baisse de la paroxetine.
J ai très peur de cumuler les 2, sachant que je suis tachycardie, ai des bouffées de chaleur, sommeil morcelé, besoin de seresta en journée.
Qui a une expérience similaire ?

Merci pour vos retours

[lodiz]

Les 2 ou 3 fois où mon psy m'a fait essayer une autre molécule que la paroxétine parce l'effet mes emblait s'estomper (lesquelles je ne sais plus, peut-être dans les archives de ce post): la méthode proposée par celui-ci était arrêt de la paroxétine immédiat et remplacement par l'autre molécule immédiat en augmentant la dose après 2 semaines. L'idée étant la paroxétine va diminuer tout doucement son effet (3 semaines) et l'autre va commencer au même rythme (3 semaines) et ça c'est bien passé à chaque fois.

Ce ne fut pas un problème mais ça n'avait pas un effet fabuleux sur moi, pas l'effet espéré en tout cas et on en est revenu à la Paroxétine à 60 mg (oui dose supérieure au max conseillé actuel mais à l'époque c'était 60) + Temesta au besoin car ce n'était pas beaucoup mieux avec 2 des autres et trop K.O. avec le troisième je dormais debout au boulot très efficace pour le stress mais invivable en travaillant.

ZEN, çà va aller .

[Nanoue]

Merci d avoir répondu. Peut être que j'ai de gros effets secondaires de la venlafaxine, associé au sevrage de la paroxetine. Et pb de thyroïde associé.
Je ne suis pas prête d oublier cette période
Et l insomnie n arrange rien

[lodiz]

En plus changer sont traitement provoque un stress çà n'aide jamais plus de stress. L'insomnie j'ai connu, mais je ne suis pas un permanent. Tout dépend de ta vie en fait si tu as des horaires obligatoires (boulot, enfants,...) c'est plus gênant que si tu peux te permettre de roupiller quand çà vient en journée.

Ca va s'arranger, çà s'arrange toujours la vie...

[Willy]

Moi j'aurais recommandé un benzo plus puissant que le seresta pour "lisser" un peu le switch, genre bromazépam/diazépam, demi vie longue donc effet stabilisateur physique/moral

Et zopiclone pour la nuit

Mais fait aimer le métal

[Nanoue]

Je pense qu effectivement le seresta ne suffit pas ...
Et je ne dors que 3/4h avec zopiclone car trop de tension.en journée.
Et le fait que e ne parvienne pas à quitter encore la paroxetine, ca me fait 2 antiD en même temps, au secours

[Willy]

Alors lormétazépam/loprazolam, demi vie plus longue donc réveil nocturne moins fréquent, mais à prendre 2/3 semaines max, dépendance rapide

"Actuellement, depuis 2 sem, je suis sous venla 112.5 et paroxetine 20mg depuis 3 semaines. Le psy me dit d augmenter la venlafaxine à 150 et dès amélioration des symptômes, baisse de la paroxetine."

Donc l'idée c'est de passer à 150 mg de venla et 10 mg (ou 15 mg ?) de paroxétine, en soi c'est pas "trop" surtout avec ta tolérance, les effets secondaires sont + liés à l'action noradrénergique de la venla qui se met en place à partir de 150 mg, parfois 112 mg, selon ton métabolisme

Je te conseillerais donc bromazépam (action anxiolytique/myorelaxante sans trop aplatir moralement) et lormétazépam/loprazolam pour la nuit, à voir avc ton psy

[Nanoue]

Je n ai pas osé augmenté la venlafaxine à 150 mag car trop peur de mal toléré. Et ca ne fait que 2 semaines que j ai augmenté la venlafaxine à 112

[Willy]

Vas-y à ton rythme, c'est selon ton ressenti, après jsp quel type de dépression tu vis, est-ce une dépression réactionnelle, mélancolique, apathique... la venlafaxine a un profil très activateur, si t'es à plat physiquement/émotionnellement, 150 mg est souvent le "sweet spot" pour la plupart des patients