Dépression et deuil
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- Elodie
- Messages : 45
- Enregistré le : dimanche 01 juin 2008 0:52
Dépression et deuil
Petite question que je devrais poser à ma mère ou ma soeur -selon mon psy- mais que je n'ose pas poser.
En fait il dit que le travail de deuil c'est oublier des détails
Moi je veux rien oublier de ma marraine et mes grand-pères !!
Et il me dit que je m'empêche d'avancer parce que je m'oblige a me souvenir de tout, que je les idéalise...
Bref, avez-vous oublié la voix, la démarche, ... de certaines personnes qui sont décédées depuis longtemps ?
En fait il dit que le travail de deuil c'est oublier des détails
Moi je veux rien oublier de ma marraine et mes grand-pères !!
Et il me dit que je m'empêche d'avancer parce que je m'oblige a me souvenir de tout, que je les idéalise...
Bref, avez-vous oublié la voix, la démarche, ... de certaines personnes qui sont décédées depuis longtemps ?
- christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6586
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Bonsoir Elodie,
Je ne suis pas d'accord avec ton psy mais cela n'engage que moi. Il me semble que chacun peut faire son propre travail de deuil et c'est tout à fait ton droit de ne pas vouloir oublier des détails propres à ceux que tu aimais
Faire son deuil, ce n'est pas vouloir oublier à tout prix !
Il est vrai que le temps va rendre flou les contours d'un visage ou déformer la voix qu'on aimait tant entendre. Je crois que nous n'y pouvons rien
Je ne suis pas d'accord avec ton psy mais cela n'engage que moi. Il me semble que chacun peut faire son propre travail de deuil et c'est tout à fait ton droit de ne pas vouloir oublier des détails propres à ceux que tu aimais
Faire son deuil, ce n'est pas vouloir oublier à tout prix !
Il est vrai que le temps va rendre flou les contours d'un visage ou déformer la voix qu'on aimait tant entendre. Je crois que nous n'y pouvons rien
- christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
- marguerite
- Messages : 16
- Enregistré le : samedi 30 août 2008 21:19
Ce sujet m'interpelle beaucoup car même si mes morts à moi sont partis depuis de nombreuses années, mon deuil n'est pas fait.
Je suis un peu comme toi Elodie, j'ai peur d'oublier les choses, de ne pas me rappeler...
Mais au fond, on se souvient du plus important, je m'en rends compte avec le temps.
De petits détails aussi : certes, la voix part assez vite, mais je me souviens très bien des mains de ma mère par exemple ou de ses oreilles
Les morts restent avec toi toute ta vie, mais c'est très important d'avancer aussi. Tu n'oublieras jamais l'essentiel, ca c'est une certitude.
Je suis un peu comme toi Elodie, j'ai peur d'oublier les choses, de ne pas me rappeler...
Mais au fond, on se souvient du plus important, je m'en rends compte avec le temps.
De petits détails aussi : certes, la voix part assez vite, mais je me souviens très bien des mains de ma mère par exemple ou de ses oreilles
Les morts restent avec toi toute ta vie, mais c'est très important d'avancer aussi. Tu n'oublieras jamais l'essentiel, ca c'est une certitude.
- christelle
- Messages : 824
- Enregistré le : mardi 19 février 2008 0:26
on ne sait pas ce que tu as dis exactement à ton psy, ce qu'il a su déceler, et comment exactement il t'a interpellé.
Si il a fait une remarque c'est pas pour rien. Tu as l'air jeune, tu es en pleine construction de ta personnalité, et de mon expérience, on m'a jeté adolescente parmi les morts, ça m'a fait de gros dégats. ça me coute très cher aujourd'hui.
Je te dis juste attention de ne pas vouloir etre le temple des morts...
Je te conseille d'en reparler à ton psy et savoir ou est ce qu'il veut en venir exactement...
mais oui les morts doivent rester dans la mémoire qui a sa sacralité, mais tu ne dois pas devenir la gardienne du temple.
Si il a fait une remarque c'est pas pour rien. Tu as l'air jeune, tu es en pleine construction de ta personnalité, et de mon expérience, on m'a jeté adolescente parmi les morts, ça m'a fait de gros dégats. ça me coute très cher aujourd'hui.
Je te dis juste attention de ne pas vouloir etre le temple des morts...
Je te conseille d'en reparler à ton psy et savoir ou est ce qu'il veut en venir exactement...
mais oui les morts doivent rester dans la mémoire qui a sa sacralité, mais tu ne dois pas devenir la gardienne du temple.
- Procrastina
- Membre d'honneur
- Messages : 1602
- Enregistré le : lundi 07 janvier 2008 17:06
Coucou Elodie
Ce n'est pas que tu aies tord ou raison, chacun fait son deuil comme il peut, il n'y a pas réellement de méthode "juste"
Seulement... ce qui est important reste, tu ne risque pas d'oublier ce qui était la base de la relation entre toi et tes proches disparus. L'âme de tes proches, l'émotion, tu la sentiras toujours, elle ne t'échappera pas, même si tu oublies les traits précis du visage, la démarche ou le ton de voix. Des instants, des odeurs, te ramèneront aussi tout au long de ta vie des images du temps passé avec eux : elles émergeront sans prévenir et te rempliront d'une belle nostalgie... les disparus se rappellent à notre mémoire sans que nous ayons besoin de rien faire...
Fais confiance à la force des émotions qui vous liait
L'on dit que l'âme quitte le corps... alors pourquoi s'attacher avec tant de précision à ce qui faisait leur enveloppe charnelle ? (je ne remets pas en question ta démarche, bien sûr, je t'invite simplement à t'interroger sur ce qui t'y pousse...
Tu devrais lire Proust "à la recherche du temps perdu"... il parle du souvenir... juste pour éprouver la poésie, la beauté du souvenir qui vit de lui-même sans que nous ayons à le retenir de toute nos forces...
Les morts veillent sur nous, cela ne devrait pas être l'inverse... nous avons besoin de protection, pas eux
Ce n'est pas que tu aies tord ou raison, chacun fait son deuil comme il peut, il n'y a pas réellement de méthode "juste"
Seulement... ce qui est important reste, tu ne risque pas d'oublier ce qui était la base de la relation entre toi et tes proches disparus. L'âme de tes proches, l'émotion, tu la sentiras toujours, elle ne t'échappera pas, même si tu oublies les traits précis du visage, la démarche ou le ton de voix. Des instants, des odeurs, te ramèneront aussi tout au long de ta vie des images du temps passé avec eux : elles émergeront sans prévenir et te rempliront d'une belle nostalgie... les disparus se rappellent à notre mémoire sans que nous ayons besoin de rien faire...
Fais confiance à la force des émotions qui vous liait
L'on dit que l'âme quitte le corps... alors pourquoi s'attacher avec tant de précision à ce qui faisait leur enveloppe charnelle ? (je ne remets pas en question ta démarche, bien sûr, je t'invite simplement à t'interroger sur ce qui t'y pousse...
Tu devrais lire Proust "à la recherche du temps perdu"... il parle du souvenir... juste pour éprouver la poésie, la beauté du souvenir qui vit de lui-même sans que nous ayons à le retenir de toute nos forces...
Les morts veillent sur nous, cela ne devrait pas être l'inverse... nous avons besoin de protection, pas eux
- Luuna
- Messages : 1740
- Enregistré le : samedi 09 février 2008 0:08
Bonjour,
Hum, je viens de relire vos réflexions sur ce sujet que j'avais déjà consulté mais je constate que je n'avance pas d'un pouce, j'aimerais vos pensées.
J'ai l'impression très nette de ne pas avoir fait le deuil de ma cousine et je ne comprends pas pourquoi
La douleur la plus vive est passée, j'aime parler d'elle et penser avec joie aux souvenirs que j'ai mais... malgré tout il reste un goût d'inachevé, une pensée pour "ce qui aurait pu être si", quelque chose est bloqué et j'ignore comment m'en sortir.
Pour mes autres disparus parfois plus proches de moi qu'elle j'ai comme la sensation... de les avoir laissés partir, reposer en paix et de ressentir joyeusement leur présence au quotidien mais pas pour ma cousine, je ne l'ai pas laissée partir, une part de moi attend toujours... je ne sais pas, une explication, un dernier sourire, un mot, un pardon...
Sans être tourmentée à outrance je n'arrive pas à vivre en paix avec son souvenir.
Hum, je viens de relire vos réflexions sur ce sujet que j'avais déjà consulté mais je constate que je n'avance pas d'un pouce, j'aimerais vos pensées.
J'ai l'impression très nette de ne pas avoir fait le deuil de ma cousine et je ne comprends pas pourquoi
La douleur la plus vive est passée, j'aime parler d'elle et penser avec joie aux souvenirs que j'ai mais... malgré tout il reste un goût d'inachevé, une pensée pour "ce qui aurait pu être si", quelque chose est bloqué et j'ignore comment m'en sortir.
Pour mes autres disparus parfois plus proches de moi qu'elle j'ai comme la sensation... de les avoir laissés partir, reposer en paix et de ressentir joyeusement leur présence au quotidien mais pas pour ma cousine, je ne l'ai pas laissée partir, une part de moi attend toujours... je ne sais pas, une explication, un dernier sourire, un mot, un pardon...
Sans être tourmentée à outrance je n'arrive pas à vivre en paix avec son souvenir.
Modifié en dernier par Luuna le mercredi 08 octobre 2008 17:31, modifié 1 fois.
- Luuna
- Messages : 1740
- Enregistré le : samedi 09 février 2008 0:08
Bonjour Claudine, merci pour ta réponse.
Ce que je veux dire c'est que nous n'étions pas plus proches que ça, d'où mon incompréhension devant la difficulté de ce deuil.
Je me demande... en lisant dans ta réponse les mots "les autres membres de la famille" Claudine, mon esprit a dérivé vers les autres membres de sa famille proche à elle, parents et enfants.
Je suis beaucoup plus proche d'eux que je ne l'ai jamais été d'elle. Elle leur manque terriblement, beaucoup plus qu'à moi, je me demande si ce n'est pas de voir leur souffrance à eux plus que celle que je ressens qui m'empêche de faire le deuil ?
Ah, une nouvelle piste de réflexion, merci Claudine
Je ne sais pas, je ne pense pas. Notre relation n'avait rien de spécial, nous avions 15 ans d'écart et nous ne nous étions jamais beaucoup vues mais étant ses seules cousines avec ma soeur elle nous aimait beaucoup, je crois, et elle faisait un peu figure de grande soeur pour nous.Ta cousine était probablement plus proche de toi que les autres membres de ta famille que tu as perdus
Ce que je veux dire c'est que nous n'étions pas plus proches que ça, d'où mon incompréhension devant la difficulté de ce deuil.
Je me demande... en lisant dans ta réponse les mots "les autres membres de la famille" Claudine, mon esprit a dérivé vers les autres membres de sa famille proche à elle, parents et enfants.
Je suis beaucoup plus proche d'eux que je ne l'ai jamais été d'elle. Elle leur manque terriblement, beaucoup plus qu'à moi, je me demande si ce n'est pas de voir leur souffrance à eux plus que celle que je ressens qui m'empêche de faire le deuil ?
Ah, une nouvelle piste de réflexion, merci Claudine
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6586
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Luuna,
Je n'ai pas vraiment une autre piste de réflexion mais ce que tu dis me fait penser qu'effectivement, certaines personnes se sont senties beaucoup plus proches de moi, à la mort de mon fils
Tu sens peut-être, de manière intuitive, que tu leur apportes beaucoup et c'est cela qui fait que tu as du mal à "oublier" car tu aurais peut-être l'impression de les "trahir" un peu
Qu'en penses-tu ?
Je n'ai pas vraiment une autre piste de réflexion mais ce que tu dis me fait penser qu'effectivement, certaines personnes se sont senties beaucoup plus proches de moi, à la mort de mon fils
Tu sens peut-être, de manière intuitive, que tu leur apportes beaucoup et c'est cela qui fait que tu as du mal à "oublier" car tu aurais peut-être l'impression de les "trahir" un peu
Qu'en penses-tu ?
- Luuna
- Messages : 1740
- Enregistré le : samedi 09 février 2008 0:08
Oui, ça me parle. Je ne sais pas si je leur apporte quelque réconfort, j'espère un peu, j'aimerais tellement alléger leur peine. Tu as raison je pense, porter ce deuil est une manière de ne pas les trahir et peut être aussi d'être solidaire de leur douleur
...
Cette pensée en amène une autre : est-ce que ma relation avec eux n'est pas ambigüe ?
Nous avons toujours été très proches, étonnant que je ne l'ai pas été plus avec elle.
Je me suis tournée vers ses parents en quête de figures parentales et ils m'ont accueillie, guidée et continuent à le faire. Je compte aussi pour eux je crois.
J'ai gardé, promené, joué avec ses enfants depuis leur naissance, à la manière d'une grande sœur peut être.
Je me sens mal à l'aise. C'est bien la trahison qui me soucie, l'impression de trahir à la fois son souvenir et ses proches en volant sa place dans leurs cœurs, je me sens déloyale en entretenant cette complicité maintenant qu'elle n'est plus là, en acceptant leur amour.
...
C'est étonnant comme tes quelques mots si simples de ton premier post ont fait écho Claudine, comme un premier rond dans l'eau. J'ai l'impression de pouvoir progresser à nouveau face à ce problème, peut être que ce n'est pas encore la porte de sortie mais j'avance, ça fait un bien fou
Merci beaucoup Claudine
...
Cette pensée en amène une autre : est-ce que ma relation avec eux n'est pas ambigüe ?
Nous avons toujours été très proches, étonnant que je ne l'ai pas été plus avec elle.
Je me suis tournée vers ses parents en quête de figures parentales et ils m'ont accueillie, guidée et continuent à le faire. Je compte aussi pour eux je crois.
J'ai gardé, promené, joué avec ses enfants depuis leur naissance, à la manière d'une grande sœur peut être.
Je me sens mal à l'aise. C'est bien la trahison qui me soucie, l'impression de trahir à la fois son souvenir et ses proches en volant sa place dans leurs cœurs, je me sens déloyale en entretenant cette complicité maintenant qu'elle n'est plus là, en acceptant leur amour.
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C'est étonnant comme tes quelques mots si simples de ton premier post ont fait écho Claudine, comme un premier rond dans l'eau. J'ai l'impression de pouvoir progresser à nouveau face à ce problème, peut être que ce n'est pas encore la porte de sortie mais j'avance, ça fait un bien fou
Merci beaucoup Claudine
- claudine
- Membre d'honneur
- Messages : 6586
- Enregistré le : mardi 05 décembre 2006 19:30
Luuna,
Tu ne voles rien du tout car si tu vas vers ses parents, c'est que tu as un manque affectif à combler et eux, je peux t'assurer que tu dois leur faire un bien fou (ce ne sont pas des paroles en l'air car je sais de quoi je parle
En acceptant l'idée que vous vous réconfortez mutuellement et que tu ne voles rien puisqu'il y a échange entre votre affection, tu devrais arriver à te sentir moins coupable envers ta cousine
Je suis heureuse si je peux t'aider un petit peu à y voir plus clair
Tu ne voles rien du tout car si tu vas vers ses parents, c'est que tu as un manque affectif à combler et eux, je peux t'assurer que tu dois leur faire un bien fou (ce ne sont pas des paroles en l'air car je sais de quoi je parle
En acceptant l'idée que vous vous réconfortez mutuellement et que tu ne voles rien puisqu'il y a échange entre votre affection, tu devrais arriver à te sentir moins coupable envers ta cousine
Je suis heureuse si je peux t'aider un petit peu à y voir plus clair
- Luuna
- Messages : 1740
- Enregistré le : samedi 09 février 2008 0:08
Bonsoir,
Je t'assure que tes messages m'aident beaucoup, merci
Je sais que ce ne sont pas des paroles en l'air de ta part , elles sont d'autant plus précieuses à mes yeux. J'espère de tout coeur que je suis capable d'apporter un peu de réconfort à mes proches, finalement c'est tout ce que je souhaite.
Je vais continuer à réfléchir à tout ça pour essayer de l'intégrer petit à petit, accepter simplement leur amour, sans culpabiliser. Maintenant que j'ai un peu plus conscience de la nature du blocage je vais peut être pouvoir travailler dessus, en tout cas c'est agréable de mieux comprendre.
Je vais essayer de faire la paix avec moi-même à ce sujet.
Merci pour tout Claudine
Je t'assure que tes messages m'aident beaucoup, merci
Je sais que ce ne sont pas des paroles en l'air de ta part , elles sont d'autant plus précieuses à mes yeux. J'espère de tout coeur que je suis capable d'apporter un peu de réconfort à mes proches, finalement c'est tout ce que je souhaite.
Je vais continuer à réfléchir à tout ça pour essayer de l'intégrer petit à petit, accepter simplement leur amour, sans culpabiliser. Maintenant que j'ai un peu plus conscience de la nature du blocage je vais peut être pouvoir travailler dessus, en tout cas c'est agréable de mieux comprendre.
Je vais essayer de faire la paix avec moi-même à ce sujet.
Merci pour tout Claudine
- decibella
- Membre d'honneur
- Messages : 1457
- Enregistré le : mardi 19 mai 2009 20:34
Dépression et deuil
Voila un sujet qui nous concerne tous.
Tout le monde devra un jour affronter la mort d'un proche, même si cela nous semble inconcevable de cruauté.
Et pour réapprendre à vivre après, je pense qu'en discuter et s'entraider ne peut qu'être bénéfique.
Tout le monde devra un jour affronter la mort d'un proche, même si cela nous semble inconcevable de cruauté.
Et pour réapprendre à vivre après, je pense qu'en discuter et s'entraider ne peut qu'être bénéfique.
- Aragatz
- Messages : 327
- Enregistré le : jeudi 28 décembre 2006 17:09
Dépression et deuil
En fait on ne vit pas la mort de la même façon, selon ses croyances, mais aussi selon la proximité qu'on avait avec la personne décédée, ou la façon dont elle est décédée (maladie, accident, vieillesse) et à quel âge...
- decibella
- Membre d'honneur
- Messages : 1457
- Enregistré le : mardi 19 mai 2009 20:34
Dépression et deuil
J'ai eu un cours de psycho en 1ère année, on avait une partie sur "faut-il toujours dire la vérité ?"
et donc forcément on a parlé d'annoncer la mort d'un proche à un enfant.
La conclusion, c'est qu'il faut effectivement lui dire ce qui se passe, sinon il sent qu'on lui cache quelque-chose et peut s'imaginer pire que la réalité. Et lui dire ce qui se passe, c'est lui dire qu'on ne reverra plus jamais la personne décédée mais que toute notre vie on aura le droit de repenser à elle, de l'aimer. C'est tout simple et tellement vrai. (Merci ma prof de 1ère !)
et donc forcément on a parlé d'annoncer la mort d'un proche à un enfant.
La conclusion, c'est qu'il faut effectivement lui dire ce qui se passe, sinon il sent qu'on lui cache quelque-chose et peut s'imaginer pire que la réalité. Et lui dire ce qui se passe, c'est lui dire qu'on ne reverra plus jamais la personne décédée mais que toute notre vie on aura le droit de repenser à elle, de l'aimer. C'est tout simple et tellement vrai. (Merci ma prof de 1ère !)
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