Pascal, sur toi, mon univers, je cale

[nomade]

insomnie après un essai infructueux, donc, écriture!

PASCAL

Mille fois, sans même un râle
je t’ai vu partir au front,
brandissant un idéal
plus qu’une épée ou un canon,
fidèle à ta force animale ;
Ame de loup et cœur de lion.

Te voir lutter contre le mal
et rester du côté des bons.
Voir ton visage devenir pâle
quand tu sembles toucher le fond.
Et te voir, toujours au final
vaillant, te dresser dans un bond.

De la vie tu n’es plus vassal,
car laissant là ce froid donjon,
et de tes muscles de métal,
brisant les murs de ta prison
à Hercule, devenant égal,
dans la douleur, gagnas ton nom.

Sur toi, mon univers, je cale
et t’aime d’une infinie passion.
Etre ton frère, mon vieux Pascal
me pousse plus que de raison,
à laisser nos souvenirs sales
changer ma vie en un frisson !

Nomade

[Archaos]