Par ces quelques mots, je vais essayer de décrire mes sentiments.
Quoique j’ai l’impression de me répéter inlassablement.
J’attends sûrement beaucoup trop de la vie et des gens !
Je ne me sens vraiment pas à ma place indubitablement.
J’ai vécu dans mon monde, dans mes rêves trop longtemps,
Je n’arrive pas à m’en sortir et à accepter humblement
Ce monde réel et malheureusement cruel qui m’attend.
Pauvres rimes, trop faciles et débiles
Comme si cela avait un peu de style !
Je me contente vraiment de peu n’est-ce pas ?
Oui, j’ai toujours été paresseuse comme ça.
Toujours ces mêmes remarques dans mes bulletins :
Peut mieux faire, se repose sur ses lauriers, ne se donne pas à fond.
Pourtant je vous jure que pour me lever tous les matins
Je fais des efforts extraordinaires et me force à relever le front.
Mais cela ne suffit pourtant pas à me faire sentir fière de moi
Car je sais tout au fond de moi que je ne suis pas à la hauteur
Et que je ne fais pas les efforts qu’il faut pour me débarrasser de ce froid,
De ces angoisses, de ces crises et de ces terribles peurs et pleurs
Qui empoisonnent ma vie et aussi celles des gens qui comptent pour moi.
Ce vent s’engouffrant dans ces chênes,
Ce déferlement de violence dans ces feuilles,
Bizarrement me délivre de mes chaînes
Et me font espérer éviter de futurs écueils.
Ce vent tournoyant et ce tumulte qu’il occasionne :
On dirait que la nature voit au fond de moi
Qu’elle m’observe et qu’elle m’espionne
Elle est tourmentée et à vif comme moi.
Cette enivrante sensation de calme que je ressens
Alors qu’autour de moi tout est à feu et à sang
Et que tout fout le camp à cause du vent
Je ne me l’explique pas mais je l’adore.
Alors quand les autres disent quel sale temps dehors
Je ne suis pas vraiment d’accord !
Cette impression de comprendre la nature
D’y être enfin moi et de m’y sentir à ma place
D’être en accord avec elle et de me sentir pure
Et d’être comme avec mon double, face à face
Je pense à nouveau être la seule à l’éprouver.
Encore un sentiment qui me fait sentir différente
Mais sans doute est-ce encore cette prétention
Qui me joue des tours et qui me hante.
Il faudrait vraiment que j’y fasse attention
Car elle va vraiment finir par m’enterrer.
Pauvres rimes, trop faciles et débiles
- Salonique
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