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Une question est dans mon esprit depuis très longtemps :
A t-on le droit de pas aimer la vie ..?
Aimer quelque chose, quelqu'un ou quoi que ce soit, est propre à chaqu'un.
On a le droit de pas aimer le chocolat, de pas aimer une ville, de pas aimer une personne.
Mais on a pas le droit de pas aimer la vie.
Il est dit que si on n'aime pas la vie, on a forcément quelque chose qui cloche.
Mais j'ai du mal à croire à ça.
On dit souvent que j'aime pas la vie car j'ai vécu certaines choses.
Ce que je réfute, c'est le monde dans lequel on vie qui m'a fait de pas aimer la vie.
Oui y a des belles choses et j'en doute pas, mais est ce pour autant que ca suffit pour oublier tout le reste.
Attention, quand je dis a t-on le droit de pas aimer la vie, ca veut pas dire pour autant qu'on a le droit d'en finir, c'est un autre débat.
J'en suis sur qui y a des gens qui aimes pas la vie, et qui vont vivre pour des raisons diverses.
voilà voilà, bonne fin de journée
PS : je sais pas ou placé ce post, désolé pour le dérangement
Pour répondre à ta question : tu es vivant, tu as le droit de ... tant que tu ne nuis pas aux autres !
Nous avion 18/19ans, nous avions une discussion sur un thème proche de celui-là.
Un médecin responsable d'un service de vieillards à l'hopital nous a interrompu: il nous a dit que, lui, il aimait ce service, parce que les vieillards se battent contre la mort, contre la souffrance beaucoup plus que les jeunes sans expériences.
Est-ce un début de réponse à la question que tu n'as pas posée ?
Hmm merci pour les bienvenus, je suis inscrit depuis un certain temps mais je m'absente souvent.
Ella, en fait ma question n'a pas de lien direct avec la mort.
Simplement vivre en la détestant.
Le médecin a des aprioris ridicules, des jeunes se battent tous les jours.
Des vieux se laissent abattre, des jeunes se tuent.
L'âge a rien a voir avec l'envie de lutter contre la mort et la souffrance.
Là je parle dans le sens d'aimer la vie ou pas.
J'aime pas la vie dans tous ses concepts.
Comme j'ai dis, je veux séparer le fait de aimer la vie ou pas et de se donner la mort ou pas.
Maintenant je suis sur que dans 10 ans, j'aimerai toujours pas la vie.
Je veux qu'on considère que de pas aimer la vie est pas un signe de Maladie.
Aujourd'hui je 'vis' mais j'aime pas la vie.
Oui, je comprends que les gens aiment la vie, enfin je peux le comprendre, j'aimerai qu'on comprennent que je suis puisse pas aimer la vie.
PArdon je suis bigleux, et j'étais persuadé avoir vu "1 message" sous ton avatar lol.
Pour le reste, je ne comprends pas bien pourquoi tu veux absolument qu'on accepte que tu aimes pas la vie? Je me suis jamais posé la question de ce que les autres en pensaient. Je crois que ça ne les interresse pas du reste.
Ca a forcément une origine cette question. On t'a fait des réflexions là dessus? Où tu as viscéralement besoin qu'on t'accepte comme ça?
je comprend tout a fait le faite que tu n'aime pas la vie, car moi aussi je suis un peu comme toi, et c'est effectivement pas pour autant que j'ai envie de la quitter
je pense qu'on a tout à fait le droit de ne pas aimer la vie
et je trouve assez sain de le dire
moi aussi je n'aime pas tellement la vie que ça
par contre , il y a aimer la vie et aimer sa vie
ce sont 2 choses distinctes
moi ce que j'aime le moins c'est ma vie : les contingences sociales, les autres en général, les obligations, les contraintes, les lois
par contre une vie sans contrainte où je serais parfaitement libre
je crois que j'aimerais ça
Je crois pas, j'ai toujours détesté la vie et non ma vie.
sa vie et la vie sont deux choses différentes
Ca passera pas, car le monde changera pas.
Maintenant, je vais pas en finir. Malheureusement c'est pas faute de le désirer, mais mes deux ptits frères et quelques amitiés refusent que je le fasse.
Par contre, je l'attends impatiemment.
On pourrait me donner tout ce qu'un homme désire, je changerai pas.
Par amour pour le peu de proches que j'aime, je reste malgré ma souffrance morale et surtout physique.
Au fond de moi j'aimerai qu'il me laisse partir, mais c'est dans la nature de l'Homme d'être égoiste.
Moi je n'aime pas le système actuel, je hais les gens qui vivent tranquillement sans soucis et pourtant restent indifférents à ce qui se passe dans ce monde.
Seulement, moi je ne suis pas du genre à déprimer pour cela (enfin, pas trop ^^)
Le fait est que j'ai beau passer mes journées tel un type "normal", je réfléchis pourtant à quel serait le premier acte à accomplir pour commencer à changer le monde.
Je crois que j'ai trouvé un semblant de réponse dans un manga pour cela. La réponse consisterais à prendre la place du chef de l'état, de transformer le pays en une dictature, à unifier le monde entier sous une seule bannière (en gros conquérir tous les autres pays), d'avoir une seule personne en qui on a totalement confiance, de disperser toutes les forces militaires du monde entier, puis de demander à son allié de nous tuer, car toute la haine du monde entier sera concentrée sur une seule personne.
Et comme ça cela règlement pour un très long moment les guerres.
Enfin bon, je préfère attendre une bonne occasion pour agir... Mais c'est vrai qu'un allié de la justice qui décide d'aider les faibles et qui peux promettre de relancer l'économie et de stopper toutes les guerres dans le monde entier serait vraiment bien vu...
Tu vois ce côté je le déteste mais je déteste bien plus profondément l'Homme.
Après, ceci dit, tu pourras jamais unir tous ces pays, une fois qu'un Homme prends goût au pouvoir c'est dur.
Quand on voit les richesses de la Terre, on se demande comment certains meurent de faim, alors qu'on pourrait nourrir tout le monde à sa faim.
Après, quand on les projets pour savoir ce qui y a dans l'espace, je trouve ça nul l'argent dépenser quand on voit les problèmes actuels sur notre planète.. Pourtant je suis curieux de nature, j'adore l'astronomie mais là c'est trop.
Sinon, parlons un peu de l'économie qui est aujourd'hui un des plus gros problèmes.
Certains sont plus riches, à la rigueur on va dire que c'est normal.
Ca toujours été ainsi, mais aujourd'hui la richesse est encore plus mal réparti.
Aujourd'hui même quand on bosse et quand on a le smic on peut être à la rue.
Plus on avance, plus ce sont les mêmes gens qui ont bien plus d'argent.
Ils ont sur leurs comptes plusieurs zéro, savent pas quoi en faire mais leur BUT c'est d'en gagner encore plus.
Je vais parlais de ce que je connais le mieux.
Les stations services d'essences, je bossais dedans je parlais beaucoup avec le patron.
L'etat et les grosses 'écuries' qui vendent l'essence font des projets qui vont réduire toutes les ptites stations qui sont propriétaire et qui vivent difficilement.
Comment ? ils ont mis des normes environnemental et de protection totalement NUL à ch.... C'est simple quand on lit le rapport, c'est du ridicule pur.
Pour une petite station a qui appartient une personne tels que vous et moi, qui achète l'essence à TOTAL, ELF ou toute autre marques va avoir pour frais pour mettre aux normes environ 300 000 euros.
Impossible a payer pour ces petites personnes.
S'il sont pas au normes avant le 31 décembre 2010, ils devront FERMER.
L'état donne aucune aide, les fournisseurs TOTAL, ELF ne font rien, ils ont tout a gagner.
La station ferme, il la rachete et tout l'argent rentre pour eux.
Plein de station ont déjà fermer.
Avant c'était l'Etat qui décider si une grande surface pouvait se construire a tel ou tel endroit.
Donc y avait un bon contrôle, et moins de 'magouille'.. aujourd'hui c'est le Maire de la ville.
dans ma ptite ville ( 10 000 habitant ) on a déjà un grand Casino, un Netto et d'autres petits casino et petits magasins.
Bah le maire vient d'autoriser la construction d'un Lecler avec sa station service.
On a besoin ni de l'un ni de l'autre.
A 7 km on trouve d'autres grandes surfaces.
Mais voilà aujourd'hui les grand marques qui veulent s'installer n'ont plus qu'a faire un chèque au Maire et voilà.
Aujourd'hui les petits commerces vont disparaitre, et c'est pas les gros qui vont embaucher, l'informatique avance, bientôt y aura encore moins de boulot.
d'ailleurs ils commencent a prendre conscience, mais il est un peu tard.
Un jour ca va éclater, c'est obliger a force de re serrer l'étau sur la majorité des gens, il y aura une révolte..
Moi l'avenir je le vois ainsi, dans quelques 'temps' y aura une révolution et si ce jour je suis encore là, je serai assis en train de boire du champagne ( même si j'aime pas trop ça )
Je l'ai toujours dis, l'Homme mérite pas la Terre.
bonjour Inca,
tu as bien entendu le droit de dire ce que tu penses et ressens, y compris sous la forme de cette phrase.
pourtant je pense que dire "je n'aime pas la vie" ne résume pas tout.
comme tu dis :
"Oui y a des belles choses[/b] et j'en doute pas, mais est ce pour autant que ca suffit pour oublier tout le reste."
et quand je lis ce "tout le reste", j'entends que quelque part, tu signifies que la laideur, l'horreur du monde humain n'est pas la vie - enfin pas toute la vie.
l'horreur fait partie de la vie, et on devrait "faire avec". mais c'est affreusement difficile de "faire avec". perso je n'y parviens toujours pas.
alors c'est peut-être ce que tu essaies de dire en disant "je n'aime pas la vie" : je ne peux pas, je ne veux pas faire avec tous les côtés pourris de ce monde, ça me fait trop mal... j'ai mal...
mais peut-être aussi que je suis à côté de la plaque...
qu'en penses-tu ?
Une question est dans mon esprit depuis très longtemps :
A t-on le droit de pas aimer la vie ..?
Bonsoir,
Ton message est très pertinent pour moi. Je suis dans la même pensée que toi sauf que je n'avais jamais réussi à la formaliser: lire ce que tu écris ce soir me fait "tilt".
Je n'aime pas la vie non plus. Je la subis. Je n'aime pas le monde dans lequel on vit. L'impression que ça devient du grand n'importe quoi.
C'est pour ça que je ne veux pas avoir d'enfants : je ne veux pas risquer de lui imposer la même déception!
Mais bon ... faut bien continuer et essayer de faire au mieux pour que ça passe avec le moins de douleur ...
Finalement .. le problème n'est pas la vie .. mais ce que l'homme en a fait ....
J aime la vie .. je n'aime pas l'environnement dans lequel je vis (la société ).. et quand je pense à l'humain.. la seule question qui me vient à l'esprit est : comment la terre a t'elle pu engendrer une telle saloperie ? ...
Je souffre d'être un humain ... tout simplement... j'aurai souhaité appartenir à une autre espèce .. pour ne pas avoir cette foutue "conscience"...qui me fait tant souffrir...
Ce fil résonne en moi ; je n'aime pas la vie en soi : le fait d'être un être humain et je ne supporte pas tout ce qu'il y a à faire dans le quotidien et qui fait partie de la vie de tous : se laver, manger, travailler... etc
Tout ce qu'il y a à repeter chaque jour et qui n'en finira jamais ; j'aimerais connaitre un saut qualitatif en ne renouvelant pas toutes ces activités.
Pourtant je n'ai pas à me plaindre de ma vie ; c'est la vie elle même que je ne supporte pas.
"Woody Allen dit que la vie c'est ce qu'il y a de pire au monde mais c'est le seul endroit où on peut manger un bon steack. "
Citation horrible oui...
steak = Cadavre d'animal, mort dans d'atroces souffrances.
"Les humains sont ainsi faits que ceux qui détruisent ne ressentent rien, c'est celui qui est détruit qui ressent ce qui se passe. A moins de se mettre à la place de l'oppressé et de ressentir à sa place, on ne peut pas comprendre."
C'est une des raisons pour lesquelles je n'aime pas la vie. Et je ne l'aimerai jamais.
Donc pour répondre à la question de base, oui, on a le droit de ne pas aimer la vie. De toute manière, la question est absurde, car personne ne peut nous forcer à aimer ou à ne pas aimer quoi que ce soit.
Je répondrais très simplement à cette question (la longueur de mon pavé ne sert qu'à expliciter, donc quelque part, un pavé long n'est pas toujours un pavé complexe ).
On ne peut pas se forcer à aimer, mais on peut se forcer inconsciemment à ne pas aimer. je crois que "choisir en toute conscience" est la clé.
Je pense qu'on a le droit d'aimer ou de ne pas aimer seulement tout ce qu'on connait, sinon, c'est du préjugé.
Je pense qu'on a le droit d'avoir des préjugés mais qu'on peut prendre aussi le choix de les combattre.
Je pense donc qu'on a le droit d'aimer ou de ne pas aimer la vie, mais à une seule condition : d'avoir eu un jour fait le choix de la connaître et de ne plus seulement la subir, d'y avoir été actif mais pas d'y avoir été enfermé dans une passivité. C'est la différence entre avoir connu la vie ... et la survivre.
Survivre n'est pas la vie : dans notre condition humaine donc, notre mortalité, et à l'époque actuelle, survivre n'a strictement aucun intérêt.
Il est facile de juger de la vie d'un autre, et donc, de ce qu'on croit la vie, nous avons tous fait ce raccourci de transposition, mais la vivons-nous ? Non, c'est un jugement de la vie éroné.
J'illustre :
En tant que dépressive au chômage, je ne me dis pas que "la vie", c'est la vie de mon voisin qui prend le métro jusqu'à pas d'heures pour travailler, c'est sa vie, celle qu'il a choisie, moi, je n'ai juste pas été encore capable de choisir, mais j'y travaille ( si, si, j'y travaille réellement, je fais du "concrêt" )
Choisissons de vivre notre vie à nous et ensuite, nous pourrions décider de l'aimer / de ne pas l'aimer ... Ou pas
(J'avoue que je suis actuellement dans le "ou pas")
Tout comme Vera, je n'aime pas devoir faire à manger, devoir m'habiller, devoir me laver, mais ce n'est qu'une partie négative de la vie : l'hygiène vitale. J'ai beaucoup de mal avec cela depuis la dépression, c'est d'un monotone, et ça ne m'apprend rien. D'où la peine immense que j'ai à me nourrir (faudrait un jour que je fasse mon sujet dessus, mais je n'ose pas )
Je mentirais parcontre, en déclarant que je n'ai jamais aimé prendre un bon bain chaud, que je n'ai jamais aimé être un poil coquette, que je n'ai jamais aimé cuisiner pour quelqu'un d'autre ou pour moi-même. J'ai décidé d'être moins dure dessus, si je ne veux pas me laver : je ne me lave pas et je ne m'en culpabiliser si je ne veux pas manger : je ne mange pas, si je ne veux juste pas cuisiner : je m'achète une c0nnerie à baffrer, et idem pour toutes les autres choses. Je ne "me complique plus la survie" et je me dis qu'un jour, cette rigueur reviendra.
Quand on choisit, ce genre de choses automatiques pour les autres, se débloque un peu pour nous, je me dis que ça viendra. L'hygiène vitale, c'est un travail de longue haleine quand on est happé par la dépression.
Courage, il ne faut pas confondre la vie, avec la société de m3rde dans laquelle on vit.
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